Je suis enceinte et j’ai déjà eu une petite fille. Lors de ma première grossesse c’était pareil : je ne veux pas un bébé je veux une fille. La première fois pas de problème, mais à la première écho elle mba annonce sûrement un garçon. Depuis j’ai pris rendez vous dans une clinique à l’engrangera pour avorter mais je sais que ce que je fais est hors normes mais je ne sais pas pourquoi je ressent un tel blocage. J’ai tenté de me raisonner en voyant que d’autres surmontaient leur déception mais il s’agit plus de colère et de rejet, de jugement très péjoratif, comme ci je le détestais. J’ai peur de renoncer à cet enfant et d’être rejetée de tous car la raison est inacceptable mais je crois que ça serait un drame pour ce bébé de naître et d’être jugé et rejeté par sa mère, surtout quand on sait qu’ils ressentent même ce qu’on essaye de cacher. Je ne peux pas demander l’avis d’autres personnes sur des forums ou on me parlerait de la chance que j’ai d’avoir un enfant par rapport à d’autres, débat que je trouve stérile dans un pays où les mère porteuses sont interdites et où de toutes façon je ne peux pas leur donner le miens si je n’en veux pas! Comme le papa ne sera pas là, je serai bloquée car seule à pouvoir assumer cet enfant, d’où mon inquiétude.
J’aimerai faire le point pour savoir si c’est préférable pour le bébé que j’avorte ou si ce que je ressent passera finalement?
Je trouve que les garçons sont sale, manquent de maîtrise, sont violent, en retard sur la communication et trop agites, ils ont trop de facilités socioprofessionnelle qui ne sont pas mérité, ils sont dépendants d’autrui (mere, femme) et ne réussissent jamais aussi bien seul qu’une femme. Je ne me sent pas du tout à l’aise de changer ou d’allaiter un enfant de l’autre sexe, j’ai le sentiment qu’on devra se priver et se cacher la fille et moi du regard de ce garçon, je redoute l’adolescence. Du côté du papa tous les garçons sont suivis ou sous traitement pour des troubles de l’attention ou hyper activité ou violence, en plus une plus grande partie d’homme que de femme boivent beaucoup trop dans mon entourage (pere du bébé et mon frère alcoolique). J’ai chercher des pistes mais on me parle d’oedipe et j’ai une relation saine avec mes deux parents. J’ai coupé les ponts avec mes frères comme ma soeur l’a fait aussi sans concertation. Je n’ai jamais eu de bonnes relations avec les hommes, jamais, d’ailleurs j’ai cet enfant toute seule par choix, je ne veux pas d’homme dans ma vie ni dans celle de ma fille, son père c’est déjà suffisant à se coltiner. Pourriez vous m’aider à accepter cet enfant ou à comprendre pourquoi j’ai ce raisonnement absurde? Me dire s’il est possible de changer ou s’il est préférable de poursuivre la démarche d’avortement? Ne sachant pas vers qui me tourner, j’espère ne pas subir de jugements de valeurs mais plutôt de réels avis professionnels. Inutile de me dire combien vous trouvez que je suis monstrueuse, si je suis la c’est que je l’ai assez entendu mais ça n’aide pas.
Pour finir, je tiens à dire que je suis une maman très dévouée pour ma fille cnest même surprenant quand on me lit de voir comme ça change tout cette histoire de sexe, j’ai toujours fait preuve de patience, j’ai cherche à évoluer constamment pour avoir les meilleures pratiques prisai le pour elle, je l’aime bien plus que tout et que ma vie, et je voulais un autre enfant pour qu’elle ne soit pas seule face aux aléas de la vie, mais maintenant que c’est un garçon, pour moi c’est plutôt elle qui va devoir l’assumer et le traîner avec elle, ce n’est pas un soutiens comme une soeur, c’est une écharde à gérer pour elle.
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Meilleure réponse
14 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 7 personnes
Bonjour,
Merci pour votre authenticité. Merci de vous livrer ici.
Je vous invite à accueillir vos jugements envers vous-même avec davantage de bienveillance.
Oui vous avez le droit de refuser d’avoir cet enfant. Vous avez le droit de vous respecter vous, et de respecter l’enfant à venir.
Et en même temps, ici personne ne vous donnera LA solution. Parce qu’elle n’existe pas. Il y a plusieurs solutions. Et c’est vous qui la prendrez, c’est votre corps, c’est votre vie.
L’image que vous avez de l’homme correspond à votre histoire, à votre vécu, à vos observations. Et très probablement fait écho à des traumatismes à un ou plusieurs moments de votre enfance ou adolescence. Des événements dont vous avez le souvenir ou pas.
Pour le moment vous avez trouvé des stratégies pour éviter de vous confronter aux hommes. Pas complètement puisque votre fille a un père biologique, et que l’enfant que vous portez en a un autre.
Votre fille vous observe, votre fille va grandir, elle reçoit votre perception de l’homme comme un danger et en même temps comme une attirance -puisque vous avez conçu un 2ème enfant- Elle vous a donc connu avec cette ambivalence, « j’aime et je repousse ».
Comment va t-elle construire son identité ? Comment va t-elle recevoir la présence des garçons de son âge, des hommes plus tard ? Si le petit frère ne vient pas au monde, et même si vous ne lui dites pas, elle sent, elle ressent, elle comprend. Vous avez conscience que votre bébé sent les choses, c’est donc d’autant plus vrai pour votre fille.
Je vous invite à vous faire accompagner pour soigner ces blessures profondes. Faire le choix de garder cet enfant ou non en conscience. Et quelque soit votre décision, occupez-vous de ces traumatismes qui vous envahissent, faites-le pour vous, pour retrouver la paix, la neutralité.
Et faites-le aussi pour libérer votre fille de vos peurs et/ou d’éventuelles répétitions pour elle.
Je reste à votre disposition.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute
15 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour vous avez déjà pris une décision et au vu de vos explications il est préférable d'aller au bout. Je vous recommande ensuite de vous faire accompagner sérieusement afin de comprendre pourquoi vous en arrivez à cette situation et guérir vos blessures pour ensuite envisager de nouveau une grossesse. Je vous souhaite plein de courage. Sandrine Nede
15 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
On sent beaucoup de souffrance dans votre écrit. Le combat semble dur pour vous, mais pas seulement par rapport à cet enfant à venir.
Tel qu'il vous a été répondu, c'est vous qui devez faire le choix de garder ou pas cet enfant, indépendamment de tout jugement.
Votre passé montre effectivement des traumatismes qui vous ont amenée à voir la gente masculine de cette façon, et on ressent bien votre peur face à elle. Cela influence aussi votre fille, et risque effectivement de «la couper de la moitié du monde».
Un jugement sur vous, sur votre décision, serait stérile et facile. L'essentiel est que, si vous faites le choix de garder cet enfant, vous puissiez, dans la mesure du possible, lui assurer les meilleures conditions possibles, à savoir l'accepter sans haine, l'aimer sans jugement, faute de quoi, vous l'avez dit vous-même, vous risquez de le mettre très en souffrance. Or, le temps est compté par rapport à une décision d'avortement, et il est difficile de trouver autant de réponses aussi importantes en un temps aussi court.
D'autre part, il faut garder à l'esprit qu'un travail thérapeutique sur les effets négatifs éventuels de la gente masculine sur votre passé, va réveiller de la souffrance par rapport à cette gente, et que votre fils le ressentira aussi.
Que vous fassiez le choix de garder cet enfant ou pas, une bonne thérapie approfondie, sans doute de type EMDR et ICV, compte tenu des vos traumatismes probables, sera malgré tout indispensable, pour vous sortir de cette souffrance et par ricoché, pour aider aussi votre fille.
Ne passez surtout pas à côté de cette thérapie!
Dr. Pagnard 14/11/2021
15 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour.
Je reconnais et je comprend votre inquiétude et votre doute quand à garder ou non cet enfant.
Et c'est tout à votre honneur de vous posez ces questions (pour son bien aussi). "J’aimerai faire le point pour savoir si c’est préférable pour le bébé que j’avorte ou si ce que je ressent passera finalement?" c'est donc que déjà vous voulez le meilleur pour lui ? Ne serait-ce que lui éviter quelque chose ? Quoi donc ? Ou juste pour vous car vous ne vous sentez pas d'élever un garçon ?
Ce que je trouve étonnant c'est votre pensée aussi catégorique envers le sexe masculin ?? Pourquoi cela d'après vous ? Vous pensez la même chose de votre père ? Etes vous persuader à 100% que tous les garçons et hommes sont ainsi ?
"Je trouve que les garçons sont sale, manquent de maîtrise, sont violent, en retard sur la communication et trop agites, ils ont trop de facilités socioprofessionnelle qui ne sont pas mérité, ils sont dépendants d’autrui (mere, femme) et ne réussissent jamais aussi bien seul qu’une femme. "
Est-ce que cela vient de ce que vous avez vécu avec votre compagnon ? Est-ce que votre mère pense cela aussi des hommes ? Et comment était votre relation avec votre père ? Est-ce que vous ne reproduisez pas un shéma familial ? Comment se comportait votre père ? De la même façon dont vous voyez les hommes ou est-ce la vision de votre mère que vous avez récupéré ? Avez vous vécu des violences ou autres de la part de garçons ou d'hommes ? Avez vous des frères ? comment était votre relation avec eux ?
A vous de méditez tout ça maintenant ^^.
Et si vous souhaitez comprendre ce qui se joue derrière ce rejet et vous en libérer venez faire un tour sur ma page pro ou contactez moi directement.
A votre écoute si besoin.
Mathieu PERE-ESCAMPS (Psycho-Praticien et Coach).
Spécialisé en Analyse, Thérapie Cognitive et Comportementale, Thérapie Stratégique brève et PNL (Programmation Neuro Linguistique).
14 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Je salue déjà votre courage de révéler vos ressentis qui peuvent effectivement choquer.
Cette grossesse et l'angoisse qu'elle génère chez vous est là pour vous interpeller sur un problème que vous "traînez" depuis très longtemps et dont vous n'identifiez pas l'origine. Vous avez au fond de vous, manifestement, un compte à régler avec les hommes, plus aucun ne trouve grâce à vos yeux, même ce petit enfant que vous portez et qui pourtant n'y est pour rien : la personnalité se construit en fonction du vécu de la petite enfance et vous avez peur de ne pas être à la hauteur pour lui donner l'amour qui lui permettrait de créer sa personnalité harmonieusement. La décision vous appartient et ce n'est pas à d'autres de vous juger si cette grossesse vous semble ingérable, mais je vous invite quand même à l'envisager aussi comme peut-être l'opportunité de rompre ces schémas répétitifs et vous libérer de vos souffrances. Cela nécessiterait de vous faire aider pour comprendre comment vous vous êtes construite, pourquoi vous portez ces mémoires négatives et pour initier le travail de guérison.
Si vous souhaitiez en savoir plus sur mon approche et mes techniques, n’hésitez pas à me demander un premier échange, gratuit et sans engagement.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
14 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Madame,
Votre message est très touchant et troublant à la fois…, vous vous en doutez…
Il est évident que c’est votre vécu, votre propre histoire familiale (probablement même transgénérationnelle…) et personnelle aussi qui a profondément marqué l’image hautement négative que vous avez des hommes.
Un travail thérapeutique pourrait bien changer vos convictions…, mais je ne sais pas si vous êtes ouverte à cette profonde remise en question de votre propre position de vie.
Beaucoup de femmes sont « gênées » à l’idée d’avoir un garçon, d’autres ne souhaitent pas avoir une fille : conscientes de leurs difficultés elle consultent pour les dépasser et bien accueillir, accepter et éduquer l’enfant dont à priori le sexe leur pose problèmes.
Vous avez d’emblée une situation qui semble difficile : toute famille « monoparentale » a plus de mal à gérer l’éducation des enfants.
Vous avez déjà une fille : vos croyances vont bien « plomber » sa vie…, et avec les idées que vous avez sur les hommes (que vous avez généralisé à partir de votre expérience malheureuse…) elle sera coupée de la moitié de l’humanité…
Que vous gardiez ou pas cet enfant mâle qui a pris vie en vous est votre choix, et personne ne devra vous influencer.
Il me semble néanmoins très important pour la suite de votre vie et celle de votre fille de vraiment travailler sur vos croyances fausses concernant les hommes en général.
Je vous souhaite sincèrement de vous réconcilier avec la gente masculine…
sp
14 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Vôtre texte m'apparaît comme terrible...
Rassurez-vous, pas par jugement de vous mais parce que je suis immédiatement convaincu qu'une telle animosité vis à vis des hommes à forcément une origine et des raisons... et spontanément, elle ne m'apparaissent comme ne pouvant être que très obscures.
J'aimerai vous dire qu'un enfant est un enfant, et que malgré ses attributs, il sera assexué dans sa prime enfance... et qu'il y a de grande chance que, le tenant dans vos bras, vous trouviez le même amour dont vous avez su faire preuve pour votre fille.
J'aimerai vous dire que vous pourrez peut-être l'élever afin qu'il relève le niveau moyen des hommes, souvent pas fameux je vous l'accorde, et en devienne un exceptionnel.
Personne ne le peut et c'est une décision qui vous appartient.
Personne n'aura le droit de vous juger sur votre choix même si vous vous doutez bien que peu de gens la comprendront et que l'incompréhension amène la méchanceté.
Bonne chance dans votre questionnement qui en plus va être hâté par les délais légaux et votre cheminement futur.
14 NOV. 2021
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Madame,
Vous projetez sur cet enfant tellement d’animosité à cause de votre histoire et de votre positionnement face à le genre masculine.
Au contraire j’ai l’impression que la vie vous envoie ce défi car vous êtes capable de le dépasser et de trouver une place pour ce petit être. Ici, je ne vous dirai pas quel choix faire, c’est votre décision et elle vous appartient.
Nous pouvons en discuter
Je reste à votre écoute
Excellent dimanche
Marjorie Lugari
