Dois je poursuivre une thérapie familiale?

Bonjour Magalie,
La distance physique que vous avez mis entre vous et votre famille est à la hauteur de la difficulté relationnelle et émotionnelle que vous vivez. Cette distance vous permets de respirer à nouveau et de vivre votre vie.
Mais, comme vous le dites, dès que vous souhaitez passer un moment avec votre famille, vous retrouver les difficultés qui sont restées là-bas et le rejet puissant de votre soeur et la coalition qu'elle essaye de mener contre vous.

Cette thérapie familiale, si vous décidez de la poursuivre pourrait être un vraie cadeau pour vous: retrouver la paix et l'harmonie quand vous vous retrouvez ensemble. C'est bien cela dont il s'agit. Que chacun puisse se sentir à sa place, sans se battre.

La thérapie familiale est une thérapie très puissante, c'est un travail qui demande beaucoup à chaque membre du système familial pour se réajuster. Il n'y a rien sans rien, mais l'apaisement à la clé peut valoir le coup.
C'est à vous que revient la décision, car une thérapie ne fonctionne que si l'on est pleinement engagé dans le processus. Le thérapeute vous a d'ailleurs très vite convié, car le problème appartient à tous les 4.

Avec tout mon soutien,
Selena Lunardi
Thérapeute familial & Consultante en éducation

Bonjour ! La violence ou l'agressivité que peut faire preuve la fratrie vis-à-vis des uns et des autres, est très souvent liée à une jalousie.
Cette jalousie vient de l'enfance ainsi que d'une ou plusieurs blessures émotionnelles que la personne a vécues en elle-même. Il s'agirait ici de plusieurs blessures émotionnelles où elle s'est sentie injustement rejetée et abandonnée. Elle a peut-être ressenti un certain favoritisme vis-à-vis de vous, ou vous avez toujours été perçu comme une enfant-modèle, calme, posé, intelligente,.... Qui peut savoir ce qui se passe dans la tête d'un enfant ? Seules ces expressions faciales et corporelles peuvent indiquer un certain mal-être. C'est votre comportement dans la vie de tous les jours qui attisent sa haine vis-à-vis de vous-mêmes. Vous avez le regard et le sentiment d'admiration de vos parents. Elle a le sentiment que vos parents vous aiment plus qu'elle. Elle a sûrement souffert d'un manque de communication de la part de son père et d'une mère trop protectrice due à une grande culpabilité suite à la séparation ou à son absence sur le plan émotionnelle du à une ou des dépressions.

Un enfant idéalise sa relation avec ses parents et le reproduits de manière inconsciente à l'âge adulte. S'il a eu une enfance heureuse, il va reproduire facilement les mêmes schémas parentaux par contre s'il a vécu de la souffrance dans son enfance, il va faire l'opposé des actions de ses parents. Sauf que bon nombre de personnes oublient que ce sont nos automatismes (nos mémoires) qui guident nos pas. Il est clair qu'il y a toujours un fossé entre nos pensées et nos actions réelles.

C'est ce qui fait que la plupart reproduisent inconsciemment les mêmes blessures émotionnelles que leurs parents. Les peurs de la vie sont ancrées et sont très compliquées à les voir sachant que ce sont des mémoires qui sont enfouis et que la personne a programmé son comportement et sa façon de pensée de cette manière. "Je ne vois que ce que je crois, et je ne crois que ce que je vois".

On remarque bien cette distinction chez les personnes qui croient en une religion ou un dogme.

Il y aurait tellement à dire sur le sujet que je n'aurais pas assez d'une journée pour tous vous expliquer.

Et vous, que ressentez-vous pour elle, votre sœur ? Retenez que le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur. Donc, si vous fuyez cette situation, c'est que vous avez une blessure émotionnelle du rejet.

Combien de fois vous rejetez qui vous êtes dans une journée ? Combien de fois vous vous jugez, vous vous justifiez, vous vous critiquez et vous vous comparez ?

Est-ce que vous êtes toujours à l'écoute de vos ressentis et de vos besoins physiques ?

Est-ce que vous vous considérez en premier pour tous, les biens, l'argent, les relations, etc.. ?

Retenez bien que tout est fait dans la vie pour nous faire évoluer sur la connaissance de nous-même, les rencontres, la famille, etc...

Je suis à votre écoute. Cordialement ,Jonathan Desjours - coach et thérapeute de l'inconscient.

Bonjour Magalie
Si cette thérapie familiale n'a aucun intérêt pour vous, rien ne vous y oblige
Vivez pour vous, et soyez heureuse
Bien cordialement
Inès AVOT

Bonjour

La décision vous appartient, toutefois c'est une situation favorable pour une thérapie familiale. Il n'est pas forcément question de renouer les liens avec votre soeur mais de permettre à chacun d'être entendu, respecté et enclin à trouver sa place.
Le thérapeute saura favoriser cette écoute individuelle et collective pour prendre chaque patient en considération. Si ce n'est pas le cas, vous êtes en droit de vous exprimer à ce sujet notamment si votre soeur manifeste de l'agressivité à votre égard. Cet espace doit être sécure pour tous.

Je reste à votre écoute si besoin.
Bien à vous

Virginie AUGIAS
Thérapeute et coach en développement personnel et professionnel
Consultations en ligne ou à mon cabinet

Bonjour,

Vous semblez partagée à l’idée de faire une thérapie familiale, et c’est compréhensible, si de telles tensions sont présentes.
Comment s’est passée la séparation de vos parents ? Y a-t-il eu des conflits ? Votre sœur et vous avez-vous eu une façon distincte de vivre ce divorce, ce qui pourrait avoir déclenché cette hostilité, ou celle-ci existait-elle déjà avant leur séparation ?
Comment s’est passée cette séance hormis le fait que votre sœur se soit montrée agressive à votre égard ? Comment vos parents ont-il réagi à cette agressivité ? Comment la thérapeute a-t-elle agi ? Est-elle intervenue pour susciter un temps de parole pour chacun des membres de la famille face à cette violence ? Et vous, avez-vous pu exprimer ce que vous avez ressenti à ce moment-là et ce que vous ressentez globalement par rapport à cette situation familiale difficile ?
Comment vos parents s’entendent-ils ? Ont-il gardé une proximité malgré leur séparation ? Le fait de se retrouver ensemble, après leur séparation, dans un lieu où ils doivent se parler, pose-t-il un problème ?
Si vous avez perçu que cela peut vous donner l’opportunité d‘exprimer comment vous vivez ces relations familiales, vous n’avez rien à perdre en tentant une seconde séance. Vous n’êtes pas pour autant engagée et vous êtes libre d’interrompre ces rendez-vous à tout moment si vous constatez que cela ne vous apporte rien d’autre qu’un moment déplaisant ou si cela vous affecte.
Si en revanche, vous avez eu l’impression que cet espace-temps pourrait vous permettre de saisir peu à peu ce qui se joue dans cette dynamique familiale malmenée, peut-être cela en vaut-il la peine ? En restant à l’écoute de vous-même, vous saurez quelle décision prendre le moment venu.
Savez-vous pourquoi votre sœur a souhaité cette thérapie familiale ? Était-ce relatif à son refus de vous laisser une place, votre place, dans la famille ? Ou a-t-elle également des difficultés relationnelles avec vos parents ?

Bien cordialement,
Clara Maïda (psychanalyste - consultation en ligne) - À votre écoute si vous le désirez.

Bonjour Magalie,

Les thérapies de groupe peuvent emmener le travail de thérapie bien plus en profondeur pour un même temps donné, c’est une façon de travailler extrêmement enrichissante et puissante. C’est donc aussi une façon de travailler qui peut être plus inconfortable, plus difficile. L’efficacité de cette méthode dépend de la volonté de chacun de ses membres à réaliser ce travail ensemble. De ce fait, je pense qu’il est fondamental que si vous vous engagez dans ce genre de thérapie, il faut que ce soit votre choix propre. Dans quelques situations que ce soit il est toujours très important d’écouter son propre sentiment, son propre ressenti. C’est notre voix intérieure qui seule sait véritablement ce qui est bon pour nous.
Si vous êtes partagée pour poser votre décision peut-être serait-il intéressant d’essayer cette thérapie. Ainsi vous vous en ferez votre propre opinion et vous pourrez déterminer si ce processus est important pour vous.

Bien à vous,
Séverine Hutinet

Bonjour,
Cela n'engage que moi, mais je ne crois pas beaucoup aux thérapies de groupe.
Personnellement, quand un couple me contacte, je leur propose un suivi individualisé car il faut bien comprendre que les difficultés relationnelles viennent des systèmes de défense que chacun développe. Si on travaille sur le groupe, on ne prend pas le temps de déceler ce qui cloche chez chacun, on ne guérit pas ce qu'il y a à guérir. Inviter les consultants à prendre conscience de leur façon de fonctionner et se forcer à changer de comportement ne suffit pas à mon sens. Il manque la partie curative, celle-ci ne peut se faire qu'en individuel et cela commence par l'enfant intérieur.
Si vous vouliez en savoir plus sur mon approche, contactez moi.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence. Merci de me contacter avant de vous inscrire sur l’agenda de la plateforme.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour Magalie,

La situation que vous décrivez est une indication forte pour la thérapie familiale.

Il y a une grande rivalité entre vous et votre sœur, qui souhaite « s’accaparer » vos parents.

Il est bon de continuer cette thérapie même si ça vous est difficile : toute thérapie nous mets face à des émotions fortes, des contradictions, des sentiments que nous avons du mal à comprendre et accepter. D’où la forte tentation de fuite ces difficultés…

Là vous avez l’occasion d’exprimer ce que le comportement « dictatorial » de votre sœur vous fait vivre, et vous pouvez faire comprendre à vos parents / votre mère qu’elle doit changer aussi d’attitude vis à vis de chacune d’entre vous.

Une thérapie individuelle pourrait aussi vous aider vous même à comprendre ce qui se joue dans votre famille, vous apprendre à mieux vous affirmer tout en trouvant la bonne distance par rapport à vos parents et votre sœur.

Je vous souhaite de trouver les moyens d’apaiser vos relations familiales et de pouvoir construire votre vie libérée du poids des relations actuelles.
sp

Bonjour Magalie,

Ma réponse est oui.
Une thérapie familiale est une porte d’entrée très puissante qui permet de faire évoluer les choses.
La thérapeute qui a commencé à suivre vos parents et votre sœur a tout à fait bien cerné l’intérêt de vous y convier aussi. Vous avez votre place dans le système familial, et rien ne pourra se faire sans vous !

Et vous êtes libre de garder vos distances avec votre sœur. Le but est que vous ayez accès à votre mère, et pour cela qu’elle puisse prendre conscience de ce qui l’empêche de vous accueillir, de ce qui se rejoue dans son histoire avec les exigences et interdictions de votre sœur.

Restez confiante dans l’approche de cette thérapeute, et acceptez le cadeau de cette thérapie.

Je reste à votre écoute.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Bonjour,
Je crois difficile de poursuivre un travail de thérapie familiale sans une présence réelle aux séances.
En effet, il semble que votre présence dématérialisée (visio) à ces séances soit mal vécue par votre soeur.
Peut-être faudrait-il pour elle, dépasser le stade de la thérapie familiale et envisager un travail plus personnel qui pourrait lui permettre de renouer les liens avec vous.
Je reste à votre écoute si besoin.
Cordialement,
Ahmed Djihoud
Psychanalyste, Thérapeute familiale

Bonjour Magalie,

Votre ressenti est juste à mon sens. Vous avez une excellente intuition quand à l’objectif de cette thérapie et sa finalité vis à vis de vous.

Vous êtes totalement libre de choisir si cette thérapie est nécessaire pour vous, mais l’agressivité vécue durant la séance sans que la thérapeute n’intervienne n’était à mon avis pas vraiment constructif pour la suite. L’objectif n’étant pas de vous montrer du doigt ou de vous juger, mais bien évidemment d’apaiser les choses.

Écoutez vous et respectez vous dans vos choix, même si votre sœur est profondément mal, c’est une histoire qui lui appartient de régler elle même et il n’est pas positif pour elle de vous accuser de tous ses maux.

Restant à votre écoute avec bienveillance et empathie
Bon courage à vous
Marjorie Lugari psychanalyste