Bonjour je vois une psy depuis quelques mois j'ai pris contact avec par mail via une association un peu spécialisé dans le domaine j'ai vaguement expliqué pourquoi je prenais contact avec elle (par rapport à ce que j'ai subi dans l'enfance et plus que l'enfance) mais depuis je n'arrive pas en parler avec elle je suis bloqué j'ai peur d'en parler de dire qui sont les personnes qui m'ont fait cela par honte peur de ne pas osé y retourner après car peur du regard sur moi peur de me souvenir de certaines dont je ne me souviens pas je n'ai pas trop de detail je sais se qu'ils m'ont fait mais pas de tout et pas des périodes précises. J'ai tellement l'impression d'être responsable d'avoir cherché cela de les avoir incités
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22 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 30 personnes
Bonjour,
Si vous ne vous sentez pas à en parler avec votre psy, c'est qu'il ne vous convient pas.
Vous n'êtes pas responsable de ce que vous avez subi : vous êtes une victime et c'est important que vous en ayez conscience. Le but de notre métier est de mettre nos patients en confiance afin qu'ils puissent tout nous dire, sans se sentir jugés.
Je vous conseille de changer de thérapeute, c'est une relation humaine donc nous ne pouvons pas convenir à tout le monde.
Je reste à votre disposition
Bien à vous
Caroline Crochet-Lançon
Psychologue clinicienne spécialisée en psychotrauma
Sexologue
25 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez, cette impossibilité de parler malgré le désir d’avancer, est une réaction parfaitement compréhensible et même fréquente chez les personnes ayant subi des violences, notamment durant l’enfance. L’inconscient protège par le silence : il tente d’éviter la réactivation d’un vécu insoutenable. Ce blocage n’est donc pas un échec, mais un mécanisme de défense vital, une manière pour votre psyché de maintenir un équilibre encore fragile.
La honte et la culpabilité que vous ressentez sont, elles aussi, des effets directs du traumatisme. L’enfant, incapable de concevoir qu’un adulte puisse être malveillant, intériorise la faute : il préfère croire qu’il en est la cause plutôt que d’affronter l’idée d’avoir été impuissant. Ce déplacement est une stratégie psychique de survie, mais il laisse, à l’âge adulte, une trace douloureuse de culpabilité et de confusion identitaire.
Dans une démarche analytique, il est essentiel de respecter le rythme du sujet. Vous n’avez pas à tout dire, ni tout de suite, ni même un jour si cela vous semble impossible. Le travail thérapeutique commence par la création d’un espace de sécurité symbolique — ce que Freud appelait le « cadre » et que Jung approfondissait comme contenant psychique. Ce cadre, incarné par votre psy, doit devenir le lieu où le non-dit peut exister sans être forcé.
Je vous conseille d’en parler à votre thérapeute — non pas du contenu, mais de votre peur d’en parler. C’est déjà une parole, une première traversée. L’essentiel n’est pas la mémoire précise des faits, mais la reconstruction du lien à vous-même, de votre confiance et de votre dignité. La parole viendra lorsqu’elle sera prête, quand votre Moi se sentira suffisamment soutenu pour accueillir ce qui, jusqu’ici, ne pouvait être dit.
Bien à vous,
Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêves
22 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Ce que vous décrivez est typique des vécus traumatiques : le silence, la honte, le sentiment d’avoir « provoqué » ou « cherché » ce qui a été subi sont des mécanismes de survie psychique. Ce n’est pas que vous ne voulez pas en parler, c’est que votre esprit vous protège encore, à sa manière. La honte n’est pas la preuve d’une faute, mais souvent celle d’un abus.
Je vous invite à dire à votre psychologue non pas les faits, mais simplement cette peur de parler. C’est déjà un pas thérapeutique essentiel. Le travail ne commence pas avec les souvenirs précis, mais avec ce que vous ressentez face à eux. Si vous ressentez que cela bloque trop, je peux vous proposer un espace complémentaire, en toute confidentialité, avec une première séance gratuite.
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Psychanalyste-TCC
Professeure Facultad Lalangue
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español
16 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Tout d’abord, vous n’êtes en rien responsable !
Etre bloqué, avoir peur d’en parler est souvent une forme de protection que votre psychisme met en place pour vous éviter de revivre une douleur trop intense, il s’agit d’une forme de dissociation et c’est tout à fait normal.
Parler de ce que l’on a subi, notamment quand cela implique des personnes proches ou des souvenirs flous, demande du temps, de la sécurité et de la confiance.
Vous n’avez absolument pas à vous forcer à tout dire d’un coup. Vous pouvez simplement partager avec votre thérapeute ce que vous ressentez quand vous pensez à en parler : la peur, la honte, la culpabilité font partie du travail thérapeutique.
J’insiste, vous n’êtes en aucun cas responsable de ce que vous avez subi.
Ce sentiment de culpabilité est malheureusement très fréquent mais ce n’est pas la réalité.
La responsabilité revient à ceux qui ont commis ces actes !
Continuez à avancer à votre rythme et surtout ayez de la bienveillance envers vous-même.
Enfin, le simple fait d’avoir entamé une démarche montre déjà une grande force.
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Pour commencer à vous répondre, félicitation pour vos démarches. Vous pouvez être sincèrement fière de vous, prendre soin de soi, oser se mettre en mouvement et passer la porte d'un thérapeute demande de l'énergie et de la force.
Faire confiance à son thérapeute ne se commande pas, indépendamment du professionnel qui se trouve en face de vous. C'est une rencontre, il faut parfois du temps, s'apprivoiser pour pouvoir déposer en toute liberté.
Prendre son temps est aussi important et bénéfique. Il n'y a pas d'obligation de résultats dans le temps. S'écouter, prendre le temps de ressentir, c'est ce qui importe et amène à la guérison.
Vous avez engagé votre démarche, vous avez fait un pas en avant, rien ne pourra plus vous faire reculer, mais vous avez le droit d'avancer à votre rythme.
Le travail thérapeutique nous fait passer par des étapes parfois douloureuses, mais accompagné, cela devient rapidement une libération et un allègement.
Il n'est pas nécessaire de se souvenir. Comprendre les enjeux d'ici et maintenant et s'apaiser suffisent pour vivre mieux et vivre pleinement qui nous sommes et qui nous sommes sensé être et devenir.
Et cela en remettant les choses à leur place, leur juste place comme je dis souvent à tous mes patients. La culpabilité fait de nous des êtres doués pour vivre avec les autres, mais dans certains cas, les autres sont entièrement responsables et notre culpabilité n'a pas de légitimité.
La bonne nouvelle, c'est que c'est réellement possible de s'alléger et d'accéder à notre plein potentiel.
Ecoutez-vous surtout, vous savez ce qui est bon pour vous, le thérapeute est là pour écouter et donner parfois un petit coup de coude pour avancer plus vite et mieux.
Prenez soin de vous, n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger ou prendre rendez-vous.
Maud Foucque
psychopraticienne - sexothérapeute en ligne
10 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Vous avez entamé une thérapie il y a quelques mois seulement et vous avez surement besoin de temps pour créer un lien de confiance avec votre thérapeute. Cette confiance est indispensable pour que vous puissiez plus facilement vous confier à elle et verbaliser ce que vous avez vécu. Si votre "blocage" vous dérange, peut être pourriez vous aborder le sujet avec elle, elle sera surement à votre écoute et saura vous rassurer. Si ce n'est pas le cas, trouvez quelqu'un qui vous comprend car la thérapie n'est pas une course contre la montre et la temporalité du patient est un élément à prendre en compte.
Bonne continuation
Sandrine BARALE
Psychothérapie / Art thérapie / EMDR
ANTIBES (06)
7 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Ce que vous décrivez est extrêmement difficile, et votre ressenti est très compréhensible.
Ce blocage à parler, cette peur du regard de la thérapeute, la honte, la confusion sur les souvenirs et la culpabilité — tout cela est très courant chez les personnes ayant vécu des violences, notamment dans l’enfance. Cela ne veut pas dire que vous n’avez pas envie d’en parler, mais que votre système de protection interne essaie de vous préserver d’une douleur encore trop vive.
Ce que vous ressentez (culpabilité, honte, peur, confusion, sensation d’avoir "cherché" ce qui est arrivé) n’est pas une preuve de responsabilité, c’est au contraire une conséquence du traumatisme.
Les personnes qui subissent des violences, surtout dans l’enfance, sont souvent manipulées, prises dans un lien d’emprise, et leur cerveau cherche ensuite à donner du sens à ce qu’il ne pouvait pas contrôler. Ce mécanisme donne l’impression d’avoir été complice, alors qu’en réalité, il s’agissait d’un rapport de pouvoir et d’abus.
Vous n’avez rien cherché. Vous n'avez rien provoqué. vous avez survécu à quelque chose de destructeur — et le simple fait d’être aujourd’hui en thérapie montre votre force et votre courage.
Concernant le fait de ne pas réussir à en parler :
C’est ok de ne pas pouvoir mettre des mots pour l’instant. Le corps et la psyché savent quand c’est le moment.
Vous pouvez en parler sans entrer dans les détails : par exemple, dire « J’aimerais aborder ce que j’ai vécu, mais je n’y arrive pas encore, c’est trop difficile ». Cela suffit pour ouvrir une porte, tout en restant dans votre zone de sécurité.
Vous pouvez aussi lui lire ou lui donner votre message écrit ici — parfois, poser les mots à l’écrit permet d’éviter d’être paralysé à l’oral.
Enfin, il est normal d’avoir peur des souvenirs flous : la mémoire traumatique fonctionne de façon morcelée, et vouloir se "souvenir" de tout n’est ni nécessaire ni souhaitable tout de suite. Le travail thérapeutique consiste justement à retrouver un sentiment de sécurité avant de toucher à la douleur.
7 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez est très fort et je voudrais souligner une chose essentielle, le fait d’en parler, même avec retenue, même à demi-mots, est déjà un pas extrêmement courageux. Beaucoup de personnes qui ont traversé des expériences traumatiques se heurtent à ce blocage, à cette peur de mettre en mots, parce que les émotions de honte, de culpabilité, ou de responsabilité envahissent. Il est important de rappeler que ce que vous avez subi n’est en aucun cas de votre faute. La culpabilité et la honte sont malheureusement des conséquences fréquentes de ce type de vécu, elles viennent recouvrir la douleur et la peur, mais elles ne reflètent pas la réalité de votre responsabilité.
Votre difficulté à dire les choses à votre thérapeute ne veut pas dire que vous n’avancez pas. Parfois, le travail commence justement par apprivoiser la sécurité dans la relation, par tester peu à peu ce que vous osez déposer. Il n’y a pas de pression à tout dire d’un coup, ni à entrer dans les détails si vous n’êtes pas prêt·e. Le rythme est le vôtre. Vous pouvez même partager à votre psy, si vous le souhaitez, ce que vous venez d’écrire ici, que vous sentez un blocage, que vous avez peur de la réaction, que vous craignez de ne plus pouvoir revenir si vous dites certaines choses. Cela aussi, c’est une matière précieuse en thérapie.
Vous n’êtes pas seul·e face à ce poids. Vous avez déjà engagé un chemin en demandant de l’aide, et il est possible de continuer à avancer sans forcer, en respectant vos propres limites. Petit à petit, votre parole trouvera sa place.
7 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, vos peurs et vos doutes sont tout à fait normal. Dans mon cabinet parler de sa honte ça peut prendre beaucoup temps si on on veut en prendre soin : c est à dire pouvoir revenir dessus lors d' autres séances. Pour cela ; respectez votre rythme.Lorsque vous sentirez que votre confiance et la bienveillance de votre thérapeute sont de vraies forces pour vous. Vous pourrez lui dire que vous n' osez pas tout aborder.
De même ce spécialiste dans ce domaine lui aussi aujourd'hui ne vous questionne pas plus.Il attend que vous soyez prête il respecte votre rythme. Et effectivement si vous vous forcez et que l' alliance avec votre thérapeute est fragile il y a des risques pour que vous n' y retournez pas. Dans une de vos séances exprimez déjà ces peurs, je suis certaine que vous allez faire une belle séance.
Sandrine je consulte en visio et présentiel.
7 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Déjà je souhaite vous dire que vous n'êtes ni rien, ni personne. Vous avez de la valeur en tant que ce que vous êtes, et c'est important de la souligner.
Dans la thérapie, le plus important c'est le lien que vous créez avec votre thérapeute. c'est ce que l'on appelle l'alliance thérapeutique, où il est question de ce fameux transfert, et contre transfert. C'est la chose la plus importante.
Vous devez vous sentir en sécurité, face à une personne qui va être en mesure de recevoir votre parole, de la soutenir, voir de la contenir. Vous pouvez donc à ce moment là vous autoriser à parler.
Vous n'avez pas de raison d'avoir honte, mais si sentiment de honte il y a alors il faut pouvoir l'exprimer pour que votre thérapeute vous aide à travailler dessus jusqu'à ce qu'il disparaisse, c'est son travail.
Si vous ne vous sentez pas en sécurité, ou pas suffisament écoute ou contenu, vous avez le droit de changer de thérapeute. vous devez trouver celui ou celle qui sera le ou la bonne personne.
Sachez qu'un ou une thérapeute est habilité à tout entendre, même le pire, ou ce qui peut vous emble le pire, que ce soit dans un cadre légal ou que cela relève de la cours d'assise, tout paut être exprimé en psychothérapie, c'est la base du travail.
Restant à votre écoute
agnès FAVARD
Psychopraticienne
Thérapie individuelle/ Thérapie de couple.
En cabinet et en visio consultation
7 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, vous semblez tellement souffrir... c'est très important de continuer à voir votre psy. Rappelez-vous qu'il ou elle n'est jamais dans le jugement mais plutôt dans une écoute bienveillante et active. Il est important de pouvoir livrer votre histoire et vos souvenirs à un moment qui sera le bon pour vous. Continuez vos séances et quand ce sera le bon moment pour vous d'en parler alors vous en parlerez. C'est primordial pour vous que cette culpabilité vous quitte car elle vous encombre et vous empêche d'avancer. Rappelez-vous qu'un enfant ne peut en aucun cas être responsable de quelque chose que des adultes lui font subir... Je vous souhaite force et courage pour avancer.
7 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous n’êtes plus un(e) inconnu(e) maintenant que vous avez posé vos mots ici, et c’est déjà un grand pas. Ces mots sont lus avec attention par des professionnels bienveillants, prêts à vous accompagner.
Je tiens à vous dire bravo. Il faut beaucoup de courage pour parler de ce que l’on vit, surtout à des personnes qu’on ne connaît pas. Ce n’est pas facile, et pourtant vous l’avez fait.
Vous n’êtes pas seul(e) dans ce que vous traversez.
Je vous envoie tout mon soutien.
Avec l’aide de votre psy et en avançant à votre rythme, vous trouverez votre chemin vers un mieux-être.
Avec toute ma bienveillance,
Nilda De Brito Furtado
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre première consultation chez un psychologue témoigne déjà la confiance que vous avez engagée en osant prendre contact avec une professionnelle. C’est un premier pas très important, et souvent le plus difficile. Ce que vous décrivez, cette peur de parler, cette honte, ce blocage, est une réaction fréquente chez les personnes ayant vécu des expériences traumatiques. Votre silence n’est ni un échec ni une faiblesse, c’est une manière pour votre psychisme de se protéger, le temps de se sentir suffisamment en sécurité pour pouvoir avancer.
Vous n’êtes pas responsable de ce que vous avez subi, même si vous pouvez parfois avoir cette impression. C’est malheureusement une conséquence courante des violences, notamment lorsqu’elles ont lieu très tôt ou dans des contextes où il aurait dû y avoir protection. Le sentiment de culpabilité, le flou des souvenirs, l’impression d’avoir "laissé faire", sont des mécanismes fréquents, mais ils ne reflètent en rien une quelconque responsabilité de votre part. Vous avez été victime, et ce que vous ressentez est légitime.
Il est aussi très compréhensible que parler de certaines choses puisse réveiller des émotions très douloureuses, voire des souvenirs que votre esprit a mis de côté pour vous permettre de continuer à vivre. Cela ne veut pas dire que vous devez forcer quoi que ce soit. Chacun avance à son rythme, et vous avez le droit de prendre le temps qu’il vous faut.
Si vous sentez que cela pourrait vous aider, je suis disponible pour en parler, quand le moment sera venu pour vous. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en discuter.
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
c est tout a fait légitime ce que tu ressens et c est courageux de vouloir venir en parler .Tu as pris conscience de ce besoin et necessaire pour ton bien .
Un cabinet de psychologie, est un espace confidentiel, bienveillant ,sans jugement, c'est un endroit ou tu peux déposer tout ce que tu portes en toute sécurité.
Ta psychologue est la pour t accompagner,pas pour te juger ,c est le coeur de son métier.
En revanche ,ce qui est important c est qu il y ait une confiance pour que tu puisses te livrer. Comment te sens tu ,ecoute ton corps et tes ressentis. ce serait peut etre bon d oser de lui parler que c est difficile d en parler ,regarder ce qu il se cache derriere.
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Merci pour votre partage.
Vous exprimez déjà beaucoup en venant déposer vos mots ici. Avoir le courage d’en parler, même simplement, est une étape précieuse.
Pour pouvoir se confier pleinement, il est souvent nécessaire de respecter certains besoins fondamentaux :
• Besoin de temps : chacun avance à son rythme, et il est normal que la parole se libère progressivement.
• Besoin de se sentir en sécurité : se sentir accueilli sans jugement est une condition essentielle pour oser se dévoiler.
• Besoin d’établir un lien thérapeutique : c’est la qualité de la relation avec le professionnel qui permet d’aller plus loin, quand la confiance s’installe.
Ces besoins sont le socle qui permet, peu à peu, de se libérer, de mettre des mots sur ce qui pèse et de trouver un chemin vers soi.
Vous avez déjà posé une première pierre en écrivant ici. C’est énorme, et c’est un bon début pour avancer à votre rythme..
C’est la base de mes accomplissements de ma pratique en gestalt thérapie..
Cordialement
Brigitte Peuchot
Gestalt praticienne & coach spécialisée HPI/HPE.
J’accompagne les personnes hypersensibles et atypiques à mieux se comprendre, à dépasser leurs blocages et à transformer leur singularité en force.
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour à vous,
Il est très fréquent de se sentir bloqué face à des traumatismes du passé. Vous n’avez pas à tout dire d’un coup : commencer par dire à votre psychologue que “vous n’arrivez pas encore à en parler” est déjà un pas important. Elle est là pour vous accueillir sans jugement et vous aider à avancer à votre rythme. N’oubliez pas : vous n’êtes pas responsable de ce que vous avez subi.
Et enfin, si « ça colle pas « avec un professionnel de l’écoute, il suffit juste de continuer à chercher un professionnel avec lequel vous vous sentez bien.
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Merci pour votre message, et pour la confiance que vous avez mise dans cette démarche, même si cela vous coûte. Ce que vous décrivez est une réaction fréquente après des vécus traumatiques : il peut être extrêmement difficile d’en parler, même à une personne formée et bienveillante.
Vous évoquez un blocage, de la honte, la peur d’être jugée ou de raviver des souvenirs trop douloureux. Tout cela montre à quel point vous êtes encore en vigilance face à ce que vous avez subi. C’est une façon pour votre esprit de vous protéger.
Mais sachez une chose essentielle : vous n’êtes en aucun cas responsable de ce qui vous est arrivé. Lorsqu’on est enfant, on n’a ni le pouvoir, ni la maturité pour "chercher" ou "inciter" quoi que ce soit. Ce sont les adultes qui ont la responsabilité de protéger. Et si ce sont précisément ces adultes de référence – que l’on aime, auxquels on tient – qui ont failli ou abusé, cela n’enlève rien à leur faute, et ne change rien au fait que vous étiez, vous, une enfant. Une victime.
Parler de ces vécus est souvent un chemin progressif. Il n’est pas nécessaire de tout dire, ni tout de suite, ni en détail, pour avancer. Vous avez déjà franchi une étape importante en contactant cette thérapeute, et en posant ici vos ressentis avec autant de sincérité.
Si cela reste trop difficile pour le moment, vous pouvez aussi appeler le 39 19 (appel anonyme et gratuit). Des professionnels formés pourront vous écouter, vous orienter et vous accompagner dans vos doutes ou vos peurs, même aujourd’hui en tant qu’adulte.
Vous n’êtes pas seule. Et vous avez déjà commencé à avancer, à votre rythme.
Bien à vous,
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous êtes inutilement possédée par le démon de la culpabilité.
Le psy vous écoute avec bienveillance et sans jugement.
Si vous n'êtes pas à l'aise avec cette psy en particulier, rien ne vous empêche d'en choisir un autre.
Mais de toute façon il vous faut franchir cette étape si vous voulez guérir.
De toute façon il vous suffit d'exprimer avant tout ce dont vous vous souvenez et les symptômes que vous éprouvez aujourd'hui.
Vous n'avez pas d'obligation de rentrer dans le détail ni de donner des noms.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Je sens la difficulté de se dévoiler car votre histoire est douloureuse.
Vous sentez vous en confiance avec votre psychologue.
Que ressentez quand vous entrez dans le cabinet , au contact de votre psychologue . Tout ces nuances sont importantes pour vous permettre de raconter votre histoire. Vous êtes peut-être sensible à l’accueil , l’ambiance du cabinet, les interventions de votre psychologue…
Une relation thérapeutique demande de rencontrer son thérapeute . Et cela demande parfois des étapes dans la relation thérapeutique .
Qu’est que cela évoque ce que je vous propose ?
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez est souvent présent chez les victimes qui, malheureusement se culpabilisent. Malheureusement, la victime n’est jamais responsable des atrocités qu’elle subit. C’est votre cas, vous ne devez donc pas en avoir honte.
Ensuite, si vous n’arrivez pas à échanger avec cette thérapeute, c’est peut-être tout simplement que ce n’est pas la bonne personne avec qui travailler sur ces traumatismes. Je vous invite à rechercher le thérapeute en qui vous aurez suffisamment confiance pour réussir à vous ouvrir sans retenue.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement (visio ou téléphone)
6 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Ce que vous décrivez est très fréquent et compréhensible : il est souvent difficile de parler de vécus traumatiques, surtout lorsqu’ils concernent des personnes proches ou des périodes sensibles de l’enfance. La honte, la peur du jugement ou encore l’impression d’être responsable sont des réactions malheureusement courantes chez les victimes, mais elles ne signifient en aucun cas que vous êtes coupable de ce qui vous est arrivé.
Le fait que vous soyez déjà suivi(e) par une psychologue est une étape très importante. Même si vous n’arrivez pas encore à tout dire, c’est normal. Parfois, le travail thérapeutique commence simplement par mettre des mots sur les émotions, ou par s’autoriser à être accueilli(e) dans un espace sécurisant. Vous n’avez pas besoin d’avoir tous les détails ou toutes les dates pour avancer : votre rythme est le bon.
Vous pourriez peut-être partager avec votre psychologue, sans entrer dans les faits précis, le fait que vous vous sentez bloqué(e) ou que vous avez peur d’en parler. Les thérapeutes sont habitué(e)s à accompagner ces situations et peuvent vous aider à construire ensemble un cadre qui vous mette en confiance.
Vous n’êtes pas responsable de ce qui s’est passé, et vous n’êtes pas seul(e) dans ce chemin. Le fait d’en parler, même un peu, est déjà une avancée précieuse.
4 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Votre peur de parler est légitime car ce que vous avez vécu est innommable…
Votre psychothérapie est un endroit sans jugement et un espace de sécurité où vous êtes acceuillie avec bienveillance.
C’est votre moment, un endroit où vous êtes compris, un endroit pour poser vos blessures vos doutes votre honte votre peur vos larmes…
Un endroit pour vous.
Votre psy ne vous jugera pas, elle va vous accompagner pour reconnaître que vous n’êtes responsable de rien. Ce sont eux les coupables et les responsables.
Grace à la thérapie vous allez pouvoir vous reconstruire. Parce que vous méritez le meilleur.
La psychothérapie c’est votre bulle de protection et de renaissance. Avec le temps et beaucoup de douceur mais vous le méritez même si vous doutez de vous.
Que votre façon de vivre cette situation est une tentative de réparation. C’est justement pour cela que la psychothérapie est là pour vous aider à mettre la responsabilité sur les auteurs et non sur vous. Vous êtes victime.
Peut-être que vous pourriez expliquer à votre psy qu’il y a quelque chose de trop douloureux pour être dit pour le moment et que vous avez peur de lui dire…
Elle vous accompagnera avec toute la bienveillance qu’il faut.
Peut-être qu’il vous faut un peu de temps pour avoir confiance en elle, mais c’est important de lui dire votre peur de dire, votre honte…
Elle vous expliquera avec ses mots que cette thérapie est là pour vous et que vous n’êtes pas seule…
Prenez soin de vous
Michaële
Consultation à distance
Praticienne en psychothérapie
Praticienne en psychogénéalogie
Sexothérapeute.
3 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour
Si après quelques séances vous ne parvenez pas à parler, peut-être qu'il est trop tôt pour aborder certains thèmes. Attendre parfois de créer l'alliance avec son psychologue et de se sentir en sécurité et en confiance est fondamental pour ensuite entamer un travail plus profond.
Ne vous inquiétez pas, si ce ou cette praticienne est le/la bonne personne pour vous, ce moment arrivera. Sinon, vous avez tout à fait le choix d'en changer. On ne trouve pas toujours la bonne personne dès la première tentative. Ce n'est pas une question de qualité du thérapeute mais de trouver le professionnel avec qui le travail fera sens. Quand on a pas parlé ou qu'on a pas été écouté depuis longtemps, il faut parfois passer du temps à construire un lien réparateur afin que le travail thérapeutique soit efficace. Vous y parviendrez, ne renoncez pas. Le simple fait de choisir de voir un thérapeute et de vous occuper de vous et de vos blocages est très courageux et donnera des résultats j'en suis convaincue.
3 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour
Je comprends, donnez vous le temps nécessaire pour pouvoir le verbaliser, ne précipitez rien, le fait d'avoir demandé de l'aide est déjà un premier grand pas en avant qui demande beaucoup de courage et de volonté, sachez-le. L'envie, le désir de vouloir conscientiser votre passé est une épreuve difficile, certes, d'autant plus que malgré cette bonne volonté de vouloir vous en sortir, une fois le rdv pris, vous devez passer l'épreuve de vous exposer au regard de l'autre en la personne du thérapeute, et là ! les mots/maux ne viennent pas et vous lâchent, vos idées se brouillent, c'est le flou car vous rejouer devant votre thérapeute ou avez le sentiment que l'on vous oblige à rejouer une scène du passé trop brutale, cela est votre propre interprétation, ce n'est pas la réalité personne ne vous oblige à aller de suite sur ce qui a fait trauma, vos résistances sont encore trop fortes et c'est normal, je me répète mais "prenez le temps" votre thérapeute doit vous aider à "lâcher un peu" sans rien brusquer, vous donner cette confiance d'écoute, cette approche bienveillante en toute neutralité bien sûr. Faites vous confiance et autorisez-vous en entérinant le juge qui est en vous. Bien cordialement
2 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Et merci pour votre partage. Vous avez déjà fait un pas très courageux en vous engageant dans une psychothérapie.
Ce que vous avez vécu est très difficile, et il est bien compréhensible que la parole libératrice ne vienne pas aisément. Pour que cela arrive il faut que vous vous sentiez dans une espace de totale sécurité avec votre thérapeute. Notamment avoir la sensation intérieure d'être écoutée avec bienveillance et sans aucun jugement. Puis que vous y trouviez un soutien, une aide.
Ressentir cela peut prendre un peu de temps. Mais cela dépend aussi de la relation avec ce thérapeute. Vous sentez vous accueillie ? Vous sentez vous en sécurité avec lui/elle ? Votre parole est elle accueillie sans jugement ? Vous sentez vous écoutée avec douceur et bienveillance ?
Si non, peut-être que ce thérapeute ne vous convient pas. Cela peut être une question de personnalité et vous pouvez essayer avec quelqu'un d'autre.
N'abandonnez pas ! Vous avez entrepris une démarche courageuse. Il peut y avoir des contretemps et des obstacles. Ne vous laissez pas décourager et soyez tranquille avec le fait que vous pouvez choisir la personne avec laquelle vous vous sentirez en confiance. Bon courage à vous.
Catherine