L'épuisement psychologique : 4 solutions pour s'en sortir

Lorsque nous sommes submergés par les pensées, les angoisses, le travail, nous nous épuisons physiquement, et surtout psychologiquement.

24 JANV. 2018 · Dernière modification: 17 OCT. 2019 · Lecture : min.
L'épuisement psychologique : 4 solutions pour s'en sortir

Avez-vous déjà ressenti cette sensation d'être fatigué physiquement et mentalement ? Il est possible que vous ayez souffert ou souffriez d'épuisement psychologique. Il s'agit d'une situation de débordement, lorsque nous sommes submergés par les pensées, le travail, les angoisses, les obligations...

Et lorsque nous sommes submergés par ce trop plein, la corollaire est que nous ressentons aussi des manques : nous n'avons pas assez de temps pour nous, pas assez de sommeil, pas de sérénité... Cette usure physique et psychologique, non seulement très difficile à vivre, a des effets secondaires négatifs. En effet, selon le neuroscientifique Matthew Walker, les individus fatigués, à bout, ont une perception plus négative de leur réalité et sont bien plus fragiles émotionnellement.

L'épuisement psychologique : une situation connue

En situation d'épuisement psychologique, on peut avoir une sensation non seulement de harassement, mais aussi de découragement, l'impression de se débattre sans pouvoir avancer, voire une sensation d'inutilité, une perte de sens à sa vie. On perd de vue ce qui nous plaît, ce qui est important, car on est pris dans le tourbillon de nos obligations, qui accaparent toutes nos pensées. De là peuvent parfois découler des troubles du sommeil, mais aussi une impression de monotonie, de la tristesse, voire des sentiments de déprime car on se sent impuissant, on a l'impression d'être dans un mal-être qui nous emporte. Nous n'agissons plus comme nous l'aimerions, mais comme nous le devons.

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C'est un état émotionnel dans lequel on peut se trouver à n'importe quel moment de sa vie : adolescence, vie professionnelle, vie familiale... C'est une fatigue qui s'accumule sans que l'on s'en rende compte, et lorsque enfin on s'avoue que l'on est épuisé physiquement et mentalement, on pense souvent que la cause sont les erreurs, déceptions et mauvaises décisions que l'on a prises en amont. Or, il n'en est rien.

La plupart du temps, c'est une fatigue qui s'accumule graduellement, petit à petit, et qui résulte d'un trop gros volume de choses à faire. Toutes ces choses à faire prennent de plus en plus de place dans nos pensées, elles se superposent, prenant toute la place dans notre tête, nous empêchant de prendre du temps pour nous, surgissant à tout moment, même au milieu de la nuit, sous forme de pensées telles que "est-ce que j'ai bien pensé à faire ça ? Demain il faut absolument que je fasse ça".

Connaissez-vous cette croyance qui veut que nous comprenions notre vision de la réalité selon que nous voyons le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Dans le cas de l'épuisement psychologique, le verre est sur le point de déborder, chaque goutte amenant le volume d'eau plus près du bord.

Que faire en cas d'épuisement psychologique ?

Si vous sentez que vous êtes épuisé psychologiquement, c'est probablement que cela fait un long moment que vous assumez trop de tâches et que le vase est sur le point de déborder.

  • Si vous le pouvez, commencez par vous délester de tâches quotidiennes pour vous gagner de la place dans votre emploi du temps. Ne remplissez pas ces creux par d'autres tâches professionnelles ou familiales : prenez du temps pour vous !
  • Faites du sport, allez marcher, lisez, peignez... Ou dormez, tout simplement. Peut-être pouvez-vous impliquer votre famille dans la propreté de la maison ou la préparation des repas, ou déléguer des tâches professionnelles à certains de vos collègues. Le but est d'abord d'évacuer des tâches, qui ne seront plus des préoccupations pour vous.
  • Il s'agit donc de désencombrer son esprit afin qu'il puisse, lui aussi, prendre du repos, tout en dégageant quelques plages horaires que vous consacrerez uniquement à vous, sans culpabiliser.
  • Un psychologue pourra également vous aider à mettre en place des stratégies pour apprendre à refuser ou déléguer des tâches, ainsi qu'à vous générer du temps et à prendre soin de vous.

Photos : Shutterstock

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Commentaires 16
  • Cha

    Bonjour,depuis fin décembre 2023 ont m'a diagnostiqué hernie discale directement après le verdict j'ai décider de ne plus faire mon métier (aide a domicile personne âgée,j'ai a peine 35 ans).Suivi a la mutuelle plus psy .Ici plus d'emploi fait école dos en plus sa aller encore niveau fatigue gérable .Mais la école dos fini j'ai un compagnon depuis peu et régulièrement je m'effondre en 1 min épuisé impossible de lutter .Ici je suis juste sortie pour carnaval( 4h en journée) et lendemain j'ai enchaîné la piscine 1h je ne me suis pas reposer du weekend.Resultat crise de larme a bout envie d'en finir

  • Soraya

    Je n en peut vraiment plus,je suis à bout et ça depuis plusieurs années,physiquement,psychologiquement et moralement,je n en peut vraiment plus,je suis harcelée,écoutée,et on me suit partout.j ai besoin de sérénité et de calme,c en est trop pour moi,je pense qu 1 séjour à l hôpital loin de tout me fera du bien,je l éspere en tout cas,je n ai trouver que cette solution me faire hospitaliser,pour pouvoir être peut être sereine.

  • jucami

    Oui je pense que l'on s'y retrouve dans cette vision de l'épuisement. Pour ma part, j'ai fait commerce d'un métier imposé par mon père puis il y a 24 ans, STOP, j'en avais assez, je voulais une autre vie et j'ai tout lâché. Malheureusement la vie n'a pas voulu que ça se passe comme ça, et depuis 20 ans c'est la même rengaine sans parvenir à faire ce qu'il me plairait de faire. Ces derniers mois, j'ai décidé que ca suffisait mais là encore, rien ne s'est déroulé positivement. Sauf que maintenant, ce sont des batteries vidées qui font avancer le gars. Pas moyen d'être concentré alors que j'ai la matière à développer...... Manque de concentration, beaucoup de volatilité, épuisement puis en fin de journée, je n'ai rien de construit ! Si une dame veut échanger avec moi sur nos histoires, ce sera avec plaisir. jucami 'arobase'hotmailpointbe

  • Cécily

    Ça à l'air tellement simple ces solutions... Bref, je me retrouve énormément dans ces explications, mais les solutions, on a l'impression que c'est si facile, juste en claquant des doigts je vais me trouver du temps pour moi avec des enfants et une maison à tenir, plus retrouver un peu d'ampur propre alors que j'ai échec sur échec et que côté pro c la misère...

  • Christina

    Super diagnostic je me suis complètement retrouvé dans ces explications , merci

  • Netzahuatlcoyotl

    Un commentaire sous forme de question : je viens d'apprendre (???) par la radio VivaCité ("la grande forme") que la volonté était en quantité prédéfinie chez chacun et qu'elle pouvait s'épuiser, tel un filon d'or. Depuis une dizaine d'années, je n'arrive plus à faire quoi que ce soit ! J'ai fait des études universitaires, un master puis une agrégation ESS, puis j'ai obtenu un certificat d'instructeur théorique et pratique d'auto-école agréée, j'ai fait des régimes draconiens pendant des mois, plusieurs fois de suite, jusqu'à perdre 3O kilos en quelques semaines, et, ce, à plusieurs reprises. Ah oui, j'ai aussi fait des études en philosophie et histoire des religions au Grand Séminaire de Liège. J'ai donc enseigné l'histoire de l'art, la religion et, ce que j'ai préféré, la conduite automobile. En auto-école, je travaillais de 7:30 du matin à la tombée de la nuit et puis je donnais la théorie le soir, de 18:30 à 22:00. Je rentrais chez moi et le lendemain, je recommençais. Le weekend je faisais la paperasse : feuilles de route, carnets de notes pour les élèves... Et maintenant, je n'arrive plus à sortir du lit avant 18 heures (!!!), je vais dormir à 4 heures du matin et je ne "fous" rien de mes journées. J'ai 71 ans depuis le 20 juin dernier. Puis-je encore espérer que ça s'arrange ???

  • Mosco

    C’est aussi ce qui ne se dit pas et reste inconscient qui fatigue ou épuise du côté du vide comme signifiant F.Moscovitz psychanalyste Paris

  • Belle

    Moi ça fait presque une année que je suis divorcée, lorsque j'étais marié tt ce que je fesais c'était les tâches ménagères, m'occuper de mes enfants et mon mari. Je n'avais pas de distraire, je ne pouvais prendre du temps pour moi , actu je suis en famille et ils attendent tous que je m'occupe d'eux soit disant parce que je suis la derrière de la famille, je dois faire tout ce que mes grandes soeurs ordonnent pour qu'elles puissent m'aider à leur tour, alors que j'en p plus, je nai envie de rien, mm mes enfants j'ai du mal à m'occuper d'eux. Je suis fatiguée mentalement, j'ai juste envie de fuire très loin mais je ne p. Et personne ne comprend pas situation, ils pensent tous que c'est la paresse.

  • jany

    tout ce que je viens de lire, me rassure, je suis sur la bonne voie, pour penser à moi, j ai évacué des tâches, mais celles qui sont difficile pour moi, et qui vont empirer, c'est à cause de la maladie de mon mari La Maladie à Corps de Lévy. elle n'évolue pas beaucoup , pour le moment, je le sollicite beaucoup, ainsi qu'une dame qui vient nous aider, au ménage de la maison, mais je ne peux faire des chose pour moi, ni lire, car il me parle toujours, aller voir une amie, il vient avec moi etc......

  • Koko

    Je suis tout le temps about, je pleure pour rien et ça devient régulier. Je dort mal car je me réveille 4/5 fois pour aller faire pipi. Je me rabaisse tout temps et j’ai plus aucun désir sexuel pour mon petit ami j’ai souvent peur qu’il trouve mieux que moi mais en ce moment j’ai pas la tête à ça. J’ai mes études qui me fatigue et mes problèmes en plus, j’ai eu plusieurs fois envie de le suicider mais j’y vais jamais.


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