Adolescente déprimée

Bonjour,

Votre fille traverse un deuil affectif lié à son ancienne vie, et son rejet du changement est une manière d’exprimer sa souffrance. Son attachement au passé et son isolement montrent qu’elle vit un état de dépression réactionnelle, provoqué par cette rupture brutale avec ses repères.

Pourquoi rejette-t-elle votre conjoint ?

Il symbolise le changement qu’elle n’a pas choisi. Son rejet est une tentative de trouver un coupable pour donner un sens à sa douleur. Ce n’est pas tant une haine personnelle qu’un moyen d’exprimer son impuissance face à la situation.

Comment l’aider ?
1. Légitimer sa souffrance : évitez de minimiser son ressenti ou de chercher à la convaincre que tout ira bien. Dites-lui que vous comprenez combien c’est difficile et que son attachement à son ancienne vie est légitime.
2. Créer des ponts avec le passé : proposez-lui d’échanger régulièrement avec ses anciens amis, de retourner en visite si possible, ou d’intégrer des éléments de son ancienne routine dans son quotidien.
3. L’aider à s’investir dans son nouvel environnement : inscrivez-la dans des activités extrascolaires qui l’intéressent pour qu’elle puisse tisser de nouveaux liens.
4. Encourager la verbalisation : même si elle refuse un suivi psychologique, laissez-lui des espaces d’expression sans pression, comme des moments mère-fille où elle se sent écoutée sans jugement.

Le temps et votre soutien lui permettront de s’adapter progressivement. Si son mal-être persiste, une aide extérieure pourrait l’accompagner dans cette transition.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêves

Bonjour,

Dans la vie il y a des deuils à faire et un déménagement, la perte de ses repères, des ses amis, de son environnement en est un.
Un deuil engendre de la tristesse, de la colère, de la solitude et bien d'autres choses encore

C'est une réelle épreuve.
Votre fille a besoin de temps et d'attention pour la traverser.

De plus une séparation et l'arrivée d'un beau parent impacte également les enfants et les adolescents, plus qu'on ne le pense.
Ils sont vulnérables et ont besoin de leurs piliers, leur père et leur mère.

Maintenant, la vie fait que ce n'est pas toujours possible.
La patience, les mots rassurant, un cadre solide et respectueux aideront votre fille à aller de l'avant.

Elle va devoir faire appel à ses ressources personnelles pour dépasser cette situation inconfortable et déstabilisante.
Les jeunes n'ont pas toujours besoin de rencontrer un professionnel, il y a des étapes, des expériences incontournables.

Nous traversons tous des épreuves, le but est d'avoir la force et le courage .
Restez à l'écoute de votre fille, les choses vont se mettre e place petit à petit .

Vérifier qu'il n'y a pas de problème de rejet dans son nouvel établissement., c'est important.

Je reste à votre écoute.
Filleul Sandrine.
Psychanalyste. RDV sur Crenolibre.
Evry Courcouronnes

.

Bonjour Madame,

Vous ne précisez pas l'âge de votre fille, qui a son importance pour l'aider à dépasser sa difficulté. Est-elle ado ou encore enfant ?

Un déménagement est une perte (d'une maison, d'une école, de relations...), et toute perte est un deuil ! C'est donc un processus de deuil que doit traverser votre fille. On peut aussi faire l'hypothèse d'un double deuil : le déménagement venant raviver un premier deuil, celui du couple que vous formiez avec son père, et qu'elle n'a peut-être pas dépassé ?
Je vous invite à ne surtout pas céder à sa demande de ne plus aller à l'école, ce qui l'empêcherai de devenir résiliente et la ferait basculer dans la mélancolie, et le deuil pathologique.
Enfin, tant que votre fille est mineure, si vous estimez qu'elle a besoin d'un suivi psychologique nous n'avez pas à lui demander son accord. Le lui demandez-vous lorsqu'elle est malade et qu'il s'agit de consulter un médecin ? Les maux psychique sont à prendre aussi au sérieux.
Bien à vous,

Caroline GORMAND
Psychothérapie intégrative, thérapie systémique du couple et de la famille, coaching relationnel.

Bonjour Adcaso

J'imagine que vous souffrez beaucoup de voir votre fille triste de ce déménagement . Ce changement d'établissement scolaire lui a fait perdre ses amis de classe et elle semble refuser de se faire de nouveaux amis. Elle en veut à votre conjoint et semble le rendre responsable de la situation.

Serait elle d'accord pour aller en parler à quelqu'un d'extérieur ? elle semble être en souffrance et il serait préférable que la situation ne se dégrade pas trop.

Il faut lui expliquer qu'il y a toujours des solutions, elle pourrait peut-être inviter une ancienne amie pour les vacances ?
Il faut lui dire que vous êtes toujours là pour elle si elle veut vous parler mais j'imagine que vous l'avez déjà fait.

Je vous souhaite beaucoup de courage
Sabine Miesmacker
Hypnothérapeute

Bonjour Adcaso,

Avez vous proposé à votre fille la possibilité d'aller en parler à quelqu'un ? Quelle âge a t-elle?
Peut-être cela pourrait l'aider.

Je reste à votre écoute si vous le souhaitez.

Bien cordialement,

Charlotte Soyez

Bonjour,

Je comprends votre inquiétude face à sa nostalgie. L'adolescence est une période particulièrement charnière pour l'adulte en devenir. Ce changement a bouleversé ses repères et elle a besoin d'en trouver de nouveaux qui lui correspondent pour se construire.

Votre fille doit faire le deuil de sa vie d'avant, la situation lui parait encore injuste bien sûr, cela va se faire avec le temps et avec de nouvelles perspectives. En ayant fait de nouvelles connaissances, même s'il ne s'agit pas encore d'amitiés, c'est une avancée. A-t-elle des activités extra-scolaires ? En créant de nouveaux liens, en trouvant un but et en appartenant un à groupe qui partage ses intérêts cela peut certainement l'aider.

Avec tout mon soutien,

Charlotte Brément
Psychopraticienne hypnothérapeute
Consultations en ligne et à Paris

Bonjour Adcaso ,
"L’adolescence est une période de grands bouleversements, et un déménagement peut accentuer ce sentiment d’instabilité. Il est normal qu’elle se sente perdue et rejette ce changement. L’important, c’est qu’elle vous en parle : cela montre qu’elle a confiance en vous. Plutôt que de chercher à lui faire accepter la situation trop vite, commencez par accueillir ses émotions sans jugement. Montrez-lui que vous comprenez sa peine et que vous êtes là, sans pression. Avec le temps et un cadre rassurant, elle pourra peu à peu s’adapter.
Besoin d'aide n'hésitez pas à me contacter.

Bonjour Adcaso
Lorsque vous écrivez qu'"elle refuse d'en parler avec quelqu'un de l'extérieur"... qu'est-ce que cela signifie pour vous ? pour votre fille c'est qui quelqu'un d'extérieur? Un psy ? mais justement un psy sert à aider SANS JUGEMENT AUCUN les gens qui ont de la tristesse dans le coeur à ne plus être triste... ça aide les gens qui ont de la colère dans leur coeur à ne plus être en colère en comprenant son origine, sa cause ... ça aide les gens qui sont malheureux à être heureux... ça aide les parents à mieux comprendre les enfants, à mieux écouter leurs émotions... ça aide les gens qui se sentent tout seul à ne plus ressentir ce sentiment de solitude... Et c'est en retrouvant, entre autre, l'origine d'une émotion qu'elle s'en va ... une fois qu'elle se sent bien comprise. Une émotion part en suivant un protocole de soins spécifique. Une émotion a un début et une fin !
Par ailleurs il y aura aussi à creuser pour savoir comment elle se sent, elle, d'avoir dû déménagé? peut-être par rapport à ses anciennes amies... Que se dit-elle d'elle-même de les avoir laissées ? Se sent-elle coupable de les avoir laissées???
Ce sont quelques questions essentielles pour commencer une thérapie de quelques séances selon le protocole que j'utilise.
En tout cas, sa souffrance est à considérer comme vous l'avez fait, avec le plus grand respect, sa juste gravité et sans être niée ou minimisée. Et votre fille n'est pas coupable de ressentir ce qu'elle ressent, ni de ne plus vouloir aller à l'école, ni de pleurer, ni de ne pas sortir de sa chambre...Ce n'est pas de sa faute du tout !!!
Je vous invite à me contacter si vous souhaitez de plus amples informations concernant la logique des émotions et des comportements induits.
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
Psychologue clinicienne diplômée d’Etat
Thérapeute en libération des émotions et comportements induits

Bonjour Madame,

Vous n’avez probablement pas suffisamment préparé ce déménagement avec votre fille, en lui expliquant les raisons familiales et en l’impliquant dans les choix que vous avez dû faire sur place.

Maintenant il ne faut minimiser sa souffrance : elle vit une sorte de déracinement et elle en veut probablement à votre conjoint, qui a provoqué ces changements douloureux pour elle.

Il serait bon de prendre du temps en tête à tête avec elle : sorties shopping et resto, au cours desquelles vous pouvez la faire parler et lui dire que vous comprenez sa déprime mais que le retour en arrière n’est pas possible. Demandez lui comment vous pouvez l’aider à mieux s’adapter à son nouvel environnement.
Peut être aussi en lui proposant d’inviter des copains à la maison ?!

Quand à votre compagnon il peut aussi lui parler, sans forcer.

Quelques séances de thérapie familiale pourront vous aider tous à exprimer vos émotions et à mieux vous comprendre.

Je vous souhaite d’arriver à aider votre fille à accepter ce changement et à s’y adapter.
sp

Bonjour

Votre décision n'était pas égoïste, j'image que vous avez peser l'ensemble des éléments et pris la meilleure décision qui prenne tous les paramètres en compte.
Votre fille n'a pas cette vision globale et mesure juste l'impact que cela a sur sa vie. Alors oui pour elle cette décision n'apparait sans doute pas comme justifiée et oui sans doute en rend-elle votre conjoint comme responsable. elle a peut-être le sentiment de passer après votre conjoint voir apprès le bébé.

Pour répondre à votre question de savoir comment l'aider. En premier lieu lui faire comprendre en douceur que vous ne redéménagerez pas que vous ne reviendrez pas à une situation antérieure et que cette nouvelle situation peut également lui permettre d'avancer et procure des expériences plaisantes. Il faut lui redonner à votre fille le sentiment qu'elle occupe une place centrale dans cette nouvelle situation. Pour ce faire multipliez les marques d'attention, les moments de partages exclusifs, centré sur son plaisir à elle et ses propres centres d'intérêt, jusqu'à ce que la perception de sa place dans la famille ne soit plus source d'inquiétude. Cela veux dire que pour un moment vous devez passer du temps avec elle quitte à ce que votre conjoint s'occupe un peu plus du bébé. Tout cela se rééquilibrera rapidement.
Vous pouvez également lui proposer de consulter un professionnel en le présentant comme quelque chose qui lui appartienne, une action pour elle.

Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.

Bien cordialement

Bruno BRICE
Thérapeute Narratif

Bonjour et merci pour la confiance que vous m'accordez en partageant cette situation délicate. La difficulté que traverse votre fille s’inscrit parfaitement dans ce que nous appelons, dans l’approche de Palo Alto, une problématique systémique liée à un changement significatif dans l’environnement familial. Le déménagement représente bien plus qu’un simple changement géographique; il constitue une restructuration complète du système relationnel dans lequel votre fille avait trouvé son équilibre. Votre préoccupation montre votre toute votre sensibilité à la souffrance de votre enfant, ce qui est un élément fondamental pour envisager une évolution.

Votre famille traverse une phase d’adaptation où chaque membre réagit différemment au changement. Votre fille exprime sa résistance à travers des comportements clairement identifiables: isolement dans sa chambre, pleurs, refus scolaire et nostalgie persistante. Ces manifestations ne sont pas simplement des “caprices”, mais des tentatives de communication et de préservation d’un équilibre antérieur qu’elle considérait comme sécurisant.
La dynamique familiale actuelle semble s’organiser autour, peut-être, d'une sorte de “cercle vicieux”: plus votre fille manifeste son mal-être, plus vous vous sentez impuissante et peut-être coupable (“décision égoïste”), ce qui renforce probablement son sentiment que la situation est injuste et sans issue. Le rejet de votre conjoint constitue également un élément significatif dans cette configuration relationnelle, servant, peut-être, à maintenir une cohérence dans sa vision du monde bouleversée.
L’approche de Palo Alto nous invite à ne pas chercher les causes profondes dans le passé, mais plutôt à modifier les interactions qui maintiennent le problème dans le présent. Votre fille n’est pas “bloquée” dans un état psychologique défaillant, mais prise dans un schéma interactionnel qui s’auto-entretient.
Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que vous mentionnez qu’elle “adore le bébé” tout en rejetant votre conjoint. Cette information révèle une capacité d’attachement et d’adaptation sélective qui pourrait constituer un point d’appui pour introduire du changement. Par ailleurs, le fait qu’elle ait déjà établi des “connaissances” à l’école, même si elles ne sont pas encore considérées comme des amies, représente un début d’intégration sur lequel nous pourrions nous appuyer.

Dans une thérapie brève systémique, nous ne chercherons pas à convaincre votre fille d’accepter le changement par des arguments rationnels, qui risquent de renforcer sa résistance. Nous explorerons plutôt des interventions stratégiques visant à modifier les patterns interactionnels actuels.
Par exemple, plutôt que d’essayer de minimiser sa nostalgie ou de la convaincre qu’elle finira par s’adapter, nous pourrions envisager une approche paradoxale consistant à lui donner un espace légitime pour exprimer cette nostalgie, mais dans un cadre défini et ritualisé. Cela pourrait contribuer à désamorcer l’intensité émotionnelle qui entoure ce sujet.
De même, concernant sa relation avec votre conjoint, l’approche directe (“il faut que tu l’acceptes”) risque d’être contre-productive. Une stratégie plus indirecte, impliquant peut-être des interactions triangulées autour du bébé qu’elle apprécie, pourrait progressivement modifier la dynamique relationnelle.

Votre situation illustre parfaitement le type de problématiques familiales que l’approche de Palo Alto permet d’aborder efficacement. La thérapie brève systémique ne vise pas à analyser longuement les causes, mais à produire des changements concrets et rapides en modifiant les interactions présentes.
Chaque situation étant unique, il serait bénéfique d’explorer plus en détail les spécificités de votre dynamique familiale lors d’un rendez-vous personnalisé. En quelques séances (généralement moins de dix), nous pourrions élaborer ensemble des stratégies adaptées à votre contexte particulier et vous accompagner dans leur mise en œuvre.
Bien à vous,
Christophe PAVIE

Bonjour,

Le mal-être de votre fille semble lié à un sentiment de perte et d’impuissance face au déménagement. Elle a dû quitter son univers familier, ses amis et ses repères, ce qui peut être vécu comme un déracinement. Son rejet de votre conjoint peut s’expliquer par le besoin d’identifier un « responsable » à cette situation douloureuse.

Comment l’aider à surmonter ce changement ?
1. Valider ses émotions
Il est essentiel de reconnaître sa souffrance sans minimiser son ressenti. Dites-lui que vous comprenez combien ce changement a été difficile pour elle et qu’il est normal qu’elle ressente de la tristesse et de la colère.
2. Encourager l’expression
Même si elle refuse un soutien extérieur, continuez à lui proposer un espace d’échange à la maison. Encouragez-la à parler, à écrire ses émotions dans un journal ou à les exprimer par le dessin si elle préfère.
3. Créer de nouveaux repères
Aidez-la à s’investir dans des activités extrascolaires qui pourraient lui permettre de créer des liens plus profonds avec ses camarades. Proposez aussi des rituels familiaux pour qu’elle se sente en sécurité dans ce nouvel environnement.
4. Rétablir le lien avec votre conjoint
Sans forcer, invitez-le à partager des moments neutres avec elle, comme une sortie en famille ou un jeu de société, pour qu’elle puisse voir qu’il n’est pas un « ennemi ».

Avec du temps et de la patience, elle pourra peu à peu s’adapter à cette nouvelle vie.

Bien à vous,

Séverine Hutinet
psychanalyste Jungienne et analyste de rêve

Bonjour,
votre fille traverse un deuil de sa vie d’avant, et son repli témoigne de sa détresse.
Il est important de valider ses émotions sans minimiser sa peine.
Encouragez-la à exprimer ce qu’elle ressent, sans pression, et proposez-lui des activités qui lui plaisent pour recréer du lien.
Essayez aussi d’instaurer des rituels rassurants pour lui apporter un sentiment de stabilité.
Et bien sûr, proposez-lui d'être accompagnée par un professionnel qui peut la soutenir !
Bon courage à vous,
Je me tiens à votre disposition.

Magali Bagot
Psychopraticienne

Bonjour,
J'encourageais votre fille à consulter pour l'aider à trouver sa place, à verbaliser et traiter son mal être, car il est possible qu'elle éprouve de la colère envers vous, ou tous autres sentiments destructeurs pour elle...
Vous ne précisez pas l'âge de votre fille, mais quitter ses amies est un grand changement pour les enfants ou ados qui plus est ce déménagement est à l'origine de votre conjoint. Cela fait trop pour elle.

Une approche intégrative comme la mienne me semble pertinente (voir mon profil et avis).

Restant à votre écoute,
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour,

Un déménagement peut être vécu comme une perte pour un enfant, surtout lorsqu’il implique de laisser derrière soi un environnement familier, des repères, et des amitiés précieuses. Il est normal qu’elle ressente de la tristesse, voire une forme de deuil de sa vie d’avant.

L’un des premiers éléments importants est de valider ses émotions : lui montrer que vous comprenez sa peine, sans chercher à la minimiser ni à la forcer à aller mieux trop rapidement. Dire des phrases comme : Je vois que c’est très difficile pour toi et que tu ressens un grand manque - peut l’aider à se sentir écoutée et comprise.

En parallèle, il peut être utile de l’aider à se reconnecter à son environnement actuel en identifiant des éléments qui pourraient lui apporter du plaisir ou un sentiment de sécurité.
Si elle aime une activité particulière, voir si elle peut la pratiquer dans ce nouvel endroit pourrait lui permettre de créer de nouveaux repères.

L’art-thérapie peut être un outil intéressant dans son cas : le dessin, l’écriture, ou même le modelage peuvent l’aider à exprimer ses émotions autrement que par les mots, surtout si elle refuse d’en parler. Une simple invitation à dessiner « sa vie idéale » ou « ce qui lui manque le plus » pourrait ouvrir un échange.

Concernant son rejet de votre conjoint, il est possible qu’elle associe le déménagement à lui et qu’elle exprime son chagrin à travers ce rejet. Il pourrait être aidant d’avoir un moment avec elle où elle se sent libre d’exprimer ce qu’elle ressent sans jugement, même si c’est difficile à entendre. Le but est qu’elle se sente entendue et que son ressenti soit accueilli avec bienveillance.

Enfin, si elle refuse de parler à quelqu’un d’extérieur, il peut être intéressant de lui proposer
des moyens plus indirects d’exprimer ce qu’elle traverse : un journal intime, une boîte à émotions où elle peut glisser des petits papiers décrivant ce qu’elle ressent, ou même un livre qui aborde des thèmes similaires.

Le temps jouera aussi son rôle, mais en l’accompagnant avec écoute et patience, elle pourra peu à peu trouver un nouvel équilibre.

Je vous envoie tout mon soutien dans cette période délicate.

Prenez soin de vous et de votre fille,

Betty
Thérapeute

Bonjour.,
Effectivement son monde interne/externe à été chamboulé. Il faut la comprendre et c'est primordial. Lui reconnaître que la sécurité dans lequel elle évoluait auparavant n'est plus. Le plus difficile pour elle, va être de reconstruire un monde sécurisant à partir de rien. La réconforter déjà, lui dire que vous reconnaissez la difficulté dans laquelle vous l'avez mise.
Des angoisses d'aller dans un nouveau lieu avec plein de gens (élèves, profs..) dont elle ignore tout. Il faut du temps pour retrouver un lieu sûr, pour connaître des mécanismes différents de ce qu'elle avait apprivoisés.
Quel âge a t'elle ?
L'aide d'un thérapeute peut lui apporter, dans l'assurance et la mise en place des ressources qu'elle peut déployer pour la reconstruction d'un lieu sûr, avec peut être moins d'angoisse et de peur.

Bonjour,
Effectivement n'ayant pas choisi de partir, elle a donc subi ce changement. Maison, école, amies... C'est beaucoup à subir.
Quel âge a t'elle ?
Sa propre sécurité, qu'elle connaissait auparavant n'existe plus. Il lui faut donc reconstruire tout ce système qui met du temps à se mettre en place.
Son système nerveux est également mis à mal. Sa propre survie est en jeu là.
Il faut que vous preniez conscience que sa machine d'enfant humain va devoir se servir de toutes ses ressources pour recréer un espace sécurisant.

Bonjour,

En tant que parent, vous avez des choix à faire pour l'équilibre de votre famille. Ce choix a été pour vous le meilleur à ce moment. Il n'est pas égoïste...
Il est difficile pour les enfants de comprendre ce qu'il se joue dans la vie d'adulte. Vous n'indiquez pas son âge, mais vous pouvez lui expliquer vos arguments qui ont validé ce choix.
Une communication claire est peut-être une première piste.
Elle est "désorienté" par le changement des habitudes, des amis, du logement et autre....
A elle de retrouver des "choses" positives dans cette nouvelle vie.
Les amis sont une clef, car les interactions sociales sont indispensable au bien être.
Proposez des "temps" parent-fille, ce qui peut également rompre la solitude, et apporter un lien plus fort entre vous deux.

Parfois les "ado" si je suppose sa tranche d'age, ont besoin d'être dans leur "bulle" pour se découvrir, cela est souvent une période compliquée pour les parents comme pour eux.

Cherchez à savoir, "qui " lui manque, et proposez lui (si cela est possible) de le ou la voir, c'est peut-être un manque affectif...
N'a t-elle pas des difficultés à l'école, ce qui me questionne est qu'elle "ne veut pas y aller"...

Une aide avec un thérapeute pourrait être positive, elle pourrait se livrer et "avancer", mais inutile de la "forcer" car cela n'a aucun intérêt, tant qu'elle ne le souhaite pas.

J'espère avoir répondu à votre question, belle journée Mélina

Bonjour.
Votre fille est en grande souffrance, mais les raisons peuvent être diverses : plus qu'un manque d'amies, elle vit peut-être un harcèlement scolaire ou des difficultés avec un enseignant, la difficulté peut aussi être due aux apprentissages, ou au fait que ce collège représente aussi la fin de cette vie d'avant qu'elle dit ne pas accepter. L'adolescence est par ailleurs une période difficile, donc toutes ces souffrances peuvent se mêler sans qu'elle ne soit vraiment consciente de ce qui parmi toutes ces causes et éventuellement d'autres est si insupportable pour elle. Elle a toutefois votre soutien, ce qui est extrêmement précieux.
Si elle ne parle pas, difficile de trouver des solutions, d'autant que toute solution acte d'une certaine façon que le retour à la vie d'avant n'est pas d'actualité, donc peut être une source de souffrance en soi.
Comme pour tout deuil, il se peut que le passage du temps soit la vraie piste de sortie. Pour autant, un deuil (ici celui de sa vie d'avant) peut se faire dans de plus ou moins bonnes conditions. Comme je l'ai indiqué plus haut, c'est déjà une excellente chose pour elle d'avoir votre soutien. Si elle ne souhaite pas vous parler à vous, vous pouvez éventuellement lui proposer d'en parler à un adulte extérieur comme un thérapeute, un dispositif d'écoute proposé par le collège s'il y en a un, une autre personne de confiance de la famille...
Je vous souhaite l'issue la plus apaisée possible pour ce moment si difficile, qui provoque aussi en vous beaucoup de culpabilité.
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio

Bonjour madame,
Je me permets de vous proposer de prendre un rdv pour pouvoir échanger avec moi sur les difficultés que vous rencontrez.
Votre fille ne veut pas en parler à l'extérieur, donc aujourd'hui vous êtes son unique interlocutrice, et cela doit peser sur vos épaules. Vous exprimer va vous soulager, et ensemble nous pouvons chercher des pistes pour que votre fille se sente mieux et que vous-même soyez plus sereine.
Je vous reçois en visio (ou en présentiel si vous êtes du Pas de Calais près de Thérouanne)
Bien à vous
Inès AVOT

Bonjour Madame

Le changement est toujours une période difficile pour les adolescents.
Ce que vous décrivez ressemble a une légère dépression.

Il serait nécessaire que vous en parliez à son médecin traitant, et si besoin l'accompagner afin qu'elle puisse être aidée par un professionnel.

N'hésitez pas à consulter mon profil j'ai l'habitude d'accompagner des adolescents et assez rapidement ils retrouvent un équilibre et du bien être

Je reste à votre disposition si besoin

Bien à vous

Cabinet A KEDDI

Bonjour,

Votre situation est délicate et il est compréhensible que vous vous sentiez perdue face à la tristesse et la résistance de votre fille. Le déménagement et les changements qui en découlent sont souvent vécus comme des bouleversements importants pour un enfant, surtout lorsqu’ils entraînent une rupture avec un passé qu’elle chérissait.

Pour l’aider à avancer, il serait utile de l’accompagner en douceur dans ce processus de transition. Voici quelques pistes :
1. Écouter sans jugement : Le simple fait d’écouter ses émotions sans minimiser ses peines ni lui dire qu’elle doit aller de l’avant peut déjà beaucoup l’aider. Ce n’est pas parce qu’elle pleure et qu’elle exprime son mal-être qu’elle refuse le changement ; elle cherche simplement à s’y adapter à son rythme.
2. Accepter la tristesse : Plutôt que de vouloir absolument changer son état d’esprit, acceptez qu’elle traverse une période difficile. Laissez-la comprendre que c’est normal d’être triste dans une telle situation. Cela lui permettra de ne pas se sentir « coupable » d’avoir ces émotions.
3. Explorer les ressources internes : Avez-vous déjà pensé à l’aider à identifier les petits moments positifs de sa journée ? Par exemple, lui demander si elle a eu une interaction qui l’a rendue heureuse, même brièvement. Cela peut l’aider à voir que son quotidien, bien que différent, peut aussi contenir des éléments agréables.
4. Renforcer la relation avec son père : La situation avec votre conjoint semble créer un blocage important. Peut-être pourrait-il lui consacrer du temps privilégié, pour créer un lien de confiance et de complicité, sans pression. Laisser la relation se construire doucement, sans forcer, pourrait l’aider à mieux l’accepter.
5. Accompagnement extérieur : Même si elle refuse d’en parler à un extérieur, il pourrait être bénéfique de lui proposer, de manière douce, de rencontrer un thérapeute, un psychologue ou même une conseillère scolaire qui pourrait lui offrir un espace neutre pour s’exprimer.

En résumé, il semble qu’un accompagnement patient, fondé sur l’écoute, la validation de ses émotions et la création de nouveaux repères, pourrait être une clé pour l’aider à traverser cette période difficile.

Prenez soin de vous et de votre famille.

Bonjour à vous

Je comprends que vous avez déménagé pour suivre votre conjoint avec qui vous avez un bébé. Votre fille, née d'une première union vous en veut de ce choix. Elle n'apprécie pas sa nouvelle vie et se renferme sur elle-même.
Je peux ressentir beaucoup de culpabilité en vous face à cette situation. Vous parlez d'une "décision égoïste", qu'est ce qui vous fait dire ça ?
Je vous propose de prendre un instant pour réfléchir sur ce qui vous a motivé à faire ce déménagement. Comment s'est passée votre prise de décision ?
Pouvez-vous évaluer le bon de cette situation et le moins bon ?
En quoi vous êtes heureuse de l'avoir fait ? qu'est ce qui vous gêne dans cette nouvelle situation ?
Quel nouveau regard sur ce changement pourriez-vous apporter à votre fille ? qu'avez-vous envie de vivre avec elle dans cette nouvelle situation ?
Je vous laisse prendre le temps de répondre à ces questions par écrit, de façon à comprendre en vous ce qui se passe.
Je suis à votre disposition pour vous accompagner davantage dans cette démarche.

Prenez soin de vous
Hélène CHAMBRIS
Gestalt Thérapie Humaniste Intégrative
Rdv en ligne ou en présentiel à Marseille 8ème

Bonjour

Merci pour votre témoignage.

Un déménagement est comme un deuil, il faut faire le deuil de son ancienne vie, et cela prend du temps.

Quel âge a votre fille?

L'école c'est un peu comme d'autres repères que ses parents, on se construit émotionnellement, on s'attache à des clans d'amis, on a un sentiment d'appartenance etc.
En quittant votre ancienne ville, elle a perdu ses amis et ses repères, ce sentiment d'appartenance alors sa tristesse et sa colère s'expliquent par ça.
Si elle ne veut pas se faire aider, est ce qu'il serait possible qu'elle puisse revoir régulièrement ses copines d'avant?

Est ce que son papa habite dans cette ancienne ville ?

Soyez compréhensive et à son écoute car vous avez suivi la personne qui partage votre vie mais elle n'a pas trop eu le choix et il lui faut du temps pour accepter ce choix.

Sa colère envers votre conjoint c'est un peu comme si personne n'avait pris la peine de savoir ce que ce déménagement allait avoir comme conséquence sur sa vie.
La solution est qu'elle se sente comprise, que sa peine soit reconnue et si vous avez la possibilité qu'elle voit régulièrement ses anciennes amies alors cela sera plus facile pour accepter sa nouvelle vie.
De plus il faut du temps pour retrouver de nouveaux repères.

Si vous avez un bébé en bas âge c'est que vous avez refait votre vie et qu'elle a du aussi accepter peut-être la séparation avec son papa, cela fait beaucoup d'évènements (une séparation, la rencontre d'un beau père, l'arrivée d'un bébé et un déménagement).
C'est normal qu'elle soit triste et que ce déménagement ait perturbé ses repères (Re-pères).
L'important c'est qu'elle puisse se sentir écoute et comprise.
Voir si elle peut voir régulièrement ses anciennes amies.
Et voir si son moral repart, si non il faudra en parler avec votre médecin de famille.

Prenez soin d'elle et prenez soin de vous.

Je reste à votre écoute.

Michaële
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie.