Maman, papa, je suis gay : histoires d'adolescents en prise avec leur sexualité

L'adolescence est l'une des phases les plus compliquées de la vie d'une personne. Mais lorsqu'un adolescent découvre qu'il est homosexuel, cette étape n'en devient que plus complexe...

18 MARS 2014 · Lecture : min.
Maman, papa, je suis gay : histoires d'adolescents en prise avec leur sexualité

Ce n'est jamais simple d'être un adolescent : on se sent submergé par une avalanche d'émotions et de changements physiques, qui nous tombent dessus du jour au lendemain.

Élever un adolescent est également un moment très difficile pour les parents : notre enfant a grandi et est en train de se construire un monde qui lui est propre et auquel nous n'avons pas, ou presque pas, accès. Mais que se passe-t-il si, en plus, l'adolescent découvre son homosexualité ?

Adolescente et orientation sexuelle

Découvrir que l'on est homosexuel ou bisexuel est un moment où sentiments et sensations intenses et contradictoires se mélangent, et les adolescents, tout comme leurs parents, sont désorientés et perdus face à cette situation délicate et difficile à gérer.

S'ajoutent également les craintes et dangers liés au monde extérieur, car il s'agit d'une situation qui ne se vit pas uniquement entre les murs de la maison. Incompréhension et affrontements avec les camarades d'école, avec les enseignants, avec les voisins, avec le reste de la famille...

Le chemin qui se profile peut sembler extrêmement difficile à surmonter. Vivre les étapes typiques de la découverte de ses sentiments, de sa sexualité et de l'amour adolescent n'est jamais facile. Mais lorsque l'on réalise que l'on est homosexuel, tout se complique encore plus.

En France et ailleurs...

L'autorisation du mariage homosexuel en France et toute la violence et les affrontements qui en ont découlé ; la loi promulguée par le gouvernement de Vladimir Poutine sanctionnant les actes de "propagande homosexuelle", avec des amendes de 100 000 roubles (2300 euros), 15 jours de détention et l'expulsion du pays...

Les exemples de violences et agressions à l'encontre des lesbiennes, gays, bi ou trans (LGBT) sont malheureusement légion et 2013 a été une année particulièrement dense et tendue.

Dans l'éditorial du Rapport sur l'Homophobie 2013 publié par SOS Homophobie, Élisabeth Ronzier, Michael Bouvard et Léa Lootgieter, présidente et coordinateurs de l'Association nationale de lutte contre la lesbophobie, la gayphobie, biphobie et la transphobie, reviennent sur les manifestations qui ont rassemblé des milliers de personnes opposées au mariage homosexuel et sur la maintenant célèbre formule "Je ne suis pas homophobe mais..." :

"On aimerait presque les croire. Oui, mais voilà... Elles ne sont pas homophobes, mais sont à l'origine d'une augmentation sans précédent du nombre de témoignages reçus para SOS Homophobie.

Elles ne sont pas homophobes, mais sont à la source d'un profond mal-être depuis plusieurs mois des personnes LGBT et de leur entourage. Elles ne sont pas homophobes, mais nombre d'associations, de médias, de personnalités, de personnes restent dubitatives.

Elles ne sont pas homophobes, mais elles hiérarchisent les orientations sexuelles et les identités de genre glissant, aux fins d'argumentation, de l'altérité sexuelle à la complémentarité homme-femme, du choix de vie à l'ordre naturel ou même divin.

Ce n'est pas de l'homophobie, mais ça en a la couleur et le goût. Ce n'est pas de l'homophobie, mais ça vient du même endroit et en a les mêmes effets."

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Claude Truong-Ngoc, Wikipedia Commons

SOS Homophobie a reçu 1977 témoignages en 2012, une hausse de 27% par rapport à 2011 et 35% des cas ont été recensés à travers Internet, qui reste le principal outil de dénonciation.

L'exposition médiatique des personnes LGBT, dès l'élection présidentielle en mai 2012 et en particulier à partir de septembre, lors de la préparation du projet de loi à l'Assemblée Nationale, s'est intensifiée et les conséquences sont nombreuses :

  • + 40% de cas signalant un mal vivre par rapport à 2011 ;
  • + 49% de cas signalant les offenses et insultes diffusées à travers les médias ;
  • + 38% de cas d'homophobie dans le contexte scolaire ;

Quelles sont les manifestations de l'homophobie ?

  • 44% des témoignages signalent les insultes ;
  • 16% de la discrimination;
  • 14% des menaces et du chantage;
  • 13% du rejet et de l'ignorance ;
  • 9% de la diffamation ;
  • 8% des agressions physiques ;
  • 3% de l'isolement ;
  • 3% des dégradations de biens et des vols ;
  • 2% de l'outing ;
  • 1% des agressions sexuelles ;
  • 1% un licenciement ;
  • 1% autre ;

Découvrir son homosexualité à l'adolescence : témoignages

La peur, l'angoisse, la stupeur, le sentiment d'exclusion, la sensation d'être différent : ce sont les termes qui reviennent le plus souvent dans les témoignages d'adolescents qui racontent leurs expériences et vécus concernant la découverte de leur homosexualité.

Du côté des parents, c'est la culpabilité, la colère et la peur et l'inquiétude pour leurs enfants qui sont soulignées.

L'homosexualité : une identité qui est en nous et qu'on ne peut ignorer...

"Mes premiers souvenirs d'attirance physique envers un autre garçon remontent à mes 8 ans. J'étais en CE1 et je me souviens avoir regardé mon copain de classe d'une façon différente... J'ai simplement trouvé qu'il était beau", raconte Charles.

Quant à Julie, elle affirme qu'elle a toujours su ou eu un doute, un présentiment sur le fait d'être lesbienne : "Lorsque je regardais certaines séries à la télé, ce sont les femmes qui m'attiraient, jamais les hommes. Mais j'ai refoulé ce sentiment jusqu'au lycée".

Selon les experts, les personnes LGBT sont conscientes de leur identité sexuelle dès l'enfance. Certaines essayent de le nier, mais devront y faire face tôt ou tard, même à un âge avancé. Il s'agit d'une négation initiale puis d'un besoin de bien-être. On ne peut pas être soi-même sans traverser certaines difficultés, sans une certaine souffrance...

L'exclusion dans le cadre scolaire

Une autre difficulté, assez commune pour les adolescents homosexuels, est l'impossibilité d'avoir des amis du même sexe parce que ceux-ci ont peur de recevoir des avances. "J'étais à une fête d'anniversaire, j'avais 13 ans et l'un des invités m'a exclu de l'un des jeux simplement parce que j'étais gay. Apparemment, j'étais une menace pour le bon déroulement du jeu", explique Daniel.

"À cette époque, j'avais une sensation d'angoisse permanente, simplement parce que j'étais gay. À l'école, on ne parlait pas de l'homosexualité, ça n'aidait pas non plus", poursuit-il.

Comme dit Luc, "si je touchais ou si je prenais la main d'un ami, celui-ci la retirait immédiatement, l'interprétant comme une proposition. Apparemment, je ne pouvais plus avoir d'amis, seulement des petits-amis. Ils ne voulaient plus venir chez moi, comme avant de savoir que j'étais homo. Je ne pouvais pas non plus faire de simples commentaires ou des compliments, ils étaient mal interprétés, comme si tout ce que je disais était une tentative de séduction, une proposition "indécente". C'était très pesant de toujours devoir penser avant de parler..."

La solitude et le sentiment d'être différent par rapport aux autres est une question très délicate pour un adolescent dont le premier groupe social auquel il se sent appartenir est celui composé par ses camardes de classe. Se sentir exclu de ce groupe signifie se sentir dans l'erreur face au reste du monde et développer ce que l'on nomme, en psychologie, "homophobie intériorisée".

"J'ai grandi dans une petite ville où les préjugés contre l'homosexualité étaient (et sont) tellement ancrés dans les mentalités que même moi je les avais intériorisés. C'est seulement lorsque j'ai réalisé que j'en étais victime que j'ai commencé à travailler pour m'en débarrasser" raconte Daniel.

L'homophobie intériorisée est un état dans lequel se trouvent les personnes homosexuelles qui font leurs toutes les croyances et les préjugés que la société déverse sur eux. Se sentir non seulement différent mais également monstrueux ou contre nature détruit mine gravement la confiance en soi et la façon que l'on a d'établir des relations avec les autres. C'est là que naissent la gêne et le mal-être.

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Morguefile.com

Peur et angoisse du premier baiser

Nous nous souvenons tous de notre premier baiser, un moment parfois magique, parfois embarrassant, qui fait battre notre coeur et nous fait sentir des papillons dans le ventre : symptômes typiques de ses amours adolescentes si passionnées, folles et éphémères.

Luc se souvient : "Le souvenir de mon premier baiser est directement lié aux conséquences qu'il pouvait avoir : je tenais dans mes bras le frère de mon amie et il m'a fallu du temps pour me décider à l'embrasser car j'avais peur d'être rejeté, de perdre son amitié et l'amitié de sa sœur..."

"Mon premier baiser a eu lieu dans une rue du quartier des Terreaux, connu pour être "gay friendly". Je le fixais de mes yeux et j'avais la sensation que, dès que ce serait terminé, quelqu'un allait me frapper, m'attacher et me faire brûler sur place. Ce qui n'a, évidemment, pas été le cas. Mais j'étais quand même terrorisé...", se souvient Daniel.

Une histoire qu'on croirait tout droit sortie de l'époque de l'Inquisition. Ce n'est pas simple de grandir et de mûrir et si, en plus, on est confronté à une situation que la société et le groupe auquel on est censé appartenir considèrent comme anormale et sur laquelle ils déversent préjugés et fausses croyances, cela complique encore plus notre développement.

Mais il y a aussi des histoires pleines de tendresse, comme pour le premier baiser de Julie : "l'émotion que je ressentais était indescriptible et belle, c'était vraiment unique."

Et les filles dans tout ça ?

L'homosexualité féminine doit non seulement faire face à l'homophobie mais également au sexisme. Les relations amoureuses et sexuelles des adolescentes lesbiennes réveillent, en effet, ces deux types d'intolérances et de violences, en particulier chez les hommes.

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Wikipedia Commons

Comme raconte Léa, "lorsque les autres élèves on su que j'étais lesbienne, la réaction des petits machos de l'école a été de me dire que j'aimais les filles parce que je n'avais pas encore goûté une bonne b***, ils me proposaient même leurs services... D'autres me posaient des questions indiscrètes, je sentais une énorme curiosité de la part des garçons, une curiosité teintée du vieux fantasme "deux nanas ensemble". C'était vulgaire, bête et méchant..."

Comment en parler à ses parents ?

C'est la grande question que tout adolescent homosexuel se pose. S'il est déjà difficile de bien s'entendre et de parler avec ses parents lorsque l'on est adolescent, ça l'est encore plus lorsque l'on est un adolescent homosexuel et que l'on va peut-être devoir se confronter à leur rejet et incompréhension.

"Quand mon fils m'a dit qu'il était gay, je me suis d'abord sentie comme si on m'avait appelée de l'hôpital et qu'on m'avait dit qu'il avait eu un accident", raconte Mireille. Une réaction compréhensible, dans un premier temps, si l'on tient compte de la pensée binaire qui domine encore la société concernant le masculin et le féminin.

D'après Mireille, il n'y a pas une bonne ou une mauvaise façon d'en parler : "De toutes façons, c'est un moment difficile, pour les enfants et pour les parents. Mais la seule façon d'avancer c'est d'en parler. Et la tolérance doit être des deux côtés. Il faut comprendre que la première réaction des parents peut être dure, pleine d'incompréhension, voire même de tristesse, mais qu'il ne s'agit que d'une première réaction, que cela ne veut pas dire que l'on n'aime pas notre enfant et qu'on va le rejeter. Parfois, c'est un choc d'apprendre que son fils est homosexuel, mais on peut surpasser ce choc".

Dans le cas de Julie, l'expérience a malheureusement été extrêmement traumatisante pour elle : "Je n'ai jamais eu une bonne relation avec mon père, surtout après qu'il ait quitté ma mère, mais sa réaction a été plus destructrice que ce que j'avais imaginé. Il m'a rabaissé, m'a insulté en me disant que j'étais malade, une moins-que-rien, une merde d'une fourmi, que je n'étais pas comme ça à ma naissance, que j'avais été travestie... Il m'a poussé contre le mur du salon, m'a giflé et m'a craché au visage. Je sais que je devais en parler, je devais affirmer mon identité. Mais son rejet m'a plongé dans une dépression importante, je n'avais plus confiance en moi, j'avais des insomnies... Il m'a fait énormément de mal, je ne sais pas si je serai capable de lui pardonner un jour."

Toutefois, la réaction de sa mère a été complètement différente. "Elle m'a prise dans ses bras et m'a dit qu'elle m'aimait et que ça ne changeait rien pour elle. Elle m'a posé des questions, a voulu apprendre, comprendre. Elle s'est rapidement mise en contact avec des groupes de parents qui traversaient la même expérience. Aujourd'hui, elle est encore plus véhémente que moi lorsqu'il s'agit de lutter pour les droits des personnes LGBT !"

Être parent n'est pas facile, surtout lorsque l'on est confronté à quelque chose qu'on ne comprend pas. Malheureusement, les agressions, verbales et physiques, sont communes chez les parents qui viennent d'apprendre l'homosexualité de l'un de leurs enfants. Le père de Julie a probablement eu cette réaction contre elle en raison de ses préjugés sociaux, de la peur d'être jugé par les autres, d'avoir été un mauvais père, etc.

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Si on n'en parle pas, ça disparaît ?

L'indifférence est une autre réaction possible : on ne reconnaît plus son enfant et on décide d'ignorer ce qu'il vient de nous raconter. Charles a exactement vécu cela lorsqu'il en a parlé à sa mère pour la première fois :

"Ma mère est tombée sur une photo qui ne laissait pas de place aux doutes. Elle m'a directement demandé si j'étais homo. Ça n'a pas été facile de lui dire la vérité, mais c'est ce que j'ai fait. Elle a hoché la tête, bredouillé "d'accord, bon, d'accord" puis plus rien. Et quand je dis plus rien, c'est plus rien depuis plusieurs années. On n'en parle jamais, elle ne me pose pas de questions concernant ma vie amoureuse, je ne lui en fais pas mention non plus. À part certains moments un peu gênant, la relation n'a pas changé. En réalité, je n'ai jamais beaucoup parlé avec mes parents, donc ça ne change pas grand chose." C'est la situation typique du grand éléphant rose au milieu du salon : tout le monde le voit mais personne n'en parle.

Dans tous les cas, de nombreuses associations ont justement vu le jour pour venir en aide aux parents et proches d'homosexuels désirant parler et s'informer sur le sujet, comme Contact, une union d'associations départementales ayant pour but d'aider les familles et proches à comprendre et accepter l'homosexualité ou la bisexualité de leurs enfants ou proches.

Je suis parent et j'ai peur

Être parent signifie, entre autre, ne plus jamais dormir sur ses deux oreilles et s'inquiéter constamment pour ses enfants. Neuf mois de maternité et toute une vie de préoccupations... Et si les enfants sont homosexuels, l'inquiétude se multiple.

Ce sont surtout les mamans, qui ont tendance à s'exprimer plus facilement, qui se sentent coupables et se remettent en question.

"J'ai d'abord pensé que c'était de ma faute, car j'ai été à la fois la mère et le père, mon mari étant décédé lorsque mon fille était petite. Du coup, j'ai cru que je lui avais transmis de mauvaises habitudes. Cette idée m'est restée pendant des années", avoue Isabel.

Ni les parents ni les enfants ne savent comment se confronter au monde extérieur et ont du mal à gérer le moment où ils apprennent la nouvelle pour la première fois. Dans le fond, ils redeviennent parents pour la deuxième fois et doivent redéfinir l'idée qu'ils se sont fait de leur enfant.

"J'ai essayé de la protéger, mais je ne me sentais pas bien, ni sereine. Je n'étais pas encore préparée, ni forte. Ma fille a préféré changer de ville et vivre là où les gens étaient plus tolérants. Ça a été la première conséquence difficile pour moi : ne plus pouvoir vivre ensemble", se souvient Isabel avec tristesse.

Souvent, la peur concerne tout ce qui peut arriver à son enfant en dehors de la maison, les agressions et l'exclusion sociale en particulier.

"Le seul cas de harcèlement que j'ai vécu, ou, plutôt, de discrimination, a été à l'âge adulte et dans le milieu du travail. J'ai commencé un nouveau travail et un collègue, qui savait que j'étais homo, m'a ridiculisé en public. Ça m'a pris au dépourvu et je n'ai pas su me défendre ni lui répondre. Après ça, j'ai eu du mal à m'intégrer au groupe et j'ai présenté ma démission au bout de quelques mois" raconte Charles.

Quant à Isabel, elle apprend à comprendre sa fille et à ne pas trop s'inquiéter pour elle : "Au début, j'avais très peur de ce qui pouvait lui arriver loin de moi mais j'ai compris que, justement, elle voulait vivre sa vie et qu'elle avait raison de le faire. Bien sûr, la peur reste, mais j'ai appris à lui faire confiance et à ne pas m'inquiéter pour tout et n'importe quoi."

Mon fils n'aura pas une vie facile

Parmis tous ces parents, nombreux sont ceux qui passent de l'étonnement, les doutes et les peurs à l'acceptation, puis à la lutte pour les droits de leurs enfants, comme c'est le cas de Susanne, la mère de Julie :

"Je suis très en colère parce que, lorsque l'on a des enfants, on ne pense jamais que l'on va mettre au monde un enfant qui a moins de droits qu'un autre. Les parents doivent grandir avec leurs enfants et les aimer pour ce qu'ils sont. C'est pour cela que nous devons nous battre pour qu'ils aient les mêmes droits que les autres : le droit d'être protégés, de se marier, d'avoir des enfants s'ils le souhaitent et d'atteindre le bonheur en se réalisant à travers l'amour. Je peux comprendre la peur et le désarroi de certains parents, lorsqu'ils apprenent que leurs enfants n'auront pas une vie aussi facile qu'ils le voudraient. Mais je ne pourrais jamais comprendre les parents qui rejètent leurs enfants : c'est eux-mêmes qu'ils condamnent et, puisque beaucoup invoquent Dieu et la foi, c'est eux qui commètent le pire des pêchés."

Liens d'aide pour les adolescents

Ligne d'écoute anonyme de Sos Homophobie

  • 0 810 108 135 ou 01 48 06 42 41
  • par e-mail ou chat sur le site

Si vous souhaitez devenir bénévole, vous pouvez également contacter SOS-Homophobie en écrivant à l'e-mail suivant : nousrejoindre@sos-homophobie.org.

Fil Santé Jeunes

  • Service anonyme et gratuit
  • 0 800 235 236
  • Depuis un portable : 01 44 93 30 74
  • tous les jours de 8h à minuit
  • Site

Mag Paris

  • Mouvement d'affirmation des jeunes gais, lesbiennes, bi et trans
  • Site

Ligne Azur

  • 0 810 20 30 40
  • 7j/7 de 8h à 23h, coût d'une communication locale

Contact

Union d'associations départementales ayant pour but d'aider les familles et proches à comprendre et accepter l'homosexualité ou la bisexualité de leurs enfants ou proches, d'aider les lesbiennes, gays et bisexuel-le-s à communiquer avec leur entourage et de lutter contre l'homophobie et les discriminations.

  • Ligne d'écoute confidentielle et gratuite depuis un poste fixe
  • 0 805 69 64 64
  • Site

PsyGay

Association pour le respect de toutes les orientations sexuelles, PsyGay est un réseau de professionnel-le-s de l'écoute et de la psychothérapie.

  • 01 42 74 16 02
  • contact@psygay.com
  • Site

Sources

sos-homophobie.org

Le Rapport sur l'Homophobie publié par SOS Homophobie

C'est comme ça, site pour les jeunes lesbiennes, gays, bi, trans et curieux...

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Commentaires 4
  • julius

    je suis très reconnaissant de venir à travers cet article, je voudrais partager mon témoignage avec tout le monde. Mon nom est julius blunts ,. Après 6 ans de mariage, ma femme m'a quitté pour un autre homme, ce qui a provoqué de la frustration. J'ai tout fait pour la récupérer, mais rien n'a été fait, jusqu'à ce qu'un vieil ami me parle du prêtre amoureux sur Internet qui l'a aidé à résoudre un problème similaire. Au début, j'en doutais, mais j'ai décidé de l'essayer. et j'ai contacté (lovetemple0001@gmail.com. Il a aidé ma femme à revenir et dans les 78 heures, ma femme est revenue à la maison. Je ne peux pas m'empêcher de remercier le prêtre. Contactez cette grande réconciliation sur l'un de vos problèmes, il est en mesure de fournir une solution durable à tous vos problèmes: whatsapp +17692085860

  • Psychologue.net

    Bonjour Es, Nous avons ajouté les informations concernant l'Association PsyGay, que vous nous avez signalé dans votre commentaire. Merci ! L'équipe de Psychologue.net

  • POIRIER

    Article très complet et surtout utile ! Le poids du silence, le bruit des non-dits est énorme. S'accepter tel qu'on est, est un challenge de toute façon, différence sexuelle, physique ou pas. Ne sommes nous pas tous différents les uns des autres? La problématique réside dans le fait de ne plus pouvoir créer sa propre vie, ne plus échafauder de possibles... Comme s'il n'y avait plus de chemin, que des barrières. Se réapproprier sa vie, son identité au delà de sa sexualité qui, même si elle est très, très importante, n'est qu'une part de nous même, et pas notre identité en tant que telle.

  • es1

    Vous pouvez également contacter l'Association Psy Gay pour le respect de toutes les orientations sexuelles.

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