7 manières de mieux vivre le confinement

Comment essayer de mieux vivre le confinement :

• Se fixer des repères

L'enfermement, la répétitivité peuvent nous faire perdre la notion du temps. Le temps semble ne plus avoir de limites. Il va falloir essayer de l'apprivoiser, de le compartimenter avec des rendez-vous à heure fixe dans la journée comme le lever et le coucher, le déjeuner et le dîner, les moments de travail, de loisirs et de repos. Le simple fait de s'habiller reste essentiel. Le rétrécissement de notre espace peut donc être compensé par la maîtrise de la temporalité.

• Maintenir du lien social

Même si cela est virtuel, il est important de maintenir la proximité avec nos proches et les amis dont nous sommes physiquement privés. Face au sentiment d'absence, il faut favoriser l'étayage et le soutien mutuel. Téléphonez, envoyez des messages, des textes et des images à ceux qui vous sont chers, partagez avec eux vos lectures, vos réflexions et vos découvertes. N'oubliez pas l'humour qui est très important. Ici il s'agit d'une communication individuelle, interpersonnelle en d'autres termes les messages impersonnels que l'on poste sur les réseaux sociaux ne seront pas suffisants.

• Préserver l'intimité de chacun

Cette intimité est indispensable pour tous. En ce qui concerne les adolescents ils ont besoin de s'isoler et, pour eux, ce confinement est une véritable épreuve. Une trop grande proximité avec les parents n'est pas forcement souhaitable et il faudra essayer de les laisser composer avec l'ennui. Cette morosité est en temps ordinaire constitutive du travail de l'adolescence et devra continuer à l'être en ces temps bien particuliers. Cela vaut aussi pour les adultes, aménagez-vous aussi des moments et des espaces d'intimité, si vous en ressentez le besoin.

• Éviter certains comportements

Face à l'angoisse, le recours à certains expédients tels que l'alcool, des substances illicites ou encore des médicaments prescrits antérieurement peuvent être tentant, mais il faut absolument éviter et prévenir toutes ces formes d'automédication, qui ne feront qu'augmenter la passivité et donc l'angoisse. Vous pouvez vous tourner vers les différentes plateformes d'écoute et de soutien psychologique existantes ou la visioconsulation qui peut être une modalité de prise en charge intéressante dans ce contexte de confinement.

• Penser, créer, imaginer

Ce que l'on perd en liberté de mouvement, on peut le gagner en liberté psychique. Prenez le temps de vous confronter à vous-même. Questionnez vos valeurs, interroger vos priorités. Quel que soit l'objet de votre attention, l'écriture, la cuisine, le jardin, la peinture…, soyez créatif et produisez chaque jour quelque chose.

• Se projeter dans l'avenir

Même si la durée du confinement reste encore incertaine, il faut penser à demain. Se fixer des objectifs, même modestes, faire des projets, s'engager dans une dynamique tournée vers le futur pour ne pas s'abandonner au sentiment inévitable d'un avenir compromis. La routine qui, inévitablement, va s'installer peut-être mortifère et induire des sentiments contrariés comme la perte de contrôle, la vulnérabilité, l'impatience et l'impuissance que l'on peut tenter de contrecarrer en s'ouvrant à des perspectives futures.

• Pratiquer une activité physique modérée

Il faut rester actif dans ses occupations, comme dans ses interactions et éviter de sombrer dans la passivité et ce y compris sur le plan physique. Pratiquez une activité physique régulière en fonction de vos intérêts ou de votre activité sportive habituelle. Cependant attention à ne pas confondre activité et hyperactivité. Ayez la capacité de ne rien faire, aménagez-vous des temps d'ennui et recherchez les moments de rêverie.

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