Bonjour,
J’ai 31 ans et je vis une relation amoureuse houleuse et très compliqué depuis plusieurs années avec une femme atteinte d’un TPL (non diagnostiqué). Elle a 44 ans et une petite fille de 12ans.
Son passif est très lourd : battue par son père pendant l’enfance et l’adolescence, maltraité psychologiquement par sa sœur, prise d’héroïne de ses 20 à 24ans (découverte et arrêt à cause d’une septicémie), consommatrice de cannabis depuis ses 17ans…
La relation a été jonché de colère, anxiété, arrêt de la relation puis reprises. Souvent des phrases comme : tu ne peux pas m’aimer, ça ne marchera pas et dans les moments de colère et de haine tout était de ma faute. Elle m’a souvent parlé qu’elle se sentait vide, que si elle n’avait pas sa fille elle serait déjà morte. Elle oscille souvent entre la honte, le désespoir, la colère, le bonheur. Elle a déjà été violente sur un parking (coup de poing au visage) sans raison apparente. Je lutte depuis plusieurs années pour l’aider à aller vers le bonheur et la régulation émotionnelle. Dans les moments de calme elle a été capable d’apercevoir ses comportements anormaux et je suis arrivé au bout de 3ans à la faire parler auprès de son médecin traitant. Ce dernier a fais une lettre de recommandation début juin auprès d’un psychiatre avec un rendez vous qui approche à grand pas (fin octobre).
Elle a apprit la mort de son neveu le 16/08, au meme moment où nous emménagions ensemble. Sa peine est énorme car ce jeune homme avait 23ans et elle était très proche de lui. Durant le premier mois (jusqu’à mi septembre) beaucoup de haut et de bas émotionnel avec par moment énormément de manque de respect envers moi mais je prenais sur moi en lui expliquant qu’elle ne pouvait pas me traiter ainsi (pour elle c’était autorisé car son neveu est mort). J’ai repris mon emploi le 15/09, et la situation devenait de plus en plus houleuse le soir quand je rentrais. Je ne savais pas dans quel état j’allais la retrouver. Mercredi 24/09, je suis rentré tard (21h). La cuisine était en bazar, je constate aussi qu’elle avait bu. Je décide de parler avec elle sur les solutions que l’on peut trouver pour essayer d’améliorer son état. La réponse m’a été fatale : je ne veux pas aller mieux. Cela m’a grandement déstabilisé est brisé. Mon comportement c’est vu plus distant, moins empathique et évitant. Je suis bien évidemment resté à l’affût des moindres larmes ou souffrance pour la consoler des qu’elle en avait besoin. Malgré ça tous les soirs depuis cette discussion je me faisais malmener psychologiquement, la tension montait progressivement. Ayant la garde de sa fille 1semaine/2 elle en restait au mots mais je constatait bien que si elle pouvait me bondir dessus elle l’aurait fais. Nous voilà lundi soir 29/09 début de semaine sa fille n’est plus avec nous. Elle m’annonce qu’elle me quitte au moment du repas car je n’ai pas d’empathie envers elle et que je m’en fou de la mort de son neveu. Qu’elle ne peut pas gérer la mort de ce dernier avec un tel comportement de ma part. Je lui rappelle que nous avions un deal ensemble (je viens d’attaquer mon emploi je ne peux donc pas prendre d’appartement en location et je venais de vendre mon appartement pour emménager avec elle) et que si elle fait ça je me retrouve à la rue. Le ton monte de son côté, j’essaie de rester calme. Je pense à sa fille qui m’avait dit le jour d’avant (dimanche) qu’elle espérait qu’on se réconcilie. Je lui dis qu’elle va devoir expliquer cela à sa fille et là sa dégénère. Elle m’agresse au visage (2 coups de poing) suivi d’une crise d’hysterie (insultes, rabassaissement, violences psychologiques). J’essaie de la contenir comme je peux (je ne l’ai pas agressé). Dans l’impossibilité de m’assener d’autre coup elle s’en va du domicile. Je commence à retirer l’intégralité de mes affaires. Elle rentre 1h plus tard sans un mot s’installe dans le canapé et fume un joint. Ces derniers mots seront : c’est de ta faute, tu l’as cherché les 2 fils se sont touchés.
Me voilà de retour chez ma mère complètement dévasté et anéanti. Je décide de mener des recherches sur internet, pour comprendre cette situation que mon cerveau n’arrive pas à analyser. Ma sœur étant psychiatre elle me parle de se trouble (je me demande pourquoi elle ne l’a pas fais plus tôt). Je décide de lui écrire pour m’excuser de ne pas avoir su adapter mon comportement à son trouble mais que sans diagnostique de sa part je suis comme un marin sans boussole. Sa fille m’appelle, ne comprend pas et souhaite qu’on se réunisse à nouveau tous les 3. Vendredi 03/10 je me retrouve avec sa fille car elle souhaite me voir et c’est la semaine où elle est chez son père (le père était ok pour qu’on se voit). Nous nous voyons et montons un plan tous les 2 pour poser un bouquet de fleurs chez sa mère. Erreur fatale, je me fais incendier par message comme quoi ce n’est pas approprié ce que j’ai fais, que je ne dois plus m’approcher de sa fille et que je ne dois plus les contacter. Nous voilà complètement abasourdis la petite et moi (on à de l’espoir). Hier, samedi 04/10 elle m’écrit pour me dire qu’elle a été choqué par la façon dont sa fille a été impliquée dans cette histoire et qu’elle ne veut plus que ça arrive. Je lui explique que je comprends et que c’est venu d’une idée commune car on a de l’espoir. Dans ce même message elle me dit qu’elle est d’accord pour qu’on échange sur ce qui s’est passé. Je lui réponds que je reste disponible si besoin. Depuis pas de nouvelles, pas de date de rdv.
De mon côté j’ai vus ma psychothérapeute et j’ai déposé une main courante. J’appréhende notre rencontre et j’aimerai tellement l’aider à sortir de tout ça. Son rdv chez le psychiatre arrive très prochainement. La chose qui m’inquiète le plus est que uniquement sa fille et moi même connaissons ce visage. Elle voit ses parents et ses amies de manière très ponctuelle et du coup très peu de moment conflictuel.
Je suis très amoureux de cette femme, j’ai vraiment envi d’arriver à construire quelque chose avec elle car après tout ce que j’ai vécu le meilleur reste à venir.
Je terminerai par la phrase que sa fille m’a dit pour résumer l’état de sa mère : Maman elle minimise ses actes et elle maximise ceux des autres qu’ils n’ont pas commis.
Merci d’avance à la communauté pour votre soutien, votre bienveillance et vos conseils.
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9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 85 personnes
Bonjour Ben,
Merci de nous avoir fait partager votre histoire, c'est très courageux de votre part.
Effectivement, votre ex compagne a besoin d'un accompagnement psychique, et c'est une bonne chose qu'il arrive bientôt.
Vous avez tout fait pour elle, et aussi pour sa fille, ayez toujours cela en tête et ne culpabilisez surtout pas. D'autres n'auraient pas tenu aussi longtemps dans ce type de relation.
Arrive maintenant le moment où vous devez vous recentrer sur vous, prendre soin de vous et vous reconstruire. L'aide psychologique que vous avez vous apportera beaucoup avec le temps. Il faut malheureusement mettre cette histoire de côté : elle fait maintenant partie de votre passé et même si elle a été douloureuse, elle va aussi vous permettre d'avancer.
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Votre compagne souffre très probablement d'une pathologie borderline. C'est une vraie pathologie qui, à ce niveau là, nécessite un traitement médicamenteux régulier et un suivi psy également régulier. La première étape consiste à ce qu'elle puisse intégrer sa pathologie et qu'on l'aide à voir comment elle est submergée par une force plus forte qu'elle. Il faut également mettre en place un traitement qui devra être suivi très régulièrement et sans interruption. Il s'agit d'un traitement à vie qui nécessite un suivi et peut-être adapté selon les circonstances (en général à base d'antidépresseur et de médicament permettant de diminuer les changements rapides d'humeur).
Il vous faut néanmoins savoir que c'est très difficile de vivre avec un borderline non stabilisé. même stabilisé il est nécessaire de bien comprendre, pour s'y adapter, le fonctionnement du borderline.
Beaucoup de choses vont se jouer au cours du rendez vous avec le psychiatre qui devra confirmer le diagnostic et mettre en place le traitement.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour à vous,
Votre message exprime toute la complexité d’un lien d’amour pris dans la souffrance psychique. Vous vivez ce que la psychanalyse nomme une relation d’emprise affective, où le besoin d’aider et la peur de perdre s’entremêlent.
Votre compagne semble prisonnière de blessures anciennes et d’un fonctionnement borderline : alternance de rejet et de fusion, culpabilité projetée sur l’autre, violence, puis repentir. Ce n’est pas un manque d’amour, mais une défense contre le vide intérieur. Vous, de votre côté, portez le poids de ce chaos en espérant l’apaiser.
Mais on ne peut sauver quelqu’un qui n’a pas encore choisi de se soigner. Votre rôle n’est pas de la guérir, mais de vous protéger. Le cadre posé par votre thérapeute et la main courante vont dans ce sens.
L’enjeu, désormais, est de comprendre ce qui, en vous, vous pousse à rester dans cette dynamique. Car aimer ne doit jamais signifier s’effacer.
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Merci d'avoir partagé avec nous votre expérience et vos sentiments concernant cette relation extrêmement difficile. Il est évident que vous traversez une période très éprouvante, et je tiens à vous féliciter pour votre courage à chercher de l'aide et à réfléchir à cette situation.
Il est important de reconnaître que la dynamique que vous décrivez est très complexe, surtout en raison des antécédents de votre partenaire. Le trouble de la personnalité limite (TPL), bien que non diagnostiqué, peut engendrer des comportements et des émotions intenses, tant pour la personne qui en souffre que pour son entourage. La souffrance de votre partenaire, ainsi que sa façon de gérer ses émotions, semble devoir être mûrement considérée dans cette équation.
Vous ne pouvez pas, à vous seul, apporter de l'aide à votre compagne qui d'une part n'en souhaite pas, d'autre part parce qu'il est impératif qu'elle ait une prise en charge psychiatrique, car son état ne relève pas de la psychologie, mais de la psychiatrie, sans considérer les conséquences de ses addictions.
Il est clair que votre bien-être est également en jeu. Il est crucial de poser des limites saines pour protéger votre santé mentale. Vous n'êtes pas responsable de ses actions démesurées, vous ne devez pas continuer à subir sa violence physique et psychologique, et il est notamment important de reconnaître ce qui est acceptable pour vous.
En l'état, vous ne pouvez pas l'aider, et plus vous tenterez de lui apporter du soutien, plus elle vous rejettera. Il est essentiel je pense à cette étape que vous puissiez prendre une vraie distance pour vous protéger, mais aussi pour qu'elle puisse conscientiser qu'elle a perdu la béquille que vous étiez et qu'elle n'a pas considérée.
L'arrivée imminente du rendez-vous chez le psychiatre est une étape positive mais soyez conscient que le changement peut prendre du temps et que la partie est loin d'être gagnée en ces circonstances.
De votre coté, continuez à vous rendre chez votre psychothérapeute. Cela peut vous aider à traiter vos propres sentiments et à élaborer des stratégies pour naviguer dans cette situation.
Gardez à l'esprit que la guérison est un processus. Cela nécessitera du temps et de la patience, tant pour elle que pour vous.
Vous êtes visiblement un être empli d'amour et de bienveillance, ne soyez surtout pas dans la culpabilité, ne vous excusez pas auprès d'elle de ne pas avoir su adapter votre comportement. On ne nous apprend pas à faire cela face à des individus malades. Vous n'avez absolument rien à vous reprocher.
Je ne vous propose pas d'aide thérapeutique puisque vous avez déjà un thérapeute, cependant, si vous souhaitez me consulter, je serai ravie de pouvoir tenter de vous apporter mon aide en qualité de Gestalt praticienne humaniste.
Bien à vous
Christine Sabato Haro
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Votre message traduit une immense détresse mais aussi une réelle bienveillance et une grande patience face à une situation qui semble devenue destructrice. Vous portez depuis longtemps une lourde charge émotionnelle en cherchant à aider cette femme, mais ce que vous décrivez évoque une relation « d’emprise » dans laquelle vous vous épuisez.
Votre compagne a effectivement besoin d’un accompagnement psychiatrique et / ou psychothérapeutique, mais vous, de votre côté, il est tout aussi essentiel que vous soyez accompagné.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous afin que l’on puisse en discuter ensemble.
12 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Ben,
Je sais combien ces personnes souffrantes d’un TPL peuvent être attachantes dans les moments où elles sont capables de montrer de l’amour, qui est toujours très passionnel.
C’est probablement l’histoire très traumatisante de cette femme qui vous a touché, et son physique aussi.
Après avoir fait un maximum pour l’aider à se sentir mieux et à accepter de se faire aider il est grand temps de prendre du recul et de penser à votre bien être et équilibre psychique qui ont été visiblement mis à l’épreuve dans cette relation où vous avez vécu dans « des montagnes russes ».
Faites vous aider vous même par votre thérapeute à comprendre ce qui vous a attiré vers cette femme, ce qui fait que vous avez endossé avec plaisir le rôle de sauveur, ce qui explique que vous êtes resté si longtemps dans une relation qui semble chaotique.
Personne ne peut savoir comment va évoluer le comportement de cette femme, ni si elle ira mieux un jour.
Je vous souhaite de pouvoir accepter la réalité de cette séparation qui peut vous être bénéfique avec le temps et de trouver l’apaisement pour vous même.
sp
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
Votre témoignage est profondément touchant. Vous décrivez avec une grande lucidité la complexité d’une relation marquée par la souffrance psychique, la violence et un amour sincère, mais épuisant. Ce que vous vivez s’apparente à ce que l’on appelle une relation traumatique, dans laquelle l’un des partenaires — ici, probablement atteint d’un trouble de la personnalité borderline (TPL) — oscille entre besoin intense de fusion et peur panique de l’abandon. Ces allers-retours émotionnels créent une instabilité affective extrême pour les deux partenaires.
Du point de vue psychanalytique, cette femme semble porter une blessure narcissique profonde, issue d’un passé violent, non symbolisé. La maltraitance, les abus, la consommation de drogues ont figé en elle une immense peur d’être rejetée ou détruite. Ainsi, chaque frustration réactive un trauma archaïque : la rage ou la haine deviennent alors des mécanismes de défense contre un sentiment d’abandon insupportable.
Mais cette souffrance, lorsqu’elle n’est pas reconnue ni contenue par une thérapie, contamine la relation. Vous êtes devenu le réceptacle de ses projections : elle vous attribue la responsabilité de sa douleur intérieure, comme si vous en étiez la cause.
Votre empathie et votre patience sont remarquables, mais elles ne suffiront pas à la sauver. Aimer ne suffit pas quand l’amour devient un lieu de destruction. Tant qu’elle n’entre pas dans un véritable processus thérapeutique — psychiatrique et psychologique —, les cycles de violence risquent de se répéter.
Pour l’instant, votre priorité doit être votre sécurité psychique et physique. Vous avez bien fait de déposer une main courante et de consulter un thérapeute : vous commencez à reprendre votre place, à sortir du rôle de sauveur.
L’amour authentique, dans ce contexte, consiste à poser des limites claires. Si elle choisit de se soigner, alors une reconstruction sera possible — mais à deux, seulement si chacun prend la responsabilité de sa part d’ombre.
Vous n’êtes pas responsable de la guérison de cette femme. Vous pouvez l’aimer sans vous perdre.
Bien à vous,
Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêves
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 24 personnes
Bonjour Ben,
Malheureusement, il est difficile d’aider une personne qui refuse de l’être. Déjà, si cette femme se rend à ce rendez-vous prévu fin octobre, ce sera un premier pas pour elle devant le déni de la situation.
De votre côté, plus vous allez essayer de vous rapprocher et plus vous risquez de creuser le fossé entre vous. Vous devez au contraire lui dire que vous serez là si elle a besoin d’aide, mais que vous n’essaierez plus de la persuader avec l’aide de sa fille. Il est vrai que c’était assez mal venu, car, de son côté, elle voit cela comme de la manipulation, ce qui est plutôt déstabilisant.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement (visio ou téléphone)
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Votre témoignage traduit à la fois une grande sensibilité et un profond investissement affectif. Vous avez manifestement beaucoup donné, avec la volonté sincère d’aider et de soutenir cette femme, mais ce chemin vous a aussi profondément éprouvé.
Ce que vous décrivez reflète une relation marquée par des mouvements émotionnels intenses, parfois destructeurs, et par une forme de confusion entre l’amour, la réparation et la culpabilité.
Vous avez voulu être un repère, un soutien, parfois au prix de votre propre équilibre. Cela montre votre humanité, mais cela traduit aussi à quel point vous avez porté une charge qui ne vous appartient pas entièrement.
Il est essentiel de vous rappeler que vous n’êtes pas responsable du trouble ou des blessures de cette femme.
Votre empathie vous a conduit à vouloir comprendre, contenir et protéger, mais une relation amoureuse ne peut pas se substituer à une thérapie.
Quand l’autre n’est pas encore prête à s’engager dans un travail sur elle-même, la relation se construit alors sur une base instable, où l’amour se mêle à la souffrance et à la peur de perdre.
Aujourd’hui, ce dont vous avez le plus besoin, c’est de vous recentrer sur vous-même, sur vos besoins, vos limites et votre sécurité intérieure.
Vous avez eu la force de consulter et de poser des actes concrets pour vous protéger, ce qui témoigne d’une réelle prise de conscience.
C’est une étape essentielle dans tout processus de reconstruction.
Vous ne pouvez pas “sauver” quelqu’un qui n’exprime pas encore le désir profond d’aller mieux.
Mais vous pouvez vous préserver, vous reconstruire, et continuer à agir avec compassion sans vous sacrifier.
Poser des limites, ce n’est pas un rejet, c’est une manière saine et respectueuse de reconnaître la souffrance de l’autre sans vous perdre dans la sienne.
Je vous encourage à accueillir vos émotions sans jugement.
La tristesse, la colère, la culpabilité sont comme des passages nécessaires vers une compréhension plus apaisée de cette relation.
Ce travail intérieur vous permettra peu à peu de retrouver votre lucidité, votre dignité et votre liberté émotionnelle.
Je reste à vos côtés pour vous accompagner dans cette démarche, vous aider à décrypter les schémas relationnels à l’œuvre, et à renforcer votre sécurité affective.
Avec bienveillance,
Nesrine Aboud
Psychothérapeute – Psychanalyste
Thérapeute de couple et familiale
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Le TBL peut être particulièrement difficile à vivre pour les aidants (insultes, comportements agressifs ect.) C'est avant tout un trouble émotionnel ou l'intensité / l'impulsivité et une absence de régulation dominent ainsi qu'une faible intériorisation des limites. Vos limites à vous sont tout aussi importantes, et ni le trouble, ni l'amour ne peuvent venir justifier la violence. Parmi mes spécialisations, je viens en aide aux personnes souffrant de TBL et je peux également aider leur entourage à mieux comprendre le trouble et décrypter ses mécaniques tout en posant des limites claires profitables à la personne atteinte du TBL ainsi qu'à son entourage.
Je reste à votre écoute.
Bien cordialement,
M. Vaillant
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
À la lecture de votre message, on perçoit toute votre détresse et votre impuissance à l’aider. Vous faites tout ce qui vous semble juste et logique, avec tout votre amour, pourtant chaque pas vers elle se heurte à du rejet, voire même à de la violence.
En approche de Palo Alto, nous nous intéressons à ces interactions dysfonctionnelles : plus vous tentez de la soutenir, plus elle s’éloigne et plus vous vous épuisez. Ce qui paraît logique (aider, comprendre, apaiser) ne fonctionne malheureusement pas ici.
Avec son trouble, vous vivez dans une grande imprévisibilité émotionnelle, toujours sur le qui-vive. Cela use profondément. Parfois, la seule issue est d’accepter de ne plus tenter de faire à sa place, de laisser l’autre reprendre la responsabilité de ses choix, même si cela semble insupportable pour l’instant.
Lui laisser la liberté de revenir vers vous, si elle le souhaite et quand elle en sera capable, peut devenir une manière de tester si elle agit enfin pour elle-même.
Et vous, de retrouver un peu de calme et de sérénité.
Bien à vous,
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour
Merci de votre message dans lequel vous nous exprimez les difficultés dans lesquelles vous êtes. C'est une bonne chose que votre compagne ait ce rdv fin octobre. Elle a souffert dans son histoire et elle a effectivement besoin d'aide psychologique.
Il vous est nécessaire aussi d'avoir des moments de plaisir dans votre vie, pensez à avoir des plages de détente et de joie, pour recharger vos batteries.
Vous êtes vous même en thérapie, ce qui peut vous permettre d'avoir du soutien, de l'écoute, et de vous reconcentrer sur vos propres besoins.
Bien à vous
Inès Avot Gestalt thérapie