Développement personnel, aller de l'extérieur à Soi

Le cheminement en développement personnel est cette voie me semble t-il qui permet d'aller de l'extérieur à Soi et de Soi vers l'extérieur et c'est une quête sans fin au combien merveilleuse

25 MAI 2015 · Lecture : min.
Développement personnel, aller de l'extérieur à Soi

« Du jour où j'ai tout perdu dans ma vie, j'ai découvert le seul bien qui me restait entre les mains : le bien-être. Au lieu de chercher cette source du bien-être à l'extérieur, je l'ai découvert en moi-même»

Cette rencontre est une renaissance, un émerveillement qui me conduit chaque jour sur les pas du bonheur et que je veux vous faire découvrir aujourd'hui : le « bien-être » ou « être bien à la Vie ».

Comme beaucoup de monde je crois, j'ai longtemps pensé que le« bien-être » était un luxe, quelque chose qui arrivait après un long moment de détente, une grande promenade, comme une grande plénitude qui vous enveloppe et vous rend heureux. J'imaginais le « bien-être » pour des gens qui prenaient soin d'eux, allaient chez l'esthéticienne, pratiquaient des massages, se rendaient au Spa …

Pour moi, l'idée de « bien-être » était associée à cette image de plénitude, de calme … je voyais une femme accomplie, dans la quarantaine, brune avec de beaux cheveux longs, un sourire paisible, le tain légèrement hâlé, rayonnante de paix, le corps détendu, allongée dans une chaise longue, habillée d'un long peignoir, le regard mi-clos, savourant ce moment exclusif et, du temps, presque suspendu …

Voilà ce qu'évoquait le mot « bien-être » selon moi pendant des années. C'est quelque chose qui vient quand on a le temps, que l'on cultive quand on a de l'argent pour prendre soin de soi … que c'est seulement pour soi, tourné vers soi, le « bien-être » comme quelque chose d'égoïste … à soi.

Et puis, il y a eu ces événements dans ma vie qui ont tout chamboulé. C'était en janvier 2014, tout à coup ma vie a basculé, un projet de création en couple dans la restauration où tout nous souriait, nos souhaits d'une nouvelle vie réalisés comme par magie. Comme dans un rêve … Puis, tensions, conflits dans le partage du projet ont fait place au cauchemar, « réveil brutal » où le projet idyllique devenait chaque jour « enfer ». Enfermement dans nos peurs, nos volontés, nos failles, nos défenses.

Comme si le ciel s'écroulait sur nos têtes. Le rêve s'évanouissait pour elle comme moi. Nous avions mis toutes les chances de notre côté. Nous surfions sur notre sentiment d'amour, dans une forme de toute puissance, comme deux adolescents découvrant l'ivresse du bonheur d'être à deux et de construire leur vision du monde ensemble à laquelle la vie participe toute entière.

La suite a été la fin du projet, la confiance rompue et la rupture. Je me retrouvais en l'espace d'une semaine sans emploi – je venais de quitter mon travail - sans compagne … et à la rue car « sommé » de partir.

Etait-ce le rêve d'Icare qui m'arrivait ? Une solution temporaire d'hébergement s'est dessinée : oh, certes, inconfortable car c'était un meublé dans le sous-sol d'un garage d'une maison pavillonnaire… Mais je n'étais plus à la rue. Et là, dans le dénuement du naufrage le plus complet a surgi cette idée du bien-être. Il s'est progressivement révélé en moi. Oh, pas une idée du mental, pas une idée de la tête. Une impression qui monte du corps, un besoin de me faire du bien, de prendre soin de moi, d'accorder de l'importance au bien-être quand je n'ai plus rien.

Je décidais alors de prendre soin de moi, de m'écouter dans mes moindres part, de donner une véritable place à mon inconscient, la créativité sous de multiples formes (la cuisine, le chant, la danse, la sculpture…), de marcher dans la nature, de méditer, d'aller à la rencontre des autres, de sortir, de voyager en France, de rencontrer mes amis …

Peu à peu, ce sentiment de bien-être a coulé en moi, comme une eau qui se répand en vous à la manière d'un vase, d'une baignoire, d'un étang qui déborde de son trop plein. Une impression de douceur, d'être inondé de ce doux ressenti de bien-être qui est là, nul besoin de faire, simplement accepter et se relier à cette source que j'appelle la vie et faire confiance à la Vie.

A l'inverse de mes croyances et de mes représentations du bonheur et du bien-être.

Aujourd'hui, je crois que le bien-être est simplement un mouvement intérieur, c'est une énergie d'être, le « Bien ÊTRE » ou dit autrement « être bien avec son être ». C'est une réconciliation avec ce que certains appellent notre Essence, ce doux parfum qui émane de soi, une forme de grâce unique et personnelle, une manière d'exister à soi et de faire exister ce qui nous entoure, un autre rapport à la vie, à ses merveilles, à ce qui est en nous, à ce qui surgit dans l'instant, à ce qui est …

Je remercie la vie de m'avoir fait goûter ce puissant élixir, ce parfum de la vie qui donne à tout ce qui est présent – bon comme moins bon – un goût unique, une saveur de l'instant, un baume pour nos sens, transcende blessures et déceptions du moment, nous fait entrer réellement dans la vie.

Aujourd'hui, accompagner les personnes et les entreprises, c'est accompagner la Vie à surgir là où on ne l'attend pas, où tout semble perdu, où aucune solution ne semble germer, où on a l'impression que la vie se ligue contre nous et que l'on ne sait pas ce que nous allons devenir. C'est faire confiance à la vie dans son pouvoir de création et écouter la vie qui coule en moi, le bien-être comme ressource et potentiel de dépassement, co-création d'une solution qui n'existait pas, qui n'a jamais existé et qui est là aujourd'hui, présente, simplement à goûter, à sentir, à écouter, à regarder, à humer …

Le bien-être ou comment être bien dans sa vie, en soi, dans son intimité et à l'extérieur.


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Écrit par

Frédéric Desprès

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