Les CUMP, un maillon de la chaîne de secours

Les CUMP, Cellules d'Urgence Médico-Psychologique interviennent après un événement traumatisant.

30 JUIL. 2015 · Lecture : min.
Les CUMP, un maillon de la chaîne de secours

Depuis 1995, les Cellules d'Urgence Médico-Psychologiques multiplient les interventions. Ces unités composées de psychiatres et de psychologues et de professionnels formés à la prise en charge des victimes de traumatismes . Ces spécialistes apportent une réponse aux situations d'urgence médico-psychologique.

Interventions

Les CUMP interviennent juste après un événement traumatisant collectif qui peut être de différentes natures :

  • accident ;
  • catastrophe naturelle ;
  • attentat ;
  • prise d'otages ;
  • braquages.
Ces cellules assurent la prise en charge des blessés psychiques. En France, 7 cellules permanentes sont réparties sur tout le territoire national. Dans chaque département, il existe un référent qui élabore une liste de professionnels pouvant être mobilisés si la situation le justifie. Les membres de cette cellules sont des professionnels volontaires. Les professionnels interviennent sur les lieux de l'événement le plus rapidement possible en collaboration avec les équipes du SAMU.

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L'objectif

La prise en charge concerne uniquement les personnes qui ne sont pas blessées physiquement. Le but des CUMP est d'accompagner les victimes qui sont généralement incapables de raconter ce qu'elles ont vu dans les premières heures qui suivent l'événement. Le principe est alors de créer un cadre rassurant et de les aider à retrouver des repères.

Dans les jours qui suivent, un débriefing est généralement organisé, il permet de se libérer et de verbaliser le ressenti des victimes. Ce débriefing permet de faire accepter l'événement et limite les risques de stress post-traumatique.

La CUMP est le premier maillon de la chaîne de secours, une prise en charge pourra être décidée sur le moyen ou le long terme. Une prise en charge médicamenteuse peut également être décidée.

Quelques règles à respecter

Suite à un événement traumatisant, il ne faut pas forcer la victime à parler mais au contraire laisser du temps pour assimiler les choses.

Respecter les quelques conseils suivants :

  • Ne pas mettre en doute la parole de la victime ;
  • Proposer une écoute active ;
  • Rassurer et aider à avancer.

Photos : Shutterstock

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