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11 MAI 2021
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour,
Vous êtes suivie par une psy et tant mieux. Accepter la dépression, c'est pas facile, généralement on n'aime pas du tout être dans cet état. Car on s'y sent très mal, on souffrance puis ça fait peur. Et puis on a des sentiments mélangés et confus : colère, honte, tristesse, puis on se raconte tout un tas d'histoires affreuses.
Le sentiment que "ça ne s'arrêtera jamais", ou bien, "ça recommencera toujours", ou "je ne m'en sortirais jamais" génèrent encore plus de malaise. Et cela fait que on peut tourner en rond dans la dépression.
A défaut d'être prête à accepter ce qui vous arrive, peut-être ce serait plus simple de commencer à comprendre que la dépression est comme une maladie, vous ne l'avez pas choisie volontairement. Vous en vous dîtes pas consciemment : "super, j'ai vraiment envie de me sentir au fond du trou, c'est trop cool !".
L'entourage généralement comprend un peu mais vous voir souffrir leur fait peur, souvent parce que l'entourage ne sait pas quoi faire pour aider. Typiquement l'entourage vous encourage à sortir, à regarder des films drôles, ils vous veulent que du bien. Le problème c'est que la dépression n'a pas envie de rire, et les pensées et angoisses puisent des quantités d'énergie psychique, vous laissant avec cette sensation d'être vidée, fatiguée, envie de rien.
La première règle est de comprendre et accepter qu'on ne peut lutter contre la dépression. Plus on lutte, pire c'est.
C'est comme de lutter contre l'angoisse. Ça ne marche pas vraiment.
Pourtant des solutions existent.
- En pratiquant des techniques énergétiques pour ré-équilibrer le fonctionnement du corps sur un plan énergétique.
- Explorer les évènements, situations qui ont précédé la dépression. Que s'est-il passé juste avant ?
Vous avez évoqué avoir subi du harcèlement scolaire à répétition. Ce n'est peut-être pas la seule raison, mais par expérience dans ma pratique, le harcèlement à l'école, sujet encore assez tabou, est généralement vécu très douloureusement par ceux (ils ou elles) qui le subissent, et sont souvent des déclencheurs d'états dépressifs, à cause du stress que cela produit, de l'angoisse et des sentiments de dévalorisation, d'humiliation et de honte qu'elles provoquent de manière insidieuse. Il est nécessaire de travailler avec des techniques appropriées sur ces traumatismes (hypnose, EMDR, techniques psycho-énergétiques).
- avoir du soutien, votre famille, vos amies,
- avoir l'avis d'u!n médecin et être suivie , un traitement anti-dépresseur est parfois utile pour réguler l'humeur.
- l'hypnose peut être très utile pour apprendre à réguler l'humeur
-comprendre le type de dépression qui est la vôtre : récurrente, avec des phases, des alternances, ça peut aider pour avoir une idée plus précise de quel type de dépression vous souffrez (dysthémique, par exemple).
- chercher dans votre histoire familiale, les membres qui ont présenté ce type de troubles
Les approches psycho-énergétiques que je pratique 'techniques du champ mental, EFT notamment, aident à libérer les émotions comme la tristesse, culpabilité ou colère, ce qui permet de redonner plus d'énergie à l'ensemble de l'organisme et de fonctionner mieux.
Ces techniques permettent aussi de lâcher plus ou moins vite des pensées limitantes comme " ça ne marcher jamais pour moi", je serais toujours comme ça, etc".
De nombreuses études scientifiques et cliniques tendent à valider ces outils qui de plus en plus permettent de prendre en charge les manifestations psycho-somatiques de manière globale ou précise, les deux niveaux inter-agissant.
Et puis dîtes-vous que ce n'est pas parce que vous souffrez de dépression, que vous êtes la dépression. C'est un état, pénible, certes mais qui ne vous définit pas.
Orientez progressivement votre esprit vers tout ce qui pourrait vous définir, en partant de votre vision des choses, du monde de vous-même. En vous intéressant aux choses que vous aimez, y compris celles que vous pensez ne pas pouvoir faire pour le moment.
Peut-être au début votre esprit ne trouvera pas grand chose d'agréable ou joyeux ou joli, et petit à petit vous pourrez être surprise de toutes ces belles choses que votre esprit, ou cette partie de vous qui veut vivre vous montre.
C'est comme se ré-éduquer après un accident grave. On ré-apprend des choses, à faire fonctionner les muscles, nos sens, à apprécier à nouveau les petites choses de la vie qui la rendent pas seulement complexe mais belle.
On ne se bat pas contre soi-même. On apprend à accepter les choses que l'on ne peut pas changer, tout en apprenant des nouvelles choses, en développant de nouvelles compétences, des apprentissages qui nous rendront plus forts, plus stables et plus confiants dans la vie, et dans nos capacités à faire face .
Apprendre à naviguer sur le fleuve de la vie en quelque sorte.
Bien à vous.