Honte de mon début de vie d'adulte

Bonjour Amel,

C’est bien d’avoir pris rendez-vous chez une psychiatre, elle pourra, après plusieurs entretiens, vous donner une explication pour ce que vous ressentez comme problématique dans votre vie relationnelle.

Après il faudra aussi trouver un-e thérapeute pour soigner (en plus d’éventuels médicaments) vos souffrances et vos blocages, pour gagner en confiance en vous et en capacités de compréhension des autres, ce qui conditionne les liens sociaux et affectifs.

Ne craignez pas le manque de respect, mais ne vous dévoilez qu’aux personnes bienveillantes avec vous.

Vous n’écrivez pas pourquoi vous voulez couper les ponts avec votre famille : ce n’est que rarement conseillé de le faire, le mieux c’est de trouver la bonne distance, d’apprendre à vous affirmer, à vous faire respecter et à communiquer sans anxiété ou animosité.

Je vous souhaite de réussir votre formation et aussi d’évoluer vers un réel mieux être et une vie affective satisfaisante.
sp

Bonjour,

La perspective de cette formation semble vous redonner confiance en vous : c'est super, d'autant plus que c'est un sujet passion et que vous avez construit un véritable projet professionnel derrière !

Pour sortir de cette idée que vous êtes "en retard", vous pouvez imaginer la vie comme une gare : des trains y partent à toutes les heures et l''important est de monter dans celui qui vous mène à la bonne destination. Certaines personnes prennent des chemins plus longs avant de trouver leur voie, c'est votre cas mais en quoi cela serait-il forcément négatif ?

Pour continuer votre cheminement personnel, vous pouvez également débuter une psychothérapie. Ce travail vous permettra d'explorer votre histoire, notamment votre enfance (vous évoquez la volonté de vouloir couper les liens avec votre famille, pourquoi ?) et de faire en sorte que vos expériences passées ne viennent plus influencer votre vie d'aujourd'hui. Bien sûr cela n'effacera ni la douleur, ni les éventuels traumatismes que vous avez vécu, mais c'est une occasion de reprendre le pouvoir sur votre vie et de vous accepter pleinement. Il n'y a aucun intérêt à mentir dans vos futures relations : soyez vous-même (c'est déjà parfois bien assez difficile) et poser vos limites dès le départ (personne n'a le droit de vous manquer de respect sinon il ne mérite pas sa place auprès de vous).

Je reste évidemment à votre écoute, vous pouvez me contacter directement via mon profil si vous en ressentez le besoin.

Anaïs | Psychopraticienne | Consultations en visioconférence et tarif libre (à partir de 20€/ séance, le patient décide)

Bonjour Amel,

Votre sincérité est très touchante.

Si vous rencontrez et reconnaissez des personnes saines, cette sincérité et sensiilité seront des atouts.
Dans le cas contraire -qui transparaît à travers votre témoignage-, le risque est que l'on vous "manque de respect" (les dernières lignes que vous écrivez). Aujourd'hui, sans une solide cuirasse, beaucoup de personnes sont malmenées par d'autres qui voient de la force dans le fait d'écraser l'autre. C'est tout le contraire, mais ceux qui ne savent pratiquer ce type de comportements n'ont pas la capacité de le comprendre.

Il ne s'agit pas de mentir, mais de ne pas tout dévoiler à tout le monde. Personne n'a à chercher à connaître votre intimité ou vos secrets. Se dévoiler suppose par définition une relation privilégiée.

Commencez par avoir une bonne relation avec vous-même, avec des choses simples : sport, lecture. Commencez à petites doses, puis soyez régulier une fois que vous aurez trouvé les bons auteurs, le bon exercice physique. Vous y gagnerez de la force et de la confiance en vous.

Vous n'avez pas à avoir honte. Dans le contexte actuel (rude, souvent sans pitié, dominé par le culte de la vitesse, de performances extérieures et illusoires, aveugle à l'essentiel), vous ne déméritez pas. Il est légitime de se sentir peu adapté au monde d'aujourd'hui, inféodé au numérique et dans lequel le liens sont virtuels et dépersonalisés : des centaines "d'amis" sur les réseaux sociaux, c'est factice ; l'amitié véritable est en prise avec le réel, elle demande du temps et elle est forcément sélective, fondée sur une connivence rare et des liens nourris en profondeur.

Vous rencontrez des difficultés compréhensibles -ceux qui n'en éprouvent pas sont dans la fuite. C'est le signe que vous êtes relié à la réalité et à vous-même. Vous êtes pris en charge et c'est très bien. Vous avez 26 ans, vous n'êtes pas du tout en retard, c'est un jeune âge pour entreprendre une thérapie et vous rencontrer vous-même en toute authenticité. Ne vous fiez pas trop aux signes extérieurs de réussite, ils sont trompeurs. Aller trop vite, être dans le moule et la norme n'est pas un gage de réussite, mais plutôt le signe que l'on ne prend pas le temps de réfléchir, de voir qui l'on est et ce que l'on veut vraiment. La vie, c'est aussi un vécu intérieur, invisible mais réel.

Confiance ! Je vous souhaite de réussir votre psychothérapie, de trouver la joie et votre chemin propre. Et bien sûr de trouver votre voie dans ce premier travail, qui est toujours un grand pas dans la vie !

Bien à vous,

VM

Bonjour Amel

Félicitations pour le démarrage de votre projet de formation.
Félicitations également pour le courage d'avoir pris rendez-vous avec un psychiatre, vous obtiendrez toutes les informations sur votre santé mentale et je ne doute pas que vous soyez rassuré à l'issu de cet entretien? Vous pensez être confronté à beaucoup de problématiques. Avoir quelques difficultés d'ordre émotionnel ou social n'indique pas forcément une pathologie. Vous avez eu le bon réflexe en prenant ce rendez-vous, vous y trouverez les réponses aux questions que vous vous posez.

Je voudrai revenir sur le sentiment de honte que vous dites éprouver par rapport au fait de n'avoir travaillé que quelques jours depuis votre majorité. En quoi cela est-il honteux? Pourquoi faudrait-il travailler dés sa majorité? Quelles ont vos représentations sur ce que doit être une vie "normale" si tant est qu'il existe une normalité dans ce domaine. Toutes ces représentations sont issues de notre éducation, de notre culture, de la société dans laquelle nous vivons et vous avez bien le droit de les questionner.
Rassurez-vous, vous n'êtes pas le premier jeune qui avant de se lancer dans un projet articulé autour d'un cycle d'étude donnant accès à un emploi, se donne le droit de prendre le temps d'y réfléchir et par exemple s'octroie le droit d'aller faire un tour du monde où autre chose, mais en tout état de cause qui prennent le temps de savoir ce qu'ils ont envie de faire et ce faisant en se donnant ce temps s'affranchissent de la pression sociale qui nous pousse à trouver un travail pour avoir une vie normale.
Je vous invite donc à penser votre situation sous cet angle, vous avez pris le temps de chercher à savoir ce que vous aviez vraiment envie de faire et qu'importe les raisons. Il n'est pas facile de penser à un projet de vie dans un monde qui n'est pas si bienveillant que cela, en d'autres termes il n'est pas anormal à ce moment charnière de la vie de n'avoir pas les idées complètement claires.
Donc plutôt que dire que vous ne faisiez rien expliquer que vous preniez le temps de ba^tir un projet de vie cohérent, et de fait c'est que vous avez fait puisqu'au final vous avez ce projet de formation pour un domaine qui vous fait rêver. Donc bravo.

Maintenant vous pouvez aussi chercher à savoir pourquoi ce moment a pu être compliqué pour vous, chercher à vous comprendre un peu mieux. Prenez le temps d'explorer ce moment de vie en vous faisant accompagner par un thérapeute, vous y gagnerez en confiance en vous qui se manifestera entre autre par des aptitudes sociales vous permettant de créer des liens amicaux voire sentimentaux.

Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter

Bien cordialement

Bruno BRICE
Thérapeute Narratif Psychopraticien

Bonjour,

Je pense pouvoir dire qu'une fois que vous aurez entamé un travail thérapeutique, vous serez plus à même d'accepter ces années difficiles. A partir de là, il sera plus facile pour vous d'aborder cette période de votre vie et d'être authentique avec les nouvelles personnes rencontrées. D'ici là, vous pouvez trouver une manière de contourner le sujet, afin de ne pas trop vous dévoiler si cela vous met mal à l'aise.
Gardez en tête qu'il n'y a pas de quoi avoir honte dans la mesure où vous n'êtes pas responsable de souffrir de dépression, d'anxiété sociale ou de stress post-traumatique. Vous êtes sur un nouveau départ, au bon rythme pour vous. Continuez ainsi. :)

Bien à vous,
Anthéa Bailleux
Psychologue clinicienne et du développement

Bonjour Amel, merci de votre témoignage.. Vous tirez la sonnette d'alarme et je suis heureuse de votre prise de rendez vous chez un psychiatre, c'est très important. Comme vous le précisez il y a des traumatismes enfouis qui doivent pour vous libérer, remonter à la surface, en conscience. .Prenez ce travail très au sérieux qui vous libérera. Commencer une thérapie c'est aussi déposer des bagages trop lourds à porter . Bien à vous.

Bonjour à vous,

Vous avez un jugement terrible sur vous même ! Que veut dire "Ne rien faire" ?
Nous faisons ce que nous pouvons. De plus à 26 ans vous êtes au début de votre vie ?
Vous vous posez des questions spirituelles, et vous demandez à votre mental de trouver les réponses ? Hors votre mental n'aura jamais de réponses à vos questionnement spirituels. Seul votre coeur à cette possibilité. Aimez vous, soyez doux avec vous même, ayez confiance dans la vie. Retrouvez la foi, la confiance.
Je vous envoie des énergies de douceur, des étincelles de confiance, et vous invite à ouvrir les portes de la connaissance de votre coeur.
Je vous remercie de votre confiance.
Cordialement. Christine LORIJON

Bonjour Armel,
Vous avez pris des initiatives pour votre et pour prendre soin de vous. Vous pouvez vous en féliciter !
Je lis la honte que vous ressentez et je peux vous rejoindre dans les difficultés que vous avez connu ces dernières années.
Vous décrivez un certain nombre de symptômes et il pourra être soutenant d'entreprendre également une psychotérapie pour aller à la rencontre des situations de vie, qui sont à l'origine de votre mal-être. Vous êtes en chemin : soyez fier de chaque pas que vous ferez !
Mentir, n'est jamais une solution. Faites vous confiance, et dévoilez progressivement ce dont vous avez envie. L'amitié se construit sur l'authenticité et sur la durée.
Je reste à votre écoute
Anne Ferrand
Gestalt-praticienne à Versailles et en Visio

Bonjour Amel,

Surtout, il ne sert à rien de mentir, il faut simplement être soi. Ensuite, se faire des amis prend du temps. Cela veut dire qu’on ne se raconte pas de A à Z au premier jour de la rencontre. Petit à petit vous pourrez vous dévoiler si l’envie vous prend. Il ne faut rien forcer et encore moins se sentir obligée. De doute façon, la plupart des amis, les vrais ne demandent jamais de tout savoir.
Donc ne vous en faites pas, personne ne vous jugera sur votre passé, surtout si ce sont des amis.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
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