Ma fille de 20 ans a des soucis de comportement. Agressivité verbale et parfois physique.
Elle est très émotive et parfois cette émotion ressort sous forme de violence.
Suite au divorce d'avec son père la situation ne s'est évidemment pas arrangée.
Hier nous avons eu toute les deux une grosse dispute, qui s'est soldée par des coups de bottes qu'elle m'a portés.
Je ne sais plus quoi faire pour l'aider. Toutes mes tentatives semblent vaines et se retourner contre moi.
Elle habite dans un appartement dans le 15ème.
Je suis moi même suivie suite au divorce qui se passe très mal, et ne peux réagir comme il le faudrait, n'en ayant pas toujours, l'énergie.
Que puis je faire?
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10 MARS 2015
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Véro, si je comprends bien votre fille n'habite plus avec vous et est indépendante ? Ce que vous "pouvez" faire ? plus rien. Et acceptez enfin cette évidence. Vous a-t-elle demandé de l'aide ? A-t-elle besoin de vous pour faire son chemin et sortir des "problématiques" dont vous parlez ? Dans l'immédiat vous avez VOTRE Vie à gérer, ce divorce à régler, votre santé, votre chemin. N'est-ce pas assez ? Comment voulez-vous et pouvez vous gérer EN PLUS la vie de votre fille adulte ? Ce divorce n'est pas son problème et si elle le considère comme tel il peut être utile qu'elle fasse un travail personnel. Qui pourra aussi lui permettre de mieux comprendre ses comportements inadaptés. Continuez à lui téléphoner, la rassurer en lui disant que vous êtes là si elle a besoin, proposez lui des sorties "mère-fille" 1 fois par semaine ou plus espacé pourquoi pas (shopping, restau, ciné, ...) des rapports adulte à adulte... Je crois que le temps est arrivé d'accepter ce lacher-prise et laisser s'envoler l'oisillon qui n'en est plus un... de vous centrer sur votre vie et sur vous-même. Bon chemin à vous et plein de courage dans cette période difficile !
12 MARS 2015
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Même à vingt ans notre enfant peut considérer qu’il appartient au parent le plus proche de le sortir d’une situation pénible.
Évidemment il serait souhaitable de sonder la perception qu’a votre fille de ses soucis de comportement et d’examiner sa position quant à ses réactions agressives ?
Néanmoins vous nous dites qu’elle réagit à vos tentatives d’aide ; même si la réponse comportementale est préoccupante, son existence laisse entrevoir une possibilité rapprochement ; encore faut-il identifier pour différer voire les atténuer les réactions qui provoquent l’agressivité.
Comme vous êtes engagée dans un processus thérapeutique, votre accompagnant est tout à fait qualifié pour examiner avec vous l’attitude à privilégier qui vous permettra de moins vous épuiser dans ces affrontements
