Consultation pour un garçon de 7ans sans l'accord de sa mère
Bonjour,
Il y a-t-il un moyen que le fils de mon conjoint qui a 7 ans bénéficie d'un suivi psychologique bien que sa mère s'y oppose ?
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Bonjour,
Ce n’est pas conseillé. Une personne adulte qui consulte doit avoir le désir de le faire, être consentante. Pour un enfant, rencontrer un thérapeute est le plus souvent déterminé par le souhait de son parent ou de ses parents car il n’est pas encore toujours capable de savoir de quoi il a envie ou besoin. Deux conjoints séparés continuent à exercer leur autorité parentale en commun. Ils doivent donc tenter de se mettre d’accord en ce qui concerne les décisions à prendre pour leur enfant. Qu’en pense votre conjoint puisque c’est l’un des parents concernés ? S’il pense qu’il est nécessaire que son fils ait un suivi psychologique, il est important qu’il en parle avec son ex-conjointe, même si les relations sont éventuellement difficiles, pour le bien de leur enfant. Si la communication avec son ex-conjointe est impossible et s’il pense que son enfant est en souffrance, il peut consulter un psychologue de son côté afin d’avoir un premier avis sur la marche à suivre. Mais il y a un cadre juridique pour les décisions que prennent pour leur enfant des conjoints séparés. En ce qui concerne un suivi thérapeutique, cela dépend de sa durée. Si le suivi est très ponctuel (quelques rendez-vous), il semble qu’un seul parent puisse prendre la décision. S’il s’agit d’un suivi de longue durée, l’accord des deux parents est nécessaire. Mais il faut que votre conjoint s’assure de la légalité d’une telle décision avant de la prendre. Et au-delà du cadre juridique, un enfant de 7 ans qui viendrait consulter sans l’accord de l’un de ses parents, même pour quelques rendez-vous, serait mis dans une position psychique un peu difficile. Lui demanderait-on de ne pas en parler à sa mère ? Lui demanderait-on de s’opposer de fait à sa mère si elle ne donne pas son accord ? Un enfant de 7 ans est trop jeune pour être placé dans une telle situation et ce d’autant plus que les difficultés d’un enfant sont souvent le reflet des difficultés qui ne sont pas exprimées consciemment par les parents.
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Bonjour,
pour répondre à cette question il faut connaitre le type de jugement qui a été posée à la séparation et savoir quel type d'autorité parentale est dédié à chacun des parents. Il faut savoir aussi que si l'un des parents ne souhaite pas ce travail thérapeutique, il y a de grandes chances que ce travail ne soit complètement erroné. En effet, l'enfant peut être pris dans un complexe de loyauté : accepter d'aller chez le psychologue qui fait plaisir à papa, mais fâche maman. L'enfant pensera être un bon garçon pour son père mais un mauvais garçon pour sa mère. Et à 7 ans, on ne dispose pas du langage des adultes pour signifier tout ce que l'on voudrait dire. Il faut aussi tenir compte de ce que manifeste cet enfant qui fait penser à son père qu'il a besoin d'un psychologue. Très souvent, les enfants sont instrumentalisés et chaque parent essaie donc d'argumenter sa cause en utilisant cet enfant qui au final souvent présente les symptômes que les parents induisent par leurs propos négatifs envers l'autre parent etc.
Il y a aussi la possibilité de rencontrer le médecin généraliste qui peut parfois servir de point de référence et permettant de s'assurer avant tout que les manifestations ne soient pas d'origine organiques. De plus, si cet enfant va mal, il faut lui procurer de l'aide.
Dans tous les cas, le psychologue qui recevrait cet enfant devrait évaluer la situation de cet enfant, cherchera à comprendre pourquoi il n'y a pas le consentement des deux parents, évaluera ce qui lui sera autorisé de faire en tenant compte du code de déontologie et de l'éthique propre à notre profession.
Patricia ELDIN
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Bonjour Marine,
Je pense que cette situation résulte d'un manque de dialogue entre les parents de ce petit garçon et que l'un, l'autre ou les deux ont perdu de vue que la seule chose qui doit compter est le bien-être de l'enfant.
Que craint donc cette maman en refusant ce suivi ? Que souhaite donc vraiment ce papa en le demandant ?
En accord avec ce qu'a précisé une collègue à votre question, en aucun cas, une telle démarche ne doit dissimuler une intention destinée à servir l'égo des adultes, à régler des comptes.
En revanche, si votre conjoint pense que son enfant a besoin du soutien d'un professionnel, il serait souhaitable quand même de tenter avant une vraie démarche apaisée, en mettant de côté les tensions. Par exemple en disant, ou écrivant à cette mère "je sais bien que nous aimons notre enfant autant l'un que l'autre, mais notre séparation, nos conflits le perturbent et il a besoin de l'aide d'un professionnel. Je te le demande pour lui".
En cas de refus, la seule solution est de déposer une requête au Juge des Affaires Familiales pour qu'il autorise, ou non, ce suivi.
Enfin, je vous conseille de ne pas trop vous immiscer dans cette situation, ce qui certes n'est pas toujours facile. Il faut bien comprendre que le petit enfant n'a pas à être l'enjeu d'une bataille d'egos mais qu'il a juste besoin d'un cadre rassurant et d'être aimé pour grandir le plus sereinement possible après le traumatisme de la séparation de ses parents.
Bien à vous
Véronique BLANCHE, Thérapeute Holistique
Guérison de l'enfant intérieur
Hypnose Ericksonienne
Soins énergétiques
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Ce n’est pas conseillé. Une personne adulte qui consulte doit avoir le désir de le faire, être consentante. Pour un enfant, rencontrer un thérapeute est le plus souvent déterminé par le souhait de son parent ou de ses parents car il n’est pas encore toujours capable de savoir de quoi il a envie ou besoin. Deux conjoints séparés continuent à exercer leur autorité parentale en commun. Ils doivent donc tenter de se mettre d’accord en ce qui concerne les décisions à prendre pour leur enfant. Qu’en pense votre conjoint puisque c’est l’un des parents concernés ? S’il pense qu’il est nécessaire que son fils ait un suivi psychologique, il est important qu’il en parle avec son ex-conjointe, même si les relations sont éventuellement difficiles, pour le bien de leur enfant. Si la communication avec son ex-conjointe est impossible et s’il pense que son enfant est en souffrance, il peut consulter un psychologue de son côté afin d’avoir un premier avis sur la marche à suivre. Mais il y a un cadre juridique pour les décisions que prennent pour leur enfant des conjoints séparés. En ce qui concerne un suivi thérapeutique, cela dépend de sa durée. Si le suivi est très ponctuel (quelques rendez-vous), il semble qu’un seul parent puisse prendre la décision. S’il s’agit d’un suivi de longue durée, l’accord des deux parents est nécessaire. Mais il faut que votre conjoint s’assure de la légalité d’une telle décision avant de la prendre. Et au-delà du cadre juridique, un enfant de 7 ans qui viendrait consulter sans l’accord de l’un de ses parents, même pour quelques rendez-vous, serait mis dans une position psychique un peu difficile. Lui demanderait-on de ne pas en parler à sa mère ? Lui demanderait-on de s’opposer de fait à sa mère si elle ne donne pas son accord ? Un enfant de 7 ans est trop jeune pour être placé dans une telle situation et ce d’autant plus que les difficultés d’un enfant sont souvent le reflet des difficultés qui ne sont pas exprimées consciemment par les parents.
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Bonjour Madame,
La loyauté des enfants envers leurs parents est telle qu'un travail psy , si un parent s'y oppose, est voué à l'échec .
Par contre , c'est au professionnel que vous contacterez éventuellement à essayer de convaincre cette mère et de faire alliance avec elle pour que le travail puisse se faire avec ce petit garçon.
J'espère avoir répondu à votre question.
Bien à vous.
Nadine Baracat Cras.
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Marine bonjour,
Mon avis est que c'est litigieux si les deux parents ont l'autorité parentale et que l'un deux est contre. Le parent qui est contre peux s'y opposer. S'il n'est pas possible que les deux parents se mettent d'accord un juge pourra trancher. Quel est le but de ce suivi psychologique ? Est ce pour le bien de l'enfant ou pour démontrer une défaillance d'un des parents ?
Bien cordialement.
Anne Auffret - Thérapeute IFS
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