Vie malheureuse avec mon père

Bonjour,
Je pense que pour vous serait important suivre une thérapie ainsi dépasser tous vos anxiétés et vos angoisses ainsi vivre à plein votre vie! Sans plus devoir vous occuper de vos parents "mal dans leur peau!"
Bien à vous
Livia Clara-Vilnat praticienne en psychologie clinique

Bonjour Pauline,
Vous racontez les grandes lignes de votre souffrance, et ce qui me semble le plus urgent c'est de vous protéger de votre propre famille. Vous avez subi énormément de choses qui peuvent avoir des impacts à long terme, donc protégez vous.
Il me semble que vous avez grand besoin d'en parler, allez voir un cmp, ou des associations près de chez vous, assistante sociale, la CAF, etc. Les missions locales aussi peuvent vous aider, prennez rdv et vous verrez.
Aujourd'hui vous avez 18 ans, essayez de partir de chez vous avec l'aide d'un de ces organismes, parlez avec votre copain.

Vous pouvez me contacter si besoin
Isabelle Silva Psychologue Clinicienne

Bonjour Pauline
j'entends votre tristesse et vos grandes difficultés qui sont bien réelles. La première chose que je veux vous dire c'est que cette situation n'est en aucun cas de votre faute.
Malgré le contexte, je constate que vous avez su trouver un espace plus apaisant avec votre copain et sa famille, et il me semble que vous savez bien que les insultes reçues n'ont aucun lien avec ce que vous êtes vraiment.
Vous avez 18 ans : le plus important est de continuer à avancer vers une indépendance, privilégiez vos études, vos relations amicales, peut-être d'autres membres de votre famille...
Vous pouvez aussi trouver de l'aide auprès de psychologues : renseignez vous par exemple auprès de votre médecin ou de votre infirmière scolaire sur les structures qui reçoivent les jeunes pour des entretiens pris en charge financièrement.
Bien cordialement et bon courage à vous
Françoise DAVID - psychologue à Rennes

Bonjour Pauline,
Que de souffrances vous avez endurées! L'alcoolisme est une maladie destructrice et vos parents font ce qu'ils peuvent, cependant, il devient urgent de vous occuper de vous. Aujourd'hui, vous avez 18 ans, je ne sais si vous êtes encore scolarisée, en milieu étudiant, si vous travaillez, mais vous avez besoin d'aide, d'écoute et de soutien. Le fait d'avoir trouvé un petit ami issu d'une famille bienveillante montre que vous avez suffisamment de force pour vous diriger vers le meilleur et ne pas être dans la répétition de l'histoire de vos parents. Je ne saurai que trop vous conseiller de vous adresser à des professionnels: psychologues scolaires, centre médico-psychologiques (CMP), assistantes sociales. Vous allez avoir besoin de soutien et de voir toutes les possibilités à votre disposition pour vous protéger et vous aider à vous construire. Vous êtes encore jeune et malgré les innombrables souffrances que vous avez subies, vous pouvez aspirer à une vie meilleure. Si vous le pouvez, vous pouvez aussi contacter des thérapeutes privés, des groupes de paroles pour "enfants" de parents alcooliques. Raisonner vos parents me semble difficile et vous maintenir dans ce milieu oppressif me semble destructeur, aussi je vous conseille d'explorer toutes les portes de soutien. Ensemble vous trouverez la meilleure aide possible pour vous. Avec toute mon attention,

Sandrine Delaporte, psychopraticienne

Bonjour,
A mon sens la meilleure option est de partir dés que ce sera possible. Si vous envisagez des études, choisissez donc une fac ou une école loin de votre ville. Sinon cherchez un travail ailleurs. La distance va vous aider à souffler et à retrouver un peu de joie. Vivez avec vos amis, votre copain, reprenez des forces à l'extérieur. Vous ne devez rien à vos parents et vous ne pouvez rien pour eux.
Puis ce n'est pas tout, pour être le plus épanouie possible quand vous voudrez avoir des enfants, je pense qu'il serait bon de faire une thérapie. Même si vous vous sentez bien, les difficultés que l'on a traversées nous débordent un jour ou l'autre et particulièrement avec nos propres enfants. Tout cela ressurgit, c'est une lutte... Donc pour éviter la lutte épuisante, allez parler avec quelqu'un quand vous serez disponible pour cela.
Bon courage

Bonjour Pauline,

Votre histoire ressemble un peu à celle de mes enfants qui ont vécus avec leur mère alcoolique jusqu'à son décès...
On ne choisi pas ses malheurs et on a le choix de ce qu'on en fera plus tard...
Ma fille a refusé d'aller à l'enterrement de sa mère (elle avait vécu des choses comme les vôtres) puis à étudier sérieusement et à réussi son bac S avec mention très bien.
Mon fils un peu plus pertubé de cette enfance à finalement intégré l'armée.
Effectivement le fait que vous soyez étudiante n'est pas évident et si vous réussissez à trouver un pti boulot à temps partiel qui vous permette de prendre ne serait ce qu'une chambre ou de la prendre en collocation faites le et sauvez-vous !

On ne choisi pas sa famille et ce n'est pas parce que vos parents vous restituent leurs malheurs que vous n'avez pas le droit au bonheur !

Chaque bébé vient au monde avec le même pack :
Sourire, confiance en soi, courage, rêve, intelligence ect... et la vie et notre éducation nous en enlève quelques modules des fois.

Vous êtes une belle personne et la vie est magnifique et vous aurez le choix plus tard de reproduire cette éducation ou l'inverse.... et nul doute que vous ferez le bon choix.

En attendant prenez soins de vous et touten solution échappatoire pour votre bien être est à étudier.
Vous êtes majeur et votre droit à être heureuse est le plus fondamentale.

Que la force soit avec vous et si vous décidez d'être heureuse personne ne pourra vous en empêcher.

Cordialement
Christophe SOCCAL

Pauline,
Votre situation est effectivement dramatique.

Maintenant si vous êtes étudiante, vous n'avez pas trop le choix que d'accepter cette situation encore quelques temps avant de partir de chez votre père.

Si votre copain a une famille agréable, n'hésitez pas à aller chez lui, expliquer à votre copain, s'il ne le sait déjà votre situation.

Mais comme je suppose que vous n'êtes pas indépendante financièrement, vous ne pouvez pas vous faire aider par un thérapeute.

Donc il ne vous reste qu'à vous entourer d'amies, ou de la famille(cousines, tantes, oncles ?..) avant de prendre votre envol.

Courage à vous