Ahhh l'amour !

Réalisée par PetiteMathilde · 10 janv. 2023 Aide psychologique

Bonjour à toutes et tous,

Et tout d'abord... bonne année à vous !
J'écris ce petit message car je suis un peu perdue. En effet, je suis avec mon copain depuis un an : si notre rencontre a été une sorte de "coup d'évidence", la suite a été un peu plus complexe.

Après un petit temps de réflexion, je crois que j'ai un peu 'saboté' (inconsciemment) les premiers mois de notre relation : sortant d'une relation précédente, un peu chaotique et destructrice (dont j'ai mis 2 ans à me remettre car cette personne me gardait ensuite sous son emprise mélangeant subtilement miettes d'espoir, culpabilisations et aucun acte) et, avouons-le, de nature plutôt anxieuse et insécure avec une peur de l'abandon - quel tableau je sais -, j'ai été avec mon copain très jalouse, suspicieuse, je déclenchais des conflits (avec même parfois des "on arrête là"), et faisais un blocage pour m'impliquer vraiment dans sa vie (= rencontrer son entourage, qu'il a voulu me présenter très tôt)... bref, j'avais peur et ai été chiante (mais je culpabilisais terriblement, notamment pour le blocage vis à vis de son entourage).
Sauf que mon copain ne disait rien. De nature introvertie, il ne déclenche jamais de conversation. Mais je le sentais s'éloigner au fil du temps. De (trop?) grandes déclarations et envies de projets les premières semaines de son côté, il n'y avait plus aucun 'nous/on', moins d'implication, des discussions qui devenaient très 'superficielles'. Mais en même temps, il restait présent, gentil. Et ce n'est qu'en insistant qu'il avait fini par m'avouer (par message) qu'il avait des doutes, qu'il ne savait pas si on arriverait à se rendre heureux, qu'il espérait retrouver les sensations du début etc. Tout cela a donc alimenté mes peurs à moi = il doute, s'éloigne et en plus il ne me l'avoue que lorsque j'insiste. Ca a donc plutôt accentué mes insécurités (comment faire confiance à quelqu'un qui ne dit rien?).
Les mois qui ont suivi ont donc été un peu tendus et cela a crée une attitude floue de sa part = il fuyait la communication, ne déclenchait aucun 'échange sérieux' ou nous concernant, n'était plus vraiment démonstratif (regardait davantage ailleurs et autour) mais en même temps restait présent et gentil, proposait souvent de me voir. Donc ca me perdait un peu et je trouvais cette non-communication très stressante. En parallèle, j'avais des choix professionnels à faire et il ne semblait pas du tout s'y intéresser.
Finalement en septembre/octobre (env. 10 mois de relation) je l'ai mis un peu au pied du mur : en lui demandant de se positionner. Il a choisi d'arrêter là, se sentant sous 'pression'. Puis il est revenu le lendemain mais je l'ai insulté + disputes et donc nouvelle fuite et rupture qui a duré un mois et demi.
Me sentant coupable car j'avais conscience d'avoir énormément compliqué la relation, c'est moi qui suis revenue vers lui au bout d'un mois en me livrant "à coeur ouvert". Il a eu besoin de temps puis est revenu. Sauf qu'au lieu de communiquer (au moins au bout de quelques rdv) ou de me reparler de ce que je lui avais confié, il s'est un peu comporté en "spectateur", attendant de voir comment cela allait se passer je pense. Il me parlait de tout et rien, me proposait ponctuellement qu'on se voit (... en s'endormant parfois à 21H30 sur mon canapé...)... Bref, moi qui espérais de vrais échanges pour repartir sur des bases saines; cela n'a pas été le cas. De mon côté, j'ai essayé de m'améliorer : j'ai rencontré un de ses groupes d'amis, suis allée le voir à une compétition sportive... Manquant surement de patience (je crois que j'ai vraiment développé une allergie à la sensation de flou/doutes depuis ma dernière histoire), j'ai assez rapidement partagé mon agacement par message, mais il changeait de sujet ou me disait qu'on "en reparlerait"... mais il n'y revenait pas.

2 mois après cette reprise de relation et ne sentant pas vraiment de changements de sa part, je l'ai re confronté en lui disant que je n'en pouvais plus de cette non-communication, qu'on stagnait, que j'avais envie qu'on fasse quand même quelques projets (car à mon sens les projets, même petits, sont le fil rouge d'un couple)... et il restait figé... et ce silence, quelle torture ! Finalement il m'a encore avoué qu'il avait du mal à se projeter. J'en ai pleuré toute la nuit et me sentais un peu "trahie" : j'étais revenue vers lui, tentais de faire des efforts et j'avais l'impression qu'il "profitait" sans vraiment etre franc. Et lui restait plutôt calme et flegmatique (ce qu'il me donnait l'impression qu'il s'en fichait). Je l'ai insulté de "conn***" tant j'étais blessée et impuissante.

Nous avons quand même passé le 31 décembre ensemble; il continuait à être quand même gentil, mais au retour on a rediscuté et il m'a dit qu'il ne pouvait pas me donner ce que j'attendais et qu'il m'écrirait une lettre car il n'arrivait pas, à l'oral, à poser ses idées, que de toute façon on avait plus rien à perdre et qu'il serait donc vraiment transparent.

Quelques jours plus tard (il y a env. une semaine), j'ai donc reçu une lettre de sa part, déposée chez moi (j'ai trouvé ce principe du "suspense" un peu compliqué mais bon), dans laquelle il me dit que notre historie lui fait peur car il ne sait pas où nous allons, qu'il se demande si l'amour qu'on se porte peut suffire à nous accepter réciproquement, que nous sommes différents (moi impulsive et lui (trop) calme et réservé, que j'ai une soif de découvertes et de découvrir le monde quand lui n'est jamais aussi bien qu'en france, qu'il est couche tot et moi couche tard, que je suis excessive et lui modéré, etc), mais en disant que ce qui le fascine c'est que ces différences, sans doute génantes chez 99% des personnes, l'amusent et l'intriguent quand il s'agit de moi. Que malgré ces différences on a réussi à traverser des obstacles mais que ça a été à l'origine d'accrocs qui ont conduit à des petites fissures dans la relation. Que cette peur se nourrit de chacune de nos disputes, chacune des fois où il a senti de la froideur et de la distance et qu'il se dit que cela ne changera pas avec le temps car il y aura toujours des raisons de s'enerver; que s'il a vécu parmi les plus beaux moments de sa vie avec moi, dernièrement les mauvais moments l'emportaient numériquement.
Il m'a aussi dit qu'il y avait d'autres choses qui l'inquiétaient : 1) ma jalousie (comme il ne me regarde plus et que je vois souvent qu'il regarde d'autres filles, parfois je le lui dis parce que ça me blesse); il me dit notamment qu'il vit mal ces remarques, qu'il ne "mate pas" et que cela le pousse à "changer de comportement", qu'il doit du coup faire attention à ne plus regarder autour et 2) son ex.
En gros, il est resté 7 ans avec une fille (sa 1ere copine et seule longue relation) avec qui c'est fini depuis 6 ans mais ils sont restés en contact. Lui était proche de sa famille et de son frère, qui s'est tué en moto l'an dernier. Il a donc pas mal repris contact avec elle et sa famille depuis, ce que je prends assez mal (en vrai, ce que je prends mal - mais en plus je ne lui parle quasi jamais d'elle - c'est qu'il est au fond plus proche de sa famille à elle que de ma vie et que nous, nous ne construisons rien ensemble. Il est allé à l'enterrement de sa grand mere à elle alors qu'il ne connait même pas la mienne, il parle très souvent de son frère à elle, décédé (il a même posé un jour de congé cette année pour les "un an de décès" et a rejoint des amis pour la date de son anniversaire), sa famille reste en contact avec la famille de son ex alors que moi je ne connais même pas la famille de mon ex - par ma faute je sais... donc oui ça me fait mal et certes il ne comprend pas ce manque d'empathie alors que je suis hyper empathique dans la vie mais c'est juste que ça me blesse). Et dans la lettre, il me dit qu'il ne peut pas être avec quelqu'un qui ne l'accepte pas (bonjouuur le sentiment qu'entre elle et moi il la choisit), que ce n'est pas une rivale mais une personne qui compte, encore plus après ce qui lui est arrivé.
Et qu'il ne transigera pas sur ces deux sujets.
Il me dit ensuite que je suis formidable et liste mes qualités puis me dit que nous sommes à la croisée des chemins, qu'il n'en peut plus d'être à l'origine de mon mal être, qu'il ne croit pas que mes attentes soient si inaccessibles que ça mais qu'il est incapable de me donner aujourd'hui ce que j'attends. Que c'est le serpent qui se mord la queue : qu'il ne donne pas assez car il n'est pas rassuré non plus. Et alors qu'il avait eu l'impression de rencontrer une âme soeur, il avait pas mal douté depuis : ces choses que je n'accepte pas (à mon avis il parle de son ex), cette faculté à changer rapidement d'attitude... sont autant de points noirs sur ce qu'il imaginait être notre futur et qui l'empêchent aujourd'hui de se projeter en toute liberté. En ne se sentant pas à la hauteur, il ne se sent pas bien dans la relation alors que notre rencontre semblait être une évidence. Qu'il a encore parfois ce sentiment et que c'est pour cela qu'il s'accroche à nous. Qu'il a eu l'immense tort de ne pas avoir ouvertement parlé de ça avec moi; qu'il avait eu peur des conséquences et des décisions qui auraient pu être prises, comme s'il préférait une relation "à moitié" que pas de relation du tout. Puis finalement se demande si on peut surmonter tout ça et se laisser une dernière chance ou si non et qu'il faudra alors peut-être se résoudre à une autre forme de relation.
Il m'a dit de prendre le temps d'y réfléchir et qu'on pourrait se voir pour en discuter.

Du coup, nous nous sommes vus mais au bout de 15 minutes j'ai dit que je pouvais plus; je suis partie il m'a juste dit d'y réfléchir... Et je souffre évidemment car j'ai dû prendre une décision qui était le contraire de ce que je voulais.

Cela fait 3 jours et je me pose des questions et voulais vraiment un avis extérieur : est-ce normal de fuir toute communication de la sorte ? Est-ce un manque de sincérité ? Est-ce moi qui suis trop impatiente et exigeante ? Est-ce normal et acceptable de vouloir rester ami avec son ex de la sorte et de dire que cela n'est pas négociable ?

Par avance, un grand (non immense) merci !

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