Colère : qu'attendre d’un enfant (5 ans) dans la gestion des émotions ?

Réalisée par Vince · 11 avril 2022 Psychologie enfant

Bonjour, ma fille de cinq ans est « un peu » colérique (comme son père) il lui arrive de tout refuser, de taper du pied, de demander l’impossible, d’insister… il est très difficile de lui arracher un « oui papa » ou « oui Maman » et le plus souvent cela passe par la menace. Aussi après une grosse crise de pleurs qui peut durer jusqu’à 30 minutes, elle peut passer à une phase de rigolade en un instant ce qui me fait douter de l’honnêteté de ces manifestations émotionnelles. Sa mère laisse passer ses accès de colère et est d’avis de laisser faire, de permettre les longues crises de colère ou de pleurs, je trouve qu’elle se laisse trop faire. Je suis plus d’avis de la canaliser et de lui demander de se calmer lorsqu’elle pique ses crises. Aussi je pense qu’il n’est pas bon de passer instantanément d’une phase de pleurs à une phase joyeuse. Doit-on être permissif, écouter et chercher à comprendre même lorsque l’on suspecte l’enfant de ne pas être honnête (la fatigue ou le fait de devoir partager Maman avec le petit frère peut-il excuser tout) ? Ou dans l’autre sens, peut-on se permettre de bloquer les effusions trop démonstratives, de réguler et chercher d’apaiser ? Que doit-on attendre d’un enfant de cinq ans dans la gestion de ses émotions ? Quelle est la bonne approche en tant que parent ?
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Meilleure réponse 12 AVRIL 2022

Bonjour,

Il est difficile d'apporter une réponse unique sans avoir échanger plus amplement avec vous, le papa et votre fille.
Toutefois, ses réactions pourraient s'expliquer par la quête d'une sécurité affective, ou se nicher dans l'écart entre la réponse apportée par Monsieur ou par vous. Elle semble avoir saisi les disparités, et inconsciemment elle "joue" avec.
Je ne peux que vous conseiller le dialogue, d'instaurer un cadre sécure (en vous accordant avec Monsieur) et l'amener à apprivoiser ses émotions.
Naturellement cela est idéal sur le papier et la réalité vécue n'est pas aussi limpide.
Aussi, je vous invite à solliciter un professionnel pour en discuter et éventuellement envisager une thérapie familiale et/ou un suivi pour votre fille.

Je reste à votre écoute pour en discuter
bien à vous

Virginie AUGIAS
Thérapeute et coach en développement personnel et professionnel
Consultations en ligne et à mon cabinet

Virginie Augias Psy sur Cadaujac

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16 AVRIL 2022

Bonjour Vince,

Dans la situation que vous décrivez, on peut repérer plusieurs points.

D'abord, votre petite fille est dans un âge où l'on attend beaucoup de choses d'elle. De ce fait, c'est normal qu'elle manifeste ses désaccords avec vous. Je dirais même que c'est un signe de son bon développement psycho-émotionnel.

Ensuite, votre femme et vous-même ne semblez pas être aligné sur le même positionnement éducatif, mais ce n'est pas un problème. De cette manière, votre enfant comprendra petit à petit que vous ne formez pas une seule et même personne, mais que chacun a sa personnalité et sa place.

Vous soulevez un certain nombre de questions. Déjà, oui il vaut mieux essayer d'écouter et de comprendre son enfant, même si ce n'est pas toujours facile. Cela rendra légitime à ses yeux le fait que vous lui imposiez des règles et que vous réguliez ses excitations.

En tant que parents, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises approches. Un enfant de 5 ans est soumis à de nombreux mouvements pulsionnels qu'il peut encore difficilement contrôler. Votre rôle est en quelque sorte de poser un cadre. C'est de marquer la limite entre ce qu'il est possible de faire ou non. C'est en fait de lui offrir un cadre de référence, dans lequel elle pourra extérioriser ses mouvements émotionnels, mais au delà duquel elle ne devra pas aller, autant pour son épanouissement que pour votre bien-être.

En espérant que cette brève réponse vous donnera quelques pistes de réflexions.

Thomas Kineider
Psychologue pour enfants et parents

Thomas Kineider Psy sur Marseille

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13 AVRIL 2022

Bonjour Vince,
C'est chouette de la part d'un père de s'impliquer ainsi dans l'éducation de ses jeunes enfants !
Les crises de colère de votre fille vous renvoient apparement à la facon dont vous même vous gérer cette émotion en vous. Comment vous situez- vous : refus, cupabilité, complaisance, refoulement, compréhension, écoute ? Vous ferez avec elle comme vous vous traitez vous même !
Il n'y a pas une seule bonne façon de faire, il y a les réponses que vous et votre compagne êtes capables de donner, elles sont différentes et chacune a sa valeur.
Oui, laisser à cette énergie de décharge la possibilité de s'exprimer est important, et oui, la canaliser en offrant à l'enfant un cadre sécurisant pour le faire est important aussi: que son expression, ne fasse du tord ni à lui - même ni a l'environnement, ni aux autres.
Quand le calme est revenu, on peut utiliser des supports ( dessin, jeux ) pour l'aider à mettre des mots sur la cause de sa colère, et probablement de sa tristesse d'ainée détrônée. Des moments où vous lui offrez votte attention la plus complète,une disponibilite complète seront très heureux pour elle.
Avec vous

Pascale Haddad Psy sur Rougon

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13 AVRIL 2022

Bonjour Vince,
Bravo déjà pour votre démarche, vous avez à cœur d’être un bon père et vous vous posez des questions, je vous en félicite !
Votre fille a 5 ans et commence à se positionner et à s’affirmer ce qui est normal. Il y a des changements dans sa vie, comme l’arrivée d’un petit frère, si je comprends bien, elle n’est donc plus le seul centre d’attention de ses parents et de sa maman en particulier. Il est normal qu’elle puisse être déstabilisée dans cette période. Dans tous les cas, si elle se met en colère, c’est qu’elle a quelque chose à exprimer, elle cherche à attirer votre attention. Peut-être a-t-elle besoin de retrouver l’attention de son papa ou de sa maman pour elle seule à certains moments ?
Lui demander de se calmer, lorsqu’elle est en colère, ne changera rien, bien au contraire. Il est préférable de laisser sa colère sortir, lorsqu’elle est là, et de lui demander bien après, le lendemain par exemple, lorsqu’elle est calme, pourquoi elle s’est mise en colère.
Un enfant de 5 ans peut facilement passer d’une émotion à l’autre, par exemple de la colère au rire, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas « honnête » ou qu’il manipule, rassurez-vous sur ce point, même si ce n’est pas facile à supporter. Dans tous les cas, restez dans le dialogue avec elle et prenez en compte ce qu’elle cherche à vous exprimer.

Si vous ressentez le besoin d’en parler, votre femme et vous, au cours d’un rendez-vous, je suis à votre écoute.

Claire Dechenaux
Thérapeute systémique et familial

Claire Dechenaux Psy sur Chasselay

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12 AVRIL 2022

Bonjour Vince,
On ne peut pas demander à un enfant de cinq ans de mieux gérer sa colère que ne sait le faire un adulte.
Par ailleurs, on ne peut pas non plus taxer un enfant de cinq ans de manipulation, de manque d'honnêteté dans l'expression de sa colère.
Un enfant de cinq ans ne calcule pas, ne conscientise pas, ne conceptualise pas ce qu'il ressent.
Votre fille est en souffrance, et cela peut, oui, être lié à l'arrivée de son petit frère. Elle a ce sentiment d'avoir perdu sa place dans votre cœur et celui de sa maman et elle fait comme le peut pour attirer votre attention sur ses peurs. Pour mieux comprendre ce qui est en train de se jouer dans la construction de sa personnalité, je vous invite à vous procurer cet ouvrage de Lise Bourbeau "les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même".
En conséquence, votre fille n'a besoin qu'une d'une chose : être rassurée. Il vous faudrait lui réserver du temps pour elle seule et de l'attention, la câliner, éviter de lui dire qu'elle est grande (en comparaison avec le bébé) et bien évidemment ne pas la punir car son sentiment d’injustice n'en serait que renforcé.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Véronique Blanche Psy sur Quessoy

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12 AVRIL 2022

Bonjour,

Qu'est-ce qui vous fait penser que votre enfant n'est pas honnête ?
J'ai bien lu votre message et je me demande si on vous a déjà dit dans votre histoire personnelle qu'un enfant (vous ou quelqu'un de votre entourage pouvait ne pas être honnête).

A 5 ans, elle n'a pas les capacités (au niveau cérébral) pour gérer seule ses émotions et son stress. Une crise de 30 minutes n'est pas une émotion mais plutôt une décharge de stress. Trop de contraintes, trop de moments où elle doit s'adapter (comme tous les enfants) et à un moment une petite goutte fait déborder le vase et ça déborde. A ce moment là, il n'y a pas grand chose à faire pour stopper la crise. Elle a besoin de décharger la tension. Par contre vous pouvez l'accompagner dans l'expression de son stress et de ses émotions en lui fournissant des ressources, comme des modes d'emploi. Comment faites-vous vous-même lorsque vous êtes tendus ou en colère pour décharger la pression ? Courir, taper dans des coussins, sauter, déchirer des papiers... Il existe de nombreuses façons de décharger.

Il est naturel de passer d'une émotion à l'autre, surtout chez les enfants qui vivent intensément le moment présent.
Cela nous parait bizarre car nous restons dans la tension de ce qu'il s'est passé juste avant mais l'enfant passe facilement de la colère à la joie ou de la tristesse à la joie.

Vous vous sentez face à un choix d'être permissif (laxiste ?) ou bien de bloquer ses effusions (ce qui l'amènerait à se couper de ses ressentis). Il existe d'autres méthodes qui respectent les besoins de l'enfant et les vôtres.
La première étape étant, à mon sens, de voir ce que vous vous faites comme représentation de votre enfant et à quoi cela vous renvoie. Faire de l'espace en soi pour accueillir ce qu'il se passe sur son enfant sans projection de notre vécu.
Ensuite, vous pouvez vous enseigner à votre enfant des techniques pour exprimer ses émotions et mieux les comprendre.

Pour se faire vous pouvez vous tourner vers des livres de parentalité positive (I. Filliozat, C. Gueguen) qui vous permettront de mieux comprendre et de trouver des outils et/ou vous faire accompagner dans cette démarche.

Chaleureusement,

Julie Mathieu (coach parentale et thérapeute)

Anonyme-381750 Psy sur Asnières-sur-Seine

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12 AVRIL 2022

Bonjour,

Les enfants, surtout de cette age la, peuvent être capricieux !
Vous dites que vous avez un autre enfant plus jeune. Votre fille était comme ça avant ?
Il peut y avoir du mimétisme également. si elle voit de la colère.

Passer d'une phase a l'autre cela est normal, car une "colère" d'enfant n'est pas le même qu'un adulte, ça passe plus vite, mais ils en jouent pour attirer votre attention et vous pousser aux limites.
Elle cherche votre attention !

Vous devriez essayer le câlin pour la calmer et si cela ne passe pas la laisser.
Et surtout, passer du temps c'est tout ce que les enfants demandent.

Bien a vous
David-Henry Markezana

David Henry Markezana Psy sur Marseille

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12 AVRIL 2022

Bonjour, Merci pour votre courrier et pour vos questions.
Votre fille a 5 ans, qu’est-ce qu’elle vient réveiller chez vous quand elle est en colère ?
Enfant aviez-vous le droit de manifester vos ressentis ?
Que représente pour vous un enfant en colère ? Un manque de respect de sa part ? Un manque d’autorité de votre part ? Ou … ?
Vous doutez de l’honnêteté de ses manifestations émotionnelles, soyez rassuré de son honnêteté, je ne connais pas d’enfant qui simule une émotion. L’enfant passe du rire aux larmes très rapidement, car il vit pleinement l’instant.
30 minutes de pleurs c’est énorme. Heureusement qu’elle trouve l’énergie de passer à une phase joyeuse ensuite !
D’où viennent ces mots ? « bloquer », « trop » : Peut-on se permettre de bloquer les effusions trop démonstratives ?
Ou « arracher » : il est très difficile de lui arracher un « oui papa » ou « oui Maman ». « Menace » : cela passe par la menace.

J’apprécie pleinement votre question : Quelle est la bonne approche en tant que parent ?
La réponse se trouve dans l’écoute, la bienveillance, la compréhension des besoins de votre fille (avoir de l’attention, dialoguer, être comprise, être rassurée … ) et des vôtres (se sentir un bon père, canaliser vos émotions …). La CNV (Communication Non Violente) permet cela.
La naissance de son frère n’excuse pas tout, mais c’est un bouleversement dans sa vie.
Votre courrier ici est un excellent début d’interrogation, je vous encourage pleinement à faire quelques séances avec un spécialiste, coach ou thérapeute, en présentiel ou à distance, pour mieux voir clair en vous et apaiser la relation à votre fille, trouver les gestes et mots pour rassurer, et pouvoir la voir et l’accepter comme elle est, et non pas vouloir une image idéale d’enfant (parfait ?).
Je peux vous offrir un moment par téléphone si mes propos vous interpellent.

Choisissez quelqu'un sur ce site, ou par connaissance sur votre lieu de vie, si des réponses écrites peuvent vous apporter un éclairage, je me permet d'insister, il me semble indispensable d'approfondir vos questions de vive voix.
Chaleureusement,
Sophie Lemosof

Sophie Lemosof Psy sur Auxerre

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12 AVRIL 2022

Bonjour Vince,
Bravo à vous de vous interroger sur l’accompagnement de la gestion des émotions de votre enfant.

Le cerveau d’un enfant est encore immature et il ne peut pas encore contrôler ses émotions.

Lorsqu’un enfant est envahi par ses émotions, il n’est pas en mesure de répondre aux attentes d’adulte.
Si l’adulte ne permet pas à l’enfant de pouvoir exprimer ses émotions, ses réactions peuvent par la suite être encore plus violente.

L’écoute et l’accueil de ses émotions ne veut pas dire céder à des caprices mais au contraire apprendre à son enfant à reconnaître ses émotions, les nommer et pouvoir par la suite exprimer son besoin.
Attendre que son émotions soient passées pour pouvoir échanger sur ses ressenties et pouvoir lui rappeler le cadre soit pour sa sécurité ou autre.

Il n’y a pas de mauvaises émotions, elles ont toute un rôle pour garantir notre survie et la colère est là pour changer une situation non satisfaite.

Il existe beaucoup de jeux Avec des cartes en effet de Communication non violente.
Les illustrations sur apprentie.girafe sont particulièrement adaptées.

Vous pouvez également lui lire des livres comme la couleur des émotions tout à fait pour son âge.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez être accompagné.
Je pratique la psychopédagogie positive justement pour les enfants Et leur famille.
Bonne journée à vous.

Sandrine Rochet Psy sur Saint-Paul (La Réunion)

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12 AVRIL 2022

Bonjour,
À 5 ans, l’enfant est de plus en plus apte à comprendre les situations qu’il vit et le point de vue d’une autre personne.
Cependant, il est encore centré sur son univers. Il n’est pas tout à fait conscient des besoins des autres et peut avoir plus de difficulté à partager son espace et ses biens avec son frère ou sa soeur. Pour cette raison, les conflits avant cet âge portent encore sur la possession d’un objet ou d’un jouet (« Pourquoi elle a ce jouet et pas moi! »).

De plus, il a encore du mal à choisir les bonnes stratégies ou à appliquer seul un moyen qu’on lui aura proposé. Comme son estime personnelle est encore en construction, l’enfant de 5 ans a besoin d’être soutenu par un adulte dans la résolution de ses conflits.

À partir de 7 ans, l’enfant s’ouvre à l’univers des autres et apprend à négocier. Il peut exprimer son point de vue et comprendre l’impact d’un geste positif ou négatif. Il est plus facile de discuter avec lui de façon logique, de l’aider à exprimer ce qu’il ressent et de l’inciter à réfléchir à des solutions pour résoudre par lui-même les conflits avec ses frères et soeurs. L’enfant est également capable de collaboration et de compromis lors d’une situation plus difficile. À cet âge, les conflits portent davantage sur le sentiment de compétence (« Je suis moins bon que lui! ») que sur la notion de possession.

Restant à votre écoute
Cordialement
Marjorie Lugari

Anonyme-377370 Psy sur Aix-en-Provence

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12 AVRIL 2022

Bonjour

Est ce que votre enfant a ce même tempérament quand elle vit avec d autres que votre cellule familiale ?

Peut être essayer transitoirement de la faire garder par la famille si c est possible bien sûr

Sur le moyen terme, la mise en place de techniques et de nouvelles habitudes de vie sont peut être à envisager

A votre écoute

Anonyme-399062 Psy sur Paris

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12 AVRIL 2022

Bonjour Vince.

Dans un premier temps, ne vous demandez pas si votre fille est honnête ou non. C'est un petit être humain qui cherche sa place dans sa famille et sa fratrie. Peut-être cherche-t-elle votre approbation, puisqu'il semblerait qu'elle vous imite (vous dites être vous-même colérique). Dans tous les cas, les manifestations de ses émotions sont honnêtes.

Avez-vous pu identifier les causes de ses colères? Avez-vous cherché à établir un dialogue avec elle concernant son refus de prononcer "oui maman" ou "oui Papa"? De même, quelles sont les raisons de ses rires?

Il semblerait que votre petite fille soit très frustrée. La première chose à faire est de savoir pourquoi. Ya t-t'il eu un changement récent dans sa vie?

Bien à vous,

Anne-Sophie

Anne-Sophie Saunier Psy sur Cannes

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12 AVRIL 2022

Bonjour Vince
Ce qui serait intéressant ce serait de vous mettre à sa place, et de vous demander: si j'étais un enfant de son âge, pourquoi je ferais cela? Et écoutez les réponses qui vous viennent. Cela vous permettra déjà de commencer à comprendre ce qu'elle vit.
"Oubliez" que vous êtes un adulte et mettez-vous dans la peau d'un enfant de l'âge de votre fille, sans penser comme un adulte.
Si elle fait ça, c'est qu'elle cherche à exprimer qqc.
Bien à vous
Inès AVOT

Inès Avot Psy sur Ouve-Wirquin

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12 AVRIL 2022

Bonjour,

Tout d'abord, la génétique n'explique pas tout, en revanche, l'exemple que l'on peut donner en tant que parent est un modèle pour l'enfant.
Ensuite, laisser pleurer, crier un enfant qui fait une crise pour une futilité n'est pas un problème. Si votre fille voit que ça ne fonctionne pas et qu'elle n'obtient pas ce qu'elle veut, elle s'arrêtera d'elle même, il faut simplement lui laisser le temps d'apprivoiser sa frustration.
Ensuite, sur le sujet de la permissivité, la question est de savoir ce que vous deux, en tant que parents, êtes prêts à accepter, quelles sont vos valeurs et comment vous accorder sur un même discours. Car si vous n'avez pas les mêmes réponses, votre fille trouvera toujours le moyen d'obtenir ce qu'elle veut en vous mettant éventuellement en conflit l'un avec l'autre.
D'autre part, si les parents sont en désaccord et pensent que l'autre est trop sévère ou trop permissif, ils auront tendance à tenter de compenser ce que fait l'autre, ce qui va creuser de plus en plus l'écart de comportement entre les deux. Il est donc important d'avoir une même ligne directive.

Je reste à votre écoute si vous le souhaitez.
Bien à vous.

Sylvie Honoré

Sylvie Honoré Psy sur Mohon

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12 AVRIL 2022

Bonjour.

L'enfant de cinq ans n'est pas en capacité de gérer lui-même ses émotions et encore moins de "ne pas être honnête" dans ses démonstrations.
C'est à l'adulte de l'accompagner progressivement afin de lui permettre l'apprentissage et la compréhension de ce qu'il ressent pour petit à petit les maitriser et se canaliser.

En clair, vous "n'avez rien à attendre" d'un enfant de cinq ans quant à la gestion de ses émotions, vous avez par contre tout à lui apporter afin de le soutenir et lui permettre de grandir dans la sécurité affective.

Je vous invite à consulter pour échanger plus longuement sur votre parentalité.
Bien cordialement, A.Ladoux

Adeline Ladoux Psy sur Albi

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12 AVRIL 2022

Bonjour Vince,

Puisque vous connaissez la colère vous-même, comment vous y prenez-vous pour la canaliser ? Lorsque votre colère monte, combien de temps vous faut-il pour qu'elle redescende ?
Êtes-vous honnête avec vous même et avec l'autre ou bien est-ce que vous simulez votre colère ?

Votre fille est votre miroir...

Elle semble submergée par ses émotions, l'arrivée d'un petit frère, une moins grande disponibilité de ses parents qu'elle doit maintenant partager avec ce nouveau né.

La colère survient lorsqu'un besoin n'est pas satisfait. Besoin d'attention, de considération, d'amour...

Je vous invite à découvrir la CNV Communication Non Violente, qui permet de cerner ses ressentis et émotions à partir de toute situation.
Vous pourriez vous amuser à reprendre avec votre fille, la dernière situation où elle s'est mise en colère, le lendemain par exemple quand elle est calme. Repartir de la situation qui a déclenché la colère, et voir quels étaient ses besoins. Ensuite réfléchir avec elle aux moyens de satisfaire ses besoins quand maman et papa ne sont pas disponibles. Faire un câlin avec ses peluches, écouter de la musique, sortir dans le jardin...

Ne cherchez pas à exiger d'elle qu'elle se calme, laissez-la au contraire vivre son émotion, sortez de la pièce où elle se trouve si vous avez besoin de calme.
Et accueillez-la avec ses rires quand elle revient vers vous !

Je reste à votre disposition pour vous accompagner plus profondément avec la CNV si vous souhaitez.
Claire Thomas, Psychosomatothérapeute

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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