Bonjour, je suis une jeune maman (22 ans) d’une adorable petite fille de 3 mois. Je l’aime énormément mais j’angoisse et culpabilise pour absolument tout.
Elle a des ballonnements depuis sa naissance qui sont la raison de ses pleurs et parfois je pleure quand je la vois qui souffre.
Elle a eu une conjonctivite et je n’ai fait que de pleurer me disant que j’avais dut faire quelque chose de mal, je n’ai pas dormi pendant plusieurs jours car je l’observais toute la nuit, j’avais peur que cela s’empire qu’elle ait mal ou pire...
Je suis toujours entrain de contrôler sa température, j’ai toujours peur qu’elle soit malade, qu’il lui arrive quelque chose... je n’ai jamais envie de la laisser loin de moi, je vais la voir toutes les 10 min quand elle dort etc
Chaque cri/pleure me fait culpabiliser, j’ai l’impression de ne pas faire au mieux pour elle...
Enfin bref, 3 mois d’amour intense et d’angoisse permanente... que puis je faire pour m’apaiser?
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19 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour Aloha,
Votre pseudo veut dire "je t'aime" et c'est bien d'amour dont vous nous parlez dans votre message !
Un amour total, qui vous déborde et reste à canaliser pour que vous soyez une maman plus apaisée.
Vous êtes encore très centrée sur votre petite fille et on sent bien à la fois votre envie de "bien faire" et vos craintes de "mal faire"...
Un accompagnement pourra vous aider à trouver le juste équilibre et à prendre confiance en vos compétences de jeune maman.
Spécialiste de cette période de vie, j'apporte dans mon quotidien, écoute, bienveillance et soutien aux parents qui, comme vous , débutent leur apprentissage de la parentalité.
Je serais ravie de vous proposer quelques consultations pour vous aider à vivre de façon plus sereine ces moments avec votre petite fille.
cdlt
Sylvie Fleurat, psychologue clinicienne (consultation en ligne ou présentiel sur tours et environ)
22 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Aloha,
Ce n'est pas par hasard que vous ne parliez pas de votre entourage. Votre relation aujourd'hui est centré sur vous deux qui ne fond qu'un. Ce que vous décrivez est assez prenant, presque massif, dans le rapport avec votre petite fille et cela vous empêche de profiter sereinement. Mais ne vous vous culpabilisez pas par rapport à cela. Il arrive assez souvent, surtout lors de la première naissance de vivre cette "emprise" par le petit d'homme. Certainement, il y en a plein de choses qui se jouent: le couple, l'enfance, la grossesse, l'entourage, vos attentes envers les autres, votre appréhension de vous même, - tout cela d'une manière sous-jacente marque votre rapport au fait d'avoir un enfant et la façon dont vous l'accompagnez. Mais il viendra le temps quand vous arriverez de prendre le recule, de marquer chacun son territoire: chacun a son corps, son rythme, ses raisons d'avoir des humeur et de pleurer, de râler , de dire chacun ses bobos. Il viendra aussi le temps d'ouvrir votre "couple maman et son bébé" à qn d'autre ou aux autres. Et peut être par le fait que vous posiez votre question sur la plateforme psy, cette ouverture se prépare et se travail, comme, quand vous vous avez accoucher physiologiquement.
Pour vous aider un peu plus, Vous pouvez essayer les groupes pour les parents qui ont envie de partager, de ne pas rester seule ou qui se sentent isolées ou dépassée par leur nouveau rôle et quotidien. Il me semble que les Ecoles Vertes organisent des rencontres parents-Bébé. Si non, il est possible que votre pédiatre ou la sage femme pourront vous orienter vers ce genre de partage. Entendre les autres de parler de leurs vécus qui ressemblent au votre et vous entendre parler peut vous changer l'angle d'approche, de rire ou cela faisait pleurer avant. Une autre solution, le thérapeute spécialisé en relation mère-enfant ou psycho-périnatalogue. Ce sont des spécialiste qui accompagne ce super-combo mère-bébé, mais aussi pére-bébé, ils écoutent parler les deux. Les certaines effectuent les déplacements à domicile.
Je suis à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Tatyana Nourrit
Psychothérapeute, Psychanalyste, Psycho-périnatalogue sur Montpellier
22 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Votre angoisse me fait de la peine, pour vous et votre fille. Vous ne nous dites pas qui vous entoure ... ou pas. Si vous êtes entourée, il faut laisser de la place à d'autres auprès de votre fille, le papa, votre famille ou sa famille à lui. Si vous n'êtes pas entourée, il y a des aides, des associations, demandez à votre pédiatre.
Vous pourriez commencer par la laisser dormir sans aller la voir, un bébé a besoin de dormir tranquille.
Mais je suppose que votre culpabilité et votre angoisse ne sont pas arrivées avec ce bébé, avez-vous réfléchi à cette question ? Faites-vous aider par un psy professionnel, nous sommes là pour ça.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
Psychologue clinicienne - Psychothérapeute – Psychanalyste (Paris)
Séances en face à face ou en téléconsultation sur Doctolib
21 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Aloha,
c'est une crainte d'être maman et une lourde nouvelle responsabilité. Cela fait peut également écho a des souffrances ou inquiétudes liées à votre enfance et une projection sur votre enfant.
Cela pourrait parfaitement s'améliorer a l'aide d'une thérapie de quelques séances ou nous aborderons votre construction de personnalité et votre profil d'attachement.
Appelez moi et nous en parlerons de vive voix.
Je suis psychologue, psychanalyste et psychothérapeute sur Paris et reçoit en vidéo consultation : j'ai mes patients ainsi et c'est extrêmement efficace. Cela vous permet aussi de rester chez vous, sans transport et salle d'attente, aux moments que vous le désirez et en toute discrétion.
Mon tarif est très abordable et je me rendrai disponible avec bienveillance et empathie pour vous accompagner.
Bien cordialement,
Christian RICHOMME
21 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Vous parler de culpabilité mais il s’agit aussi de beaucoup de peur, d’angoisse.
Devenir maman est une expérience incomparable et il est important d’être bien entourée si on manque d’expérience et apparemment de confiance en soi.
Il serait utile de vous rapprocher de personnes expérimentées pour vous conseiller, vous aider à relativiser. Il y a également des associations ou des « cafés poussettes » pour partager ses expériences avec d’autres mamans
Enfin, un thérapeute vous aiderait à comprendre ces angoisses et les traiter afin de pouvoir vivre votre expérience de maman pleinement.
Votre enfant profitera de ces bénéfices.
N’hésitez pas à me contacter si besoin.
Bien à vous
20 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Aloha,
Je perçois une grande anxiété chez vous et en même temps un tel désir de bien faire, d'être parfaite ? La perfection n'existe pas, si cela peut vous rassurer. Mais je me demande : n'y a-t-il personne pour vous rassurer dans votre entourage ? Le père de l'enfant, votre propre mère ou belle-mère, des amis, votre médecin... Devenir maman n'est pas forcément inné chez les humains. Cela s'apprend. Et bien-sûr, cela nous fait revivre beaucoup de choses de notre propre histoire. Comment était votre mère. En faisait-elle trop, pas assez ? De quoi avez-vous souffert étant petite ? Cela mérite d'être regardé, de façon à ne pas transmettre votre anxiété à votre enfant. Faites vous aider, aussi bien dans les soins et la garde de votre enfant que psychologiquement, afin de vous retrouver vous même. Vous pouvez être une bonne mère et prendre soin de vous sans culpabiliser.
Chaleureusement
Catherine Couvert
20 JUIN 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Aloha,
Il faudrait rechercher la cause des angoisses que vous éprouvez : il est possible que dans votre petite enfance vous ayez été confrontée soit à peur de perdre vos parents soit que vous reproduisiez le schéma de votre propre mère. Il faudrait identifier la raison pour laquelle vous éprouvez de la culpabilité quand quelque chose ne va pas chez votre petite.
Actuellement, votre petite fille ressent vos angoisses. Un travail sur vous vous permettrait de retrouver votre sérénité et votre enfant serait du même coup plus apaisée.
Je vous conseille également de vous tourner vers des pratiques qui vous permettront de ne pas rester dans des énergies négatives : méditation, yoga, Tai chi par exemple.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute holistique