J'ai toujours aimé aider les autres, et je suis très empathique.
Mais aujourd'hui je rencontre mes propres difficultés personnelles, et en parallèle plusieurs de mes proches sont en difficulté - notamment soucis de santé ' et je suis submergée par leur souffrance. Mon coeur se consume petit à petit chaque jour dans la brume
Grâce à mon masque j'ai l'art de tromper tout mon monde
Je ris, je souris, j'ai la positive attitude pour les autres alors que la mélancolie m'innonde
Mon âme est piratée par le désespoir
J'ai 24 ans mais j'ai l'impression d'en avoir psychiquement 80.
Je vous pose cette question parce que vous en tant que psychologues vous avez justement appris à vous détacher de la souffrance de vos patients
Merci aux personnes qui me répondront
Maëva
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Meilleure réponse
13 MAI 2019
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour Maeva,
N'avez vous jamais songé à consulter pour ce que vous évoquez ?
Vous devez fonctionner sous un schéma d'assujettissement, c'est à faire dans une croyance de base qui vous oblige de manière inconsciente à faire toujours plaisir au autre, à être dévouée, si vous ne le faites pas vous ressentez de la culpabilité.
Il serait utile et intéressant pour vous de revisiter votre enfance avec un thérapeute pour comprendre cet enjeux émotionnel qui devient énergivore pour vous..
Restant à votre écoute,
Nathalie FOLLMANN - Hypnothérapeute clinique à CLICHY
14 MAI 2019
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour Maëva,
Non seulement vous êtes empathique et vous aimez aider, mais vous cachez votre propre souffrance, vos ennuis et vous vivez derrière un masque "positif". Est-ce à dire que vous n'acceptez pas facilement de vous montrer vulnérable et que vous ne laissez pas aux autres l'opportunité de vous aider ? Ou au moins de vous écouter ?
Il serait très intéressant pour vous de faire le point sur les raisons qui vous poussent à aider, à souffrir avec ou pour les autres et à vous oublier en parrallèle.
Vous parlez des psy qui ont appris à "se détacher" de la souffrance de leur patients. En fait, on est en relation avec la souffrance de l'autre, parce que la souffrance fait partie de la vie, de l'expérience humaine. Mais être en relation ne veut pas dire être absorbé par la souffrance de l'autre, c'est aussi sentir au-delà, c'est reconnaître la souffrance tout en reconnaissant aussi le reste de la personne, et ses capacités,.
De plus, on ne peut agir pour aller mieux, pour traverser la souffrance, que lorsqu'elle nous appartient. Si quelqu'un prétend s'en charger à notre place, c'est nous priver de notre autonomie, de notre liberté et donc de notre capacité à agir.
Connaissez-vous la fameuse parabole du masque à oxygène dans l'avion en détresse ? Qui doit bénéficier en premier du masque, le parent ou l'enfant qu'il a sur les genoux ? C'est le parent car il a besoin d'être en forme pour aider l'enfant.