Rythme au travail attention!!!!!

Nous sommes singuliers et chaque personne a besoin d’être en confort avec son propre rythme. Obtenir des zones de calme et d'introspection dans son emploi du temps permet de gérer le reste!

27 JUIL. 2018 · Lecture : min.
Rythme au travail attention!!!!!

La réintroduction de lieux, d'espaces d'isolement qui permettent le retour sur soi. Dans les périodes d'appropriation de nouvelles compétences, il peut y avoir des rythmes qui changent en fonction des zones d'inconfort rencontrées et provoquées par l'évolution des postes de travail.

Revenir à soi pour sentir son rythme est une possibilité qui ouvre une nouvelle écoute de soi, plus profonde. En effet, les rythmes tenus par les personnes dans notre société ont effacé tout ressenti de ce que ce rythme suppose pour soi. Les personnes au travail sont entrées dans une sorte de ressenti conditionné qui leur donne l'impression d'une force, d'une puissance, d'un vertige plaisir qui les coupe de leur ressenti non conditionné.

Comment différencier son rythme propre de son rythme conditionné ?

Des indicateurs existent déjà dans sa vie quotidienne qui déjà peut nous mettre sur la piste :

- Difficulté d'endormissement

- Réveils nocturnes

- Tendance à avoir faim souvent ou tout le temps, et rechercher à combler l'estomac sans choisir ses aliments

- Brûlures d'estomac et reflux gastriques

- Rhumes et petits maux s'enchaînant sans interruption

- Tendance à rechercher des dérivations excessives pendant les temps libres ( smartphones, jeux vidéo, télé) consommations accentuées ( Tabac, alcool, café ou autre ) ou besoin excessif d'activités sportives intenses

- Tendance à ne pas supporter l'ennui dans les temps de repos et remplissage de son emploi du temps

- Difficulté à écouter d'autres personnes avec impatience de faire plutôt que d'être

- Présence d'irritation et de gêne fréquentes en présence de ses proches et notamment des enfants

- Baisse, augmentation excessive de la libido, pratiques sexuelles pathologiques

Ces quelques indicateurs peuvent nous révéler que notre fonctionnement organismique est mis en danger par un rythme inadapté. Ils sont les signes que nous dépassons nos limites et il ne s'agit plus de « dépasser ses zones d'inconfort », mais de franchir la ligne rouge qui nous met en péril existentiel.

Dans les cadres et dirigeants que je reçois, beaucoup me pose la question : « comment aller

mieux sans changer mon rythme de vie ? » . Cette question renforce les preuves que le dépassement des rythmes propres à chacun s'est déjà banalisé. Tellement banalisé, que des addictions aux médicaments se développent (par exemple les anxiolytiques) ou aux drogues, comme par exemple le cannabis . Une mode semble se développer aussi autour des prescriptions de sérotonine et de mélatonine pour aider les organismes qui se fragilisent. Tous ces indicateurs montrent une course poursuite contre nos rythmes.

Se « re-sentir » suppose de réapprendre à accueillir , déguster, apprécier ses émotions et ses sentiments . Car à partir de sa sensibilité que les personnes peuvent redécouvrir l'intérêt de l'inconfort émotionnel qui montre que les situations vécues ne sont pas bonnes pour soi.

La prise de conscience de son rythme propre est relié à une question existentielle centrale , celle de veiller sur soi et sa vie. Elle introduit dans son processus interne « le prendre soin de soi ».

Le rythme intérieur ne se définit pas seulement par la vitesse ou la lenteur, mais aussi par le mouvement de son énergie propre. En se connectant à ses ressentis profonds, on peut constater que notre énergie fluctue suivant les jours et les climats relationnels. Se connecter à cette énergie et veiller à la respecter est simplement respecter la vie qui est en nous.

Notre rythme n'est pas accessoire, mais vital et nos maux sont là pour nous dire cela.

PUBLICITÉ

Écrit par

Jean Yves Caen

Voir profil
Laissez un commentaire

PUBLICITÉ

derniers articles sur burn-out

PUBLICITÉ