Réalisée par sandrine lefevre · 13 juin 2018Anxiété
Bonjour,
J'ai 31 ans et depuis ma deuxième grossesse je fais que des crise de spasmophilie et ça en devient un mal être car à force je m'invente des maladies ou j'ai peur de tout. Je ne sais plus comment gérer tout ça. Je me renferme et je n'ai envie de rien, juste de pleurer.
Les médecins me disent qu'il faut traiter cela avec de l'exomil et Atarax mais je ne veux pas suivre ce traitement :(
Que me conseillez-vous ?
Réponse envoyée
Nous validerons bientôt votre réponse pour ensuite la publier
Une erreur s'est produite
Merci de réessayer plus tard
Réservez un rendez-vous immédiat en ligne pour 49 €
Obtenez une aide psychologique en moins de 72 heures avec des professionnels en choisissant le créneau horaire qui vous convient le mieux.
Meilleure réponse
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 6 personnes
Bonjour Sandrine,
Il serait approprié de vous poser un certain nombre de questions pour répondre correction à votre demande.
Toutefois, les crises de spasmophilie reflètent un dysfonctionnement énergétique, qui agissent un peu comme dans les malaises vagaux.
On retrouve souvent ces signes chez les personnes anxieuses, stressées, ...
Si vous n'avez pas d'autres manifestations que ces crises, je trouve dommage de prendre ce traitement de Lexomil ou Atarax sauf si votre médecin vous connait bien et sent que vous être dépressive...
Sinon pourquoi ne pas tenter des médecines douces, acupuncture ? homéopathie?
Ou alors une approche thérapeutique comme l'hypnothérapie que je pratique.
N'hésitez pas à regarder mon profil si cela vous intéresse.
17 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
je comprends votre état d'âme et votre détresse, je pense qu'il serait bien que vous suiviez une thérapie qui vous aidera à dépasser les symptômes de la spasmophilie. Par expérience je peux vous assurer que vous pourrez y arriver, j'ai plusieurs patients qu'y sont arrivés et que maintenant vivent sereinement en harmonie "corps et esprit"!
Courage cherchez sur le site sûrement il y a un/une thérapeute près de chez vous, autrement n'hésitez pas à écrire sur l'espace du professionnel qui vous correspond le plus!
Bien à vous
Livia CLARA VILNAT
Dr en Sciences Humaines
Praticienne en psychologie et psychothérapie
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Madame,
Les crises de spasmophilie sont douloureuses et inquiétantes, ..., et une fois installées elles ne font qu'augmenter le stress, voire l'angoisse (inconsciente) qui les provoque.
Et..., comme tout malaise physique qu'on n'arrive pas à enrayer..., elles ont fini par créer une peur constante qu'elles ne se reproduisent "sans crier gare"..., et ça vous déprime.
Que s'est-il passé lors de votre 2e grossesse ? et après ?
Vivez vous seule, travaillez-vous ? Comment ça se passe au travail ?
Comment vont vos enfants ? pour eux ça ne doit pas être facile de vivre avec une mère qui "s'invente des maladies" et a peur..., qui est déprimée...
Quelle est l'attitude du père de vos enfants ? comment a-t-il accueilli votre 2e enfant ? Vous aide-t-il à la maison ?
En fonction de ces "détails" (et autres, que je n'ai pas énuméré ici) - mais très importants...- de votre vie, il serait bon pour vous de vous offrir une bonne thérapie (de type analytique...) ou une thérapie familiale... (voir les deux...?).
La thérapie vous permettra de comprendre ce qui a déclenché les crises et ce qui les maintient..., afin de mettre en place les changements qui vous aideront à ne plus faire ces crises (qui "parlent" d'un malaise intérieur profond, qui peut être aussi "relationnel" = né et entretenu dans et par un contexte familial spécifique).
Les autres recommandations de mes confrères sont a prendre également : une cure de Magnésium..., des solutions douces pour faire baisser le stress..., mais l'expérience montre que dans un cas comme celui que vous décrivez ce n'est pas suffisant : des changements plus radicaux me semblent nécessaires.
Bon courage pour prendre les décisions qui vous aideront à "guérir" vos crises (et votre déprime) et à réguler vos angoisses.
sp
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour,
la spasmophilie est une forme d’angoisse pathologique selon le DSM 4....(classification américaine des maladies mentales) Elle rentre actuellement dans la catégorie des « troubles paniques ». Néanmoins, il faut s'interroger sur les origines de ces angoisses et de cette "peur" de tout. Vous devez identifier les évènements qui déclenchent la crise ? Est ce que un stresse excessif déclenche une crise ? Identifiez vos symptômes, étouffements, difficultés respiratoires, oppression, panique..... Respirez calmement et profondément. Plutôt de que de prendre des anxiolytiques ou autres , prenez du magnésium car cela peut être aussi une carence en magnésium. Je reste à votre écoute.
Cordialement,
Sylvie Migné
Psychanalyste
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Sandrine
Il semble que depuis votre deuxième grossesse, vous soyez sujette à des crises d'angoisse comme semble l'indiquer les prescriptions des médecins. Si vous ne souhaitez pas prendre ces médicaments, il parait important de comprendre l'origine de ses crises d'angoisse ce que vous pourrez faire avec un professionnel "psy". Par ailleurs des techniques comme la sophrologie ou la méditation pourraient dans un premier temps vous aidez à gérer les crises.
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour,
La spasmophilie serait une somatisation, le corps parle et dit que l’anxiété se transforme en crises tétaniques. C’est une conversion c’est-à-dire que l’anxiété interne, le conflit psychique n’a plus de place dans le réservoir d’énergie psychique et c’est comme s’il devait trouver une voie par laquelle s’échapper et la somatisation en est une.
Imaginez une cocotte-minute qui serait votre réservoir d’énergie psychique, la soupape permet à la vapeur de s’échapper et au réservoir de ne plus être sous pression. Néanmoins la crise musculaire, le corps, ne laisse pas échapper assez de tension. Donc l’anxiété que l’on peut comparer à une tension nerveuse se renforce et se transforme en tension musculaire qui s’échappe par le corps. « Le symptôme physique est un compromis entre le désir et la censure qui permet d’extérioriser une partie de l’angoisse ».
L’idée serait donc de soigner l’anxiété pour éviter les manifestations corporelles. C’est pour cela que le médecin vous prescrit des médicaments et c’est son rôle.
Effectivement, l’énergie psychique qui est déséquilibrée demande à être rééquilibrée. C’est pour cette raison que vous souhaitez savoir si la psychothérapie pourrait venir en remplacement des médocs. À mon avis aucune psychothérapie remplace la médecine d’urgence, je souligne urgence. Toute thérapie est à long terme.
L’idée serait :
- Soit d’allier un traitement médicaments avec une psychothérapie dont l’objectif de cette dernière serait de baisser le traitement au fur et à mesure du temps,
- Soit d’engager une psychothérapie directement sans médicament.
Votre thérapeute analytique peut vous donner son avis au regard de votre anamnèse (première rencontre avec vous), je parle de psychothérapie psychanalytique puisque c’est une de mes pratiques.
Également l’effet de resocialisation reviendra de fait dans un cas des choix comme dans l’autre.
Bien entendu sommeil, sport, alimentation équilibrée, et magnésium sont bien venus « un esprit sain dans un corps sain ».
14 JUIN 2018
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Sandrine,
Si vous écrivez sur ce site, c'est que vous avez envie d'entendre autre chose que les prescriptions médicales en effet. Mais en même temps, vous dites si peu de vous-même, votre message reste très lapidaire...
Quelle est votre vie en dehors du fait que vous avez deux enfants?
Quand et comment sont survenues les premières crises de spasmophilie et les peurs qui les accompagnent?
Que pouvons-nous vous conseiller ici, si ce n'est une psychothérapie si vous vous sentez prête à la démarche? N'hésitez pas en tout cas, ce site vous offre bien des ressources.
Bonne chance à vous,
Bien cordialement,
Fabienne Verstraeten
Psychanalyste