Pourquoi je stesse en pensant à ma copine

Réalisée par Mel · 6 janv. 2017 Homosexualité

Bonjour,


Je suis en couple depuis 4 mois avec une femme, n'ayant qu'été avec des hommes jusqu'à maintenant.


Sauf que tout se passait jusqu'à il y a un mois ou je me suis réveillée subitement avec l'impression de plus l'aimer de plus être autant attachée à elle. Sauf que cette peur a persisté 4 jours jusqu'à ce qu'elle vienne me voir et de là ça allait mieux les peurs avaient disparu.


Mais il y a à peu près une semaine, des petits moments de stress ont réapparu. Quand je pense à elle, je me dis imagine tu ne l'aime plus, imagine ce que tu ferais sans elle, imagine si on devait se séparer à quel point tu ne serais pas bien. Imagine si tu as juste un attachement passager envers elle et pas de l'amour...


Beaucoup de questions me passent par la tête subitement et la boule au ventre. On s'est vu dimanche parce que ça n'allait pas trop et j'avais peur de stresser même quand elle était là mais non tout s'est bien passé j'étais heureuse et elle aussi. Et mardi la reprise des cours, niquel aucun stresse.


Une amie me parlait de son son copain et moi je pensais à ma copine pendant ce temps et qu'elle me manquait que je voulais la voir que je l'aimais (en amour je ne sais pas). Donc le soir, on s'est appelé et tout allait bien je lui ai dis que j'étais bien que c'était une bonne journée mais ce matin au réveil rebelote, j'ai de nouveau stressé donc ça devient pénible.


Est-ce, comme elle me dit, le stress de plein de choses qui se rabat là-dessus ? Comme le fait de se voir maximum une fois par semaine, qu'on soit loin, que je n'assume pas ma relation aux yeux du monde (j'en ai quand même parlé à deux amis), que j'ai peur de l'avouer à mes parents, que j'ai peur de l'avenir enfin plein de choses.


Elle sait que je suis de nature très stressée donc elle me rassure en le disant que du jour au lendemain je peux pas ne plus l'aimer donc je me rassure en me disant que c'est vrai mais souvent juste après je restresse quand même... alors oui j'ai peur de ne pas l'aimer de ne pas être amoureuse ou de ne pas pouvoir tomber amoureuse alors à certains moment ça me ronge et je ne sais pas la réelle raison de tout ce chamboulement.

J'aimerais retrousser notre relation du début où tout était tout beau, tout rose, aucun stresse et pleins de bonheur à ses côtés.

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Meilleure réponse 6 JANV. 2017

Bonsoir Mélina,

Je vous avais répondu ce matin, mais ma réponse n'est pas passée.

Je reprends donc: vous évoquez le stress que vous éprouvez dans une relation amoureuse qui semble tout à fait nouvelle pour vous.
Toute relation amoureuse à ses débuts nous bouleverse et nous pose question, mais ici, si je comprends bien, pour la première fois vous vous engagez dans une relation avec une fille.

Vous n'indiquez pas votre âge. A vous lire, j'imagine que vous êtes au sortir de l'adolescence ou une jeune adulte et que vous faites une première expérience d'une relation avec une fille?

Peut-être hésitez-vous encore quant à votre identité sexuelle? Peut-être ne vous sentez-vous pas encore tout à fait à l'aise dans cette relation ? Vous avez peur d'en parler à vos parents, vous la cachez à vos amis...

Laissez-vous un peu de temps, prenez aussi le temps d'en parler avec votre amie et d'en parler à vos proches, il faut du temps pour s'accepter soi-même ... Et si le bouleversement et le stress vous paraissent trop importants, n'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un/une psychologue ou psychothérapeute.

Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psycho-praticienne

Fabienne Verstraeten Psy sur Marseille

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8 JANV. 2017

Bonjour,

Certaines petites questions peuvent vous aider à trouver les raisons de ce trouble que vous ressentez :
- Pourquoi (raison) êtes-vous en couple ?
- Pourquoi (raison) êtes-vous en couple avec votre copine ? Pouquoi elle ? Elle vous apporte quoi ?
- Pour quoi (but) êtes-vous en couple avec votre copine ? Voyez plus loin en vous et dans le futur

Vous avez à faire à un conflit interne : Nous sommes constitués de plusieurs parties, un peu comme un parlement. L’un veut notre bonheur à travers une croyance, l’autre veut notre confort et nous interdit donc de faire ceci ou cela, encore un autre s’accroche à une phrase qu’une personne important nous a dite et nous empêche de lui donner tords etc…. Chacun veut notre bonheur mais chacune utilise son propre chemin.

Je prends un exemple : j’ai travaillé avec une dame qui faisait le ménage 5 fois / jours dans sa maison et sa famille pâtissait de sa recherche de perfection, personne n’avait le droit de bouger les objets. C’était la guerre à la maison.
En travaillant nous avons fait un cheminement :
- Ca vous apporte quoi le ménage ?
• Ma maison est niquel
- Ca ressemble à quoi ?
• Tout est propre, claire, bien rangé et la maison est vide.
- Ça vous fait ressentir quoi ?
• L’harmonie
- Vous vous rendez compte que pour ressentir l’harmonie vous créez un environnement de disputes et de rupture. Vous avez créé une ambiance propice à la guerre.
• C’est vrai que c’est paradoxal
- Votre maison en harmonie ça ressemble à quoi ?
C’est toute étonnée qu’elle m’a répondue
• Elle est un peu moins niquel déjà, mes enfants sont dans le salon calme et mon mari est dans la cuisine, les rayons du soleil filtrent à travers la baie vitrée.
- Ca vous fait ressentir quoi ?
• De la joie, ils sont là et c’est calme et je peux ressentir leur présence.
- Ca ressemble à quoi la maison en joie ?
• Holà… ça change ! Il y a les enfants qui jouent dans le salon avec un ballon et mon mari fait la cuisine. Ca sent bon. J’entends de la musique et des rires. J’ai envie de participer. Ca fait du bien de voir les bons petits plats de mon pari, il est cuistot mais j’avais tellement peur qu’il salisse la cuisine qu’il n’avait plus le droit de cuisiner. Là, il cuisine.
- Et vous faite quoi vous pendant ce temps?
• Je profite, je regarde les enfants jouer, je veux participer, j’y vais, je vais jouer avec eux.
- Ca vous fait quoi ?
• Je me sens vivante ! C’est génial ! J’ai toujours voulu ça !
- Ok, qui voulait que la maison soit niquel alors ?
• Ma mère… quand j’avais 8 ans elle m’avait dit « si tu ne tiens pas ta maison tu es un moins que rien »

Nous avons ici une partie qui cherche l’amour et l’acceptation à travers le fait de « tenir la maison ». Elle cherche le bonheur à travers l’acceptation et l’amour de la mère. L’harmonie extérieur apporte l’harmonie intérieur de son point de vue.

Une autre partie veut le bonheur à travers le fait de se sentir vivante et de laisser la maison, les autres et soi-même vivre librement. Le chemin du bonheur pour cette partie est le partage et la liberté.

« si tu ne tiens pas ta maison tu es un moins que rien » est la croyance qui emprisonnait cette dame dans un comportement contreproductif et qui créait un conflit en elle et dans la famille.

Quelle est la croyance qui créé un conflit chez-vous ?
« L’amour ça fait souffrir » ?
« Être avec une femme c’est pas normal » ?
Autre chose ?

Posez-vous sincèrement cette question : ces moments où vous avez subitement l’impression de ne plus l’aimer, vous voulez quoi pour vous ?
Cette réflexion est utile et nécessaire. Cette impression subite que vous ne l'aimez plus est là car une partie de vous connait un chemin différent pour accéder un bonheur et elle veut faire valoir son point de vue. Quelle croyance défend-t-elle ?

Il suffit ensuite de les mettre d'accord à travers le fait de "démonter" la croyance à l'origine de ce conflit intérieur : cette croyance vous a été utile dans le passé mais l'est-elle encore ? Par quoi la remplacer ?

En espérant avoir ouvert vos perspectives,
Bonne réflexion,

Diane Scerri

Diane Scerri Psy sur Talmont-Saint-Hilaire

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8 JANV. 2017

Bonjour Mélina,
votre message me semble mettre en avant deux choses un peu différentes. D'une part, comme passer de l'euphorie de la rencontre à une relation plus construite : cela demande de se parler, de partager des goûts communs, etc...bref, il faut du temps.
D'autre part, vous posez la question d'assumer ce choix d'orientation sexuelle. Si cela vous parait compliqué, peut-être quelques rencontres avec un(e) psychologue permettrait de vous éclairer ?
Cordialement
Françoise David - psychologue à Rennes

Françoise David Psy sur Rennes

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8 JANV. 2017

Bonjour,

A vous lire, vous êtes une nature anxieuse avec cette nouvelle compagne.

Étiez vous aussi anxieuse avec vos compagnons ?

Vous évoquez certains points qui seraient intéressants d'explorer plus en profondeur en thérapie, du type peur d'avouer votre homosexualité.

Je ressens un conflit intérieur entre l'envie d'aimer une femme et la crainte de ce lien, de l'avouer à vos parents entre autres,...

Je vous conseille de consulter et vous propose l'hypnothérapie clinique qui est une approche pluridisciplinaire.

N'hésitez pas à regarder mon profil et ma pratique.

Restant à votre disposition,

Nathalie Follmann Psy sur Clichy

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8 JANV. 2017

Bonjour Mélina,

Vous vivez une relation amoureuse nouvelle à tous points de vue puisque pour la première fois vous avez fait le choix d'une copine et non plus d'un copain. Toute relation amoureuse nouvelle nous bouleverse, nous inquiète et peut nous stresser. Ici, pour vous, du fait d'aimer une femme, le bouleversement est plus important encore...

Il vous est difficile d'affirmer cette relation vis-à-vis du monde extérieur, de votre famille, de vos amis: peut-être vous posez-vous des questions sur vous-même? Peut-être n'êtes-vous pas tout à fait au clair avec cette transformation de vous? Il faut du temps pour assumer son homosexualité, et le monde environnant n'y invite pas de façon naturelle...

Pour vous aider, je vous conseille de consulter, de vous faire accompagner, cela vous aidera à mieux vous comprendre vous-même dans cette nouvelle relation.

Bonne chance à vous!
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psycho-praticienne

Fabienne Verstraeten Psy sur Marseille

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