Bonjour ! Je suis étudiant en psychologie, et dans mon job étudiant en restauration, il y'a une collègue qui m'a confié sa situation, que je trouve importante. N'ayant pas les connaissances requises car je ne suis qu'étudiant, je me tourne vers vous, pour avoir de l'aide concernant ce qu'elle pourrait faire.
Son fils aujourd'hui est majeur (il a 19 ans) et très turbulent. Il a arrêté l'école, se bat dans la rue (il est déjà rentré avec la mâchoire cassée et a dû aller aux urgences) et ma collègue a des soupçons concernant de la vente de stupéfiants dans son quartier.
De plus, il vole l'argent de sa mère, alors que celle ci le cache, enfin, il coche toutes les cases d'une perte de contrôle, et d'une mauvaise éducation. À noter qu'il ne veut pas travailler, ne veut pas étudier, ne veut pas prendre son indépendance, il veut rester chez ses parents. Et deuxième point important, il lui arrive encore de faire pipi au lit. (Ce qui pour moi témoigne d'un grand manque de restrictions et de limites...)
Donc là situation est incontrôlable, l'enfant est complètement hors de contrôle, se met en danger, ainsi que les autres, je voulais savoir comment ma collègue pourrait faire, s'il n'y a pas des instances prévues pour ce type de cas (je pense notamment peut être à la PJJ, ou simplement une assistante sociale).
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29 OCT. 2024
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Bonjour,
Celui que vous appelez un "enfant" a 19 ans. Il n'est donc pas un enfant. Il est majeur et responsable de ses actes.
Ce jeune homme a une mère et si cette mère souhaite être aidée par l'un d'entre nous, c'est à elle de nous écrire ici.
Votre intervention est faite de bonne intention mais vous ne pouvez ni être le jeune homme en question ni être sa mère.
Je ne doute pas que votre questionnement soit bienveillant, mais si vous voulez aider votre collègue de travail, suggérez-lui de prendre rdv chez un thérapeute de son choix.
Bien à vous
FrederyLe Ridante
30 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Leinak
Malheureusement le fils de votre collègue est majeur, il n'y a donc pas de dispositif particuliers pour une prise en changer et une protection. (la PJJ ne prend en charge que des mineurs)
Comme vous, je fais le constat d'un tableau plutôt noir, pas d'études, pas de travail, bagarres et violence, vols, stupéfiants etc...
La situation a de fortes chances de se dégrader avec une rencontre avec la justice au bout du compte.
Ce jeune homme pourrait s'en sortir s'il le souhaitait et être accompagné en ce sens, mais il ne semble pas avoir cette volonté.
Pour l'heure il veux rester chez ses parents et sans doute ne rien changer (pas de travail ou d'étude par exemple)
Il existe cependant un point de levier. Ce jeune homme est majeur et ne poursuit pas d'études, ses parents ne sont pas tenus de continuer à l'héberger. Ce jeune homme pourrait acquérir une certaine autonomie, pour cela il faudrait qu'il aille rencontrer l'assistante sociale de secteur qui se chargerait de l'ouverture de ses droits et l'orienterait vers la mission locale. On parle de droits et d'aide au logement, de droit à la formation, d'orientation vers l'emploi et pour ce qui concerne la mission locale, la possibilité d'obtenir une indemnité permettant d'acquérir une certaine autonomie financière. Des dispositifs existent pour la prise en charge de ce type de public.
Bien entendu ce genre de proposition ne peut être entendue que sous le prisme d'une émancipation et d'une autonomisation de ce jeune homme, il faut qu'il adhère à cette perspective, il ne s'agit pas, pour ses parents, de le jeter dehors
Bref, il faudrait orienter ce jeune homme vers cette assistante sociale, s'il ne le veux pas, votre collègue peut aller la rencontrer pour obtenir toutes les informations en termes d'étendues des droits et des possibilités offertes à son fils, ce peut être le socle dune discussion familiale.
Je reste à votre disposition si vous souhaitiez approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Leinak,
Vous devez le savoir puisque vous faites des études en psychologie, il est difficile d’aider une personne qui ne souhaite pas l’être. Certes, cette femme a besoin d’aide, très certainement dans le domaine social et peut-être aussi un accompagnement psychologique, mais cela restera un pansement sur un mal qui ne sera pas soigné.
L’idéal serait que ce fils accepte de se faire aider pour sortir de la situation difficile dans laquelle il est plongé. Il est probable qu’il soit aussi consommateur de stupéfiants, ce qui expliquerait les vols d’argent.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, effectivement votre collègue se trouve dans une situation très délicate si j’ai bien compris Son fils est donc majeur. Le ce qui sait que quand un enfant est majeur, on peut plus faire grand-chose. A-t-il déjà essayé de le mettre du foyer ? Si elle s’obsède des vols, elle peut s’orienter vers les forces de l’ordre, mais je comprends que ce soit une situation encore plus délicate pour elle. S’il veut bien rencontrer une assistante sociale. Peut-être que celle-ci pourra l’aider à se prendre en main tout simplement une assistante sociale pour Collègue qui pourra l’orienter les associations et les structures et dispositif à mettre en place dans sa ville. Cordialement
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous êtes étudiant en psychologie et vous avez à coeur d'aider les autres. On ne peut aider quelqu'un qui ne demande pas d'aide. Par expérience, j'ai appris à ne plus proposer d'aide tant qu'on ne m'en demandait pas. Ce n'est pas dans vos manuels que vous trouverez la bonne réponse à donner à votre collègue. En revanche vous pouvez lui dire, vu qu'elle vous confie des éléments de sa vie, que vous ne pouvez pas l'aider mais qu'elle peut demander de l'aide auprès de personnes compétentes. Dans un premier temps ce peut être un médecin qui doit connaître son fils.
Bonne continuation à vous.
Martine Briand
Psychologue clinicienne
Fondatrice de la méthode Ephilogie
https://www.ephilogie.fr
29 OCT. 2024
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Leinak.
Les souffrances du fils de votre amie semblent lourdes, mais la première étape pour l'aider serait qu'il demande ou accepte de l'aide, ce qui ne va pas de soi. Ça implique de faire confiance, d'envisager de changer, ce qui n'est facile pour personne, et qui j'imagine le sera encore moins pour quelqu'un qui semble être aujourd'hui dans l'explosion et l'opposition.
Ce qui m'interpelle en revanche en vous lisant est que votre collègue semble elle-même en grande souffrance face à cette situation. Je ne peux qu'imaginer qu'elle se heurte à un sentiment d'impuissance en essayant d'aider son fils qui lui vole de l'argent, se met en danger (violences physiques, potentiel trafic de stupéfiant, ...) sans lui en parler, et refuse les portes de sortie qu'elle lui propose (études, travail, ...) tout en continuant à dépendre d'elle financièrement et à vivre avec elle.
Avec la situation d'aidant ou d'aidante vient souvent une nécessité... de se faire aider! "Un bon secouriste est un secouriste vivant", ça ne vaut pas que pour la formation aux premiers secours. Dans la situation telle que vous la décrivez, c'est certes d'abord son fils qui a besoin d'aide, mais si lui refuse un suivi thérapeutique, peut-être qu'il pourrait lui bénéficier à elle pour mieux traverser cette situation et l'infinité de tensions qu'elle doit éveiller ("est-ce que j'aide assez? est-ce que j'aide trop? est-ce que je dois être plus dans l'écoute, plus dans la fermeté? que faire de mes ressentis dans cette situation tellement éprouvante? ...).
Concernant les services sociaux qui peuvent être sollicités, j'aurais énormément aimé pouvoir vous apporter des réponses précises, malheureusement je manque de connaissances sur le sujet.
Grégoire Taconet
Psychopraticien en Approche Centrée sur la Personne
Consultations en cabinet à Lyon, ou en visio
29 OCT. 2024
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Bonjour, plusieurs points restent à élucider :
-Depuis quel âge ce jeune homme présente-t-il des comportements qui ont pu interpeller sa maman ?
-Si cela est présent depuis plusieurs années, ce jeune homme a-t-il rencontré un médecin à ce sujet ?
-Si oui, un diagnostic a-t-il été posé ? Un accompagnement ou un traitement proposé ?
-Si non, est il envisageable de lui proposer de consulter afin de diminuer angoisses, colères, ... ? Cette personne étant majeure, la maman ne peut que lui "proposer" de consulter.
-Si le comportement s'avère dangereux pour son entourage et lui-même on peut effectivement s'adresser aux services sociaux et de la police.
29 OCT. 2024
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Bonjour,
Votre collègue vous a parlé de sa situation, qu'attend-elle de vous ? une aide ? des conseils ? des contacts ? simplement pouvoir parler ? Je vous invite à discuter avec elle afin de savoir ce qu'elle recherche exactement, quels sont ses besoins.
Le recours à des "instances" est défini clairement par la loi, notamment en cas de mise en danger de la vie d'autrui, de soi-même, ou trouble à l'ordre public, ce qui ne semble pas être le cas dans ce que vous présentez.
En outre, le fils de votre collègue est majeur, ce qui donne pas du tout lieu au même traitement que dans le cas d'un enfant mineur.
Enfin, j'ai l'impression que ces deux personnes, cette mère et son fils, sont en grande souffrance et "perdus", désemparés, ce dont témoignent le fait d'uriner dans son lit (pour le fils) ou le besoin de se confier (pour votre collègue).
Ils ont besoin d'aide !
La question est la suivante : quel type d'aide ? et chacune de ces deux personnes le souhaite-t-elle ? peut-être même que votre collègue a déjà entrepris des démarches (psy, aide à la parentalité, thérapie familiale ...).
Et puis je me pose la question : votre collègue vit-elle seule avec son fils ? y'aurait-il des "personnes ressources" ?
Et puis ... pensez à vous ! Je vous sens "chargé" ou "embarrassé" par ce que vous avez reçu, ce témoignage si bouleversant ...
29 OCT. 2024
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Bonjour,
Effectivement, il est difficile d’aider une personne qui ne reconnaît pas encore ses propres besoins, autrement que par des mesures contraignantes, qui nécessitent généralement une prise de conscience personnelle préalable. Avant d’essayer d’intervenir directement auprès de leur fils, votre collègue et son conjoint pourraient bénéficier d’un soutien afin de développer une vision plus distanciée de la situation et de renforcer leur posture parentale.
Par exemple, ils pourraient en discuter avec leur médecin, qui serait en mesure de leur proposer quelques séances de psycho-éducation parentale pour les guider sur des points de cadre et de limites. Cette approche pourrait leur permettre de trouver des stratégies adaptées pour accompagner leur fils, sans pour autant céder aux comportements inadaptés qu’il manifeste.
Si vous avez besoin d’un espace de réflexion pour pouvoir la guider, je serais heureux de vous accompagner. N’hésitez pas à prendre rendez-vous via mon agenda en ligne ou à me laisser vos coordonnées pour que je puisse vous recontacter.
29 OCT. 2024
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Bonjour,
Si elle n'est pas causée par une problématique somatique l'énurésie renvoie vers un besoin que l'on s'occupe de nous comme un bébé dont la mère s'occupe avec attention. Cela traduit donc plutôt un manque affectif ancien et une personnalité qui est restée au stade de l'enfance, ce qui semble être confirmé par d'autres éléments que vous indiquez. Notamment de ne pouvoir s'affranchir de la mère.
A l'extérieur il essaie de manifester la force, le caractère adulte qu'il n'a pas. Cela est assez inconscient, l'inconscient jouant ici pleinement son rôle de compensation du psychisme enfantin afin de ne pas faire éclater la personnalité.
Concernant les instances d'aide il faut d'abord intégrer le fait qu'il est majeur et que rien de non volontaire ne peut lui être imposé.
Ce garçon a besoin effectivement d'être aidé s'il l'accepte. Idéalement il faudrait qu'il puisse trouver une structure d'accueil qui l'éloigne du domicile maternel, lui offre le gite et un travail. Mais je ne sais pas s'il y a grand chose de prévu pour des adultes puisque d'une manière générale, les placements cessent à la majorité. Une assistante sociale peut aider dans ce sens.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
29 OCT. 2024
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Bonjour,
Merci pour votre témoignage.
En effet, vous pourriez conseiller à votre collègue de faire appel
à une assistante sociale afin qu'elle puisse l'accompagner.
29 OCT. 2024
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Bonjour,
Vous pourriez effectivement lui conseiller de demander une aide éducative en AEMO. Ou peut-être vu son âge une chambre en ville avec éducateurs, il faut qu'elle se renseigne auprès de l'assistante sociale de son quartier. Il y a urgence, son enfant, adulte, va mal (pipi au lit..) et cherche des limites paternelles (la Loi).
Bien à vous, Anne Vérité Fierry, psychologue clinicienne
29 OCT. 2024
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Bonjour
Merci de votre post et de l'intérêt que vous portez aux problèmes de votre collègue de travail.
A la lecture de votre post, il peut y avoir plusieurs pistes.
Ce qui est intéressant de noter, c'est que vous parlez de ce jeune homme, comme d'un "enfant" alors qu'il est majeur (transfert de la maman probablement sur vous au travers de son récit).
Quelle est l'histoire des parents ?
Comment sont-ils avec lui, comment s'entendent-ils?
Comment a été l'enfance de ce jeune homme?
Il faudrait savoir si cette violence est là depuis toujours ?
Comment s'est passé sa scolarité (harcèlements) ?
Est ce qu'il aurait pu être victime de violence à l'école (abus sexuels)?
Vol d'argent
Violence
Enurésie
Le fait qu'il veuille rester chez ses parents
Sans une anamnèse détaillé et un diagnostique, il est difficile de savoir si on serait plus sur un versant de l'immaturité, ou sur une personnalité antisociale, une personnalité état limite, un trouble des conduites, ou les conséquences de traumatisme tels que le harcèlement, la violence, des abus.
Pour le prendre en charge il faudrait déjà qu'il le veuille puisqu'il est majeur.
Peut-être que la maman pourrait consulter pour déjà être accompagné car ce que vive les parents n'est pas simple à gérer, et voir si dans l'histoire familiale il n'y aurait une piste qui pourrait expliquer le comportement de ce jeune homme (environnement violent, maladies particulières de type psychose...).
Le diagnostique est essentiel pour envisager une approche, mais la maman peut consulter pour elle.
Sinon pour les prises en charge, cela va être difficile du fait que c'est une personne majeure, sans diagnostique, les solution sont limitées.
Merci de votre lecture
Nous restons à votre écoute et à celle de la maman ou des parents de ce jeune homme.
Michaële Pellissier
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie