ça y est, j'ai décidé de témoigner ( pas facile). Je me reconnait un peu dans les propos de faya, décés de mon père lorsque j'avais 18 ans, mère alcoolique et violente, frère aîné incestueux (il m'a demandé de lui faire une fellation lorsque j'avais 6 ans), j'ai grandi dans ce contexte......A 35 ans je perd ma mère puis 3 ans plus tard mon frère aîné, je ressens le besoin de consulter, ce que je fais mais après 3 séances, j'abandonne, trop douloureux.En 2014 j'apprends l'homosexualité de mon fils (22 ans et là je prends une grande claque (sens figuré).Aujourd'hui la relation avec mon fils est difficile, on se parle très peu ( alors qu'avant nous étions proches et cela me fait souffrir), pareil avec son père où sa soeur (27 ans), qui elle par contre est proche de nous mais ne vit plus avec nous alors que mon fils oui.Sans m'en rendre compte je m'enferme dans une bulle : je n'ai plus envie de rien, plus appétit, je me couche très tard.Cela dure 2 ans 1/2.En avril j'ai eu un premier malaise avec perte de connaissance,puis un 2ème malaise quelque jours plus tard, après une série d'examens on ne trouve rien, tout est en parfait état ??et puis je vois une émission de télé ou il est question d'inceste et des conséquences psychologiques et physiologiques, et là je fais le rapprochement avec ce qui vient de m'arriver.Plus tard j'en parle avec une de mes sœurs (j'en ai 7) et elle m'apprends que mon père aurait eu un comportement douteux avec elle lorsqu'elle était toute petite......tout à coup l'image que je faisais de ma famille s'est écroulée, j'ai ressenti une profonde angoisse, je suis allé voir mon généraliste qui m'a proposé une hospitalisation en HP mais après 24 h j'ai souhaité sortir.Pendant mon court séjour j'ai rencontré une psychiatre qui m'a proposé de me voir en extérieur,et m'a prescris un anti dépresseur(Norset) après 6 consultations , je ne ressens aucunes amélioration.
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10 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Madame,
Oui, ce n'est pas facile de se retrouver confrontée aux souvenirs de son enfance dans une famille "dysfonctionnelle", dont les parents n'ont pas eu la capacité de vous offrir un foyer sécurisant et aimant, et n'ont pas pu vous aider à grandir sereinement.
C'est bien dommage que vous n'ayez pas pu aller au bout de la thérapie tentée après la série de deuils vécus entre 35 et 38 ans..., mais vous n'étiez probablement pas prête à livrer vos douleurs...?
Les réalités de votre vécu familial sont ressorties depuis peu de temps, votre fils vous a annoncé son homosexualité et ça vous certainement touché et interrogé beaucoup, et comme le sujet des abus sexuels est à l'ordre du jour, tout ça a provoqué en vous des angoisses débordantes.
Vous n'avez rien écrit sur votre relation avec votre mari... : pouvez-vous parler au moins avec lui de ce que vous traversez en ce moment ? Peut être pas..., puisque beaucoup d'hommes ont du mal à parler des émotions.
Mais, s'il vous est possible de communiquer avec lui, faites-le, ça vous aidera, et lui aussi (à vous comprendre et à partager ses émotions).
Les antidépresseurs vous sont certainement utiles pour contenir un trop plein d'angoisses..., et vous aider à traverser un état dépressif qui se caractérise par le manque d'envie, d'appétit...
Si vous suivez les émissions sur les abus / l'inceste vous devez avoir entendu que le meilleur "remède" aux malaises psychologiques et psychosomatiques qui accompagnent ces traumatismes est... la thérapie par la parole qui permet d'abord de dire tous les maux endurés, et d'être reconnue comme victime. Entendre d'un(e) thérapeute bienveillant : "oui, j'entends et je crois que vous avez souffert"..., accueillir ensuite la colère..., permet de se re-construire et de sortir de cet état de victime, et, petit à petit, de ne plus souffrir en son corps et son âme.
Il vous est donc indispensable de vous engager dans une thérapie, en sachant qu'il est nécessaire d'affronter les émotions difficiles du passé, afin de les intégrer et dépasser.
Une thérapie familiale pourrait aussi être envisagée, dès que vous vous sentirez suffisamment "forte" pour parler de votre histoire familiale à vos enfants, afin de mieux vous comprendre réciproquement et d'améliorer vos relations.
Je vous souhaite de trouver en vous la force de chercher l'aide thérapeutique nécessaire pour trouver un réelle amélioration de votre état actuel !
sp
17 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Vous devez être vous meme, garder confiance en vous indispensable à votre équilibre.
Acceptez en l' occurrence votre fils qu' il soit différent de l' image que vous désiriez de votre fils.
l' essentiel est de tirer une relation de confiante entre vous
Courage et ne doutez pas de vous
Delphine VILLADIER
13 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Madame
J'ai envie de vous dire: Bravo! puisque vous avez "décidé de témoigner"! Certes, ce n'est facile, mais vous avez déjà décidé de le faire. Donc allez jusqu'au bout! Allez voir un psychanalyste qui portera, avec vous, la charge de ce monde qui s'écroule autour de vous. Oui, c'est votre monde qui s'écroule autour de vous et chaque fois que vous y cherchez un point fixe, il se révèle être vacillant! Il ne vous reste qu'à trouver ce point en vous-même et dans la complicité de votre interlocuteur analyste. Vous dites que vous l'avez essayé mais que c'était trop douloureux; sauf que c'est la seule voie pour retrouver la paix avec soi-même et avec les autres. Et dites-vous bien que plus "ça fait mal", mieux "ça vaut"! Bon courage.
10 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, en ce qui concerne votre problématique, il serait peut-être intéressant pour vous de faire une thérapie et plus précisément une thérapie cognitive et comportementale avec laquelle nous avons de très bons résultats. Connectez vous sur le site de l'AFTCC pour trouver un psychologue dans votre région. Cordialement. L.Lambinet
9 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, votre passé est bien lourd ! Je comprend qu'une psychothérapie vous était trop douloureuse... Je pense qu'il faut d'abord dégrossir tout votre antécédent en entretien du conseil conjugal et familial, en quelques entretiens afin de visualiser ce qui vous fait tant souffrir. Parler de votre fils, et de votre enfance vous permettra de prendre le recul nécessaire pour faire le tri. Ensuite et pourquoi pas avec votre fils. Suivant l'endroit de votre domicile sur le site de l'ANCCEF vous trouverez un conseiller conjugal et familial spécialiste dans l'accompagnement de personnes en situation de conflit ou victimes de violences intrafamiliales, sexistes, sexuelles. Dans mon département Puy de Dôme sur mon site harmonie-conjugale.com ou par téléphone. Vous pouvez bénéficier d'un premier entretien gratuit jusqu'au 30 novembre à Thiers. Bon courage
9 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, Mimi, Vous êtes prise en main par votre psychiatre qui a dû vous proposer de participer à un groupe de parole thérapeutique. Je vous invite à suivre ses directives et à engager, en plus, une psychothérapie au centre médico-psychologique de votre ville. Le travail sera long, mais il devrait vous soulager. Bonne continuation. Catherine Puchaux
9 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Mimi ,après vous avoir lue ,on ressent votre souffrance ,et je crois que pour ne plus avoir mal ,les antidépresseurs ,seuls ne peuvent suffire ,il vous faut trouver un ou une psychologue ,et n'hésitez pas à raconter ,à exprimer les émotions que vous ressentez .Bien sûr ,ce passé est très douloureux mais il faut petit à petit en passer par là ,car n'oubliez pas,c'est essentiel pour vous reconstruire et ensuite aller de l'avant . C'est très difficile ,et il faut du temps ,je vous souhaite un excellent courage ,vous êtes déjà très forte car beaucoup n'oseraient pas l'écrire. Nous croyons tous en votre bravoure .
8 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Mimi,
Merci pour votre témoignage. La souffrance qui vous submerge, les malaises et l'angoisse sont en effet liés à ce grand retour du refoulé de votre traumatisme d'enfance, augmenté de ce que votre soeur vous a raconté. C'est tout votre univers qui s'effondre, les certitudes sur lesquelles vous avez essayé de vous construire.
Le psychiatre vous a prescrit un antidépresseur, très bien. L'idéal serait de joindre à ce traitement, un accompagnement thérapeutique avec un ou une psychologue dédiée. Si cela vous est possible, faites la démarche. Vous aurez l'occasion tout doucement de revenir sur votre histoire familiale et peu à peu vous pourrez vous reconstruire au présent.
Bonne chance à vous,
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste
8 NOV. 2017
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
« J′abandonne, trop douloureux », dites vous.
Et pourtant vous venez témoigner sur ce forum en attendant un début de compréhension de celles et ceux qui vous lisent derrière leur écran.
Il est clair que souffler sur les braises du passé n′est pas chose facile.
Mais, outre une libération émotionnelle, cela permet aussi de prendre de la distance par rapport à des schémas mentaux, plus ou moins objectifs, plus ou moins déformés par le temps, la vie, les circonstance et récupérer ainsi un regard plus clair et plus apaisé pour vivre le présent et envisager l′avenir.
Alors, pourquoi ne pas essayer de reprendre un travail de nettoyage de tous ces souvenirs qui souhaiteraient sortir une fois pour toutes ?
Courage et cordialement
