Je vois un psychiatre avec qui j'ai tout de suite su que j'étais entre de bonnes mains.
On avance bien. Je suis vraiment très attachée à lui.
Suite à une séance éprouvante il m'a une fois prise dans ses bras au moment de me dire au revoir et c'était juste magique, j'étais aux anges.
Depuis il ne l'a plus refait, j'imagine que c'est pour respecter un certain cadre.
J'aimerai bien qu'il me prenne à nouveau dans ses bras à chaque fin de séances mais n'ose bien évidemment pas lui demander
Je me rends compte que je suis extrêmement attachée à mon psychiatre qui est pourtant professionnel, bienveillant et empathique tout en gardant une certaine distance
Je vais entre autre le voir pour une problématique d'attachements et de séparations Depuis mes 3 ans ma vie a été rythmée par des séparations à répétition (mes parents mes grands-parents paternels et maternels, dire au revoir à certains amis, puis profs)
Je vis donc très mal les séparations, y compris celles avec mon psychiatre lorsqu'il prend à juste titre des vacances.
Je suis preneuse de vos conseils et vous remercie par avance
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14 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 9 personnes
Bonjour Maëva,
Vous avez très bien compris à la fois pourquoi votre psy vous a pris dans ses bras..., et aussi pourquoi il ne s'autorise pas à le faire plus souvent.
C'est très bien que vous soyez "attachée" à lui, que vous lui faites confiance : ça vous aide à avancer dans votre thérapie.
Le fait qu'il vous manque pendant ses vacances est naturel étant donné votre problématique liée aux séparations.
Je vous conseille vivement d'oser parler à votre psy de tout ce que vous avez écrit ici, et aussi des émotions ressenties quand il vous a pris dans ses bras... : ça vous aidera beaucoup dans votre thérapie, sur le chemin que vous êtes en train de faire vers un gain de sécurité et confiance intérieure.
Je vous souhaite une bonne continuation de votre thérapie !
sp
15 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Maeva,
N'y allons pas par quatre chemins : votre psychiatre n'a pas à vous prendre dans ses bras. Pourquoi ? Parce que vous êtes chez lui pour justement tenter de résoudre vos problèmes d'attachement, de séparation, d'abandon, d'amour, d'affects etc...
Je ne doute pas que votre psy soit un bon psy, mais là il a dérapé : ça peut arriver et il n'y a pas lieu de l'en blâmer. Mais si cela se reproduit, je vous engage vivement à changer de psy (ce que vous aurez du mal à faire, justement parce que vous souhaitez qu’il vous prenne dans ses bras).
En parler ici aujourd'hui est bien le signe que vous avez conscience qu'il s'agit d'un dérapage. Il y a bien des façons de témoigner sa sympathie, sa compréhension, d'être sensible à la détresse de quelqu'un : mais le contact physique est exclu dans le cadre d'une psychothérapie.
N'oubliez pas qu'il s'agit là d'un amour de transfert et que s'il y répond, le travail ne peut pas se faire et vous perdez votre temps, votre argent... mais surtout votre santé.
Alors, n'hésitez pas à lui en parler. J'espère que la situation sera éclaircie et que vous pourrez continuer votre cheminement avec lui.
Bien cordialement
Frédérique Le Ridant
Psychanalyste - Thérapeute
15 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
le cadre légal est tout simplement dépassé mais il faut en parler avec lui, c 'est fondamentale pour la suite du travail thérapeutique.
Sans doute a t-il ressenti votre besoin de sécurité.
Je reste à votre disposition
Florence Anezo
Psychanalyste, spécialisée en Thérapie de couple
15 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Maeva,
Il me semble important pour vous de lui parler de ce que cela vous a fait, et vous fait encore, ressentir. Ce qui se passe dans la relation thérapeutique est, pour moi, essentiel au processus thérapeutique et très valorisant à évoquer dans vos séances avec lui.
Bien cordialement,
Sébastien,
Accompagnant centré sur la personne.
15 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Maeva
le cadre de déontologie n'autorise pas le contact physique de quelque ordre qu'il soit, même pour réconforter. on peut témoigner de l'empathie au patient qui soufre par les paroles tout en restant neutre, c'est à dire sans implication du thérapeute.
si votre demande est de travailler sur les attachements cela est d'autant plus vrai, car le contact peut encourager une forme d'attachement, c'est d'ailleurs ce que vous décrivez et créer un manque.
peut être que son geste est volontairement thérapeutique, il est nécessaire d’éclaircir ceci avec lui.
en tous les cas, il est utile de bannir toute ambiguïté
bonne continuation avec votre psychiatre
Josie Laure Rubinstein
14 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Maéva,
pour certains, un psychothérapeute ne devrait s'autoriser, comme sentiment vis-à-vis de ses clients, qu'une sorte de neutralité, à la rigueur bienveillante. Pour d'autres, l'empathie est fortement encouragée, mais ne devrait en aucun cas se manifester dans le toucher.
Il est possible que ce soient là des façons de voir liées à notre culture. La question que vous pourriez vous poser, vous, c'est : qu'est-ce que vous attendriez de la reproduction de ce geste, dans quel rôle vis-à-vis de vous voudriez-vous ainsi placer votre thérapeute ? Et éventuellement, discutez-en avec lui.
14 FÉVR. 2018
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Maeva,
En vous prenant dans ses bras à l'issue d'une séance éprouvante, votre psychiatre a quelque peu enfreint le cadre dont vous connaissez bien la règle: en principe, un psychothérapeute ou psychanalyste n'a pas à toucher son ou sa patiente, si ce n'est la poignée de main à l'entrée ou en fin de séance.
Comme vous l'écrivez très bien, avec ce psychiatre, vous êtes "en de bonnes mains", et certainement! Avez-vous parlé de ce petit moment d'écart avec votre psychiatre? C'est là, avec lui qu'il faut en parler, et relier comme vous les faites dans votre écrit avec la question de l'abandon et de la séparation qui vous taraude.
Peu à peu, avec le temps, un sentiment de sécurité intérieure va s'installer en vous au fil du travail thérapeutique et vous arriverez à vivre les séparations temporaires d'abord, puis définitives en toute confiance, en vous faisant confiance. Mais tout cela prend du temps, comme vous le savez...
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste