Comment se détacher de sa famille

Bonjour Winter,
Je comprends la souffrance que vous vivez parce que faire son coming out est un acte qui nécessite du courage et il est d’autant plus douloureux quand nous sommes rejetés, parce que c’est la négation de qui nous sommes.
Votre papa fait petit à petit un chemin d’acceptation mais votre maman n’est pas la personne acceptante, rassurante et aimante inconditionnellement dont vous avez besoin.
Je sens que votre famille est importante pour vous et oui je comprends que vous vouliez vous détacher de la relation souffrante avec vos parents et plus particulièrement votre maman.

La Gestalt-thérapie, dans la relation de lien, permet de construire votre sécurité intérieure, mettre des mots sur vos sensations et vos émotions, mettre du sens sur cette souffrance que vous vivez pour la transformer, faire le deuil de votre maman idéale pour vivre en vous une relation plus apaisée.

Je suis disponible pour vous accompagner sur ce chemin,
Jean-Luc DELOR
Gestalt-thérapeute

Winter bonjour,

Je comprends que c'est beaucoup souffrant pour vous cette forme de relation à votre famille, ce besoin d'être accepté tel que vous êtes, ce besoin de partager vos joies, d'être célébrée, d'être reconnue et aimée.
Une solution est de prendre soin de vous en thérapie par exemple, les faits seront toujours là mais la porté émotionnelle pourrait se détendre être moins pesante pour vous.
Si besoin je suis à votre écoute pour un accompagnement, bien cordialement.

Anne Auffret
Thérapeute IFS, Sophrologue, Communication NonViolente
Gestion du stress, des émotions, anxiété, dépression, deuil, conflits intérieurs...
https://www.psychologue.net/articles/ifs-un-modele-psychotherapeutique-novateur
https://www.psychologue.net/articles/du-conflit-interieur-vers-le-dialogue-interieur

bonjour,

Il faut vous détacher de votre famille afin de pouvoir être plus épanouie, vivre totalement votre vie...et pouvoir arrêter de chercher la reconnaissance, l’acceptation de maman ...que ce soit conscient ou inconscient ...
Pouvoir être qui vous êtes réellement et non celle que les autres veulent que vous soyez...

Je reste à votre écoute si besoin,
Chaleureusement,

Stéphanie CARPANEDO
Thérapeute en Détachement Émotionnel Express
Praticienne CLEEN
Coach santé et bien-être

Bonjour,

La difficulté d’être acceptée comme l’on est reste malheureusement encore fréquente dans les familles où les parents peuvent avoir du mal à accepter que leur enfant soit engagé dans une relation amoureuse avec une personne du même sexe. Trop de préjugés persistent sur lesquels se greffe souvent pour les parents la déception de ne pas avoir de petits-enfants d’une façon qu’ils souhaiteraient conforme aux schémas traditionnels, c’est-à-dire issus d’un couple hétérosexuel. C’est sûrement d’autant plus douloureux pour vous que vous avez l’occasion constante de comparer la réaction de vos parents et celle, plus ouverte, des parents de votre compagne. Mais c’est déjà un point positif que votre père commence à faire un chemin. Cela prouve que quelque chose peut bouger. Et si vous ressentez le besoin de parler de votre amie à vos parents, vous avez raison de le faire, mais essayez de vous demander pourquoi vous avez envie d’en parler. Avez-vous toujours parlé de votre vie personnelle avec eux ? Avez-vous toujours jusqu’ici partagé avec eux tout ce que vous viviez ? Si ce n’est pas le cas et si votre envie d’évoquer votre vie personnelle porte particulièrement sur cette relation, est-ce que cela vient simplement spontanément dans la conversation car vous n’avez aucune envie de leur cacher quoi que ce soit ou le vivez-vous un peu comme une tentative de forçage afin qu’ils acceptent cette relation à tout prix ? Selon vos motivations, leur réaction peut varier. Mais il y a en tout cas un chemin d’acceptation mutuelle à faire. De leur côté, cela serait bien sûr bénéfique pour vous s’ils comprenaient mieux peu à peu que c’est votre choix, que là réside votre bonheur et que c’est le plus important, quelle que soit leur opinion sur le type de vie amoureuse qu’ils souhaitaient pour vous. Mais de votre côté, et c’est sans doute la plus important, votre chemin est de parvenir à prendre une réelle distance psychique vis-à-vis du regard que vos parents portent sur cette relation, et sur vos choix de vie en général, d’ailleurs. C’est votre vie, c’est votre relation, cela vous appartient, et personne n’a le droit de juger vos choix et vos désirs s’ils vous rendent heureuse. L’amour et le désir sont inexplicables et incontrôlables, et ceci à tout âge, d’ailleurs. C’est ce qui en fait la beauté et là réside la dimension de liberté de tout être humain. Vous pourriez d’ailleurs vous retrouver dans le même type de situation si vous étiez avec un compagnon que vos parents n’acceptaient pas. Ce qui est essentiel, c’est que vous puissiez vous libérer de cette attente de leur reconnaissance. En avançant sur votre parcours, si vous avez la certitude que vous vous sentez à votre place, profondément en phase, en harmonie, avec ce que vous êtes (mais il faut souvent du temps et éventuellement un travail psychologique pour s’assumer tel qu’on est), vos relations avec eux pourront s’avérer plus détendues. Dans les relations inter-invidivuelles, c’est souvent lorsqu’on a cessé d’attendre quelque chose de l’autre que les tensions éventuelles commencent à diminuer et qu’une acceptation accrue commence à apparaître. Si vous parvenez de votre côté à modifier peu à peu votre position psychique vis—à-vis de vos parents, à acquérir une plus grande indépendance psychique et affective, en vous affirmant non pas par rapport à eux, mais pour vous et pour vous seule (est-ce le cas, qu’en pensez-vous ?), leur attitude ne pourra que se modifier par effet miroir (et souvent sans même qu’une verbalisation soit nécessaire), même si cela prend du temps. Mais avancer vers une réelle autonomie, en profondeur, nécessite souvent d’entreprendre un travail thérapeutique car bien des motifs inconscients peuvent freiner sa possibilité de manifestation.

Clara Maïda (psychanalyste - consultation en ligne)

Bonjour Winter,

Je comprends oh combien cette situation n'est pas facile et oh combien cela vous peine, surtout lorsque vous ressentez de la bienveillance du côté de la famille de votre conjointe. Je peux comprendre que depuis plusieurs années vous souffrez de cette situation et qu'aujourd'hui encore plus, car vous avez un projet de vie et personne de votre famille avec qui le partager. C'est une situation destructrice pour vous et je comprends que la situation est de plus en plus insupportable.

Je ne connais pas la vie de vos parents, donc il m'est difficile de juger ce blocage, surtout venant de votre maman, mais je pense qu'il est temps pour vous d'affronter vos parents les yeux dans les yeux, surtout que vous avez assumé devant toute la famille.
Comme vous l'avez dit, votre père commence à changer, car il a compris que le plus important c'était votre bonheur et que vous restez sa fille chérie. Pour votre mère, il faut aussi qu'elle est ce déclic, alors je pense que pour votre bien-être il faut l'affronter, comme on dit, soit sa passe, soit non, mais dans tous les cas, vous saurez... Car le fait d'être dans ce doute, est encore pire que tous

Alors mes petits conseils, soit vous allez chez vos parents avec votre conjointe et vous discuter de tout et de rien et vous y allez toujours ensemble, voir si cela se calme et si votre mère essaie de la connaitre un peu, pour qu'elle commence à l'accepter, sois vous y allez seule et vous mettez les points sur les i (comme on dit), c'est à dire de parler à coeur ouvert de votre tristesse, de votre désarroi, vis à vis de cette situation et que vous demandez juste que votre mère accepte la situation sans préjugé et surtout qu'elle accepte votre conjointe, car à partir d'aujourd'hui, c'est fini les fêtes de famille sans votre conjointe, fini les noël séparé...

Votre maman, doit prendre conscience que, pour que vous soyez heureuse dans votre vie, il vous faut votre conjointe, mais aussi vos parents à vos côtés, si elle aime ses enfants, elles comprendra oh combien c'est important pour vous et pour votre épanouissement personnel, que vous avez osez lui dire la vérité et décidé de ne pas la cacher et qu'aujourd'hui vous voulez officialiser cette union par l'achat d'une maison et que c'est très important pour vous.

J'espère vous avoir aidé dans cette problématique qui n'est jamais simple.
Je suis à votre disposition si vous avez besoin de davantage de conseil ou une écoute bienveillante

Passez une très belle semaine, rempli d'espoir
Bien à vous
Sonia VIEIRA

Bonjour Winter,

Vous ne savez pas comment réagir face à l'indifférence ou au rejet de vos parents. Mais, de fait, vous réagissez déjà : en souffrant, et donc en espérant que cela change, en allant les voir seule une fois par semaine, etc. Votre problème est peut-être justement que vous réagissez à leur jugement, et que vous vous adaptez à leur vue.
Pourquoi voulez-vous que vos parents changent d'avis, s'enthousiasme de quelque chose qui ne les enthousiasme pas, alors même que, finalement, tout se passe de façon à ce qu'il n'ait pas à se remettre en cause.
Comment se fait-il que, alors que vous êtes adulte, que vous vivez avec la personne que vous aimez, vous avez besoin que vos parents valident votre orientation sexuelle, vos choix, votre vie ? En quoi est-ce important pour vous ?
Aimeriez-vous aller chez vos parents avec votre amie ? Si oui, comment se fait-il que vous y alliez seule chaque semaine ? Avez-vous envie de les voir si souvent ? Si vous vous sentez si mal en partant, pourquoi vous imposez-vous cela chaque semaine ? Y allez-vous en espérant que leur avis change, qu'ils vous valident enfin ? Faites-vous en sorte d'être une gentille fille ? N'est-ce pas leur donner beaucoup de pouvoir ?
Ce qui cause votre souffrance, ce sont vos attentes vis à vis de vos parents. Peut-être aussi que vous avez une vision de ce que devrait être une famille et des parents, et que le réel ne vous donne pas raison : les parents ne sont pas toujours dans l'accueil et l'amour inconditionnel de leur progéniture. C'est ainsi.

Bien cordialement,

Marion Favry

Bonjour
Aujourd’hui vous êtes adulte et assumez votre vie.
La question est qu’est-ce qui fait que cela est si important pour vous que vos parents cautionnent ce que vous faites dans votre vie ?
Votre père a cheminé sur une question difficile pour lui votre mère pas encore.
Cela leur appartient car cela vient questionner quelque chose en lien avec leur propre histoire.
Il y a à priori des deuils à faire de leur parti en tant que parent et vous leur enfant.
N’hésitez pas à me contacter pour aller plus loin. Je travaille en visioconsultation également
Bien à vous
E Meiller
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Bonjour, il est tout à fait normal que vous ne soyez pas bien en voyant vos parents. Ils sont dans le jugement dans leurs croyances limitantes et vous subissez. Il faut leur proposer une séance de therapie familiale en expliquant que vous ne pouvez plus continuer de les voir dans cette situation et qu'un thérapeute pourrait permettre de dialoguer et exprimer chacun ses emotions.... Si vous voulez des conseils par téléphone n'hésitez pas à me contacter Sandrine Nede

Bonjour Winter26000,

Votre témoignage est touchant et parle de l'acceptation de la différence au sein des familles. La société a beaucoup évolué depuis quelques années mais cela pose encore beaucoup de problèmes à certaines personnes.
Il y a plusieurs choses superposées dans ce que vous évoquez.

Je vous suggère d'abord de vous concentrer avant tout sur vous-même et moins sur les autres. Même si ce sont vos parents. Vous avez 28 ans et vous êtes donc adulte depuis longtemps. Vous avez un beau projet d'installation commune et votre avenir est devant vous.
Si vous avez encore une grande dépendance envers vos parents, il est selon moi important de commencer à couper le cordon (financier, affectif etc.). Pour cela vous pouvez vous faire aider par un thérapeute si nécessaire.

Il est bien sûr normal de continuer à aimer ses parents toute sa vie et d'en prendre soin, en revanche l'influence qu'ils ont sur vous doit se lisser au cours du temps jusqu'à trouver un point d'équilibre qui vous permet de vous assumer pleinement et sans afflictions quels que soient leurs regards et tout en restant proche d'eux.

En ce qui concerne votre maman, on ne peut malheureusement pas changer les autres sans qu'ils aient eux mêmes l'envie de changer. Mais vous pouvez malgré tout lui proposer des livres ou des films thématiques qui peuvent jouer un rôle durable dans certaines de ses prises de conscience.

Mais le plus fort reste votre témoignage personnel, qui doit être sincère mais sans ambages. Parler de votre propre bonheur, de vos projets mais aussi de votre besoin de vous sentir soutenue dans votre démarche et vous obtiendrez peut être avec le temps un nouveau regard de sa part.

En tout cas, je vous le souhaite sincèrement.

Bien à vous.
Cyril Farjat

Bonjour Winter,
L'attitude de votre mère à l'égard de vos choix fait revivre en vous la blessure de rejet contractée dans votre petite enfance. Peut-être ne faites vous pas le lien, mais il y a sans aucun doute eu déjà pendant les premières années de votre vie, des paroles, des comportements qui ont développé en vous cette peur. Sachez que vous n'avez pas le pouvoir de changer les autres (ce que vous aimeriez pourtant tellement) mais qu'en revanche vous pouvez apprendre à "vibrer" à l'intérieur de vous-même l'acceptation de ce que vous êtes, de ce que vous voulez et c'est cela qui pourra provoquer des changements à l'extérieur. En l'état, vous éprouvez une culpabilité inconsciente d'aller à l'encontre des conditionnements imposés par votre famille. Il vous faut vous en délivrer en recontactant votre "enfant intérieur" pour guérir ses blessures.
Si mes propos vous interpellent, n'hésitez pas à me demander un premier échange téléphonique, gratuit et sans engagement.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour,

Vous avez-là un père qui progressivement, vous accepte telle que vous êtes. Il a semble t-il été capable de faire un chemin de transformation. Votre mère semble bloquée. Peut-être cela se débloquera t-il un jour, peut-être pas. Vous ne pouvez pas attendre de l’autre qu’il devienne comme vous le souhaitez, c’est exactement ce que veut votre mère, que vous rentriez dans le « rang » qui lui est confortable ! Or vous, voulez-vous juste être vous-même ou voulez-vous à tout prix que votre mère change ?

Il est probablement temps de vivre libre, de vous libérer de cette visite hebdomadaire à vos parents.
Qu’est-ce qui vous motive à aller les voir à cette fréquence ?
Vous avez une relation harmonieuse avec votre compagne, sa famille qui vous accueille inconditionnellement, un projet d’achat d’une maison. Vivez l’instant présent, célébrez ce qui fonctionne et vous rend heureuse !
Laissez votre mère faire le deuil de ce qu’elle aurait aimé que vous soyez. Et laissez-lui le temps de revenir vers vous. Si vous stoppez vos visites, il est possible qu’elle vous contacte. Et dans le cas contraire alors, vivez votre présent et votre futur sans cette mère idéalisée qui n’est pas celle que vous auriez souhaitée.

Je reste à votre écoute.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Bonjour,
Votre souffrance est légitime. Vous êtes en recherche de reconnaissance et d’acceptation de la part de vos parents et vous souffrez de ne pas les recevoir, d’autant plus si vous sentez lors de vos visites régulières des non-dits.
Vous êtes une femme forte, vous avez réussi à leur montrer que vous êtes adulte et assumez votre vie et vos choix (l’achat de votre future maison). Là encore, bravo ! Ceci dit vous n’avez pas à vous justifier auprès d’eux. La blessure créée par la réaction de vos parents lorsque vous avez dû justifier de votre orientation sexuelle est toujours ouverte, et la faire cicatriser en recherchant toujours auprès d’eux ce pansement qu’ils ne sont manifestement pas prêts à vous donner n’est peut-être pas la bonne solution et vous vous en rendez compte, en témoigne cette demande de vous détacher de votre famille.
Peut-être la solution n’est-elle pas de couper les ponts mais de trouver comment apprécier le peu qu’ils ont à vous donner, trouver comment équilibrer vos visites afin que cela ne vous abime plus, et trouver le reste ailleurs, en vous, dans votre couple, vos amis, votre belle famille etc. Cela afin de mettre en route cette résilience, faire guérir cette blessure et vivre votre vie en acceptant qui vous êtes et en vous aimant pour ce que vous êtes. Vous possédez en vous toutes les ressources nécessaires pour effectuer les changements désirés. N’hésitez pas à consulter un thérapeute afin qu’il vous accompagne dans cette démarche.

Bonjour Winter,
Les parents ne sont pas comme les enfants voudraient qu'ils soient.
Votre mère n'accepte pas votre homosexualité, ce qui ne vous empêche pas de continuer à construire avec votre compagne.
Le propre des enfants est de se détacher de ses parents, d'avoir la vie qu'ils souhaitent, et de faire le deuil d'être reconnus par ces derniers.
Ce qui n'empêche que vous pouvez quand-même avoir une discussion avec eux en leur disant ce que vous avez sur le cœur (si vous en avez besoin); sans attendre quoi que ce soit de leur part, mais pour vous respecter, vous
La non-réaction de vos parents au sujet de votre projet d'achat de maison, est un "mal pour un bien".
Cela vous enseigne que vous avez à vivre votre vie, sans attendre quoi que ce soit de quiconque, même de ceux qui "devraient" se réjouir avec vous.
Il n'y a pas de normes, mais que des familles avec leurs particularités.
L'acceptation de la réalité de votre famille est la meilleure façon de ne pas souffrir, et d'apprendre à faire les choses pour vous et sans attentes est aussi une source de bonheur.
Si vous avez besoin d'un coup de pouce pour faire le deuil de cette famille "idéale", je vous reçois en présentiel ou à distance.
Bien cordialement
Inès AVOT

Bonjour,
à votre âge, vous n'êtes pas obligée d'aller voir vos parents une fois par semaine !
C'est malheureux qu'ils (surtout votre mère) ne vous acceptent pas comme vous êtes, mais c'est leur problème, pas le vôtre.
Qu'est-ce qui vous empêche de faire votre vie sans eux ?