La schizophrénie
La schizophrénie ou les troubles autistiques sont des troubles compliqués, sur lesquels circulent beaucoup d'informations contradictoires. Un traitement adapté et une psychoéducation sont indispensables à la stabilisation du patient et éviter les rechutes.
La schizophrénie ou les troubles autistiques sont des troubles compliqués, sur lesquels circulent beaucoup d'informations contradictoires. Cette confusion des informations peut induire des jugements ou des comportements qui nuisent à la bonne prise en charge de celui qui est malade et aggraver le désarroi des familles.
La maladie perturbe souvent fortement le fonctionnement des familles. Elle favorise des sentiments de culpabilité et de frustration, des émotions de colère et d'anxiété, de la tristesse et de la perte de joie de vivre et un isolement.
Si la maladie est grave et difficile à traiter, on sait aujourd'hui que l'on peut au moins en réduire l'impact en donnant aux familles une information appropriée et en leur apprenant à mieux faire face.
Devant une situation difficile, on fait toujours face comme on peut. On essaie de "survivre" comme on dit parfois ou de "limiter les dégâts". Notre caractère, nos habitudes, nos convictions, notre situation personnelle amènent chacun à faire face de façon différente des autres. Parfois les circonstances font que notre façon de faire face nous procure peu de satisfaction. Améliorer notre façon de faire face nécessite un apprentissage et de répéter de nombreuses fois ce qui a été appris. C'est comme pour un golfeur, améliorer son geste pour mieux frapper la balle ou comme pour un danseur afin d'améliorer la grâce de son pas de danse.
Il est montré par de nombreuses études que ce qui est déterminant dans le fait d'aller mal ou d'aller mieux, ce sont les croyances et les jugements sur nous, sur les autres, sur l'avenir, croyances et jugements que nous avons construits tout au long de notre vie.
Nous avons tendance à penser que notre état est la conséquence directe des évènements. En fait, il est montré que c'est plus la conséquence de notre jugement sur les évènements que l'évènement lui-même.
Le problème, c'est que nous sommes sûrs de notre jugement sur les évènements et donc nos croyances, par définition, nous y croyons ! Et c'est pour cela que si nous avons eu des expériences difficiles, nous pouvons parfois croire (et les familles ayant un proche en souffrance ont souvent des idées) que, par exemple :
- nous n'avons pas eu de chance,
- notre vie est fichue,
- nous n'avons pas été heureux,
- nous n'avons pas profité de la vie,
- nous ne sommes pas confiant dans l'avenir,
- notre monde devient de plus en plus inhumain.
Il ne s'agit aucunement de croire ce qui n'est pas, car la réalité ne peut pas être changée. Il est seulement parfois intéressant de pouvoir considérer l'idée que peut-être certains de vos jugements, opinions, croyances sur la vie, l'avenir, etc.. ne sont peut-être pas toujours si "complètement vrais" que cela.
Les symptômes précurseurs ou annonciateurs de la crise
Avant toute crise, votre proche peut présenter certains comportements (symptômes précurseurs ou annonciateurs de la crise) qui peuvent vous servir de signaux d'alarme, car ils indiquent qu'une nouvelle crise se prépare. Ces symptômes doivent être pris très au sérieux : s'ils persistent sans que rien ne soit fais, il y a de fortes chances qu'une crise psychotique se déclare.
Pour prévenir les crises, la première étape consiste donc à reconnaître les symptômes précurseurs et à y réagir.
Le comportement du proche est également important, lorsque vous percevez chez votre proche malade des changements qui indiquent l'arrivée d'une crise psychotique.
Photos : Shutterstock
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