Vos épreuves, vos plus grandes alliées

La gratitude envers votre vie : c'est savourer toutes les opportunités que la vie vous a offertes pour vous donner l'occasion de devenir la personne que vous souhaitez être.

11 OCT. 2017 · Lecture : min.
Vos épreuves, vos plus grandes alliées

Une grande partie des patients qui viennent me voir me dises "c'est dur de sortir de la dépression, c'est dur de sortir de la négativité et c'est difficile de passer à autre chose, c'est difficile d'être heureux..."

Et moi, je leur demande s'ils ont envie d'entendre mon point de vue.

En général ils me répondent "oui".

Alors je leur réponds :"c'est difficile de maintenir votre état, ça demande des efforts de chaque instant de rester dans la dépression, c'est difficile de rester dans la négativité et c'est difficile de rester sur place". Ça demande beaucoup d'énergie ça demande beaucoup d'efforts pour se convaincre de souffrir, pour se convaincre que la peur d'avancer et de changer est plus importante que l'Amour et l'Envie (En Vie).

Le plus facile c'est de pardonner, c'est d'être dans la gratitude, de profiter de sa vie et de s'occuper de soi en étant concentré sur soi pour se ressourcer et pouvoir ensuite rendre au monde ce qu'il nous a donné, aider les autres, se sentir généreux... Tout le monde ne pense pas ainsi mais c'est le dénominateur commun qui a permis à mes patients de tourner la page et accéder à la Résilience et à l'acceptation.

Il faut savoir que vous êtes comme une jarre et si cette jarre est remplie de culpabilité, de peur, de honte, de négativité, alors il ne reste plus assez de place pour l'Amour et toutes les richesses qui en découlent. Alors je vous le dis, à présent vous n'avez pas le temps pour la négativité, les remords, la culpabilité, la peur etc.

Bien sûr il est important de les écouter pour comprendre leur message mais n'oubliez pas d'avancer et de parler d'amour, d'acceptation de soi et d'ouverture envers les autres, leur différence, c'est d'être d'accord que parfois on n'est pas d'accord parce qu'en y prêtant attention vous laisserai beaucoup de place dans la jarre pour vivre une vie fidèle à vos rêves.

Dans cette vidéo je vous présente une sensation incroyable que j'ai eu aujourd'hui : une sensation de plénitude, de soulagement et d'amour inconditionnel envers absolument tout ce qu'il y a sur terre, il comprit moi.

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En acceptant simplement ce que la vie a apporté à l'intérieur de moi, j'ai été rempli d'une joie incommensurable.

Comment j'en suis arrivé là ?

J'ai vécu des épreuves... de très grosses épreuves dans ma vie qui m'ont mis face à un choix : la Peur ou l'Amour ?

J'ai eu la chance entre mes 8 ans et mes 18 ans de subir 5 opération pour des tumeurs au cerveau.

Quelle bénédiction... (bien sûre à l'époque je n'étais pas capable de voir ces évènements ainsi avant la 2ème opération).

J'ai tant appris.

J'ai ton perdu et c'est merveilleux pour moi d'avoir perdu tant de choses : confiance en mon physique, confiance en mon corps, sécurité, bien-être, légèreté, insouciance... tout avait été balayé. J'avais perdu tant... Et si peu. Je m'explique : j'avais perdu le peu de confiance en moi que j'avais à l'époque, le peu de sécurité que j'avais à l'époque, le peu de tout ce que j'avais. J'avais de petits fragments d'acquis et c'est pour cela que la vie m'a donné la chance de faire table rase et de tout reconstruire en mieux, en plus fort, en plus grand, en plus moi. Le fait d'avoir perdu autant de repère m'a permis d'en créer de nouveau (parfois dans la douleur parfois dans la joie). Ces nouveaux grands repères c'est moi qui les ai choisis et personne d'autre. Ils sont authentiques et ont souvent dépassé les personnes que je côtoyais, les adultes lorsque j'étais enfant et les autres lorsque je suis devenue une adulte. Le plus grand de ces nouveaux repères c'est ''je n'ai absolument rien à perdre''.

Lorsqu'on a l'impression d'avoir tout perdu on n'a plus rien à perdre et on peut tout se permettre. On peut tout gagner.

Devinez ce que j'ai pu me permettre... D'être heureuse, de me libérer du regard des autres, de me connaître, de m'intéresser à moi, de me donner de la place et de chercher la sécurité en moi.

Le monde qui m'entouré était devenu totalement fou, douloureux et plein de chagrin. Je ne pouvais plus me fier aux adultes alors c'est moi qui ai apporté la joie et la sécurité... au départ pour les autres... puis j'ai appris à me les donner à moi-même et a cessé de dilapider cette précieuse richesse envers les adultes pour apprendre à me nourrir et à me la donner à moi-même.

Devinez ce qui se passe lorsque notre jarre est pleine d'amour.... De joie et de sécurité...

On peut, on partage et le contenu et rendre notre monde meilleur.

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Lorsque je me suis remise de la mort de mon fiancé en 2008, j'ai alors choisi un nouveau repère : "Je suis la plus grande chose qui me soit arrivé : je suis la personne avec qui je vais vivre toute ma vie". Ce nouveau repère ou cette nouvelle croyance m'a sauvé et m'a permis d'apprendre à prendre soin de moi et de mes blessures et ainsi d'avoir la force d'aider les autres à le faire pour eux-mêmes. Voici le fruit que m'a offert cette épreuve, cette blessure de mon âme. Bien sûre ce fruit je l'ai cherché, puis je l'ai trouvé, je suis montée sur un escot pour pouvoir monter assez haut dans l'arbre pour l'attraper et plusieurs fois l'escarbot 'était pas assez solide ou assez haut. J'ai alors changé d'angle, d'outil et d e façon de faire de façon optimiste sans me décourager car je voyais ce beau fruit et puis un jour j'ai décidé d'arrêter d'emprunter l'escarbot des autres et j'ai construit mon échelle en bois ! Elle a cassé la première fois alors j'ai demandé à une personé qui s'y connait en fabrication d'échelle de m'aider. Mon cheval, des vidéos de thérapeutes, de coach, des témoignages et de longues balades en forêt seule m'ont aidé et à nous 4 nous avons construit une échelle en acier assez haute. J'ai attrapé ce fruit, je l'ai observé, j'ai cherché un endroit sécurisant et je l'ai gouté. Son goût est gravé à jamais dans ma mémoire. Je sauris reconnaitre le gout de la résurrection n'importe où, dans n'importe quelle condition y compris les yeux bandés. Je saurais trouver ce fruit : je connais sa couleur, son odeur et quelle hauteur le trouver.

Accepter les épreuves de la vie c'est accepter de gouter le fruit qui permet de devenir la personne que l'on mérite d'être et que l'on a envie d'être.

La vie ne vous arrive pas, elle ne vous tombe pas dessus, elle est là POUR vous, pour vous faire grandir et pour vous permettre d'évoluer.

Alors j'ai cessé de ronronner dans mon petit confort de pensées et d'habitudes et je me suis révélée dans le monde tel que je suis.

Et vous ?

Quelles sont les épreuves qui vous ont été offertes par la vie ?

Qu'en avez-vous fait ?

Si vous n'en avez pas retiré du bon, il est encore temps. Réécrivez votre histoire avec les forces que vous avez aujourd'hui pour réécrire votre passé.

Ayez le courage de lâcher ce qui pèse sur vous (qui vous empêche d'avancer) pour faire pousser dans votre cœur les douces fleurs, les fruits de la sagesse.

"La sagesse ne vient pas de l'âge, elle vient de l'expérience, des épreuves, elle vient des mille et une rencontre avec ce que la vie nous montre, nous donne ou nous prend" - extrait du livre Messages de vie, du couloir de la mort - de Robert W. McGowen

Pour un travail de transformation profonde je vous conseille de visionner la vidéo du journal positif :

Photos : Shutterstock

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Écrit par

Diane Scerri

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Commentaires 1
  • Mirabelle

    C'est tout à fait mon ressenti, après l'épreuve ultime où j'ai perdu pieds, où j'ai touché le fond, je n'avais plus qu'une chose à faire, remonter, ou rester au fond, j'ai choisi de remonter mais le chemin n'a pas été facile, je suis retombée, et je me suis relevée seule, non, j'ai été aidé, porté aussi mais j'ai réussi, et depuis je marche, j'ai réappris à marcher comme l'enfant, bien sûr parfois je tombe mais je me relève toujours, je n'ai plus peur de tomber parce que je sais que ces chutes là ne sont rien comparée à la chute ultime. C'est lorsque j'ai compris que ma deuxième vie commençait lorsque la première était finie et il n'y aura pas de 3ème. .

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