J'aimerais savoir si je suis en dépression ou non

Bonjour à vous,

C'est quoi la réponse d'un professionnel ?
Que désirez-vous vraiment ?
La confirmation que vous êtes en souffrance sans comprendre cette souffrance ? Nous allons tourner en rond !
Il n'y a que vous qui pouvez comprendre votre souffrance, le professionnel possède les outils nécessaire pour vous aider à comprendre votre souffrance. Cette souffrance est unique. Votre responsabilité d adulte est de faire le choix de vous en nourrir on de vous en dégager. Il n'y a pas de bon ou mauvais choix.
Du côté extérieur en tant que professionnel tout ce que je peut faire est d'être dans la compassion et d' envoyer énormément d'amour et de confiance à cette petite fille qui est en vous.
Cette petite fille qui est en vous a besoin d'être consolée, aimer. Je vous envoie énormément de douceur pour avoir la force de vous libérer de cette souffrance; Avec bienveillance . Je reste à votre écoute; CORDIALEMENT. Christine LORIJON

Bonjour,

Tout d'abord, pour répondre à votre question, à savoir si vous êtes dépressive, c'est possible en effet : sentiments de vide, de tristesse, pas forcément très forte mais toujours plus ou moins présente, un peu comme une toile de fond.

Les mutilations, sont plus fréquentes que nous pensons, elles sont généralement le reflet d'une souffrance.

Vous évoquez un traumatisme en lien avec un harcèlement à l'âge de 4-5 ans.

Donc je ne peux que vous conseiller de faire une thérapie, sur ces évènements de l'enfance qui vous ont marqué, les conflits familiaux. L'approche que je pratique en hypnothérapie intégrative est structurée de manière à libérer les mémoires traumatiques, .et vous permettre de mieux vivre dans le présent.

Je reste à votre disposition pour toute question,

Christiane Moyaux Ledour
Hypnothérapeute spécialisée en hypnose clinique et intégrative

Bonjour Emilie,
Les différentes épreuves que vous avez vécues enfants vous ont inévitablement marquée. Vous vous êtes donc construite avec des peurs, des colères et des croyances qui aujourd'hui conditionnent votre rapport au monde. Mais ce qui m'interroge est le fait que vous ne" souhaitiez pas inquiéter vos parents" et plus loin vous "ne voulez pas qu'on vous prenne pour une victime". Ceci traduit une certain orgueil, celui de penser que vous devez à tout prix vous en sortir seule. Le fait de se mutiler donne un sentiment de grande puissance. Et dans votre personnalité vous pensez surement que vous devez être une personne forte. Quelles sont les croyances qui vous poussent à croire cela?
Emilie, je ne pense pas que vous soyez dépressive mais que vous avez besoin d'accepter d'être aidée, et pour cela accepter dans un premier temps vos fragilités.
Je vous encourage à consulter. Je reste à votre disposition si vous souhaitez me contacter.
Bien à vous!
Carine Chaussemiche

Bonjour Émilie

Vous décrivez bien votre souffrance et les solutions que vous avez mises en œuvre pour les soulager, aussi momentanées soient-elles.
Vous voulez que l'on pose un diagnostic sur ce que vous traversez. Sachez qu'il est délicat de dire, notamment après n'avoir pris connaissance que d'un message, si vous souffrez d'une "dépression" ou pas. Il n'y aura sans doute pas de psychologues sérieux qui vous répondra sur ce plan car vous êtes une personne Émilie, et vous méritez plus qu'une réponse en "oui-non" à une question fermée.
Sachez que si la méthode avait fait ses preuves nous en userions quotidiennement. Ce n'est pas le cas, cela ne se passe pas ainsi.

Vous ne voulez donc pas rencontrer de psychologue. Peut-être êtes-vous pour le moment prisonnière de cette impression de solitude qui vous traverse, probablement à vos dépens et n'arrivez-vous pas à accorder votre confiance ?
Pourtant "travailler "sur l'anxiété dont vous parlez "au cours de consultations avec un.e psychologue clinicien.ne, pourrait sûrement vous aider à aller mieux. Je vous le conseille même.

N'hésitez pas trop longtemps Émilie, vous semblez être jeune et c'est un bon moment pour avancer.

Bien cordialement.

Sophie Bureau (Psychologue clinicienne- Visio consultation possible-92)

Bonjour Émilie,

Votre contexte familial difficile, le harcèlement survenue dans votre petite enfance, la mutilation, le silence et l'apprehension du soin (consultation) sont tant de signes qui orientent vers un trouble anxieux, depressif, peut-être une compulsion, mais TRÈS CERTAINEMENT UN MAL-ÊTRE profond qui laisse apparaître une souffrance que vous ne saurez porter seule...

Prenez le temps de réflexion qu'il vous faudra, mais réfléchissez sérieusement à celle que vous avez été, celle que vous êtes et celle que aspirez à être.. Dans votre réflexion souvenez vous de ceci : "se sentir victime est un état de pensée et non une maladie incurable. Et ce état non seulement ne vous défini pas, mais est une sorte d'alarme à votre conscience pour vous conduire à vous prendre en charge, à panser vos traumatismes"

Sans le soin, nos réponses ne vous sauraient être utile.

Bon courage !

Marie-josépha Cardoso
Psychologue Clinicienne

Bonjour Emilie,
Je comprends que vous n'êtes pas heureuse dans votre vie et que votre enfance a été très difficile. Vous avez été harcelée enfant. Avez-vous eu la possibilité d'être écoutée, comprise, accompagnée à cette période. C'est un traumatisme important pour un enfant (et pas que). L'auto-mutilation est le signe d'une vraie souffrance.
Je ne peux pour dire au travers de quelques mots et sans consultation si vous êtes en dépression ou pas. La seule chose que je peux vous dire est vous auriez tout intérêt pour aller mieux, à consulter pour comprendre votre histoire et exprimer vos émotions pour vous apaiser, plutôt que de vous faire souffrir et de vous détruire. Même si j'ai bien compris que vous ne vouliez pas consulter (pour l'instant).
Bien à vous
Sandrine Mallet Lecharny
Thérapeute

Bonjour Émilie, il me semble que vous souffrez d’un syndrome de stress post-traumatique, avec des symptômes dépressifs, anxieux etc... Mais il ne s’agit pas d’une dépression à proprement dit et le traitement est différent. C’est votre système nerveux qui est dans un état permanent d’hyper-activation, avec une très forte tension intérieure que les conduites d’auto-mutilation essayent de soulager.
Je comprends que vous ne ne vous sentiez pas encore prêtes à aller voir tout ça de plus près, faire confiance à un thérapeute etc... mais ça viendra. Belle continuation à vous.

Bonjour Emilie,
Oui, ces mutilations fonctionnent comme une addiction, c'est compulsif, et cela soulage l'angoisse, très provisoirement. Et manifestement, contrairement à ce que vous semblez penser, vous avez des raisons d'être anxieuse, mais elles sont enfouies en vous depuis longtemps.
Vous êtes courageuse et pas folle du tout, et faites bien de nous écrire.
Peu importe en fait le nom de ce que vous ressentez, se sentir vide comme ça, pas bien dans la vie, est le résultat manifestement d'un contexte pas trop favorable, que vous avez identifié.
Un jour, peut-être, vous prendrez les choses en main et irez consulter, cela vous aidera à alléger tout cela.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
Psychologue clinicienne - Psychothérapeute – Psychanalyste (Paris)
Pendant la période de confinement, j’assure mes séances par FaceTime, WhatsApp, Skype, Zoom et téléphone

De l’anxiété surtout
Vous pourriez demander à passer des questionnaires de dépistage des troubles anxieux et dépressifs : vous aurez une réponse et peut-être moins de peur de vous occuper de vous pour cicatriser l’impact psychique de toutes les épreuves de vie .

Bonjour Emilie,

A vous lire, je me demande comment la petite Emilie qui se mutilait était écoutée/entendue ou non par son entourage familial, scolaire ? Pouvait-elle exprimer ses désirs et ses émotions ?
Ou bien murée dans son silence (pour se protéger ou protéger son entourage) n'avait-elle pour se sentir exister et faire baisser la pression que la mutilation secrète ?

Et aujourd'hui, ce vide et cette tristesse vient-elle dire d'une difficulté identique à vous autoriser à exprimer qui vous êtes vraiment, en restant coupée de vos émotions et de vos désirs d'adulte, et par conséquent coupé des autres ?

Je vous invite à consulter pour explorer cela et découvrir comment vous pourriez vous autoriser à vivre et à vous donner ce pour quoi la Vie vous à mise au Monde.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, Hypnose, Sophrologie
(Pendant le confinement, uniquement sur téléconsultations. Modalités : me contacter)