Aborder l'Alcoolisme
Comment aborder l'alcoolisme avec quelqu'un de sa famille sans entrer en conflit ?
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Bonjour
cette question est épineuse et vous faites bien de la poser.
Il me semble qu'il faut créer les conditions de l'échange pour qu'une réelle rencontre aie lieu. Trouvez le moyen de vous isoler avec cette personne, une ballade, quelque chose qui lui plaise, prenez le temps . Dites lui votre inquiétude avec sollicitude et sans le ou la diminuer.
C'est un beau cadeau à lui faire de lui conseiller de consulter
Cordialement
Isabelle Thomas
Psychologue psychanalyste
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Bonjour Hervé,
C'est une sujet délicat. En premier lieu, la question à se poser est de savoir si la personne en question à conscience qu'elle a des soucis avec l'alcool. Il faut aussi savoir, que ce trouble est souvent liée à une carence affective.
Enfin, une tiers personne est parfois mieux "tolérée" qu'un proche afin de parler de ses problèmes, difficultés...
Je vous souhaite beaucoup de courage et de patience.
Bien vous,
Arnaud George psychanalyste
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Je vous conseille fortement de trouver un groupe de parole tel que les Al-Anon : il s'agit de groupes destinés justement à l'entourage de personnes alcooliques (c'est le pendant des Alcooliques Anonymes). Loin des clichés qui sont véhiculés et que l'on peut avoir sur ces fameux groupes de paroles anonymes, ils apportent un soutien que vous ne pourrez trouver nulle part ailleurs de cette façon. Vous pourrez y parler en toute liberté, y poser toutes les questions qui vous passent par la tête, sans être jugé, regardé de travers, y entendre des témoignages parfois très proches de ce que vous vivez, parfois très éloignés, et dans tous les cas, vous y trouverez un réconfort, un apaisement, et cela vous aidera à avancer pas après pas et à comprendre...
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Bonjour Hervé , vous abordez la une question en effet délicates . Je travaille au contact de malades alcooliques depuis 8 ans et a prise de conscience de son problème d'addiction est le premier pas vers le soin. Éviter d'être en conflit c'est une bonne idée , mais parfois le conflit est inévitable . En tout cas , vous pouvez faire la demande a votre partenaire de consulter avec vous au moins une fois un addictologie, parce que cela devient grave , et que vous ne pouvez plus supporter la situation .
Vous pouvez vous adresser a des associations néphalustes qui soutiennent les familles de malades. Vous adresser a un service d'accompagnement CSAPA, service d'addictologie jour hôpitaux et associations . Bonne chance . Catherine
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Bonjour,
C'est toujours délicat. Comme le dit mon confrère, cela dépend de l'état de conscience dans lequel se trouve la personne.
Essayez de lui dire le plus délicatement possible, d'abord en n'abordant pas le sujet de front. Passez par 4 chemins !!!
Lorsqu'il en sera là, proposez lui votre aide, et conseillez le. Il y a bien sûr les alcooliques anonymes, mais aussi les thérapies cognitive-comportementales qui sont très adaptées à ce type de problématique.
En espérant avoir pu vous aider.
Bon courage et bonne continuation.
Jessica Sotto - Psychologue clinicienne - Psychothérapeute (Ile de France - Essonne).
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Bonjour Hervé,
Votre question est compliquée, puisqu’il existe différents stades dans l’alcoolisme et dans la conscience que la personne elle-même en a. Il faut garder en tête que l’alcoolisme est souvent l’expression d’une grande détresse. L’individu a besoin qu’on le considère en douceur, sans accusation.
Il y a souvent une longue période de déni, où la personne concernée va éviter le sujet ou minimiser ou vous prouvez que vous avez tort et vous démontrer qu’elle n’est pas dépendante (« pas plus que les autres », « jamais le matin »…).
Je vous suggère surtout pour aborder le sujet de commencer par parler de vous, un utilisant « Je » : ce que vous avez remarqué en terme de comportements, vos craintes, votre tristesse...
Pour ne pas brusquer la personne, éviter le « tu » qui peut être immédiatement interprété comme un reproche et bloquer toute conversation.
Soit votre proche va entrer en dialogue et accepter de se livrer, soit vous allez percevoir le déni. A mon sens, le mieux alors et de dire simplement que vous êtes là ou que vous pouvez trouver un spécialiste qui pourra apporter son aide le moment venu.
Bon courage dans votre démarche.
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