Dépister l'anoxerie

Bonjour,

L'anorexie ne se "dépiste" pas; elle est ou n'est pas, enfouie, malheureusement en les méandres synaptiques inconscients de la personne concernée.
Le paroxysme du symptôme n'arrive par hasard . Le symptôme est syndrome et n'est en rien dû au hasard non plus.
Les conséquences sont terribles quand ce n'est pas traité psychiquement , et, selon la durée d' évolution de la maladie, médicalement.
L'anorexie est une lutte active mais, au départ, inconsciente contre l'aliment et contre la faim...
Il ne faut surtout pas que la lutte cesse. Cette maladie à son soin.

Considérations distinguées

Bonjour santiago,

Etant diététicienne et psychanalyste, je suis spécialisée dans ces pathologies de trouble du comportement alimentaire : anorexie, boulimie et autres. Je suis à votre disposition pour vous indiquer un centre de suivi. A Paris, il y a la clinique Montsouris qui est spécialisé dans l'anorexie des adolescentes et jeunes adultes. Sinon, il y a des centres dans d'autre ville (hôpitaux, clinique ou privé) souvent il faut plusieurs thérapeuthes : psychiatre, psychothérapeute ou psychanalyste, diététicien spécialisé.

L'anorexie se manifeste par un ensemble de symptômes (amaigrissement, aménorrhée, restriction alimentaire) mais c'est avant tout une pathologie psychique plus ou moins importante qui entraine un grand état dépressif et de souffrance morale. Votre nièce ne peut plus s'arrêter car son corps a pris le contrôle et se désolidarise de sa tête. Cela peut s'étaler de quelques mois (6) ou quelques années. Les origines sont multiples et souvent due à un ensemble de plusieurs facteurs.

Je suis à votre disposition.
Brigitte Chambon Perpignan

Bonjour,

L'anorexie ne se" dépiste" pas ; elle est ou n'est pas.
Vos pensées énoncent fort bien le développement de la symptômatique pour cette
personne, malheureusement.
Toute anorexie a des raisons d'être dans l'existence de la personne concernée.
Il lui faut : médecin et " psy", celui ou celle où le contact se fera au mieux.
Ne la lachez pas surtout, elle est en danger. Soyez courageux et courageuse.

C.LeVern

Bonjour,

Le problème de votre nièce est à prendre au sérieux comme vous faîtes.
Oui derrière son symptôme autour de la nourriture se cache une souffrance.
Est-ce que vous sentez que votre nièce peut en parler à ses parents ?
S'est elle confiée juste à vous ?
Pouvez vous l'aider pour qu'elle puisse en parler ?
Dans tous les cas il faut que votre nièce consulte un thérapeute et qu'elle soit épaulée dans cette démarche .
Bien à vous

Bonjour,

Vous êtes un oncle ou une tante très attentif et soucieux. Avez-vous abordé votre questionnement, votre inquiétude avec les parents de votre nièce? Car c'est à eux de prendre conscience de la souffrance de leurs enfants qui je présume sont mineures, de décider d'en parler tout d'abord avec leur médecin traitant. Il saura établir un pré-diagnostic et l'orienter vers les professionnels spécialisés de leur agglomération.
Ce trouble est effectivement difficile à contrôler par "la raison", ce qui met en votre nièce en "position d'échec" et de fil en aiguille, ceci "alimente" sa colère qui doit être extériorisée et son sentiment d'impuissance s'accroît...
Dans un premier temps, avec son médecin elle pourra en parler avec une personne extérieure qui évaluera aussi son état physique.

Cordialement,

Magali LAZARO

Bonjour ,
Je comprends votre souffrance envers votre nièce.
Dans un premier temps, est-ce qu'il est possible pour elle de parler à son médecin généraliste de sa souffrance ?
Elle a eu le courage de se confier à vous, en général se genre de symptômes est souvent caché, cependant malgré la confiance qu'elle vous porte, elle vous envoie aussi je pense un autre message qui est le besoin urgent d'être aidée, soutenue. Comme si elle ne voyait pas d'issue à cette spirale infernale dans laquelle elle s'enfonce.
Je parle du médecin généraliste qui à part vous puisse émettre l'idée de consulter assez rapidement un thérapeute .
Je vous souhaite bonne chance pour l'aider et la soutenir dans cette démarche .
Cordialement

Bonjour,

La thérapie familiale (en plus d'un suivi individuel) est particulièrement indiquée dans les cas d'anorexie. La relation ambivalente mère-fille est le plus souvent en question.
Cordialement,
H.K.

Bonjour, il ne faut pas laisser se dégrader la situation. Il y a des centres spécialisés et peut-être en libéral, mais c'est difficile comme prise en charge. Demandez à votre médecin traitant s'il connait un lieu.
Bien cordialement. DB