alors voila ça fait à peut prêt 1 ans que je me mutile et ça devient un peu comme une drogue. J'ai du mal à m’en passer maintenant. J’aimerai savoir comment faire pour arrêter ou alors diminuer de me mutiler. Merci par avance à ceux et celles qui me donneront des conseils.
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30 SEPT. 2016
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour Inès,
Pour ce sortir de cette habitude qui devient comme une addiction, il est vraiment nécessaire d'être accompagnée par un professionnel.
Il n'existe pas de truc qui vous permette de vous améliorer seule car ce symptôme est le signe d'une douleur plus profonde et c'est elle qu'il faut soigner durablement.
Vous pouvez demander à votre médecin de vous envoyer vers le CMP de votre secteur; vous pouvez également entreprendre une psychothérapie avec un psychiatre ou un psychologue.
Cordialement,
Véronique de Lagausie
Psychologue clinicienne
Art-thérapeute
5 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Inès,
Il faut savoir que le corps peut parfois devenir dépendant à l’adrénaline pour palier à un manque. Parfois même la douleur physique fait moins mal que la souffrance émotionnelle.
Je ne peux pas te faire une séance via cette réponse mais je peux te proposer une ligne de vie :
Premièrement : une question importante
Que veux-tu vivre à la place de la mutilation ? (avec précision, ça sera où ? ça sera quand ? Ca dépend de qui ? Ca fait quelle émotion ? Ca va te permettre de réaliser quoi ? En quoi ça va changer tous les autres aspects de ta vie ?). Construit-toi une image la plus claire possible.
Si tu as une image claire de ce que tu ne veux pas, tu pollues ton cerveau en lui donnant l’information d’aller vers ça. Alors que, si tu as une image claire de ce que tu as envie de vivre, tu nourris, tu motive ton cerveau à aller vers ce qui te fait plaisir.
Il est important de comprendre que le fait de répéter et de vivre toujours la même chose c’est-à-dire des habitudes fait que nous gardons la même façon de penser, que ces pensées sont le langage du cerveau que ces pensées génèrent la libération de produits chimiques qui modifient la chimie de notre corps et provoquent ainsi des émotions. Ces émotions sont le langage du corps.
Une bonne solution pour changer ce déséquilibre serait que tu vivres de nouvelles émotions plus intéressantes, pour cela il faut vivre de nouvelles expériences et travailler sur tes pensées et ta façon de t’exprimer.
C’est un travail minutieux de chaque instant qui permet d’être présent, de vivre l’instant présent. Dans cet état, plus rien d’autre ne compte, nous sommes nous sentons complets.
La façon de formuler ses phrases, ce qui capte mon attention (aspects positifs ou négatifs de ma vie ?), ce que je regarde, ce que j’écoute. Prendre le contrôle de tout cela.
Je te propose de choisir 5 expériences (simples) que tu n’as jamais osé vivre (ou dire) (par peur du regard des autres, par peur de ne pas être capable, par peur des émotions ou de l’échec). D=Ecris les phrases négatives / limitantes qui t’empêchais de te jeter à l’eau (« je ne suis pas capable » « que va-t-il penser ? » « et si… » « je risque de perdre xxx »…) et de les réécrire par ce que tu voudrais te dire à la place. Des phrases sans négation ni vide car le cerveau ne comprend pas de premier abord la négation et rempli les vides exemple :
Il faut que je sente moins de douleur --> J’ai envie de ressentir plus de décontraction/amour/fluidité…
Je ne suis pas capable --> J’ai envie de le faire
Je vais perdre sa confiance --> Je vais me réaliser
J’ai peur --> J’ai envie d’être sûre de moi
Que va-t-il penser de moi ? --> Le seul regard important c’est le mien OU tout ce qui compte c’est que je me sente bien/en confiance/que je respecte mes envie….
Ces phrases, une fois réécrites, tu pourras te les répéter un nombre de fois conséquent (9,10,14 fois ?) à chaque fois que tu as une pensée limitante qui te vient à l’esprit. Ca va vite devenir un réflexe.
Garde en mémoire que l’échec c’est quand on laisse tomber, sinon c’est une erreur et une erreur ça se rectifie, on apprend d’une erreur, ça nous rend meilleure si on rebondi. Se tromper de chemin ne veut pas dire qu’on attendra pas son but, ça veut juste dire que les chemins sont multiples.
Choisir un temps que tu te donnes (une date) pour effectuer toutes ces expériences et de te jeter à l’eau.
Car pour devenir une nouvelle personne il faut vivre de nouvelles expériences et penser autrement.
N'hésite pas à m'appeler si tu as besoin de précisions
1 OCT. 2016
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Inès,
Vouloir arrêter est la première étape pour sortir de ce type de pratique, bravo pour cette décision.
Vous pouvez vous demander ce qui déclenche cette envie chez vous, à quel moment cela se manifeste le plus. Comprendre aide déjà certaines personnes à diminuer voire arrêter la pratique.
Ensuite si vous ressentez l’envie de vous mutiler, imaginez vous juste après la mutilation, une fois que les endorphines (substances sécrétées par le cerveau pour lutter contre la douleur) ont disparu de votre corps. Projetez vous dans ce sentiment qui vous donne aujourd’hui l’envie d’arrêter. Cette méthode s’avère utile à certains pour diminuer / arrêter la pratique, peut être également pour vous ?
Bien sûr, comme évoqué dans les autres réponses, autorisez-vous à vous faire accompagner par quelqu’un si vous en ressentez l’envie / le besoin.
30 SEPT. 2016
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Inès,
Le symptôme d'automutilation que vous décrivez témoigne chez vous d'une grande souffrance psychique. Il peut se retrouver dans différents troubles ou difficultés psychologiques. Tout d'abord, il faut d'abord évaluer votre problématique et trouble d'une façon globale avant de" s'attaquer" à votre problème d'automutilation qui n'est que la partie visible de vos angoisses.
Ensuite, dans votre cas, une psychothérapie encadrée par un professionnel spécialisé en santé mentale (Psychologue clinicien et/ou Psychiatre) est indispensable pour vous permettre d'aller mieux.
Restant à votre disposition pour avis, consultation et thérapie
S.Garnero, DR Psychologie clinique, Psychologue, Thérapeute,
consultant en ligne expert Esanté (Psychologika...)