Bonjour à tous !
Aujourd’hui je vous écris afin d’avoir des conseils sur ma situation.
Cela fera bientôt 2 mois que je suis diplômée de mon master en psychologie du développement. Je suis retournée dans ma région natale dans l’optique de m’installer, par conséquent, je cherche une première opportunité professionnelle sur ce territoire.
Familière au processus de candidature il ne m’est pas compliqué d’être contactée par les structures pour les postes que je vise. Là où cela pêche c’est au niveau des entretiens d’embauche.
En amont, j’ai essayé de mettre toutes mes chances de côté : je demande conseil, je me fais aider, je me prête au réseautage…
Pour information, j’ai effectué 4 entretiens à ce jour, sans que cela aboutisse, sachant que le dernier en date m’a laissé un goût amer.
En tant que jeune diplômée nous savons tous que l’on est frappé par de l’auto-sabotage à la sortie des études. Pour ma part, cela s’est reflété par un manque de légitimité suivi d’un sentiment de toute puissance une fois le diplôme en poche.
Je ne doute pas de mes compétences acquises à travers toutes mes expériences, y compris celles en dehors de mes stages de psycho. Cependant, je n’arrivais pas à trouver qu’est-ce qui faisait que les recruteurs préféraient un autre profil plutôt que le mien. Jusqu’à ce que je rencontre ce dernier recruteur qui n’a pas hésité à me faire comprendre que je manque d’assurance.
Cet entretien m’a énormément marqué car j’étais confronté à mes faiblesses ce qui m’a fait perdre tous mes moyens.
Aujourd’hui, j’ai cette difficulté là à me dire que je mérite de prendre ma place en tant que psychologue sur le terrain, mais en même temps je me dis que je ne suis peut être pas prête. Cette dernière réflexion me fruste car jusqu’à lors sure de moi, de mes capacités à « me vendre », j’ai l’impression que ce n’était qu’illusion, ce qui m’amène à généraliser sur : est-ce que j’ai fait le bon choix de parcours ?
J’aurai aimé avoir quelqu’un qui témoignerait d’un vécu similaire pour qu’il me conseil sur comment il s’est relevé.
En vous remerciant d’avance.
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2 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Caroline,
Vous voilà munie de votre diplôme et l'envie d'entrer dans la vie professionnelle. Et cela ne s'avère pas si simple. Vous oscillez entre manque de confiance en vous et toute puissance, déstabilisation lorsque vous êtes confronté à vos faiblesses ...
Qui êtes vous au juste ? Quelles sont vos forces ? Comment accueillir vos vulnérabilités et en faire une force ?
Avez-vous déjà suivi une psychothérapie ? En tant qu'accompagnant, savoir qui on est, se connaître, être capable d'accueillir et réguler ses émotions sont une clés pour rester ancrer face à un autre, pouvoir s'affirmer avec assertivité, tout en étant tout ouvert à l'écoute de l'autre.
Je vous souhaite un beau cheminement vers qui vous êtes et un beau cheminement professionnel.
Je suis confiance que vous allez parcourir ce chemin, franchir ou contourner les obstacles qui se présenteront et que , se faisant, vous avancerez dans votre projet d'accompagner les autres
Je reste à votre écoute si vous le souhaitez
Anne Ferrand
Psychopraticienne, Gestalt-Thérapie à Versailles et en visio
3 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Caroline,
Il est difficile d’apprécier ce qui s’est passé lors de vos entretiens et surtout pourquoi ce dernier vous a déstabilisé au point de douter sur votre choix d’orientation.
Vous connaissez la notion de transfert : il est possible que la personne même qui vous a reçu dernièrement vous a rappelé quelqu’un… et que cette rencontre et la façon dont ce recruteur vous ait accueilli et parlé a eu un effet déstabilisant pour vous.
Vous n’écrivez rien sur votre propre parcours analytique ou thérapeutique : il me semble indispensable pour toute personne exerçant une activité de « psy », pour justement travailler pour connaître ses « points faibles » et ses forces, ses propres mécanismes de défenses et les tendances à la projection qui peuvent influencer sa position et son travail.
Et puisque vous vous sentez si déstabilisée actuellement il vous sera certainement utile de rencontrer un-e thérapeute qui pourra vous aider à reprendre confiance en vous et à convaincre le prochain recruteur.
Une certaine expérience en institution me semble nécessaire avant de s’installer en libéral, à moins que vous voulez commencer par faire les divers tests qui sont assez demandés en ce moment pour les enfants et les adultes.
Je vous souhaite de trouver la force de patienter encore un peu pour trouver votre propre voie avec votre diplôme qui vous ouvre un chemin plein de jolies perspectives.
sp
2 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre situation est paradoxale car la confiance ne vient que par la pratique. On devrait donc vous donner votre chance mais la société d'aujourd'hui recherche l'efficacité optimale immédiate.
Il n'est pas anormal d'avoir un certain manque de confiance en soi, surtout en début de carrière. Chez vous toutefois cela se traduit par un effet compensatoire inconscient où vous passez facilement d'une position hyper sûre d'elle à hyper non confiante en vous.
Vous recherchez tellement à paraître confiante en vous que vous en oubliez que vous ne l'êtes pas tant que ça à l'intérieur de vous.
Je ne sais pas si vous avez suivi une psychothérapie dans le cadre de vos études. Cela vous serait utile dès maintenant mais aussi pour la suite de votre carrière.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
2 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Caroline
Oui effectivement passé le stade des études vous voilà plongée dans la dure réalité et je suis , pour vous comprendre passée par là comme la plupart des thérapeutes débutants , j’ai envie de dire même vous êtes dans le réel de la situation, l’université est guère professionnalisante mais est beaucoup plus axée sur la théorie en vue d’études qui pourraient être plus consacrées à la recherche c’est mon avis, le coté pratique donc professionnel, l’université nous forme pas ou peu si je puis dire, l’on est lâché dans la nature avec un beau diplôme une tête bien remplie de belles théories et une bonne dose de narcissisme mais voilà comment les mettre en pratique !? Il faut vous battre, savoir mouiller sa chemise comme on dit vulgairement parlant, bien entendu sorti des études diplôme en poche nous idéalisons tous la situation mais faites vous confiance vous avez votre place bien évidemment mais il faut lâcher prise sur la situation et surtout croire en vous, insconsciemment vous restez fixée à vos craintes, vos doutes , à une non légitimité, tant que vous n’aurez pas travaillé sur cela les choses risquent de bloquer ou d’avancer lentement, sachez qu’il faut du temps au temps et prendre un peu de recul sur la situation rien n’est bloquant à par vos pensées, vous y arriverez croyez moi ! Bonne continuation et faites nous savoir votre progression. Je vous envoie pleins de bonnes ondes positives. Bien à vous
2 DÉC. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ne perdez pas courage! C'est tout à fait normal : monde inhumain aux critères de sélection inatteignables et sentiment du débutant qui n'a pas confiance en lui!
Avez-vous posté votre profil sur Linkedln? On y voit beaucoup de propositions mais ce ne sont pas forcément des temps complets donc il faut aussi accumuler plusieurs temps partiels ce qui n'est pas évident.
Avez-vous pensé à vous lancer en partie en libéral ici par exemple si vous n'avez pas de cabinet? Le site m'amène une à deux personnes par mois depuis le mois de mai dernier. C'est peu mais cela rembourse à peu près les frais d'abonnement.
Pour ma part, j'ai toujours fait le choix d'un superviseur psychanalyste afin de travailler mes sentiments de "nullité" et trouver la bonne place professionnelle. C'est encore un coût qui s'ajoute mais il me semble que c'est indispensable à notre équilibre et notre savoir-faire de psychologue.
Bien à vous, Anne Fierry Vérité psychologue analyste