7 signes que vous êtes victime de violence psychologique

Il y a des hommes qui aiment et des hommes qui veulent posséder. Dans les relations, le contrôle obsessionnel est une violence psychologique que subissent de nombreuses femmes...

26 JUIN 2019 · Lecture : min.
7 signes que vous êtes victime de violence psychologique

Avez-vous déjà eu une amie qui parle d’un petit ami jaloux qui ne peut pas le quitter ? Avez-vous déjà vu une femme pleurer parce qu’elle a été insultée par son partenaire ou triste parce qu’il lui fait des avances sexuelles insistantes ? Ces femmes n’ont pas seulement un petit ami un peu méchant comme on le pense souvent : elles subissent de vraies violences psychologiques.

Les chiffres français sont de plus en plus alarmants : plus d'un français sur dix est victime de violences psychologiques au sein de son couple.

Chacune de ces femmes déclare que les comportements de violence psychologique se sont peu à peu insinués dans le couple et qu’ils sont devenus plus marqués après le mariage, c’est pourquoi il est bon de les reconnaître de manière préventive.

  • Faites notre test pour savoir si vous êtes victime de violences psychologiques dans votre couple :

Mais quels sont les 7 comportements les plus communs d'un partenaire qui utilise la violence psychologique ?

1. La dépréciation continue

Le partenaire qui veut saper l’estime de la femme lui dit de façon insistante qu’elle ne vaut rien, que ses rêves ne valent pas de faire des efforts, que s’il la quitte, personne ne l’aimera comme il l'aime....

"Tu n’aimeras jamais personne parce que tes parents ne t’ont pas aimée. Il me le répétait souvent, sachant que je souffrais d’une relation compliquée avec mes parents et ajoutant que lui seul pouvait m’aimer malgré tous mes problèmes." Marta

2. Le contrôle des amitiés et des affections

Il arrive souvent que l’homme cherche à isoler la femme, à la traiter comme un objet de propriété sous prétexte qu’il veut la protéger et l’éloigner de ceux qui "ne comprennent pas son amour" :

"Je ne pouvais même pas parler à mes sœurs et frères." Giorgia

"Je sortais avec mes amies en cachette pour ne pas le voir paniquer." Michaela

3. Des jalousies injustifiées et du harcèlement

Le compagnon qui veut utiliser la violence psychologique est généralement un individu contrôlant, qui bombarde la femme d’appel quand elle est toute seule,  il veut savoir avec qui elle est, où elle se trouve, parfois même comment elle est habillée :

"Un jour, il m’a dit que si je sortais avec une jupe courte, je chercherais des violences sexuelles. Que si je voulais m’habiller comme une mauvaise fille, il valait mieux qu’il soit avec moi, je pourrais me changer chez lui et on sortirait." Marta

"Ma façon de m'habiller ne lui convenait jamais : trop court ou trop décolleté ou inopportun ou inadéquat." Michaela

"Tout a commencé par une petite jalousie, je pensais que c’était normal parce que j’étais jeune, puis la jalousie devenait de plus en plus forte et me disait que s’il faisait tout cela, c’était parce qu’il m’aimait et me disait si je le quittais personne ne me voudrait." Giorgia

4. Des insultes et menaces

La plupart des gens qui veulent s'en sortir disent que leur partenaire a commencé à s’énerver parce qu’il a été contredit et a fini par des insultes et des menaces quand la personne essayait de s’éloigner de lui. Les menaces ne concernaient pas seulement la femme, mais aussi sa famille :

"Je me souviens du jour où je l'ai quitté. Il a commencé à m’insulter en me disant que j’étais une mauvaise personne (j’utilise des euphémismes, vous ne pouvez pas imaginer les gros mots), me disant que je le trompais certainement, qu’il m’aimait et que je l’avais détruit, et m'a m'insulté. Il a même appelé mon père pour lui dire que sa fille ne valait rien, qu’elle était seulement une ******." Marta

Pour les femmes qui ne reconnaissent pas les signes ou qui décident de les ignorer, et qui peuvent se marier ou fonder une famille avec ces individus, la situation s’aggrave considérablement avec la cohabitation.

5. Des limitations à une autonomie morale et économique

De la surveillance constante des déplacements au contrôle obsessionnel de l’argent jusqu’à être emprisonné chez soi. Les témoignages racontent souvent une véritable captivité, caractérisée par des humiliations et des attaques incessantes à l’estime de soi qui ont conduit à un malaise émotionnel important, mais aussi du contrôle des recours économiques de la famille pour limiter les possibilités de la femme de devenir indépendante, jusqu’à des interdictions restrictives de la liberté de pensée, comme celle de lire un livre, de regarder la télévision ou de surfer sur Internet.

Le partenaire craint que la femme ne s’informe, développe une pensée autonome et l’abandonne. On commence par un "il n’y a pas besoin de travailler" et on continue ainsi :

"Après quelques années de fiançailles, je suis enceinte de mon premier enfant, je pensais qu’un fils le changerait, mais cela empirait, parce qu’après avoir eu notre maison, il a pu me gérer comme il le voulait. Je ne pouvais pas sortir de la maison. Quand il était là, je ne pouvais même pas regarder la télé, je la regardais en douce parce que s’il arrivait, il entendait la voix de la télé. Un jour, la maîtresse de mon fils devait me parler d’urgence, et il m’a dit : vas-y, mais ne regarde personne dans la rue, et dans 5 minutes je te rappellerai pour savoir si tu es à la maison." Giorgia

6. Une insistance continue à obtenir des rapports sexuels

Il arrive souvent que le partenaire dominateur soit aussi agressif dans les rapports sexuels, se révélant trop insistant avec la femme même si elle n’en manifeste pas l’envie. Certains justifient même les tentatives d’abus par "trop d’amour".

"Il me disait que je devais répondre à ses besoins, qu’il était un homme et qu’il irait chercher quelqu’un d’autre ailleurs." Rita

"Si je ne faisais pas ce qu’il disait, il me remplissait de mots, me crachait dessus, quelques gifles même." Giorgia

7. De faux remords

L’homme dont la partenaire essaie de le quitter pour ces abus montre des remords/regrets, il pleur et est désespéré. Il jure qu’il changera et qu’il le fera seulement par amour. Il faut alors rassembler ses forces et faire ce que nous raconte Giorgia, qui conseille à toutes les femmes qui, comme elle, sont passées par cette mauvaise expérience :

"Un matin, je suis allé à l’école et j’ai parlé à un centre d’écoute pour les femmes qui se trouvait dans l’école elle-même, ils m’ont ouvert les yeux jour après jour. Et après 3 mois, un matin quand il n’y avait pas mes enfants, je suis allée à la maison de mes parents, ma mère remerciait Dieu pour ce que j’avais fait, personne dans ma famille n’y croyait parce que je ne les avais jamais écoutés".

Un message à toutes les femmes victimes de ces violences physiques ou psychologiques :

"Ayez le courage, moi aussi je n’avais pas le courage de le quitter parce qu’il y avait quelque chose qui me retenait. Fuyez ces "gens" parce qu’ils ne changeront jamais, ils veulent juste nous détruire jour après jour, physiquement et psychiquement, FEMMES nous sommes fortes et nous pouvons le faire !".

Si vous êtes dans cette situation, vous pouvez trouver de l’aide en consultant notre liste de psychologues expérimentés en violences faites aux femmes.

Photos : Shutterstock

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Commentaires 32
  • Talondachille

    J'ai trouvé l'article très intéressant. Je l'aurais apprécié davantage encore si j'y avais trouvé un mot même marginal sur les violences psychologiques, même si elles sont moins fréquentes j'imagine, que peuvent subir des hommes de la part de femmes qui peuvent passer du contrôle doux, à la tyrannie que la déferlante post "me too" ne peut légitimer dans tous les cas.

  • psychologue.net tenu par des femmes ! Hommes, fuyez !

    En effet je rejoins anonyme et tous les autres hommes qui souffrent en silence… Arrêtez de stigmatiser les hommes !! Car les femmes peuvent parfois être bien pire que nous ! Beaucoup plus sournoises et manipulatrices !! Et oui je fais également parti de ces hommes qui subissent pressions psychologiques et autres alors changez votre façon d’écrire votre article car autant les hommes que les femmes peuvent être victimes de violences physiques comme psychologiques !

  • anonyme

    Il serait temps de modifier tout ce qui est écrit de nos jours pas seulement les femmes sont victimes je suis moi-même un homme victime de ma femme récemment quitter car elle est devenue violente avec ma fille c'est à ce moment-là que je me suis dit stop il faut tout arrêter j'ai donc été porter plainte puis elle en a fait de même à son tour en retournant la situation maintenant je vis seul avec ma fille mais avec une information préoccupante en attente de passer devant un juge

  • Erol

    Erol Je suis sous pression psychologique depuis un an et demi et je suis amoureux mais j'ai pas pu arrêter avec elle car il y a 2 enfants elle me frappe tous les jours elle m'harcèle est derrière elle dépose une plainte contre moi j'ai pas réussi à la quitter elle se coupe les mains elle tape sa tête elle dit que c'est moi qui l'a fait elle prend des photos j'en ai marre c'est plus une vie et dès que je ramène pas d'argent alors que toute l'argent que je ramène elle met dans les meubles comment je pourrais m'exprimer aidez-moi s'il vous plaît j'ai besoin d'aide j'ai besoin d'aide

  • nina

    Comment faire pour savoir identifie a tous ceci et que même i y a eu plainte a 2 reprises en me prenant pas au sérieux j ai 2200 quelques emails qui prouvent tous ce qu'il est écrit dans les onglets: comment savoir si je vis de la violence psy, quoi faire si je vis de la violence psy. De plus j'avais du harcèlent à travers. 1ere plainte on m'a dit de démêler mes emails, une fois faites le ménages 2ieme essaie de plainte: on me prend pas au sérieux,. En maison de femme victime de violence: cela à été reconnu. Mais la difficulté rencontré c est qui ne font pas le pont avec le service de police. Comment se débattre pour obtenir justice. Je suis prête a vous faire parvenir quelques textes vous verrai c est flagrant. j'ai même eu des échanges avec un ancien attaché du sénateur Boisvenu et vu que j'avais déposer ma plainte il ne pouvais interférer avec le service de police ( vu que c'était déjà commencé). La lettre du DPCP résume qui ne sont pas en mesure du hors de tout doute mais n'ont jamais écrit qu'il ne s'agissait pas de violence. Je sais pas si vous connaissez la série à radio canada( À cœur battant). La policière qui n'a aucune empathie et croit que les victimes font exprès de s'exposé à la violence. J'ai l'impression que c'est ce que j'ai vécu. Jai même tenté d'avoir des réponse avec le Dr Hubert Van Gijseghem, Ph.D. Psychologue. ET croyait qu'il y avait vraiment quelque chose: il me disait si la justice ne force pas pour obtenir un rapport pour un pervers narcissique on ne peut pas obliger un individu à se faire évaluer. Moi l'enjeu qu'était cette violence à été la garde de mon enfant. Jai perdue la garde car il à diffamé que j'étais irresponsable, immature et bien d'autre alors que personne n'a prouvé ces dires. Ma fille avait 1 an et demi lorsque j ai perdue la garder: je suis morte de l'intérieur, je m'avais plus d'envie, plus de gout, je n'avais pu confiance en moi ni en personne, je ne voulais pu voir personne, je m'isolais dans cette catastrophe. plusieurs années avant de me permettre d'avoir un semblant de vie normal. Aujourd'hui je suis asser forte et confiante je suis en mesure de lui réponde tous ce qu'il a dit que je subirais de ces écrits. Il a écris son histoire quasiment comme un meurtre prémédité **il a écrit l'histoire et mes 2 choix de situations*** Donc ici on parle de violence psychologique mais il a prémédité tout dans les moindre détail. Une enquête bâclée, je pense qu'avec la tonne d'écris il n'ont pas vraiment lu en entier. Mon bébé est rendue à 10 ans mais je souhaiterais tellement encore pouvoir renverser cette maudite décision. Une décision d'un juge qui disait ne pas connaitre cela et à pris en compte ce qu'un travailleuse sociale a pondue qui était en plus même pas ce qui s'était passer dans les rencontres. Y a personne qui nous dit tous nos droits, il parait que j'aurais pu dire ce n'est pas vrai ce qu'elle a écrit. On est mal épaulé, mal conseillée alors que déjà traumatisée, peu de confiance, sous le choc, on se sens seule. La violence psychologique nous détruit, nous remets en immense vulnérabilité, comme un bébé à qui on doit protégé, apprendre à se faire confiance, etre a ses cotés,etc... j pense vous comprenez le principe. violences psychologiques ( sans marques) reconnu en hébergement et ou suivi externe de maison de violence conjugale mais n'égale pas avec plainte à la police eux ne font pas le pont avec une maison de violence que si t es battu car cela se voit! Si vous êtes en mesure de m'aider, me sortir de cette merde....je suis preneuse Tsé en plus les publicités radios, télés, même pancarte dans les couloirs de palais de justice Dénoncé on est là pour vous! ahahhaha loll ceci est tiré du site de DPCP: Le DPCP exerce ses fonctions dans la recherche de la justice et de l'intérêt public de même que dans le respect des droits des personnes accusées et des personnes victimes. Il contribue ainsi à protéger la population et à maintenir la confiance du public envers le système de justice criminelle et pénale. Son indépendance permet à la population québécoise de bénéficier d’un système de justice intègre, impartial et équitable. _______________________________ mensonge ce n'est pas à la hauteur de mon histoire je sais qu'il y a vraiment quelques choses plusieurs me l'ont confirmé. Bref je lance à l'aide....tendez moi une bouée!!! nina

  • Labuse

    Bonsoir, Il est 03h00 et je n’arrive toujours pas à dormir. Je suis un homme et encore une fois en lisant cet article, je m’aperçois qu’on a pas le droit de subir des violences. Les hommes, nous devons mourir à petit feu ou nous suicider, personne nous aide. On nous croit jamais. Ma femme m’a toujours battu et fait subir des violences psychologiques. Dès qu’elle est stressée, anxieuse ou qu’elle se sent incompétente dans une mission au travail, les enfants et moi, on est responsable. C’est horrible, insulte pour ma fille et moi (t’es qu’un con, une merde, un gros connard, tu n’y comprends rien, en plus t’es un mauvais père, un mauvais mari, t’es nul comme amant. Ta princesse de fille, c’est un adolescente de merde qui fout le bordel dans notre couple, ta chérie de fille de merde. Tu n’as qu’à partir, la prendre chez toi. Je ne veux plus la voir, je ne peux plus te voir. Depuis des années, j’ai demandé de l’aide à notre médecin traitant, la seule chose qu’il m’a dit c’est qu’elle est dépressive. Ma femme m’a que le médecin lui a dit que c’était moi le malade pas elle. Au niveau violences psychologiques, elle est pas mal, elle casse tous les téléphones (3 téléphones en deux ans) de ma fille de 17 ans pour ne pas qu’elle communique avec ses copines. Certes c’est une adolescente mais là elle va loin en l’insultant de connasse et de pute. Juste pour vous dire. Il n’y a pas que les femmes qui sont victimes, les hommes aussi le sont. On ne peut pas en parler car bla société nous pousse à ne pas le faire. Tous les tracks que vous voyez chez les médecins, chez les forces de l’ordre, les pubs etc.. vous parle de violences subies par les femmes. J’en suis malade quand je vois tout ça.. J’arrête là, j’en aurais trop à dire de ces 23 ans de souffrance et de peur qu’elle me tue..

  • Micha

    Comment désarmer un homme qui vous humilie

  • Anita

    J'ai essayé de parler le mieux est de fuir ,il fait que de mentir ,la justice ne fait rien. Il s'en est pris même à mon permis. Je tourne en rond. Et le pire c'est quand il y a des enfants..

  • Ikéa

    Des années que je souffre en silence, qu'elle me transforme jour après jour en meuble, en vide, en rien. Toutes mes tentatives pour faire avancer les choses me feraient presque passer pour le méchant dans l'histoire. Mais le fait est que c'est elle qui m'a abandonné, lâchement, à coup de je t'aime, à coup de mensonges. C'est facile de toujours faire de l'homme le vilain. La souffrance que les femmes causent aux hommes est aussi une réalité, terrible, car invisible et que la société refuse de voir. Un oeil au beurre noir, c'est facile à constater. Une femme qui pleure, ça marche toujours. Un homme mort à l'intérieur, c'est juste un numéro, un meuble, un rien. Et c'est bien pour ça qu'on n'en parle pas.

  • MB27

    je pleur 25 fois je pleur je pleur je pleur


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