S'oublier et se retrouver

​La vie peut nous amener à nous oublier. Vient un moment où l'impression de ne pas occuper sa place, d'être à côté nous envahit...

7 OCT. 2019 · Lecture : min.
S'oublier et se retrouver

La vie peut nous amener à nous oublier…

  • … à nous couper de cette partie de nous intime, secrète, propre à chacun d'entre nous ; cette partie de nous qui nous permet de ressentir, de nous émouvoir, qui constitue la marque de notre singularité*,
  • …à étouffer nos ressources intérieures, qualités et talents, qui fondamentalement nous constituent
  • … à ne plus croire aux forces et compétences développées progressivement depuis notre plus tendre enfance.

Nous nous sommes mis de côté...

Pour faire face à la société et avancer dans notre environnement de vie, nous nous sommes mis de côté.

Nous avons investi un mode de vie d'automate et canalisant. Nous sommes rentrés dans les soi-disant normes de la société. Nous nous sommes rangés dans une carapace forgée au cours des événements et accidents de vie.

Vient un moment où cette sur-protection rigide nous étouffe.

Nous sommes investis de sentiment d'emprisonnement, d'être à côté de sa place, de perte de sens. Besoin d'oxygène, d'espace. Envie de tout lâcher, de fuir, de s'évader.

On se cache derrière des « pansements » pour se justifier. On peut combler par des actes invasifs voire compulsifs.

Grand paradoxe : nous savons au fond que l'essentiel est là. Tout va… à priori. « Ça va ? Ça va … »

La culpabilité de qui nous sommes

Outre les tiraillements permanents, face à cette incohérence entre la représentation extérieure de qui nous sommes, et notre for intérieur, s'ajoute le pénible sentiment de culpabilité. La culpabilité de ce que nous faisons, la culpabilité de ce que nous pensons, la culpabilité de qui nous sommes…

Nous sommes investis d'un mal-être incompréhensible et envahissant.

Et si ces moments inconfortables n'étaient-ils pas juste des alertes, des SOS, un signe ?

Signe qu'il est peut-être le bon moment d'envisager des retrouvailles ?

Une invitation à Oser « fendre l'armure* » ?

Oser de dé-couvrir et s'autoriser à apporter un doux regard à cette merveilleuse personne que nous sommes…

Oser se reconnecter à notre essence.

À être et agir, tout simplement.

* Inspirations : François Cheng, 5 méditations sur la Mort et Anna Gavalda « Fendre l'armure »

Photos : Shutterstock

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Écrit par

Diane de Basly

Formée à la psychothérapie analytique, principalement jungienne, et accorde beaucoup d'attention au corps et aux sens. (Formation EEPA). J'associe un travail de regard de l'histoire et de compréhension des schémas comportementaux, émotionnels et sensitifs.Chaque thérapie, ou approche est différente. Il va donc s'agir d'adopter à chacun un projet thérapeutique qui lui convient.

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