Comment vivre heureux quand on est nul et insignifiant ?

Bonsoir Kiaria,

Il serait illusoire de penser vous donner une solution toute faite, comme ça sur un forum.
En vous lisant, je me demande si quelque chose a changé votre vie il y a 4 ans ... vous aviez donc 16-17 ans ?
Votre personnalité a-t-elle changée brusquement ? Vous étiez en pleine adolescence, donc dans une période délicate de changements...
Pour le reste, vous semblé envahie de pensées dévalorisantes et même dégradantes à votre égard, cela affecte beaucoup votre estime de vous-même, et cela a nombreuses conséquences néfastes sur votre bien-être et peut-être même à plus long terme sur votre santé.
Il me semble important et même urgent de prendre le temps et de creuser le sens de ces comportements et de ces jugements vis-à-vis de vous-même, qu'est-ce que vous vous reprochez ?, de quoi vous vous accusez.... parce que cela vous empêche de vous aimez vous même, de vous apprécier, de vous respecter et cela a également pour conséquence de vous isoler des autres et de leur affection... 4 ans ça commence à faire vraiment long !

Je reste à votre écoute si vous souhaitez en parler et approfondir.

Xavier Dubouch

Bonjour Kiaria

Merci pour ton message qui dit beaucoup de toi et je ne vois rien de nul ou d'insignifiant. Bien au contraire !

Je lis une jeune fille très sensible, émotive, qui comme tu le dis qui a du mal à trouver sa place, qui a des difficultés à reconnaitre ses forces, ses ressources, ses valeurs, ses qualités et tu en as plein c'est sur : studieuse, structurée, réfléchie, avec un sens de l'analyse des situations ou de ses ressentis, avec une capacité d'écoute et d'empathie et d'observation du monde qui l'entoure, une facilité à s'exprimer par écrit et à décrypter ce qu'elle ressent...

L'état ou le comportement dans lequel nous sommes ne décrit pas qui nous sommes. Si nous sommes stressées, nous ressentons le stress mais nous ne sommes pas le stress par ex.

A moi de te poser 2 questions :
Qu'est ce qui est vraiment important pour toi aujourd'hui ?
Que risquerais-tu de pire à sortir de cet état de 'mal être et cette tristesse permanente" que tu décris ici?

Comme solution, pour répondre à ta question, je t'invite à travailler avec un.e professionnel.le qui saura t'aider à trouver tes propres solutions., qui te donnera les clés pour t'accompagner pour mieux te connaitre ou porter un autre regard sur toi, plus doux, plus indulgent, plus aimant; pour ainsi t'aider à avoir une meilleure estime de toi et choisir ta place dans ce monde.

Je me tiens à ton écoute pour tout renseignement complémentaire,

Bien cdt
Muriel BERTHE, Coach Professionnelle certifiée et Praticienne PNL, spécialisée dans la gestion du stress et le développement de l'estime de soi
Graine de Soi

Bonjour,

Votre détresse sert profonde et papable.

Je vous invite à considérer que : votre situation « objective » sociale et personnelle est une chose (isolement, tendance au replis, incompréhension, avoir de bonnes notes, quantité de travail fourni, votre âge, passer du rire aux larmes…), votre rapport émotionnel à tout ça, hérité ou acquis, dont découlent vos interprétations en est une autre (je suis nulle et insignifiante, je ne suis pas attirante, j’ai besoin de travailler 2 fois plus, je sens un décalage entre les autres et moi, je suis de trop…).

Tous les individus fonctionnent (ou disfonctionnent) structurellement de la même manière : ce qui vous détermine le plus profondément sont vos valeurs (ce que vous considérez profondément comme important pour vous, consciemment ou non) puis vos croyances (ce que vous estimez vrai à propos de tout : vous, les autres, le monde…) qui peuvent être mobilisantes ou limitantes. Dans l’absolu, elles ne sont ni vraies ni fausses, elles ont juste des conséquences bonnes ou mauvaises au regard des valeurs profondes qui vous animent et servent de socle à votre identité. Plus vous serez proches de vos valeurs, plus vous les honorerez convenablement, plus votre estime de soi sera grande et vice versa… et vos croyances limitantes seront d’autant moins présentes et légitimes. Tout cela fonctionne comme un écosystème, qui s’entretient et se justifie lui-même par habitude parce qu’il vous a permis de survivre jusque là. Il est donc confortable… jusqu’à ce que la souffrance qu’il engendre devienne insupportable. Et là, vient la question de savoir si on ose le modifier ou si on le laisse s’autodétruire, et soi avec. Vous en êtes là…

Cela pourrait être une bonne nouvelle : vous n’êtes pas condamnée à continuer de vivre à la seule condition de continuer de souffrir de votre impuissance. Des méthodes existent. On ne peut pas changer le passé, ou le monde ou les autres ou son identité profonde, mais on peut changer son rapport émotionnel à tout cela. C’est la clef. C’est pourquoi je vous recommande vivement de consulter un professionnel spécialisé en TCC. Si vous souhaitez en discuter par téléphone pour vous aider à y voir plus clair, à vous ouvrir à d’autres approches ou simplement pour poser des questions n’hésitez pas.

Prenez soin de vous, autrement.

En ce qui me concerne, je suis psycho praticien (TCCE : thérapies cognitives, comportementales et émotionnelles), coach (PNL : programmation neuro-linguistique) et maître en philosophie. Je peux vous proposer des séances à distance et/ou dans mon cabinet.

Bonjour,

Vous présentez le profil d'une personne hypersensible avec une dévalorisation de son image et de soi. L'adolescence (il y a 4 ans)a du réactiver des difficultés déjà présentes.
Vos émotions vous font peur et vous les retenez mais parfois elles débordent et vous mettent en mal-être avec les autres.

Vous avez besoin d'aide car vos difficultés de vous exprimer, de raisonner, débattre sont en lien avec ces blocages internes et émotionnels.

Je suggère de faire un travail sur vous-même avec l'aide d'un thérapeute qui vous aidera à comprendre comment modifier ce comportement et avancer. En même temps, si vous pouvez faire de la méditation , de la relaxation, du yoga, ces techniques pourraient également vous aider à prendre confiance en vous.

Je reste à votre écoute avec bienveillance,

Edith Entringer

Bonjour,
Il y a 4 ans, il a dû se passer quelque chose qui a réactivé des peurs anciennes (petite enfance). Peut-être une déception sentimentale ?
Je pense, au travers de vos propos que vous souffrez de la peur du rejet, ce qui vous a rendue fuyante. Pour vous, aimer signifie souffrir et ce serait la raison pour laquelle vous cherchez à vous protéger de vos émotions, vous essayez de maîtriser vos sentiments, vous vous croyez indifférente aux autres.
Pour mieux comprendre cela, je vous invite à vous procurer cet ouvrage de Lise Bourbeau "les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même". Vous verrez que cette sensation d'illégitimité à exister est un des traits du fuyant.
La bonne nouvelle est qu'on peut guérir les blessures de son enfant intérieur, appendre à s'accepter, s'aimer et c'est cela qui vous permettra de casser cette fausse croyance que vous êtes nulle et insignifiante et vous amènera à trouver votre place, votre voie.
Si vous souhaitiez en savoir plus sur mon approche et mes techniques, n’hésitez pas à me demander un premier échange, gratuit et sans engagement.
Je consulte en présentiel ou par visioconférence.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l’enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques

Bonjour,
Votre témoignage me touche très particulièrement…

J’aimerai rectifier le fait que vous êtes ni nulle ni insignifiante, vos pensées ne sont que des pensées, elles ne sont pas forcément vraies.

Je pense que vous avez juste besoin de retrouver gout en la vie et je pense que cela va passer par un travail de gestions émotionnelles et également de l’estime de vous-même.
Vous devez retrouver confiance en vous et en la vie, ne perdez pas espoir et surtout n’hésitez pas à discuter avec un professionnel, votre vie et votre vision de vous pourrait changer…

Je reste disponible en privé si vous souhaitez échanger,
Krystel Berlan,
Psychologue Positive.

Bonjour Kiaria,
Vous ne semblez pas avoir beaucoup d'estime de vous-même et vous vous croyez moins capable que les autres dans tous les domaines. Vous attribuez vos bonnes notes et votre place de première de votre classe à l'université uniquement à la quantité de travail fourni, alors qu'il est évident qu'il faut plus que du travail pour arriver à ces résultats. Vous vous comparez aux autres et vous recherchez votre propre valeur dans le regard des autres. Mais vous ne savez pas qui vous êtes en réalité. Vous ne savez pas quels sont vos besoins, vos désirs, vos rêves. Vous ne savez pas quel sens donner à votre vie. Et vous vous sentez en décalage par rapport aux autres. Et surtout, vous êtes coupée de votre sensibilité et de vos émotions. C'est un mécanisme de défense qui vous permet de vous protéger pour ne pas souffrir, mais qui vous empêche de ressentir également les émotions positives. Ne restez pas seule avec votre mal-être.
Je peux vous proposer un accompagnement par la Relation d'Aide, qui est une psychothérapie douce passant par de l'écoute empathique,  bienveillante et sans jugement.
Je suis à votre disposition si vous souhaitez en parler.
Chantal JEAN
Thérapeute en Relation d'Aide
Séances en face à face dans mon cabinet à Paris 5e ou en visioconférence sur Skype ou Messenger

Bonjour mademoiselle,

Que s'est-il passé il y a 4 ans ?

Bonjour Kiaria,
Vous avez votre place, mais n'êtes pas incarnée dans votre vie. Tout est difficile, et une psychothérapie vous est nécessaire pour apprendre à revenir à vous, et à changer votre regard qui est très pessimiste.
Avec bienveillance
Inès AVOT

Bonjour,

Alors prenons donc ce mot qui vous qualifie et que vous utilisez dans votre message : « étrange » et découpons le en deux « être ange ».

Si vous avez des amis et si elles se confient à vous, c’est qu’elles vous considèrent comme une personne loyale, fidèle et de confiance. Évidemment que vous ne pouvez pas comprendre la rupture, vous ne l’avez jamais vécu avec une telle intensité.

Peu de choses vous atteignent effectivement mais sachez qu’il y a des fissures dans votre carapace sinon vous ne seriez pas ici.

Excellent dimanche
Cordialement
Marjorie Lugari