Bonjour,
J'aimerais savoir à quel moment le secret professionnel peut est rompu si un patient parle d'idée suicidaire ?
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Bonjour,
Question qui ne peut être tranchée de manière nette tant cette matière peut être sujette à interprétation eu égard à la jurisprudence.
Néanmoins, la notion de secret professionnel relève des articles 226-13 du code pénal et concerne les personnes habilitées de par leur fonction à recevoir des confidences.
Le secret doit être levé lorsqu′il y a sévices sur mineur ou toute personne dans l′incapacité de se protéger, ou encore connaissance d′une infraction en voie d′être commise.
D′un autre côté l′article 223-6 fait obligation d′intervenir, dans la limite de ses moyens, lorsqu′il y a risque d′atteinte corporelle.
Maintenant, lever le secret avec quel interlocuteur ? : médecin, parents, époux, voisins ?
Même si les idées suicidaires pouvaient apparaître comme une forme de chantage, il ne faut pas les négliger pour autant et oublier que certains chantages « ratent » et aboutissent à un suicide "réussi".
Le mieux est d′aborder ce sujet avec le patient, l′informer qu′on ne peut le laisser rentrer chez lui avec cette interrogation sur la tête.
Il se pourrait même, que, l′entourage étant informé, cela amène le patient à reconsidérer autrement ses idées noires dès lors qu′il sait qu′il n′est plus seul face à son destin. (Mais ça, c′est une hypothèse...)
Cordialement à vous
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Bonjour,
je suis tout à fait d'accord avec Mr Gaillard! Chaque situation a une "réponse"! et le secret professionnel relevant du code pénal a son importance mais il y a des situation où le "danger de vie" peut amener à "dépasser" les contraintes et obliger le professionnel à avertir la famille, les autorités compétentes pour éviter de mettre la vie d'une personne à risque!
si vous pouviez nous en dire plus on pourrait mieux vous répondre!
Bien à vous
Livia CLARA VILNAT
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Bonjour,
Votre question n'est pas très claire.
Pourquoi pensez vous que le secret professionnel doit être rompu dans le cas de pensées suicidaires d'un patient ?...
Pour ma part, il n'y a aucune raison.
Si l'intéressé est un ado, il est souhaitable qu'il consulte un psychiatre, mais sinon, il n'y a pas à rompre un secret professionnel.
Nathalie Follmann - Hypnothérapeute clinique à Clichy
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Bonjour,
Question de conscience, de conviction, et de légitimité par rapport à vous-même et d’assistance à la personne en danger, pour elle-même et pour son environnement. Le contre-transfert n’a pas de place mais l’assistance du thérapeute à son analysant est primordiale. La démarche vers le psychiatre ou le médecin doit être conseillé. Le thérapeute accompagne par ses mots, sa disponibilité et sa conviction . La contenance a ses limites, son cadre. l’autonomie de décision doit être laissé au sujet . Au regard de la loi rien ne spécifie l’obligation de secret professionnel par rapport au métier de psychanalyste. Vous faites et dites ce que vous voulez dire et vous êtes libre d’agir selon votre personnalité mais surtout en accord avec l’analysant.
AGIRPSY
Psychothérapie Analytique
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