8 conseils utiles pour affronter les crises de panique
Que pouvons-nous faire quand une crise de panique apparaît ? Au moment très délicat de la crise aiguë, savoir faire les bonnes choses et éviter de faire les mauvaises choses est fondamental.
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Quiconque a été victime d’une crise de panique, même une fois dans sa vie, s’en souvient comme d’une expérience dramatique, voire terrifiante.
Qu’est-ce qui rend cette expérience si traumatisante qu’elle ne peut être oubliée ? Si nous le demandions à ceux qui en souffrent, il pourrait répondre ainsi : "je me sens mourir... je manque d’air... mon coeur bat la chamade... j’ai peur de perdre le contrôle... ceux qui ne sont pas passés par là ne peuvent pas comprendre à quel point on souffre". L’attaque de panique est fondamentalement la peur d’avoir peur, la peur de mourir, la peur de devenir folle/fou.
Les gens qui en souffrent pourraient dire qu’au moment où vous êtes pris d’une crise de panique c'est comme si : "un train m'arrivait droit dessus", "la terre m’a aspiré", "j’ai ressenti un tremblement de terre en moi", "un éclair m'a frappé" ; et tous ramènent à une constante : l’énergie qui fait irruption et qui s’écrase.
Que pouvons-nous faire quand une crise de panique apparaît ?
Au moment très délicat de la crise aiguë, savoir comment faire les choses correctement et éviter de faire les mauvaises choses est essentiel pour gérer la situation. Appliquer certaines règles, simples mais concrètes, peut réduire drastiquement l’intensité de la symptomatologie pour vivre moins dramatiquement la crise.
- Protégez-vous : retirez-vous, même brièvement, du contexte, du lieu ou de la situation dans lesquels vous vous trouvez. Si ce n’est pas possible, essayez de vous éclipser, par exemple en vous éloignant du centre de la scène.
- Installez-vous confortablement : où que vous soyez, essayez de mettre le plus rapidement possible dans la position la plus confortable possible, en évitant la position couchée, qui peut aggraver les symptômes de la crise.
- Recherchez la fraîcheur : parmi les symptômes les plus désagréables il y a la sensation d'étouffer. Créez un courant d'air en ouvrant les fenêtres ou mettez-vous à l’ombre si vous êtes à l’extérieur.
- Demandez de l’aide : si vous avez l’impression de perdre le contrôle, trouvez quelqu’un qui peut vous aider pendant la crise, même par téléphone. S’il n’y a personne, trouvez de l’aide via des choses : un objet positif, un rituel rassurant, une distraction.
Ce que vous ne devez pas faire
- Lutter : ne résistez pas à tout prix et ne cherchez pas à vous opposer. L’attaque de panique demande de l’espace et du temps, et si vous ne lui permettez pas, elle augmentera d’intensité jusqu’à ce que vous lâchiez prise. Abandonnez ce que vous faites, cédez, observez.
- Simuler : lorsque vous avez une crise de panique, il est impossible de dissimuler et de prétendre que vous allez bien. Cela aggrave les choses et peut augmenter la tachycardie. C’est mieux de parler de ce mal-être pour pouvoir prendre soin de soi.
- Fuir : pris par l’angoisse d’être mal, vous pourriez commencer à courir ou vous déplacer rapidement, sans regarder autour de vous, vous mettant en danger d’accidents ou de chutes. Faites tout pour rester lucide et présent.
- Respiration rapide : la difficulté à respirer induit instinctivement à "rechercher de l’air" avec des inspirations maximales et fréquentes. Cela envoie le sang en alcalose, ce qui augmente la panique. Essayez de respirer normalement. L’air suffira.
Photos : Shutterstock
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C'est facile quand tout vas bien de lire vos conseils et logique, mais quand la crise est là c'est autre chose, quand la raison n'est plus. Et surtout quand c'est la première fois c'est panique à bord. Et la peur que cela recommence est pas facile à vivre. Merci pour votre article.