J'ai 27 ans et consulte un psychiatre pour divers problème.
De mes 3 ans à mes 5 ans je voyais tŕès très peu mon papa parti habiter à plusieurs centaines de kilomètres de ma ville suite au divorce de mes parents. Je ne me rappelle absolument pas avour vécu le fameux complexe d'Oedipe avec mon papa.
En revanche avec mon psychiatre j'ai tout de suite senti une vraie alchimie, ça ne se commande pas le feeling. Et j'ai aussi remarqué que 99% du temps nos pensées se rejougnent.
En fait je pense très souvent à mon psy, j'éprouve un amour inconditionnel à son égard, j'aimerais me blottir dans ses bras... en somme tout ce qu'il ne faut pas. Mon psychiatre a 55 / 60 ans et est marié.
Ces sentiments durent depuis plusieurs mois.
Comment aborder ce sujet un peu embarrassant sans heurter mon psychiatre ? Et esr-ce en effet possible que je vive mon complexe d'Oedipe avec lui?
Merci d'avance pour votre aide
As-I-Am
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4 JUIN 2019
· Cette réponse a été utile à 28 personnes
Bonjour,
Vous faites ici un transfert amoureux sur votre praticien.
L'école de psychanalyse Freudienne a tendance à dire que c'est une très bonne chose car cela permet d'analyser les ressenties du patients et donc de permettre d'analyser les réactions affectives qui sont souvent liées a des répliques anciennes d'attitudes passées... Par contre lorsque cela devient obsessionnel le transfert peut donc devenir un problème de dépendance affective et être néfaste pour le patient car impossible de nourrir le transfert. Il est donc indispensable dans une relation de patient à thérapeute, ici le psychiatre dans votre cas, d'absolument tout lui dire et en premier lieu justement ce que vous projetez/ressentez pour lui. Il n'y a donc dans cet espace avec votre psychiatre aucune honte à avoir puisqu'il est la pour vous aider et toutes les choses mêmes les plus difficiles à dire ou ce qui vous semble le plus insignifiant, doivent être confiées à votre psychiatre car elles permettent de nourrir la thérapie et de mieux comprendre vos schémas affectif et amoureux. Votre psychiatre pourra par ailleurs vous apporter un éclaircissement sur ou vous en êtes dans votre accompagnement après cette révélation.
Si toutefois votre révélation vous semble impossible, je vous conseillerai de faire une évaluation de votre état actuel avec un spécialiste que vous trouverez ici ou près de chez vous.
Je reste à votre disposition pour en parler plus précisément.
16 MAI 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour, ce que vous décrivez s appelle le transfert. Vous pouvez évoquer le sujet avec votre psychiatre c est un professionnel il Sauria vous répondre.
Je suis à votre disposition au telephone ou en ligne si vous souhaitez en parler.
Eve MONNET
Psychanalyste
13 JUIN 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour As-You-Are,
Oedipe... Ce mythe parle d’un amour incestueux. Le fameux complexe, occidental, inventé par Freud, évoque cet amour incestueux entre un garçon et sa maman. Or, vous n’êtes pas un garçon, et ce complexe largement remis en question n’est pas « obligatoire ». Mais plus que cela, et si je vous lis bien, vous parlez de vous « blottir » dans des bras. Se blottir dans les bras d’une figure paternelle peut être d’un grand réconfort. Pourquoi ne pas en parler à votre psychiatre ? Parlez de se que vous ressentez à cet homme de confiance pour vous. Pourquoi serait-il choqué, lui qui vous accompagne, inconditionnellement. Il me semble au contraire que partager avec lui vos besoins et vos manques, ce qui vous apaise, vous sécurise, vous fortifie, entre pleinement dans le cadre de vos échanges, et permettra même de mieux vous accompagner vers votre mieux être.
Bien cordialement,
Louise
5 JUIN 2019
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour ,
Vous ressentez ce que vous appelez des sentiments qui ne sont rien d'autre qu'un transfert Qui font partie de la thérapie . Il faut en parler à votre psychiatre .
Dans votre passé ,avez -vous déjà ressenti cela vis à vis de sujets masculins de l'âge de votre père ? Un professeur par exemple ,un docteur ,ou autres ?
Je vous souhaite d'effectuer une bonne thérapie ,
Cordialement à vous
5 JUIN 2019
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous découvrez ce que l'on appelle depuis Freud le transfert dans une cure analytique. Maintenant, ce transfert n'est pas forcément recherché et utilisé comme il l'est par les freudiens. Pour les jungiens en particulier, la notion de transfert est assez différente, considérant (pour faire bref) que c'est votre propre masculin que vous découvrez à travers votre relation avec votre psychiatre, votre animus. Et, entre nous, cette quête est vraiment plus intéressante....
Bonne continuation,
Olivier
4 JUIN 2019
· Cette réponse a été utile à 5 personnes
Bonjour,
Personnellement, je ne trouve pas vraiment utile de prolonger une thérapie avec un attachement à son psychiatre.
Il est important que votre psychiatre soit au courant afin qu'il adopte une autre attitude.
L'écoute, la bienveillance doit être présente sans attachement.
Il est évident que l'absence de votre père dans votre enfance se rejoue dans ce transfert avec votre psychiatre.
Je crains fortement que cet attachement ne vous permette pas de vous faire avancer dans votre thérapie.C'est mon sentiment personnel.
Cordialement
Nathalie FOLLMANN - Hypnothérapeute clinique à CLICHY
4 JUIN 2019
· Cette réponse a été utile à 4 personnes
Bonjour As-I-Am,
Ce que vous décrivez est appelé le transfert. La patient (vous en l'occurrence) va vivre pour son thérapeute des émotions et sentiments vécus pour une autre personne dans son enfance (que ce soit œdipien ou pas). Et c'est très fréquent. Cela n'arrive d'ailleurs pas que dans le cadre thérapeutique, on transfert dans toute relation mais il se trouve que dans la relation thérapeutique il peut être un outil de transformation.
D'après ce que vous écrivez, il est possible que votre père vous ait manqué et que vous reportiez cette tendresse sur votre psy. Encore une fois, cela est fréquent et vous pouvez en parler à votre psychiatre sans craindre qu'il ne s'en offusque.