Abus d’une psychologue

Bonjour,

Il est très difficile de comprendre ce qui s’est réellement passé entre vous et votre psychologue, sans savoir comment vous lui aviez exprimé votre colère et ce qu’elle vous a écrit par texto.

Il est certain que votre propre réaction l’a mis à mal, et ce qui s’est passé à atteint une de ses propres limites.
C’est décevant qu’elle n’ait pas pu discuter avec vous en face à face cet épisode qui aurait pu constituer un tournant positif dans votre thérapie.

Mais… les psys sont aussi des êtres humains avec leurs limites et leurs erreurs…

Votre sentiment de rejet et votre amertume sont compréhensibles, mais votre désir de vengeance est démesuré et il est certainement lié au fait que la tournure prise par cet événement vous a fait revivre des émotions douloureuses de votre vie passée.

Il est d’ailleurs possible que le reproche même que vous avez adressé à votre psy soit en réalité lié à votre vécu d’avant la thérapie.

Vous « venger » ne vous aidera pas à grandir : il vaut mieux utiliser votre colère actuelle en acceptant une remise en question de votre propre position dans cette histoire avec la psychologue.

Je vous souhaite de trouver un-e thérapeute qui pourrait vous amener à travailler pour comprendre les racines de la haine que vous ressentez actuellement et votre part de responsabilité dans les relations avec les autres.
sp

Bonjour à vous

Je comprends que vous puissiez ressentir de la colère et avoir besoin de l'exprimer dans le cadre de la thérapie est tout à fait louable.
Cette colère a été activée par quelque chose de précis : une attitude envers vous qui vous a fait ressentir le manque de considération puis le rejet. Je peux imaginer que vous avez déjà vécu ces émotions par le passé et que cet épisode est venu réveiller des évènements tragiques dans votre vie passée. Je peux imaginer combien ça a été douloureux pour vous et je vous invite à poursuivre le travail thérapeutique avec un autre professionnel, voir un autre type d'accompagnement (EMDR ou hypnothérapie) , pour aller réparer ces blessures profondes.
La colère est une émotion très puissante mais elle n'est pas la violence. Vous avez face à vous un être humain qui vous propose un cadre professionnel pour mieux vivre vos émotions et votre état intérieur. Cela ne veut pas dire que vous pouvez tout vous permettre et encore moins que vous pouvez vous venger en la faisant souffrir.
Vous avez le courage d'écrire sur ce forum et je ressens que vous avez vraiment l'envie de vous sentir mieux et de ne plus subir votre état intérieur. Je vous encourage réellement à poursuivre votre démarche de recherche d'un thérapeute qui vous correspondra.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour,

Essayez de ne pas prendre personnellement sa réaction. Certes, celle-ci est inadaptée et impolie. Elle ne témoigne pas d'un grand professionnalisme. Votre thérapeute se débat sans doute avec ses propres difficultés : peut-être a-t-elle jugée votre colère trop impétueuse et a-t-elle eu peur ? peut-être a-t-elle du mal avec l'expression de la colère ?
Tournez la page et évoquez cette question avec une nouvelle thérapeute, plus ouverte au retour critique. Il faut avoir un égo bien ancrer pour supporter des paroles véhémentes :)
Je vous souhaite tout l'apaisement possible, je perçois votre désarroi. Ne vous découragez pas : ce n'était pas la bonne.

Chaleureusement,
Aurélie Lior Bonan

Bonjour,
Je partage tout à fait le point de vue de Lorenzo Perucchi.
Et de ce point de vue, plutôt que de gaspiller du temps et de l'énergie à essayer de vous "venger", je vous invite à utiliser votre colère comme un moteur pour continuer d'avancer dans votre thérapie, en allant examiner avec un.e autre psy comment cet épisode et votre besoin de "considération" font probablement écho à une blessure plus ancienne.

Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative d'EmètAnalyse, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel

Bonjour,
Difficile de répondre à votre question. Il serait nécessaire de comprendre ce qui vous a mis en colère et la réponse de votre psy...
Une psy ne doit pas tenir rigueur de quoi que ce soit.
Mais si vous ne vous sentez pas comprise par cette psy, il est préférable d'en changer, car partant sur ces bases, les séances ne seront pas profitables.
Vous vengez de quoi ? c'est une attitude puérile, changer de thérapeute, ça sera le meilleur moyen de lui faire comprendre votre déception.
Vous dites que c'est le patient qui décide, mais décide de quoi exactement ?

Je pense que ce conflit fait remonter des émotions en lien avec des souvenirs de votre enfance...

Quoiqu'il en soit, à ce stade changer de thérapeute et travailler avec une approche intégrative (voir mon profil), une thérapie uniquement verbale a vite ses limites...

Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

Avant tout quelle a été la teneur du texto ?
Ensuite, qu'est-ce qui fait que vous pensez que c'est toujours le patient qui décide alors que la relation thérapeutique se construit à deux ?
Enfin, oui cela peut arriver que les ressentis du thérapeute desservent le patient si ce dernier ne travaille pas sur lui.

C'est la raison pour laquelle plutôt que de chercher à vous venger, chercher à comprendre ce qui s'est passé en vous et en elle.
Il semble que vous éprouvez une sensation de frustration par ce sentiment de manque de considération. Essayez de repérer si ce sentiment vous est familier eu égard à votre passé, enfance,...
Plutôt que la vengeance, peut-être un courrier sur ce que vous ressentez...en vue de trouver de l'apaisement..
En effet, si là vous écrivez penser à la vengeance, il est possible que quelque chose dans votre attitude lui ait fait peur.

Le travail en psychothérapie implique une douloureuse épreuve de remise en question de soi. C'est ce qui est dure dans la psychothérapie dont le cadre est fondamental pour que le patient se confronte à ses limites humaines.

Je reste disponible pour toute autre échange.

Fouziya KISSI
Psychologue clinicienne Psychothérapeute

Bonjour

Ne vous connaissant pas il est difficile de connaître ou apprécier les raisons qui ont poussé votre psychologue à ne pas aller sur le thème de la considération.
Ceci étant dit il n'est pas logique de couper la relation thérapeutique de cette manière. Peut-être s'est elle sentie débordée. Elle aurait alors dû vous le dire et vous réorienter.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Bonjour,

Vous êtes en réalité tout à fait libre de changer de praticien si celle qui vous suit ne vous convient plus. Il est inutile de faire vivre cette rancœur envers elle, vous ne faites que vous faire du mal.
Changez dès maintenant de praticien et reprenez une thérapie plus sereinement.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Merci pour votre message. Je comprend que cette rupture a pu être tres violente émotionnellement.
Merci d'avoir demandé de l'aide vous vivez une situation qui ne devrait jamais avoir lieu en thérapie.

En tant que psy, je tiens à dire clairement qu’un thérapeute ne devrait jamais mettre fin à une relation thérapeutique de façon brutale et unilatérale, surtout en réponse à une colère exprimée. C’est justement dans ces moments de transfert qu'il faut continuer a travailler en s'appuyant sur le allica therapeutique, cela fait partie intégrante du processus thérapeutique. Ignorer ou fuir cette dynamique traduit un manque de conscience des enjeux du transfert et, sans doute, un travail sur soi insuffisant du côté du professionnel.

Ce que vous ressentez – colère, trahison, désir de vengeance – mérite d’être accueilli et travaillé en profondeur, car ces affects ont souvent des racines bien plus anciennes. Ils peuvent devenir une porte d’entrée vers une compréhension plus large de vous-même.

Si vous souhaitez mieux comprendre ces mécanismes, je vous propose d’en parler simplement par téléphone — gratuitement et sans engagement, bien sûr — si cela peut vous aider à y voir plus clair sur ce qui s’est joué et ce que cela réveille en vous.

Bonjour,

Votre colère est légitime — elle dit une profonde blessure, un besoin de reconnaissance, peut-être aussi de réparation. Être quitté·e de manière abrupte, surtout dans une relation thérapeutique censée être contenante, peut raviver un sentiment d’abandon ou d’injustice très douloureux. Ce que vous décrivez mérite d’être entendu, pas jugé.

Derrière le désir de vengeance, il y a souvent un cri de détresse, le besoin que l’autre mesure l’impact de ses actes. Ce que vous ressentez est humain, mais votre souffrance mérite mieux que de rester enfermée dans la colère.

Si vous le souhaitez, je peux vous proposer une consultation pour déposer cela, y mettre du sens, et reprendre le fil de votre chemin thérapeutique dans un cadre sécurisant.

Bien à vous
Elodie Seng - praticienne en psychologie
Consultations en ligne

Bonjour,

Votre souffrance est réelle, intense, et mérite d’être pleinement reconnue. Ce que vous avez vécu avec votre psychologue, tel que vous le décrivez, est profondément blessant. Dans le cadre d’une relation thérapeutique — qui se veut un lieu de sécurité, de confiance, de transformation — être brusquement rejeté sans dialogue peut raviver des blessures anciennes, en particulier celles liées à l’abandon, au rejet ou au manque de reconnaissance.

Votre colère est une réaction légitime à une rupture brutale, perçue comme injuste et injustifiée. Mais il est important de souligner que cette colère, aussi justifiée soit-elle, masque souvent une douleur plus profonde : celle de ne pas avoir été entendue, contenue, accueillie dans ce que vous ressentiez. Le besoin de vengeance que vous évoquez exprime un désir de réparation, de rééquilibrage. Mais la vengeance, aussi compréhensible soit-elle sur le plan émotionnel, ne vous apaisera pas sur le plan psychique : elle risque de prolonger votre lien à cette thérapeute dans une dynamique destructrice, au lieu de vous en libérer.

Il est crucial que vous puissiez parler de ce que vous avez vécu, peut-être dans un autre espace thérapeutique, avec quelqu’un capable de recevoir cette colère sans vous rejeter. Car ce que vous avez vécu n’est pas simplement une rupture avec une professionnelle : c’est un traumatisme relationnel, et il mérite d’être élaboré, mis en mots, transformé. C’est ainsi que vous pourrez vous réapproprier votre histoire — et retrouver une forme de paix.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêve

Bonjour,
je lis et j'entends votre colère et votre souffrance ! Je suis très touchée par ce que vous vivez; toutefois, la vengeance n'est jamais une solution très ajustée....cela risque davantage d'envenimer les choses que les apaiser....
Vous êtes en colère car vous estimez n'avoir pas reçu la considération que vous attendiez. Elle n'a pas entendu votre demande et elle a interrompu la relation. Est-ce que vous avez déjà connu ce type de situation avec d'autres personnes ? dans un autre temps ?
Pourriez-vous vivre avec elle quelque chose que vous n'avez déjà que trop vécu par le passé ?
ne pas être accueilli et reconnu par l'autre tel que vous êtes...
Cela est possible et rendrait votre colère, votre souffrance et votre désir de vengeance d'autant plus grand.
Prenez le temps d'écouter ce qui se passe pour vous, de vous accueillir dans votre colère et peut être d'aller travailler ce que vous vivez , idéalement avec elle et si ce n'est pas possible avec un autre thérapeute.
Je vous accompagne de mes chaleureuses pensées
Anne Ferrand
Psychopraticienne - Gestalt-thérapie à Versailles et en visio

Bonjour,

Je ressens dans ton message à quel point cette rupture brutale avec ta psychologue a été douloureuse. Il y a beaucoup de colère, mais aussi une profonde blessure, peut-être d’abandon ou d’injustice, et un besoin fort de reconnaissance qui semble n’avoir pas été entendu dans l’espace thérapeutique.

Ce que tu vis est légitime. Se sentir mis de côté sans réelle discussion, surtout dans une relation aussi intime que celle du soin, peut raviver des blessures anciennes ou en créer de nouvelles. Il n’y a rien de honteux à ressentir de la rage, de la tristesse ou même à avoir des pensées de vengeance dans un moment où on a été blessé.

Mais derrière cette colère, il y a surtout un grand besoin de réparation, de sens, peut-être aussi de réassurance. Et cette envie que l’autre comprenne la douleur qu’il a causée parle surtout de ton propre besoin d’être comprise, toi.

Ce que tu vis mérite d’être accueilli, écouté et travaillé dans un cadre sécurisant. Il ne s’agit pas de nier ce que tu ressens, mais de trouver un espace où tu pourras remettre du sens, panser cette blessure, et surtout reprendre du pouvoir autrement que dans la colère seule — car c’est aussi de toi qu’il s’agit ici, de ton apaisement.

Tu mérites d’être accompagnée dans cette étape. Si tu en ressens le besoin, je suis là pour en parler.

Avec bienveillance,
Oriane MONTABONNET

Bonjour,

Il est tout à fait compréhensible que ne pas se sentir considéré, en particulier par quelqu’un à qui l’on confie quelque chose de personnel, puisse générer une grande frustration, un sentiment d’injustice, de rejet, voire une colère intense et une envie de revanche. Cette absence de considération, telle que vous l’avez perçue, semble vous avoir profondément blessée, au-delà même du cadre de la thérapie.

Ce que vous avez exprimé ce jour-là, à travers votre colère, portait peut-être déjà en lui ce besoin d’être reconnue et entendue, même en dehors de votre thérapie. Mais cela n’a pas pu être reçu comme tel à ce moment-là, car même si le thérapeute est formé à accueillir l’expression émotionnelle, il reste un être humain, avec ses propres limites — parfois silencieuses ou impénétrables.

La colère peut s’exprimer dans l’espace thérapeutique ; elle en fait même souvent partie. Mais ce cadre est aussi construit et tenu par le thérapeute, qui définit les limites dans lesquelles cette parole peut se déployer. C’est un espace qui doit rester au service du patient, non pour juger ou répondre, mais pour permettre que quelque chose se joue et s’élabore. C’est pourquoi on n’y aborde pas les ressentis du thérapeute, et lorsque cet espace ne permet plus cela, la thérapie peut s’interrompre — parfois sans avoir pu être pensée à deux.

Il existe environ 400 formes de psychothérapie, dont une vingtaine sont largement pratiquées et validées scientifiquement. Chaque thérapeute y trouve une affinité singulière, qui influence sa manière de travailler, son cadre, et les limites qu’il pose. Le travail thérapeutique ne se fait pas nécessairement qu'avec un seul thérapeute. Il est tout à fait possible de poursuivre ce chemin ailleurs, avec un cadre qui vous conviendra mieux, et qui vous permettra peut-être de revenir, autrement, sur ce qui s’est vécu ici.

Prenez soin de vous, Christophe