Bonjour j'ai commencé une psychanalyse il y a deux ans et je me rends compte du fait que je vais de plus en plus mal .je suis en dépression et ça continue de s aggraver est ce normal ? Je veux changer du coup de psy
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16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 71 personnes
Bonjour Mila,
Est-ce que cette dépression est récente ou bien dure depuis le début de votre analyse ? Votre analyse vous a-t-elle apporté du mieux à un moment ?
Si en deux ans vous n'avez rien vu de positif, il est temps de changer d'approche. Mais si cela fait deux ans que cela dure, c'est que vous y avez trouvé quelque chose au moins un temps, j'imagine.
Il arrive, au cours d'un travail thérapeutique, que la dépression (ou d'autres symptômes) s'aggrave. Mais cela ne doit pas durer.
31 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila
Théoriquement, lorsque l'on entame un travail psychanalytique, on le fait pour aller mieux. Bien sur, au fur et à mesure de la thérapie, on peut avoir des bas, notamment lorsqu'on travaille sur la perte et que l'on a besoin de faire un travail de deuil. Mais la thérapie ne doit pas aggraver la dépression.
Si vous voulez changer de psy, c'est tout à fait votre droit et vous pouvez le faire quand vous voulez. Il peut être pertinent de parler au psy de cette situation mais ce n'est pas toujours facile. Peut-être votre psy vous a-t-il/elle parlé de comment elle gère les fins de prise en charge. Personnellement, je demande aux gens de me le dire pour que je puisse leur dire ce que je pense important comme: n'arrête pas le suivi. Allez voir quelqu'un d'autre mais je pense que vous avez encore besoin...
Ensuite, il est possible aussi que vous ayez besoin d'une prise en charge médicale. Un rdv chez un psychiatre est une bonne idée et il pourra affiner le diagnostic et vous conseiller pour une thérapie.
Il y a beaucoup de thérapies différentes et aussi beaucoup de thérapeutes différents! Comme on soigne aussi avec ce qu'on est (et pas uniquement avec une théorie ou une approche particulière), il est important que vous trouviez la bonne personne pour vous.
Prenez soin de vous
Nathalie Goursolas Bogren
Analyste transactionnelle certifiée
28 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
Je suis désolé d'apprendre que vous traversez une période aussi difficile. Il est possible que vous soyez en train de vivre une phase de confrontation avec des aspects très profonds de vous-même pendant votre psychanalyse, mais il est également compréhensible que cette intensité émotionnelle puisse se manifester par une aggravation de votre dépression. La psychanalyse, en particulier, peut parfois faire remonter des émotions complexes et douloureuses avant d’amener à une guérison ou une transformation.
Le changement de thérapeute peut effectivement être une bonne idée si vous ne vous sentez pas à l’aise avec la direction que prend votre travail thérapeutique ou si vous estimez que l’accompagnement ne correspond plus à vos besoins actuels. Il est essentiel d’avoir une relation de confiance avec votre psy. Avez-vous déjà évoqué ces difficultés avec votre thérapeute, ou préférez-vous en discuter en changeant de praticien ?
Je reste à votre écoute, bien cordialement,
Lorenzo Perucchi
Cabinet de psychothérapie
EMDR, GESTALT, TCC troisième vague
24 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila. Merci de votre témoignage. La première personne à qui en parler est bien sur votre psychanalyste actuel, avec lequel vous pourriez faire un bilan.
Cependant il n'est pas si simple d'arrêter brusquement une analyse et sans doute pourriez vous adopter une méthode différente conjointement, comme l'hypnose thérapeutique qui ouvre d’autres champs possibles, une compréhension des problématiques par métaphores ou images qui parlent et nourrissent la psyché ...
D'autres méthodes comme l'art thérapie également enrichissant la créativité et l'image de soi même restaurée.
Le thème thérapeutique de l'enfant intérieur est sans doute important également.
Ouvrez vous à d'autres techniques, le but étant de se rapprocher le plus possible de soi même.
Bien à vous.
Véronique.
23 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci pour votre message et votre sincérité. Ce que vous vivez est très difficile, et je tiens à souligner votre courage dans cette démarche.
Il peut arriver qu'une psychanalyse fasse remonter des souvenirs ou des émotions enfouies, ce qui peut être déstabilisant. Cependant, si votre état s'aggrave au point de ressentir une dépression qui s'intensifie, il est essentiel d’écouter ce signal. Cela peut indiquer que cette approche ne vous convient pas ou qu’elle nécessite des ajustements.
Changer de thérapeute ou de méthode est une décision légitime. Une approche plus structurée, comme la thérapie cognitive et comportementale (TCC), pourrait vous aider à travailler directement sur vos symptômes dépressifs pour retrouver un équilibre. Je serais ravie de vous accompagner si vous le souhaitez.
Bien à vous,
Kristina Auger
Psychopraticienne spécialisée en TCC et gestion de l’anxiété
22 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Mila
La dépression est une accumulation de tristesses non soignées qu'il convient de libérer en en retrouvant l'origine, la cause.
La dépression se guérit ! Les émotions qui ne peuvent être entendues pour de multiples raisons, continuent à agir à l'insu de la personne et se font entendre de plus en plus fort... jusqu'à ne plus pouvoir avancer. Se libérer d'une tristesse c'est entendre ce qu'elle a à dire. C'est donc retrouver l'événement qui l'a crée et soigner les blessures émotionnelles liées à cet événement douloureux.
Si vous souhaitez de plus amples informations sur la logique des émotions et les comportements qu'elles induisent, je vous invite à me contacter.
Mme D.A. Graf-Lapeyre
psychologue clinicienne Diplômée d'Etat
thérapeute en libération des émotions et comportements induits
consultation en ligne et présentiel
21 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila,
le lien thérapeutique est très important, vous sentez-vous en confiance avec votre psychanalyste? Vous sentez-vous en sécurité? Vous n'êtes pas un personne qui papillonne de thérapeute et thérapeute, 2 ans est une longue période. Vous pouvez tenter une autre approche. La gestalt que je pratique passe par le corps, les émotions, mais aussi la mise en lumière des fonctionnements depuis l'enfance. Je suis disponible si vous voulez plus d'informations.
Chaleureusement,
Anne-Claude H.
21 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Ma réponse va vous étonner.
Premier point : certes, un travail "psy", quel qu'il soit, n'est pas anodin. Il doit, par définition "dé-ranger". Pour autant, on peut plus que s'étonner que, même si vous vous sentez en dépression, votre psychanalyste n'y prête pas attention.
Second point : est-ce un homme ou une femme ? Là, c'est la société que je vais faire bondir, mais... il y a certes des exceptions, mais les approches "mâles" ou "femelles" sont différentes. Même dans la Science (oui, même dans les maths ou la physique...). Alors pour la psychanalyse qui n'est pas considérée comme "science" (pour autant, ça ne dit pas que ce n'est pas utile...). Les hommes ont une approche plus "rude". Même après avoir fait eux-mêmes, un travail (indispensable pour être adoubé "psychanalyste).
Troisième point, le plus important. Là, ce sont les "psy" que je vais faire bondir.
Pour moi, un travail psychanalytique doit avoir pour but de tuer son psy. On est bien d'accord, symboliquement !!!!
À défaut, même le/la meilleur(e) va vous entraîner dans son univers. Il convient d'y plonger, mais aussi d'en ressortir après l'avoir détruit (ce qu'il/elle devient, est son problème, vous les payez pour ça).
Toutefois, on ne s’improvise pas « samouraï de psy » en qq séances.
Si je parle de « samouraï », c’est bien parce qu’avant d’être reconnu comme tel, il y a un passage difficile vers le « lâcher prise », l’humilité totale (regarder le film « le dernier samouraï » avec Tom Cruise, et sa formation de Samouraï). Les armes ensuite, ne sont que le prolongement de ce passage. Et il convient de vous y laisser emporter par votre psy.
Votre « dépression » peut être l’indicateur (preuve ??) de votre résistance…
Je reste … plus qu’étonné que votre « maître à humilité » ne soit pas plus proche de vous pour accompagner ce moment.
D’autres collègues l’ont écrit pour vous répondre : ce n’est peut-être pas le moment pour vous.
Il reste, toujours pour moi, un ABSOLU : c’est le « patient » qui est -et doit rester !!!- le maître du jeu ; avec le paradoxe de laisser son psy m’emmener où il/elle veut. C’est quasi un art, de, à la fois diriger et à la fois, se laisser emporter.
Rien que cette notion est qq chose qui est à gagner, gravir.
Si ce n’est pas le moment pour vous, je vous conseillerai plutôt un psychologue (et non psychanalyste), avec une autre approche serait sans doute profitable.
Certains de mes collègues parlent d’antidépresseur. Pourquoi pas ? Lorsque vous avez une jambe cassée, vous prenez des béquilles ; pendant un certain temps. Ça peut être une voie.
Tout ceci soulève un problème quasi jamais abordé : tous les psycho/cha ont leurs outils, méthodes, écoles. Mais une personne qui tente de soulever le voile de soi-même et ressent le besoin d’un « psy », ne connait rien à ces écoles.
Désolé, mais là-aussi, c’est une démarche à faire.
Désolé again, ça ne fait pas « psy », mais j’aime bien que les gens fassent leur propre chemin et comme j’aime le cinéma, qq films à voir pour vous permettre d’« avancer »
Donc, Le dernier Samouraï », et aussi « Sept ans au Tibet », « Mange Prie Aime ». À chaque fois, « que vit cette personne ???? ».
Vous entrez dans une logique qui vous est étrangère. Apprenez là. Apprenez à tuer votre psy. Symboliquement, hein ?
21 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila,
Bien pris en considération votre message qui m’interpelle !
En effet, après 2 ans de thérapie, vous devriez vous sentir tout de même plus légère et plus dégagée psychiquement, émotionnellement.
Cependant, il se peut que vous traversiez une période difficile comme cela arrive en cours de cure.
Etes-vous en face à face ou bien sur un divan, quelle approche à votre psy ?
La première des choses avant de changer de psy et de recommencer une nouvelle relation, est d'en parler honnêtement avec votre thérapeute. Que vous propose-t-il ? Comment voit-il la situation et il y a t-il un événement qui s'impose et qui est essentiel de traiter ...
Tant de questions ! Au final, si vous ne vous sentez pas en sécurité ou totalement à l'aise avec votre psy, n'hésitez pas à aller consulter un autre thérapeute avec la possibilité d’avoir un autre avis ..
Je vous souhaite courage et espoir
TL*
21 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila,
Si vous vous sentez aller de plus en plus mal comme vous l’indiquez, il est possible que vous ayez besoin d’être d’une prise en charge médicamenteuse, même à faible dose à l’aide d’un médecin généraliste ou d’un psychiatre qui saura vous prescrire ce qu’il vous faut pour alléger votre anxiété . Cela ne vous en empêche en aucun cas d’être accompagnée avec la parole par un psychothérapeute qui saura vous entendre et vous soutenir. Bien à vous
20 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila,
Si vous vous sentez en confiance avec votre thérapeute, je vous conseille de rester avec la même personne. Je ne sais pas pourquoi vous avez initialement été en consultation. Sachez que dans le travail thérapeutique, la première ligne de défense peut tomber et s'active alors la deuxième ligne de défense (en l'occurrence la dépression pour vous), ce qui ne veut pas dire que vous n'avancer pas, bien au contraire. Si en revanche, vous ne vous sentez pas dans l'alliance avec votre thérapeute, vous avez le droit de changer.
Bon courage à vous!
Frédéric DUQUEROIS
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes
18 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez est une expérience qui peut survenir lors d’un travail analytique, mais elle nécessite une réflexion approfondie. La psychanalyse peut parfois raviver des souvenirs douloureux, révéler des conflits inconscients ou mettre à jour des mécanismes de défense enfouis. Cela peut engendrer une période de malaise ou d’intensification des symptômes avant une amélioration. Cependant, si vous sentez que votre état s’aggrave de manière prolongée et insoutenable, cela mérite d’être exploré avec attention.
Il est essentiel d’aborder ces sentiments directement avec votre analyste. Un bon professionnel saura écouter votre ressenti sans jugement et ajuster le travail thérapeutique si nécessaire. Votre malaise pourrait révéler des aspects importants de votre psychisme qui demandent une attention particulière.
Demandez-vous si vous vous sentez en confiance avec votre analyste. Une relation thérapeutique s’appuie sur une alliance solide, et si vous ne vous sentez pas soutenu ou compris, cela peut freiner votre progression.
La psychanalyse est une démarche introspective profonde, mais elle n’est pas toujours adaptée à tous les moments de vie. Si vous êtes en dépression sévère, une psychothérapie intégrative ou cognitive-comportementale pourrait temporairement être plus adaptée pour stabiliser votre état émotionnel.
Si, après réflexion, vous estimez que la relation avec votre analyste n’est pas bénéfique, il est légitime d’envisager un changement. Prenez soin de choisir un nouveau professionnel avec qui vous vous sentez en phase.
Votre bien-être reste la priorité. Vous avez le droit de chercher l’aide qui vous convient le mieux.
Bien à vous,
Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêves
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonsoir,
Tout d'abord merci pour ce témoignage. Concernant la psychanalyse, c'est un procédé thérapeutique qui n'est pas forcément adapté pour tout le monde. En effet, le procédé va parfois chercher des traumatismes enfouis de l'enfance, des choses dans l'inconscient qui peuvent entrainer un vrai chamboulement lorsque ceux-ci remonte à la conscience.
En avez-vous discuter avec votre psychanalyste? Lui avez-vous indiqué vos doutes concernant l'efficacité de cette thérapie pour vous?
La psychanalyse est très intéressante pour traiter un problème, dirons-nous, de fond, mais parfois certaines thérapies sont plus efficientes pour traiter des problèmes plus ciblés. Par exemple, l'anxiété peut être très bien prise en charge par des thérapies cognitivo-comportementales, certaines techniques de respiration ou de méditation combinées à une psychanalyse peuvent permettre d'abaisser rapidement et durablement des problématiques d'ordre émotionnelle, de stress, de burn-out ou de dépression, dans certains cas. Bien sur tout cela dépend du problème que vous rencontrez car chacune de ces techniques est à adapter en fonction du patient et de sa problématique.
Je vous inviterais dans un premier temps à échanger sur vos difficultés et vos doutes concernant la thérapie avec votre thérapeute afin de voir s'il peut vous proposez d'autres alternatives. Vous pouvez bien-entendu changer de thérapeute, pour tester une autre méthode thérapeutique, le plus important étant de vous sentir entendu, prise en charge et à l'aise durant votre thérapie afin que l'on puisse vous accompagner vers un apaisement et un mieux-être durable et authentique.
J'espère que vous trouverez ce qui vous convient.
En attendant prenez soin de vous et si besoin, n'hésitez pas à revenir vers moi pour échanger.
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 65 personnes
Bonjour Mila,
Ce que vous décrivez ne me surprend pas. Suivant votre motif de consultation, cette approche psychanalytique n'est pas appropriée pour vous et renforce votre mal être. Une approche psychocorporelle me semble plus adaptée où le praticien pourra vous apprendre des techniques de régulation émotionnelle dans un 1er temps et procéder à une restructuration des évènements difficiles avec des techniques appropriées (voir mon profil).
Je vous invite à lire mes 2 articles qui pourraient vous éclairer :
- Quelle thérapie choisir : Psychologue, TCC, EDMR, Hypnose ?
- Mieux comprendre la mémoire traumatique
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila,
Vous êtes tout à fait libre de changer de thérapeute comme bon vous semble, surtout si vous ne constatez aucun changement positif de votre état après plusieurs séances.
Il ne faut donc pas hésiter.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila
J’ai moi-même étudié la psychanalyse (ma spécialité de maîtrise) et j’ai été confrontée à ses limites…. Il y a une toute puissance parfois dans cette approche qui « écrase »…. Une vision paternaliste également qui peut être étouffante. J’entendais souvent des gens être en psychanalyse depuis 20 ans ! Un non sens à mon sens. La psychanalyse peut être une lecture très utile mais également une prise de tête : aller déterrer pleins de souvenirs, faire des liens exigus, chercher la petite bête, tout sexualiser… et tout cela seulement dans l’écoute sans travail de guérison derrière. Je pense qu’elle ne peut se suffire à elle moi voir même être dangereuse. En tous cas, je me ferais une joie de vous accompagner : les accompagnements que je propose ne durent pas des années mais font des bienfaits pour la vie. Je vous aide à vous reconnecter à vous-même, à votre joie intérieure avec une approche psycho spirituelle. Vous pouvez me retrouver sur internet avec mon nom et prénom pour en savoir plus.
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
La dépression est une souffrance profonde, et il peut être difficile de trouver la voie qui nous aide réellement à en sortir. Il est aussi important de comprendre que ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionne pas forcément pour une autre, et parfois, il est nécessaire de tester différentes approches pour trouver celle qui vous conviendra.
Il semble que vous ressentiez le besoin de changer de type de thérapie, et cela peut être une excellente décision. La psychanalyse, bien qu’elle soit bénéfique pour beaucoup, peut parfois prendre du temps pour donner des résultats concrets, notamment lorsqu’il s'agit de traiter des symptômes de dépression persistants. Si vous sentez que vous avez besoin d’un accompagnement plus structuré et orienté vers des solutions pratiques, je souhaiterais vous parler de la thérapie cognitive et comportementale (TCC).
La TCC est une approche thérapeutique bien établie et fondée sur des recherches scientifiques. Elle est particulièrement efficace pour traiter la dépression et d’autres troubles émotionnels. Contrairement à la psychanalyse qui se concentre sur l’exploration de l’inconscient et du passé, la TCC se concentre sur le présent, en vous aidant à comprendre comment vos pensées, vos émotions et vos comportements interagissent et influencent votre bien-être. L’objectif de la TCC est de vous aider à identifier et à modifier les schémas de pensée négatifs qui nourrissent la dépression et d’autres émotions difficiles.
Voici quelques-uns des principaux bénéfices de la TCC dans le traitement de la dépression :
- La TCC est une thérapie à court terme qui vise des objectifs précis. Vous apprendrez des outils pratiques et efficaces pour gérer vos symptômes de dépression.
- Vous serez guidée pour modifier les pensées négatives récurrentes qui alimentent la dépression, en apprenant à adopter une vision plus réaliste et bienveillante de vous-même et du monde qui vous entoure.
- La TCC permet de mieux comprendre et réguler les émotions difficiles, vous offrant ainsi plus de sérénité au quotidien.
- En plus de l’aspect cognitif, la TCC vous aidera à modifier vos comportements afin d’améliorer vos relations et votre qualité de vie.
Si vous ressentez le besoin de réorienter votre suivi thérapeutique, je vous propose de vous accompagner dans ce processus à travers une thérapie cognitive et comportementale adaptée à vos besoins spécifiques. L’objectif est que vous puissiez retrouver un sentiment de contrôle sur votre vie, diminuer les symptômes dépressifs et retrouver une manière plus épanouissante de vivre.
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter davantage et voir si cette approche peut vous convenir.
Je vous souhaite beaucoup de courage et d'apaisement dans cette démarche.
Betty
Psychothérapeute (Psychothérapie, Thérapie Cognitive et Comportementale et Art-thérapie)
Suivis EN LIGNE - premier échange téléphonique 30min gratuit
www.therapeute-art-therapie.fr
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila
La psychanalyse n'est pas adaptée à tout le monde.
Cette méthode ne vous convient sans doute pas
J' émets l'hypothèse que vous êtes une femme de contact et la psychanalyse n'améliore pas les relations avec les autres. Elle est avant tout une introspection, qui n'aide pas à sortir de la dépression.
Je suis gestalt thérapeute et ma méthode est peut être plus adaptée à vos difficultés.
Avec plaisir je vous reçois en rdv dès que possible
Cordialement Inès Avot
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila
Vous avez fait la démarche d'entamer une psychanalyse il y a deux ans et c'est courageux. Les débuts d'une prise en charge peuvent être difficiles. Au départ, on se décharge de ses traumatismes, ses accidents de la vie, "on vide son sac", on raconte ce qui nous est arrivé et une fois tout ceci fait, l'analyse commence. Je dirais même au moment où on n'a plus d'événements factuels à raconter. Si vous vous sentez de plus en plus mal, peut-être, vous pouvez vous interroger sur la personne qui vous suit qui n'est pas la bonne, ou bien sur vos résistances qui vous empêchent de progresser, ou bien sur cette forme de travail qui ne vous convient peut-être pas. En psychanalyse, il faut apprendre la patience mais il y a des limites. Personnellement, mon expérience en tant que patiente en psychanalyse, m'a fait changer de psychanalyste à des moments où je n'avançais plus. Mais la psychanalyse en elle-même a été une possibilité de sortir de moments très difficiles. Cette confidence devrait vous permettre de prendre la bonne décision. A notre époque, il y a beaucoup de thérapies proposées, vous trouverez sûrement la vôtre. La souffrance est souvent le point de départ d'un engagement thérapeutique puis prend place l'analyse, la réflexion, la possibilité de projets et d'engagements professionnels ou personnels). Vous y arriverez, c'est sûr.
Mme Dhaine Dominique
Psychothérapeute
Psychogénéalogiste
Paris 20e
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mila,
Votre ressenti est légitime, et il est essentiel de l'écouter.
Une thérapie, quelle qu'elle soit, peut parfois remuer des émotions profondes, notamment en psychanalyse, où l'on explore des zones sensibles de notre histoire et de notre inconscient.
Cela peut temporairement accentuer un mal-être, mais si vous avez le sentiment que cela s'aggrave durablement, il est important de prendre ce signal au sérieux.
Changer de thérapeute ou même de méthode thérapeutique peut être une étape bénéfique.
Peut-être avez-vous besoin d’un cadre différent, comme une approche plus ancrée dans le présent et orientée vers vos ressentis actuels, comme la Gestalt thérapie.
Cette démarche pourrait vous offrir un espace où explorer vos émotions dans une relation plus interactive et ajustée à votre rythme, plutôt que vous retrouvez seule face à vous même.
Votre bien-être est prioritaire, et il est tout à fait acceptable de chercher un professionnel avec qui vous vous sentirez mieux accompagnée dans cette période difficile.
Vous n’êtes pas seule dans ce cheminement, et trouver l'accompagnement qui résonne avec vos besoins est un pas précieux vers un mieux-être.
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Madame,
C’est étonnant que votre état ne s’améliore pas un peu après 2 ans d’analyse.
Il est normal que les découvertes sur soi , sa vie, ses modes de pensée et son comportement puissent amener à une déprime, qui permet des remises en question et des changements salutaires.
La dépression est une chance quand elle est bien accompagnée par le psy.
Il est peut être bon de changer de psy et de technique…, mais surtout pas avant d’avoir exprimé tout ce que vous avez écrit ici à votre psychanalyste.
Je vous souhaite de comprendre pourquoi vous allez mal et surtout comment aller mieux.
sp
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour. Votre analyste pourrait vous répondre que la maladie cherche à vous guérir. Je pense que la psychanalyse n'est pas forcément à recommander à tous. Bien à vous Pierre Dassigny.
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, Ce que vous traversez peut être très difficile, et il est important de vous écouter et de prendre soin de vous. Dans un processus de psychanalyse, il arrive parfois que des émotions enfouies remontent à la surface, ce qui peut donner l’impression d’aller moins bien dans un premier temps. Cela fait partie du travail d’exploration de soi, mais cela ne devrait pas vous mener à un état qui semble incontrôlable ou insoutenable.
Si vous sentez que votre souffrance s'aggrave sans amélioration, il est tout à fait légitime de reconsidérer votre démarche. Chaque relation thérapeutique est unique, et il est essentiel de trouver un psy avec qui vous vous sentez en sécurité et comprise. N’hésitez pas à en parler directement à votre analyste ou à envisager un autre professionnel, qu’il s’agisse d’un psychanalyste ou d’un thérapeute utilisant une autre approche.
Prenez le temps de trouver ce qui vous convient le mieux. Vous avez le droit d’aller mieux et de vous sentir soutenu(e) dans votre cheminement.
16 JANV. 2025
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Mila,
Merci d’avoir pris le temps de partager ce que vous ressentez, c’est déjà une étape importante. Ce que vous traversez semble très difficile, et il est tout à fait compréhensible que vous vous posiez des questions.
Il arrive parfois qu’une approche thérapeutique nous convienne à un moment donné mais devienne moins adaptée avec le temps ou l’évolution de notre situation. Ce n’est ni un échec ni une mauvaise décision : simplement une indication que vos besoins ont peut-être changé. Si vous constatez que votre état s’aggrave, il est légitime de chercher une autre manière de travailler sur vous-même.
Changer de professionnel ou d’approche peut être une opportunité de découvrir des méthodes différentes. Par exemple, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) proposent des outils concrets pour comprendre et gérer la dépression, mais il existe également de nombreuses autres approches. Parfois, essayer une nouvelle méthode ou un autre professionnel peut ouvrir de nouvelles perspectives et vous permettre de travailler différemment.
L’essentiel est de trouver un accompagnement qui vous aide à avancer et à vous sentir mieux. Je vous encourage à en discuter avec votre psychanalyste actuel ou à consulter un autre professionnel pour explorer ce qui pourrait être plus adapté à votre situation actuelle. Vous prenez une décision importante en vous écoutant et en cherchant ce qui est bon pour vous.
Prenez soin de vous,
Chloé Monchaux - Cabinet Païonia.