Bonjour,
Ma femme prend des médicaments assez forts depuis maintenant 1 an, et est suivi par une psychothérapeute de l’hôpital.
Le problème est que les médicaments l'aident à aller mieux (moins d'angoisses, hallucinations..) mais elle perd la motivation sur toute chose et passe de plus en plus de temps dans son lit. C'est surement aussi du au traitement.
Existe t-il une thérapie par exemple comportementale qui pourrait l'aider à retrouver le gout de vivre et la motivation pour faire des choses dans la vie de tous les jours ? On est une famille et on a 3 enfants et donc ce n'est pas évident.
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6 FÉVR. 2020
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Bonjour Emmanuel,
Certains neuroleptiques ont plutôt un effet sédatif (que vous confondez peut-être avec de la démotivation ?). D'autres vont surtout combattre les délires et les hallucinations, tandis que d'autres encore pourront en plus avoir une action désinhibitrice contre l'apathie et la démotivation. Le psychiatre qui suit votre épouse a sans doute choisi le médicament qui convient à son cas précis et au stade de sa prise en charge.
En général, avant d'entreprendre toute thérapie il faut d'abord que le patient soit stabilisé, à défaut de quoi il n'est pas capable d'élaboration psychique. Et cela se fait toujours en parallèle avec le suivi psychiatrique, dans un objectif de cohérence.
Le "goût de vivre" relève moins du comportement que de la façon dont l'individu investi (ou non ) sa pulsion de vie ; la capacité à investir cette pulsion se construit très tôt dans l'histoire du sujet, en lien avec la façon dont sa venue au monde a été accueillie dans un premier temps, puis comment son désir d'enfant l'a été par la suite, pour lui permettre de donner sens à sa vie.
Il est par ailleurs très importants que vos trois enfants continuent à se sentir soutenus dans leur propre goût de vivre, indépendamment de ce que vit leur mère et dont ils ne sont pas responsables.
De même, n'hésitez-pas à consulter pour vous-même si vous sentez que vous portez un poids trop lourd et avez tendance à vous oublier pour prendre soin de tout ce petit monde.
Bien à vous,
7 FÉVR. 2020
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Bonjour Emmanuel,
il est possible que ce que vous appelez démotivation soit dû au traitement, mais c'est peut-être aussi un mode dépressif qui devient perceptible du fait que les autres symptômes se calment.
Votre femme s'inquiète-t-elle de cela ? Si oui, elle devrait en parler aux personnes qui la suivent.
Vous avez une lourde charge à gérer. Pouvez-vous vous faire aider en termes de logistique, accompagnement des enfants, etc. ?
Bien à vous
Sylvie Protassieff
Psychologue clinicienne - Psychothérapeute – Psychanalyste (Paris)
7 FÉVR. 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Emmanuel,
Vous vivez une situation pas évidente avec la charge de 3 enfants et votre femme qui a perdu la motivation, le goût de vivre. Elle semble présenter des signes de dépression.
Vous avez pu discuter de cela avec votre femme ou avec le psychiatre et le psychothérapeute, en sa présence ?
Et vous, comment vous sentez-vous avec cette charge à porter?
Auriez-vous aussi besoin d'aide ponctuellement ? De consulter pour soulager par de l'écoute empathique ?
Oui il y a des techniques de psychothérapie pour retrouver le goût de vivre et la motivation au quotidien.
J'utilise l'analyse transactionnelle, qui est une thérapie avec des outils efficaces.
Je reste à votre écoute.
Bon courage et bien chaleureusement.
Kim-Vân Nguyen-Dinh, psychopraticienne sur Paris
7 FÉVR. 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Emmanuel,
Il y a une démotivation chez votre femme, cela vous impacte, et vous avez une famille de 3 enfants, ce qui est une lourde charge.
Je ne pense pas que votre compagne doive faire une autre thérapie. Son suivi à l'hôpital l'aide sans doute personnellement.
Vous ne donnez pas de détails sur la survenue de ses angoisses et hallucinations, donc il est délicat de vous aider précisément.
Ce que je sens c'est qu'il vous serait bénéfique de faire une thérapie de couple, pour que ces problèmes soient pris en charge par votre couple, et non par elle seule.
En thérapie de couple Gestalt et Systémique, tout ce que vit l'un des deux, appartient à l'histoire du couple.
Le couple a plus de force, que chacun des 2 partenaires. Il a donc plus de ressources pour se sortir d'une difficulté, que chacun de son côté.
Je vous y encourage vraiment (si vous êtes de ma région, avec plaisir).
Cdt
Inès AVOT LILLE et LONGUENESSE
6 FÉVR. 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Emmanuel,
Il doit vous falloir du courage pour faire marcher toute la maisonnée tout-en vous posant ce genre de questions sur la santé de votre femme.
Puisqu'elle prend un traitement assez lourd, il a du lui arriver quelque chose de conséquent? Il n'est pas facile de vous conseiller en plus du traitement et de l'accompagnement sans en connaitre les aboutissants. A t'elle l'envie ou la demande de se motiver à nouveau, vouloir la faire bouger sans son consentement me parait pas très évident.
Il serait intéressant de savoir dans quelle partie du corps, l'envie de rester au lit est la plus forte? A-t-elle pensé à un énergéticien pour travailler sur le corps qui pourrait peut-être lui redonner un booste.
Est-ce que la démarche ne vient que de vous?
Plusieurs thérapie différentes pourrait aussi l'aider.Courtoisement.
Claude Andurand, thérapies orientées solutions, énergéticien. Gard
6 FÉVR. 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Votre femme a t’elle abordé avec son (sa) psychiatre la question des effets secondaires des médicaments ?
A t’elle abordé avec sa psychothérapeute (seule ou avec vous) cette question de la motivation ?
Oui, il existe un panel de psychothérapies, mais il faudrait voir aussi ce qui dans le quotidien pourrait l’amener à démarrer une activité à laquelle elle pourrait adhérer…. Le plus dur étant effectivement le démarrage, le premier pas à faire…. la motivation pouvant arriver d’elle même par la suite : une activité via des associations, des rencontres, des sorties. On dit que « l’appétit vient en mangeant »…. de même un déclic via une activité nouvelle pour elle pourrait l’aider à sortir progressivement de son lit.