Voilà 5 mois que je suis suivie par une psychologue adepte des TCC pour une problématique de peur de l'abandon et de dépendance affective. Le suivi se passe plutôt bien jusqu'à présent dans la mesure où je sens de la bienveillance de sa part.
Mais voilà, aujourd'hui, je me suis sentie particulièrement mal voire abusée...
Ma psy est arrivée 30 min en retard (ça ne me dérange pas tant que la durée de ma séance est garantie ensuite), je regarde donc l'heure en début de séance. S'en suit une séance très bizarre, elle m'annonce qu'elle est en train de perdre sa mère, mourante, et me demande ce que cela me fait ressentir : je lui dis que je suis vraiment désolée pour elle, que cela m'attriste et que j'imagine que ça doit beaucoup l'affaiblir en ce moment. J'ai trouvé curieux qu'elle me fasse cette révélation, mais OK, pourquoi pas. Je la sentais assez faible.
Là ma psy change de sujet et me dis que l'on devrait se voir toutes les semaines (au lieu de 2 fois par mois), je lui répond que c'est compliqué financièrement, mais que je vais y réfléchir et essayer de trouver une solution. Pendant 30 minutes, ma psy a argumenté pour me convaincre de l'intérêt de se voir plus souvent, je lui disais à chaque fois qu'elle avait sûrement raison mais que je devais y réfléchir car je n'avais pas de ressources illimitées. Je répondais à chaque fois "j'entends ce que vous dites, laissez-moi y réfléchir et on en reparle la prochaine fois". Mais elle insistait toujours plus. Et là elle me demande combien je gagne par mois. J'ai trouvé ça super bizarre mais je lui ai répondu en toute transparence.
Elle a continué d'insister en me proposant de faire crédit, je lui ai dit que c'était gentil de sa part mais que ce n'était pas la question, que je réfléchirais à tout ça en dehors de la séance et que je n'aimais pas avoir de dette.
Bref, la séance n'a tourné qu'autour de ça, en boucle jusqu'à ce qu'elle me dise qu'on avait fini pour aujourd'hui. Je lui dis que la séance m'a paru anormalement courte, qu'on a eu le temps de ne rien aborder. Je regarde discrètement ma montre, et effectivement la séance avait duré 35 minutes.
Je lui fait part de mon ressenti en enfilant mon manteau, lui dit que je suis frustrée et confuse car la séance n'a duré que 35 minutes et qu'on a parlé que de la fréquence des séances alors que j'aurais souhaité m'exprimer. Elle me tend son téléphone en souriant pour me montrer l'heure et me dit que la séance a duré 45 min (ce qui est faux, mais elle a quand même réussi à me faire douter sur le moment) mais j'insiste en lui disant qu'on a commencé à 18h30 et terminé à 19h05.
Là elle commence à hausser le ton et à faire les "gros yeux", elle me dit qu'on est pas dans la performance, que ce sont mes résistances qui parlent (pourtant elle m'avait félicitée juste avant de mon engagement sans faille dans la thérapie). Elle me dit en souriant que si je le souhaite je n'ai qu'à me rassoir. Je lui réponds que ce n'est pas la question, que je cherche simplement à bénéficier d'un cadre thérapeutique constant et sécurisant et que cela passe nécessairement par un temps correct pendant lequel je peux m'exprimer, ce qui n'a pas été le cas aujourd'hui. Elle en profite pour me dire que c'est la preuve de la nécessite de passer à 1 séance par semaine, je lui réponds que si c'est pour faire des séances de ce type, même avec une plus grande fréquence ce n'est pas intéressant (2 fois zéro, ça fait zéro....).
Bref, j'ai eu l'impression de parler à un mur, elle retournait mes arguments contre moi, me demandait pourquoi j'étais si méfiante, qu'il fallait que je "me fasse confiance". C'était incompréhensible. Elle m'a même montré son téléphone à nouveau (10 min s'étaient écoulées), je lui réponds que nous ne sommes plus séance dès lors que nous étions debout, et moi sur le pas de la porte. Bref, je me suis sentie abusée, manipulée, niée. Je ne me suis pas sentie écoutée et j'ai réellement eu le sentiment d'être en face de quelqu'un de mal intentionnée. Je suis perdue et je veux arrêter les séances mais je suis triste de me dire que ces 5 mois sont "dans le vent".
Mille merci à celles et ceux qui auront eu la patience de me lire et peut-être de me donner un avis.
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5 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 17 personnes
Bonjour,
Non votre travail en thérapie pendant 5 mois n'est pas perdu loin de là. Vos progrès vous appartiennent à vous seule.
Vous avez eu le courage d'affronter votre syndrome abandonnique. Ce n'est pas rien et ce courage vous ne devez pas le perdre non plus. Votre volonté et votre engagement doivent conserver leur force.
Si le cadre thérapeutique s'impose certes à vous il s'impose encore plus à votre thérapeute. A vous lire il me semble que certaines lignes rouges n'ont pas été respectées.
Votre espace reste votre espace. C'est votre travail, votre rythme, votre matériel psychique. Aucun paramètre personnel du thérapeute ne doit venir parasiter vos ressentis. Votre besoin de constance (régularité) et de sécurité dans votre espace sont non seulement légitimes mais essentiel pour le travail que vous êtes en train de faire sur votre syndrome d'abandon. Votre thérapeute ne peut l'ignorer.
Sur votre "position" en tant que patiente, je ne relève aucun défaut. Gardez votre cap.
S'étendre sur le positionnement de votre thérapeute n'est pas très important car vous êtes parfaitement libre de changer de thérapeute et de discipline à tout moment.
Le sentiment de trahison ressenti par un sujet abandonnique sera inévitablement mal accueilli. Revenir en arrière de "cette séance pas comme les autres" sera difficile pour vous...c'est le choix que vous avez à faire.
La régularité des séances ne doit pas être conditionnée par le financier. Ce point peut être largement adapté au nom de votre besoin de constance. Ce qui est important c'est le "sacrifice" réel que représente le cout de la thérapie pour vous et vous seule. Lorsque l'on accepte d'accompagner un syndrome d'abandon, il faut aussi accepter certaines priorités nécessaires au patient.
Surtout restez accrochée à votre désir de thérapie et ne lâchez rien. Positionnez vous et rebondissez tout simplement. Je vous souhaite sincèrement le meilleur dans la continuité de votre travail.
Bien à vous
7 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Yaspaccina
Oui vous avez raison il est inconcevable de la part d'un thérapeute de ne pas laisser le consultant libre de sa thérapie, du rythme auquel il peut travailler, de prendre ses rendez-vous lui-même sans que le thérapeute lui impose quoique ce soit ! c'est de l'abus de pouvoir ! surtout quand le consultant manque de confiance en lui ou ressent une blessure de manque d'amour si importante qu'elle l'oblige à tout accepter pour être aimé...
Vous avez une blessure d'abandon ? c'est que vous avez été abandonné d'une quelconque façon qu'il vous faut retrouver, verbaliser et accepter pour pouvoir vous libérer des émotions suscitées par la blessure liée à cet événement traumatisant... blessure qui saigne encre ...
Difficile de trouver des psys qui ont travaillé sur leurs blessures d'enfance...
Je vous invite à consulter mon profil ou à me téléphoner pour de plus amples informations si vous le souhaitez...
Bien à vous
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
5 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
je vous ai répondu plusieurs fois depuis la publication de vendredi matin et le site n'a comme souvent pas publié mes réponses.
Je serai donc succinte cette fois.
Votre psy a dépassé sa posture, sans respecter la déontologie, notamment la neutralité.
Elle n'a pas à relater son propre vécu, aussi douloureux soit-il, elle n'a pas à tenter de vous convaincre comme dans une sorte de marchandage générant la culpabilité de mettre deux séances par semaine, c'est par ailleurs au passage contre-productif car l'inconscient n'a pas le temps nécessaire pour effectuer le travail et l'intervalle d'une semaine est conseillé sauf exception.
Vous n'avez pas à vous sentir fautive, honteuse, vous avez été extrêmement flegmatique dans votre attitude et je vous en félicite.
Enfin, un thérapeute n'instaure pas le doute sur un élément comme la confiance en soi car c'est dans ce cas affaiblir le patient et en amont le rendre "objet", dépendant, le vassaliser, je dirais.
Autre point, un praticien ne s'épanche jamais sur l'épaule du patient.
Je ne peux pas dans ce énième message qui ne vous parviendra peut-être pas plus que les autres depuis vendredi plus développer mais un conseil:
mettez un terme à ces échanges.
Elle a de toute façon rompu l'alliance thérapeutique par son agir.
La confiance est brisée.
Je reste si besoin à votre écoute en téléconsultation si besoin en toute bienveillance et avec empathie.
Bénédicte ESCARON
Praticienne en Psychothérapie
Psychanalyste
5 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Il est difficile de se positionner face à ce que vous nous énumérez.
Mais la c est delicat quand votre psy vois parle de sa mère, elle a dépasser la.limite pro patient .
5 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour à vous,
Premièrement, je vous félicite d'avoir tenu ce type de comportement, d'avoir maintenu votre flegme, d'avoir su argumenter et ne ne pas vous être laissée déstabilisée par votre psy.
Second point, votre thérapeute est sorti des régles déontologiques et du Cadre imposé en thérapie.
Arriver en retard, certes, cela passe mais elle n'avait pas à vous parler d'elle, quoi qu'il se passe dans sa propre vie, cela ne concerne en aucun cas le patient.
Vous avez eu une grande condescendance encore envers elle.
Jouer sur le temps ( via son téléphone lui servant de "chrono" si je puis dire, c'est personnellement du jamais vu et de l'inédit même si malheureusement je sais que cela existe, ce n'est pas non plus respecter l'alliance thérapeutique qui est une nouvelle fois mise à mal et pour ma part, rompue.
Enfin, parler d'argent, vous demandez jusqu'à vos revenus, vous proposer de faire "crédit", mais où va-t-on? Abasourdie.....
Jouer sur vos piliers de construction de personnalité comme la confiance en vous, c'est vous mettre en difficulté, et en posture de soumission, immiscer le doute dans votre esprit.
Négocier le nombre de séances, sommes nous en période de "soldes"? Scène surréaliste d'autant que aucun argument plausible.
Votre psy, si elle a des problèmes personnels, n'a pas à vous en faire pâtir, elle a été hors des limites de la thérapie, elle a elle-même brisée l'alliance justement fondée sur la confiance mais aussi la neutralité, la bienveillance de sa part. C'est navrant....
Elle devrait, elle, recevoir de l'aide, mais ce n'est pas le rôle du patient de recevoir les épanchements du thérapeute. Chacun son rôle, ses obligations.
Alors oui, vous pouvez douter de vous, elle a tout fait pour et visiblement cela a bien laissé des stigmates.
Oui vous avez déjà effectué mois avec elle mais quelles suite donner après un tel scénario avec elle?
Le choix vous revient mais ne vous laissez pas prendre non plus dans une relation toxique et venant fragiliser votre psyché.
Dernier point, j'ai personnellement du mal à saisir pourquoi l'emploi des TCC dans une problématique de dépendance affective et par principe logique de peur d'abandon? Sur cinq mois? Mais les TCC sont une méthode "brève" non?
C'est ahurissant mais chacun ses principes d'accompagnement.
Protégez vous et allez voir ailleurs, fuyez.
Bien chaleureusement.
Bénédicte ESCARON
Psychanalyste
Praticienne en Psychothérapie
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Yaspaccina,
Une première chose que je tiens à vous dire c'est qu'une thérapie sert à se sortir d'une souffrance mentale, si vous êtes parvenue à en sortir alors vos cinq mois de thérapie n'ont pas été perdue. Et même si une part de souffrance persiste, ce n'est jamais perdu de faire un travail sur soi.
Maintenant pour votre thérapeute c'est clairement anormal d'insister autant sur les fréquences des séances et encore plus sur le déballage de la vie intime.
Donc en résumé, vous n'avez absolument pas à vous justifier si vous voulez stopper votre thérapie avec elle et surtout, vous n'avez pas à culpabiliser!! Je sais, c'est difficile parce que notre thérapeute a une place particulière dans nos rapports humains mais vraiment, ces moments sont à vous, si vous décidez de les stopper c'est vous que ça regarde et si vous décidez de poursuivre sans plus de séances c'est également vous que ça regarde. Le thérapeute a le droit de vous dire ce qui, selon lui, est le mieux mais n'a pas à l'imposer.
Quentin GARDRAT, Psychothérapie en ligne, Philothérapeute.
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
En effet, le comportement de cette thérapeute telle que vous la décrivez est très interpellant. Dans un lien thérapeutique, il est essentiel de faire alliance pour cheminer. Ces 5 mois ne sont pas dans le vent, vous êtes enrichie d’une expérience. Si vous continuez un travail, cela vous permettra d’exprimer vos besoins plus clairement.
Il existe de nombreuses approche thérapeutique. Vous avez le droit de changer.
Est ce que vous avez déjà vécu le sentiment d’être abusée ?
Cette expérience fait-elle écho ?
Avez vous pris un nouveau RDV ?
Avant de mettre fin à ce travail, il serait intéressant que vous puissiez exprimer votre ressenti. Si vous avez peur d’être décontenancée, vous pouvez le faire par téléphone de manière très claire et en restant ferme sur votre choix.
Cela vous permettrait de nommer votre vécu.
Je vous y encourage.
Je suis à votre écoute si besoin.
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour yaspaccina
Oui, tout cela n'est pas professionnel du tout ni adapté à la dépendance affective.
Je suis spécialisée dans la dépendance affective et vous accompagne sans manipulation et avec professionnalisme
Avec respect
Inès Avot
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour, votre psy semblait décontenancée par cette épreuve de vie et certainement pas en capacité d’assurer votre séance et de tenir le cadre. Il aurait bien sûr mieux valu qu’elle annule et le cadre thérapeutique en a été fortement impacté. Selon moi, l’insistance à diminuer l’intervalle entre chaque séance et à s’assurer avec insistance de votre engagement auprès d’elle est à entendre dans le cadre de ce qu’elle vivait , et d’une séparation impossible à ce moment là pour elle . Elle a transféré alors la perte de sa mère sur vous, s’assurant que vous vous ne partirez pas. C’est une erreur de posture professionnelle bien sûr . Reste à savoir si elle peut se ressaisir et rétablir un cadre thérapeutique adapté , et si vous vous pouvez vous sentir à nouveau dans un cadre suffisamment secure et stable avec elle malgré cet accident , pour continuer à cheminer ensemble. Je vous invite à en reparler avec elle pour voir si cet entorse est « réparable ». Bien cordialement Camille Patry
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous devez garder en tête qu’une praticienne n’est qu’une aide pour vous guider vers une vie plus apaisée en avançant sur vos problématiques. Vous êtes donc tout à fait libre de changer et d’aller voir un autre praticien qui vous correspondrait mieux. En réalité, ce n’est pas la fréquence des séances qui est importante, mais plutôt l’efficacité de celles-ci et de l’impact qu’elles ont sur vous. De plus, les séances où la durée est déterminée à l’avance me paraissent bien peu pertinentes.
Si vous n’avez plus confiance, je vous suggère vraiment d’aller voir ailleurs, il y a très certainement d’autres professionnels qui sauront mieux vous traiter.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N'hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma pratique en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
_______________________________
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour,
Le lien thérapeutique, c'est le lien de confiance entre un thérapeute et son patient. C'est aussi le premier ingrédient de la guérison ou de la transformation de la personne qui vient consulter. Sans ce lien de confiance rien n'est possible. La confiance ne se décrète pas elle s'acquiert. Et une fois partie, il est difficile de la retrouver. Le thérapeute est humain et il peut être affecté par ce qu'il vit. Il peut aussi se servir de ce qu'il vit pour vous accompagner s'il le fait avec conscience et que ce soit approprié dans le cadre de la technique sur laquelle il s'appuie. Les séances que vous avez faites et l'expérience que vous en avez tirée sont bien à vous et ne sont pas perdues. En ce qui concerne le temps d'une séance, ne privilégiez pas la quantité, à la qualité. Le travail ne se fait pas uniquement pendant une séance mais il commence à se faire avant et se prolonge après la séance.
Je vous conseille de suivre votre ressenti. L’honnêteté envers soi même est l'ingrédient indispensable à la confiance en soi et il vous permettra de prendre la bonne décision pour vous. Quelle qu'elle soit, je vous conseille d'aller comprendre ce qui s'est joué pour vous. Faites le avec le professionnel que vous aurez choisi pour continuer à vous accompagner.
Bien à vous,
Frédéric Vezzosi
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Effectivement le comportement de votre psy est étonnant. On n'a pas à faire porter à nos patients nos problèmes personnels. Ni d'ailleurs à leur partager. Si on n'est pas bien le mieux est de reporter le rendez vous. De la même façon on ne peut pas vous imposer le rythme des séances. On peut vous suggérer en fonction de votre problématique mais la question financière ne peut être gérée que par le patient. Surtout qu'en TCC une séance toutes les deux semaines peut être tout à fait suffisante.
Je pense que vous avez réagi en adulte contrairement à votre psy et c'est cela qui l'a désécurisée. A mon sens elle a rompu l'alliance thérapeutique et il va vous être difficile de rebondir avec elle.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 12 personnes
Bonjour,
En effet, je trouve l'attitude de votre psy très choquante. Pour moi, vous ne pouvez plus continuer avec ellE, quelle confiance lui accordez vous à ce jour ? ... Ne dites pas que vous avez perdu 5 mois, gardez ce qui a été intéressant pour vous durant ce suivi.
Toutefois travailler sur la peur de l'abandon et le schéma de dépendance affective, la TCC n'est pas la thérapie la plus pertinente.
(voir mon profil).
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Yaspaccina,
Je suis sincèrement désolé pour cette expérience effectivement très anormale. La première chose que je comprends de cette situation, c'est que votre psychologue n'était peut-être pas dans son état normal, et que le fait d'être en train de perdre sa maman, l'affectait émotionnellement très profondément. Cela a du lui faire perdre une grande partie de ses moyens et de ses capacités d'écoute. Ce qui est normal, elle est humaine comme vous.
Ensuite, il y a le reste, le fait qu'elle se focalise sur le nombre de séances, l'argent etc. Bien évidemment je ne peux rien dire à ce sujet, néanmoins si vous vous sentez mal à l'aise, il faut absolument lui en parler. En fonction de sa façon de réagir, vous pourrez prendre une décision, mais je vous recommande, de ne pas prendre de décision avant, et de ne surtout pas resté muette, car cette situation a entamé profondément votre confiance en elle.
Or, cette confiance c'est le socle même du travail entre Patient et thérapeute. Il y a quand même de bonnes raisons de croire que de très bonnes choses se passent, si cela fait cinq mois que ça dure...
Je reste à votre écoute avec attention et bienveillance
Xavier Dubouch
Psychopraticien, Gestalt-thérapeute
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Yaspaccina,
Désolée pour vous mais effectivement, le comportement de votre psy est douteux ...
Je ne saurai que vous conseiller d'en changer, pour votre propre bien.
Le fait qu'elle rencontre des soucis personnels ne justifie pas son manque de professionnalisme.
Bonne continuation,
Bérengère Gelot, psycho-praticienne en thérapies brèves
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Votre message porte bien votre déception et votre frustration.
Il est tout à fait surprenant que votre thérapeute fasse état de sa situation personnelle et qui plus est en cherchant à vous y inclure.
Un thérapeute est aussi un être humain soumis à toutes les vicissitudes de la vie. Mais il ne doit pas importer ses émotions et sentiments dans l'espace thérapeutique dont il est le garant. L'espace de supervision est à sa disposition pour cela. S'il n'est pas en capacité de tenir le cadre de l'espace thérapeutique, il devrait annuler les séances, ce peut être compréhensible et il me semble que vous l'auriez compris.
Une thérapie ne peut être envisagée sans la rencontre d'un patient avec son thérapeute, il faut de la confiance, du respect, de la bienveillance, de l'empathie etc... ce sont ces qualités qui vont permettre le processus thérapeutique.
Je crois comprendre que ces conditions étaient réunies jusqu'alors, et que le processus thérapeutique était à l'œuvre.
Ce qui rend ce changement de comportement incompréhensible.
Vous devriez faire part de votre ressenti à votre thérapeute et voir ce qu'elle va vous en dire. Son état émotionnel du moment n'est peut-être pas étranger à cette attitude inadaptée.
Il vous appartiendra ensuite en fonction de cet échange de prendre la décision de continuer ou de changer de thérapeute. Si la confiance a été brisée, le processus thérapeutique ne peut donner tous ces effets.
Pour autant c'est bien vous qui portez ce processus, et le travail déjà réalisé est déjà un acquis, d'autant plus que les TCC sont plutôt des thérapie courtes avec des effets assez rapides.
Si vous deviez changer de thérapeute ce ne serait pas un échec mais une continuation.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez que nous en parlions plus en détail.
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
La rencontre avec un psychologue ou un psychothérapeute est une étape importante dans la prise en charge de toute personne confrontée à des difficultés psychologiques. C'est un moment privilégié d'échange et de communication qui va permettre au patient de mieux comprendre ses problèmes et de trouver des solutions pour les surmonter.
La rencontre avec un psychothérapeute permet avant tout un premier contact et une prise de confiance en la personne qui sera chargée de vous aider. Il est normal de ressentir de l'appréhension ou de l'inquiétude à l'idée de rencontrer un inconnu pour parler de ses problèmes personnels. Cependant, la rencontre avec un professionnel de la psychologie permet de poser un premier jalon dans le travail à venir.
Le psychologue ou le psychothérapeute va être là pour vous écouter, vous entendre, vous conseiller et vous guider. Entamer une thérapie, c'est oser s'ouvrir sur soi, sur ses ressentis, exprimer des émotions profondes et des souffrances intimes. Cette étape difficile demande confiance, respect, écoute attentive et présence bienveillante.
Le choix de son thérapeute est également important pour instaurer une relation de confiance et de sécurité. Il est essentiel de trouver une personne compétente, chaleureuse, ouverte à la communication et dotée d'une empathie sincère et constructive.
La rencontre avec un psychothérapeute est donc un moment clef, fondateur de la relation thérapeutique qui va suivre. Elle permet de tisser, petit à petit, un lien de confiance entre le patient et son thérapeute. Ce lien va permettre de défaire des noeuds émotionnels, de retracer des parcours de vie difficiles, de traverser des épreuves, mais aussi de se dévoiler à soi-même, en toute sécurité et avec l'assurance d'une attention soutenue.
En somme, la rencontre avec un psychothérapeute est un pas indispensable dans la prise en charge de tout individu qui souffre. Elle permet de mettre des mots sur ses maux, d'identifier ses souffrances et ses blocages, de réfléchir sur sa propre existence, sur ses choix et sur ses projets. Ce moment de rencontre est le socle sur lequel repose tout le travail thérapeutique qui suit. Il est crucial et indispensable de le franchir pour pouvoir avancer et se sentir mieux avec soi-même.
Je reste à votre disposition pour échanger d'avantage.
J'espère que vous aurez l'occasion de faire votre rencontre !
3 MARS 2023
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Je suis désolé d'apprendre que vous avez eu une expérience difficile avec votre thérapeute lors de votre dernière séance. Cela est compréhensible que vous vous sentiez mal à l'aise et manipulé dans cette situation. Il est important de se sentir en sécurité et écouté pendant les séances de thérapie, et si vous ne vous sentez pas à l'aise avec votre thérapeute, il est tout à fait approprié de mettre fin à la thérapie.
Il est également important de souligner que la révélation de la situation personnelle de votre thérapeute pendant la séance peut être problématique, car cela peut introduire des dynamiques de pouvoir inégales dans la relation thérapeutique. Les thérapeutes sont censés maintenir des limites claires et cohérentes avec leurs patients afin de garantir que la relation reste centrée sur les besoins et les préoccupations du patient.
Si vous décidez de mettre fin à la thérapie, il peut être utile d'en parler avec votre thérapeute pour lui faire part de vos préoccupations et de vos raisons de vouloir mettre fin à la relation thérapeutique.
Enfin, il est important de se rappeler que les cinq mois que vous avez passés en thérapie n'ont pas été "dans le vent". Même si vous décidez de mettre fin à la relation thérapeutique maintenant, vous avez peut-être acquis des compétences et des connaissances utiles que vous pourrez utiliser dans votre vie quotidienne.
Je reste à votre disposition si besoin
Thalia Inna
Praticienne en psychologie et hypnose
Eft, PNL, EMDR