Bonjour,
Je souffre de troubles borderline mais n'ai été diagnostiqué qu'il y a peu, je suis prise en charge dans un centre d'addictologie gratuit pour nous.
Et cela depuis plusieurs années, l'année dernière j'avais beaucoup avancé grâce à mon ancien psychiatre mais il a du partir et sa remplaçante ne me convient pas, je ne me sentais tout d'abord pas aidé et pas comprise.
J'ai demandé à en changer et cette endroit à organiser une confrontation ( déjà le mot fait peur..) entre elle et moi , incluant un accueillant du centre.
C'était bon flic et mauvais flic et c'était horrible, je les voyais essayer de me manipuler avec cette tactique stupide et surtout ne pas voir ma détresse, à contre cœur j'ai accepté de retourner avec elle car j'avais trop peur d'insister à cause de mes troubles anxieux...
Mais depuis je regresse, elle semble plus intéressé par mon métier que part ma maladie.
Et récemment j'ai ma consommation qui a augmenté ( je regresse encore...)
Je l'ai prévenue que je refumais plus, et que j'allais partir deux semaines en Italie et que là bas je devrais me contenter de cbd à ce moment là elle ne m'as pas prévenue du sevrage que j'allais affronter et naïvement je n'en avais pas conscience.
Depuis plusieurs jours j'ai envie de vomir, des sueurs froides, chaud froid, j'ai beaucoup de mal à manger également et surtout elle était plus inquiète que je sois passer à 2 voir 3 anxiolytiques Seresta 10 mg et voulais que je diminue.
Au début elle m'as prescrit un autre déjà pas forcément une très bonne idée à l'approche de vacances hors du pays puis voyant que j'allais un peu mieux je suis repassé à un anxiolytiques par jour je continuai de prendre ceux de d'habitude car ceux qu'elle m'avait donné ne m'aidait pas du tout ce que je lui ai d'ailleurs dit.
Sans tenir compte du fait que je rechute souvent niveau angoisse je n'y ai pas couper je me suis retrouvée avec un prescription de seulement 1 anxiolytiques par jour maximum la veille de mon départ toujours pas au courant de ce qui m'attendait.
Ce sont mes premières vrai vacances en deux ans et je me sent très faible et malade à cause du sevrage sans accompagnement et surtout sans warning..
J'espère tomber sur des personnes bienveillante ici
Personnellement je trouve cela extrêmement dangereux et je voudrais signaler cette psychiatre pour qu'elle prenne conscience qu'elle m'as mise en danger de manière significative car je vous rappelle que en tant que borderline j'ai des comportements depressif grave allant jusqu'à l'auto mutilation ce qu'elle sait pourtant.
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15 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Comme mes confrères je m'interroge sur le lien entre votre état limite et l'addictologie. De quelle addiction s'agit-il ? Depuis combien de temps êtes-vous addict ?
Vous nous confiez ici ne pas avoir confiance en votre médecin et vouloir en changer : c'est votre droit le plus formel ! D'autant plus sur des troubles psychiques, il est essentiel que vous ayez une bonne alliance thérapeutique avec la personne qui assure votre suivi médical. Si vous ne vous sentez ni écoutée, ni prise au sérieux (par exemple lorsque vous évoquez les effets secondaires), que chaque RDV est source d'angoisse et que vous vous sentez jugée (vous parlez d'une "confrontation"), vous pourrez difficilement progresser. Je vous invite donc à contacter un autre psychiatre qui reprendra votre dossier depuis le début et pourra ajuster votre prescription de médicaments.
En parallèle, avez-vous démarrer une thérapie ? Cela serait bénéfique pour travailler sur votre anxiété, vos humeurs, votre addiction... mais aussi pour revenir sur votre histoire passée qui conditionne forcément votre vécu actuel.
Je reste évidemment à votre écoute, vous pouvez me contacter directement via mon profil si vous en ressentez le besoin.
Anaïs | Psychopraticienne | Consultations en visioconférence et tarif libre (à partir de 20€/ séance, le patient décide)
16 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
En tant que spécialiste en addictologie, je vous donne un avis extérieur...
Le SERESTA est un anxiolytique à base de benzodiazépine. On sait maintenant que les benzodiazépines sont extrêmement addictifs. On préconise maintenant de transférer les personnes sous benzo sur d'autres anxiolytiques non benzodiazépines. Cela peut expliquer pourquoi peut être votre médecin s'alerte quand vous augmentez la dose ou pourquoi elle veut vous transférer sur une autre molécule. (surtout si elle est jeune, les jeunes médecins sont plus sensibilisés aux risques avec les benzodiazépines);
Sur l'idée , je la rejoins donc...mais peut être ne mesure t elle pas totalement que vous êtes peut être déjà addict à ce médicament..
Et le changement de molécule peut être inconfortable et/ou insuffisant .
Ce que je pourrais vous conseiller en plus si vous ne les connaissez pas déjà c'est de faire du groupe d'entraide Narcotiques Anonymes ( cf leur site internet), ils seront un soutien pour vous et risquent fort de pallier à une grande partie de votre anxiété, à moyen ou long terme, si vous prenez le temps de les découvrir .;cela vous permettre surement de réduire confortablement et de savoir que vous aurez du soutien où que vous soyez ( groupes d'entraide en visioconférence)
Bonne route,
7 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Madame,
Vous ne précisez pas pour quelle addiction vous êtes soignée : est ce le cannabis ? En principe quand il est arrêté il n’y a pas des effets physiques dûs au sevrage.
Quand aux anxiolytiques il ne faut pas les prendre sur le long terme, et les diminuer progressivement, ce qui semble avoir été prescrit.
Avez vous aussi un antidépresseur dans votre traitement ? Souvent ceux à effet anxiolytique peuvent être très aidants dans des cas comme le votre.
Faites vous une psychothérapie en parallèle, êtes vous suivie en plus de la médication ?
Il est connu que les personnes souffrant du syndrome borderline ont du mal avec les séparations et les relations en général : êtes vous sûre que votre mal être physique et psychique est dû à la psychiatre qui vous suit ?! Pourquoi serait-elle responsable de ce que vous voulez vous infliger vous même (les auto mutilations…) ?!
Il se peut que les sensations physiques désagréables soient une réaction psychosomatique au changements.
Vous allez de toute façon pouvoir en parler à votre psychiatre et lui poser des questions dès votre future rencontre avec elle.
Je vous souhaite que les vacances vous fassent oublier les désagréments dont vous avez souffert et que votre santé générale s’améliore de plus en plus.
sp
7 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour à vous,
Je vous envoie de la lumière, de la force, ainsi que de la douceur, pour surmonter les désagréments, et la souffrance que vous vivez.
Je vous invite à prendre conscience de votre respiration, cela vous aidera à affronter les conséquences du sevrage.
Restez confiant vous allez réussir.
Cordialement. Christine LORIJON
7 MAI 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre histoire est étrange. Si vous avez un trouble borderline on ne comprend pas bien pourquoi vous êtes traitée en addictologie. Certes les borderline sont des angoissés mais les anxiolytiques ne sont pas la bonne solution. Là-dessus votre psychiatre a raison car les anxiolytiques ne doivent pas être pris de manière régulière car il y a phénomène d'accoutumance. Les borderline sont traités à la fois par antidépresseur et neuroleptiques. Les antidépresseurs n'induisent pas d'effet d'accoutumance et ont un rôle anti-phobique. Les neuroleptiques ont un rôle stabilisateur de l'humeur.
Vous n'avez pas vraiment à avoir peur de ne plus fumer. On peut relativement facilement se sevrer soi- même de cela. Mais vous auriez intérêt à être suivi par un nouveau psychiatre qui connaisse bien le trouble borderline.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves