Pourquoi aimer ne suffit pas dans une relation ?

Quand une relation débute, le moins que l'on puisse espérer est de recevoir la même réciprocité de la part de l'autre, en termes de détail, d'attention et de valeur envers qui nous avons à nos côtés, de lui donner le sentiment d'être spécial, aimé et respecté. Ou du moins de faire preuve de tolérance, de persévérance, de considération, d'harmonie, d'écouter et de montrer à notre partenaire le chemin à suivre pour se développer et s'adapter en tant que couple.

Tout cela peut sembler très normal ou très évident, mais la réalité accablante est que dès que le "oui" tant attendu est obtenu, nous faisons l'inverse, nous abandonnons les attentions envers l'autre et nous arrêtons de cultiver notre relation. Nous avons tendance à nous approprier notre partenaire, comme s'il s'agissait d'un chiffon, d'un meuble, d'une chose ... Nous ne le voyons plus comme un sujet, mais comme un objet de propriété : "Ah, tu m'appartiens déjà, tu es à moi, et maintenant tu vas faire ce que je te dis "... Bien sûr que non !

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Personne n'appartient à personne

Le fait qu'il ait été accepté comme partenaire, n'implique pas de devoir faire un don à l'autre en corps, en âme, en sentiment et en raison ... Bien sûr que non ! Tout d’abord, nous sommes des êtres individuels, vivant toujours dans une relation, et nous sommes avec lui, ou avec elle parce que nous voulons, rien ni personne ne nous oblige à le faire, nous y sommes volontairement parce que nous l’aimons, parce que cela nous convient ou parce que nous en avons décidé ainsi pour une autre raison.

Une relation de couple n’est qu’un accord entre deux personnes, un accord de collaboration : "Je vous aime, vous me séduisez, j'aime la façon dont vous me traitez, vous êtes génial et je veux être avec vous, vous me donnez la sécurité, la confiance et je suis avec vous et je vous épouse parce que je suis d'accord pour rester à vos côtés. " L'engagement ou le contrat civil que les gens appellent "Mariage" est formalisé, mais ce contrat peut expirer ou peut être résilié au moment où l'un des deux l'exige.

Et les enfants dans tout ça ?

Mais ici le problème est que s’ils ont déjà formé une famille et que des enfants sont impliqués, les plus touchés ici seront bien sûr les enfants. Le père et la mère règlent leurs différends en divorçant, mais ce sont les enfants qui s'éloignent des circonstances : droits parentaux, pension alimentaire, frais de scolarité, solitude, chagrin et bien sûr les ravages causés par l'absence d'un des parents, même s’il est possible que le contact n’ait pas été perdu même s’il est virtuel, mais rien ne serait pareil car rien ne remplace la présence permanente des parents dans la vie des enfants.

Cependant, il est curieux de constater que, dans la plupart des relations fracturées, l’un était celui qui avait demandé le divorce et l’autre n’avait jamais imaginé que la relation se terminerait, et en fait, il ne voulait pas divorcer, il ne voulait pas laisser l'autre partir, il refusait de divorcer. Pourquoi ? Pour que l'autre change d'avis et reste, faire même l'impossible pour y parvenir : ils pleurent, se disputent, se frappent, s'humilient, se frappent psychologiquement et il n'y a aucun moyen de parvenir à un accord, la seule solution est la séparation, et devant l'insistance marquée du manque d'intérêt de son partenaire, il n'a pas d'autre choix et finit par lui accorder la concession : le divorce.

• "Je pars mais tu ne vas pas me prendre mes enfants"

La grande majorité des couples qui divorcent, laissent souvent de nombreuses affaires en suspens, car ils ne veulent pas se rendre compte que si l'un des deux demandait le divorce et partait ... et voilà l'autre est déjà parti !

Et puis l'autre commence à rentrer à la maison chaque fois qu’il en a envie, sous le prétexte que "j’ai le droit de voir mes enfants quand je veux", "mon outil est resté dans le garage"," Je passais par là et je suis arrivé pour voir si les enfants vont bien "," je laisserai la voiture dans le garage car je n'ai nulle part où la mettre ", etc. des excuses et des excuses pour continuer à rentrer à la maison comme si rien ne s'était passé. Et une chose est que la femme accepte que son compagnon continue à se montrer (quelle coïncidence), chaque heure du repas, pour ne pas avoir de frictions avec les enfants ou avec le mari, et une autre chose est qu'il le fait parce que même après avoir divorcé, il continue de caresser l'espoir que l'autre puisse céder et lui dire de rester à la maison. 

Mais le problème est celui-ci : le partenaire qui n'a pas prit la décision de se séparer culpabilise l'autre de se laisser entièrement aller et de ne pas penser aux enfants. Comme s'il s'agissait d'ancres ou de chaînes pour attacher la personne de ses rêves et avoir son corps à la maison, même s'il n'a plus son amour. Ce sont des décisions malsaines pour le fonctionnement optimal du couple. S'ils veulent se remettre ensemble, il faut alors agir de manière sérieuse et responsable, sinon il serait plus prudent d'envisager la possibilité de bénéficier d'un lien amical et cordial uniquement, en effet, il y a des couples qui fonctionnent mieux en tant qu'amis qu'en tant que couple, et ce sont les enfants qui en bénéficient le plus de ce genre de relations ou d'accords entre parents.

Mais se menacer de partir à plusieurs reprises ou endosser des promesses qui ne sont pas censées être tenues ne font que gêner les relations parentales, les enfants deviennent confus et se développent psychologiquement avec des problèmes de faible estime de soi, des troubles d’adaptation et peuvent même développer des troubles d’identité. Ils ne savent ni où ni à qui ils appartiennent, puis les parents se plaignent des abandons scolaires ou des mauvais résultats scolaires et des problèmes de comportement de leurs enfants. Et bien, à quoi s'attendaient-ils ?

Mais oui, la première chose que font certains parents est de blâmer leur partenaire pour la négligence et le couple inquiet va souvent chez le psychothérapeute ou le psychologue cherchant de toute urgence une évaluation psychologique de leur enfant parce qu'ils l'ont dénoncé à l'école, parce qu'ils l'ont fait sortir de l'école, de classe ou parce qu'il a été suspendu pendant une semaine ou quinze jours. Les enfants sont des enfants ! Tenez compte du fait que ces comportements provocants des enfants sont la réponse de leur désaccord sur ce qui s'est passé à la maison. Les enfants n'ont d'autre moyen d'exprimer leurs émotions que par des crises de colère, des rébellions et des agressions. Certains enfants souffrent également de dépression.

Alors, pour vous, hommes et femmes qui me lisez, à quoi sert-il d'avoir tant aimé votre partenaire si vous finissez par endommager le fruit de votre propre amour ? Pensez-y et mûrissez ! Allez chercher l'aide d'un professionnel de la santé mentale pour que vous puissiez organiser vos idées et vous rendre compte que vous avez besoin d'une thérapie, de manière à pouvoir aider vos enfants. Ne faites pas le contraire, c'est-à-dire envoyer vos enfants chez le psychologue pour les réparer... Si le principal éducateur est vous, les enfants n'apprennent que par l'imitation et par des exemples. Qui est donc responsable ? Allez, remontez-vous le moral ! À quoi servent vos compétences, votre amour et vos connaissances si vous ne les appliquez pas ?

Si vous souhaitez une attention psychologique harmonieuse et personnifiée, n'hésitez pas à rechercher dans votre région un psychologue spécialisé.

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