Goût à la vie très difficile suite au décès de époux
J’ai perdu mon époux d’un cancer du rein après six mois de galères en galères qu’il a subi et de souffrances physiques et morales, j’ai du mal à croire en sa disparition je n’accepte pas cette situation, je ne veux et peux y croire. Comment survivre à une telle situation.
Je n’ai que 53 ans mais cela fait 41 ans que je connaissais mon époux mon amour, j’avais 12 ans et lui 16 ans la première fois que je l’ai vu à la boum de son frère qui était notre camarade d’école à mon petit frère deux ans moins âgé que moi.
Je me souviens qu’il était rentré dans le garage en nous disant « vous ne savez pas danser sur Michael Jackson les mioches, je vais vous montrer » il danser formidablement bien il était beau et trop âgé pour moi à l’époque.
Puis 4 ans plus tard moi 16 lui 20 ans nous nous sommes revus dans son studio qu’il avait emménagé en face de chez ma sœur et était en vacance son jeune frère nôtre camarade d’école à mon frère et moi alors avec mon frère nous sommes allés les voir et mon frère aimé beaucoup Dominique car il lui avait fabriqué une balançoire avec les moyens du bord jadis lorsque mon frère n’avait que 10 ans ( nous avons 2 ans d’écart) mon époux était déjà une personne attentionné avec son prochain et surtout avec certains comme mon p’tit frère.
Nous sommes tombé amoureux, sur le moment ce fut compliqué mon père étant assez sévère lui 20 ans moi 16 ans pour mes parents ça passé difficilement puis après une discussion avec eux mises aux points par mon père et apprenant à se connaître ils l’on vite aimé.
Je suis partie de chez mes parents assez jeune 18 ans pour aller avec mon futur époux vivre dans son studio tout miteux.
Avec mon époux nous avons eu nôtre premier enfant très vite un garçon qui aura 35 ans en juillet puis une fille qui prendra 32 ans ce mois-ci et encore un garçon qui a pris 27 et à nouveau une fille qui a 19 ans…très jeune pour perdre son papa. Ses grands frères et sœurs sont jeunes aussi moi mes parents sont encore de ce monde.
Mon époux était menuisier de métier, il avait commencé en pré apprentissage à l’âge de 14 ans puis vers 23 ans il a été embauché en entreprise comme plaquiste il fut formé par d’excellents éléments qui lui ont tout appris et il a beaucoup aimé ce travail . Il devint bon dans ce domaine et fut à tâche durant plusieurs années et au bout de 15 ans il commença à arriver au bout de son engouement à travailler pour cette boîte et il avait envie de continuer l’aventure pour lui en tant qu’artisan alors il a tout mis en œuvre pour s’installer il était prêt et il a eu raison.
Mon époux c’est donc installé il y a pré de 25 en tant que artisan du bâtiment et moi j’ai cessé mon travail pour travailler à ces côtés, nous avons même fait ensemble la formation pour l’installation de l’entreprise ainsi deux cerveaux valait mieux qu’un pour bien comprendre et assimiler tout ce que l’on allait nous y fourrer .
J’ai à la suite suivi les formations pour tenir le poste employé de bureau et poste de comptabilité niveau 1 et 2.
Il nous a fallu très vite de la place pour l’entreprise, bureau, locaux , entrepôt. Alors un jour mon époux s’est arrêté dans une agence et a demandé si ils avaient un bien immobilier tel un corps de ferme à rénover car nous n’avions pas un pouvoir d’emprunt très élevé et les travaux ne faisait pas peur à mon époux. Ce fut donc un corps de ferme très mûr qu’aura proposé l’agence, les bâtiments avaient tellement murflaient des tempêtes 99 et les agriculteurs propriétaires avant nous avaient étaient réglés des assurances sans faire aucune répartition.
Nous voilà donc en 2003 en place pour cette aventure dans ce corps de ferme où nous aurons eu l’arrivée de nôtre quatrième enfant nôtre dernière petite. Nous aurons réussi à tout rénover en 21 ans sauf un bâtiment qui avait pris trop cher dès notre arrivée et dont nous n’avions pas réussi à lui trouver une fonction qui permette d’assurer les rentrées pour assurer les remboursements mais croyez moi la restauration de tout le reste fut fait et un énorme travail et long très long et nous l’avons fait avec passion.
Pour ce qui arrivé à mon époux cela à commencé en 2019 il y a presque 5 ans en juillet nous venions la veille de fêter les 30 de nôtre ainé à ce moment là mon époux fumait ses deux paquets de cigarettes par jours et ce depuis quarante années peut-être pas deux paquets au départ mais 40 de tabagisme tout de même.
Le lendemain nous allions chercher du pain et sur la route il a eu comme un malaise, des bouffées de chaleur lui monta aux jambes, une douleur au bas ventre, un engourdissement dans le bras droit et une sensation qu’il va s’évanouir.
J’ai eu très peur et j’ai voulu appeler les secours mais il n’a pas voulu me disant que cela lui était déjà arrivé quelque temps auparavant et que c’était passé alors je lui ai imposé d’aller chez le médecin dès le lendemain fin de journée.
Il m’a dit qu’il pensait que c’était le tabac qu’il était arrivé au bout et qu’il voulait vraiment arrêter, il avait essayé sur 20 ans deux fois et échoué. Le lendemain le médecin que nous avions trouvé après avoir perdu le nôtre de presque toute une vie a insisté pour que mon époux arrête de fumer et lui a fait faire des examens pour tout ce qui provenir de soucis cardiaque.
Après tous ces examens sur plusieurs semaines il s’avèra que tout allait bien de ce côté, étonnamment il n’a rien envisagé côté poumons type scanner et entre temps nous avons encore une fois de plus perdu ce médecin qui est parti pour laisser place à 5 jeunes internes qui se relayaient pour que le cabinet ne ferme pas et le désert médical ne prenne pas place.
Mais voilà durant 4 ans et demi nous irons voir ses jeunes internes avec ces mêmes symptômes et ceux au moins 3 à 4 fois par an après chaque sensation de malaises puis une crampe nocturne à la jambe s’installa qui faisait se lever mon époux tellement c’était douloureux.
Tous ces jeunes médecins les uns après les autres auront mis tout cela sur le dos de l’état de stress du à l’entreprise et les douleurs la dureté du travail…c’est sûr que pour être dur c’était dur mais pour moi ça ne justifiait pas les malaises et échauffements dans les jambes non plus la douleur dans le bas côté du ventre.
Ils ne lui auront que donné du Doliprane et pour ce qu’ils voyaient comme du stress et bien de l’ alprazolam et cela durant 4 ans et demi. Jusqu’à ce matin de dimanche ou il souffrait d’une douleur à la hanche depuis 3 jours et ce matin là au café il parti en courant au toilette me disant qu’il avait envi de vomir, ce qui n’a pas été le cas mais là je lui terminé les histoires de stress à cause de l’entreprise et les douleurs à cause du travail. Nous y sommes le lendemain et avons exigé au vu des de tabagisme un scanner des poumons et pour les douleurs ventre et un scanner thorax et pelvien. Ainsi que une prise de sang complète de chez complète.
La prise de sang fut faite à 6:30 du matin à 12 heures le laboratoire nous a appelé nous informant que les résultats n’étaient pas bon surtout la CRP très très élevé.
Nous sommes allés la même journée et le médecin appela le centre de radiologie qui informa de nodules aux poumons et des choses sur les os colonnes vertébrale et cote. Alors il y a eu une échographie qui a révélé un kyste au rein suivie d’un IRM qui affirma que le kyste était de type 4 le plus élevé et que les métastases étaient sur les poumons, autour de la cuisse vers le bassin d’où ses crampes et le cerveau.
Il fut pris en charge par oncologue un certain temps après pour nous tout a toujours trainé, la biopsie confirma que le la tumeur primaire était bien au rein et que tout était de haut grade, le pronostic était sombre.
Il aura quelques temps plus tard un mois et demi peut-être perdu ses jambes après une compression de la moelle épinière, paralysé jusque en dessous des cotes.
Installé dans notre salon pièce à par de la salle à manger en HAD équipé de tout ce que son état demandé.
Mon époux aura passé 4 mois dans notre salon. La HAD passant chaque matin pour la toilette et divers soins notamment sur la cicatrice suite à l’opération du dos la compression de la moelle épinière cette dernière paraissait propre mais il souffrait beaucoup du dos surtout lorsqu’il était en fauteuil , nous pensions que c’était un os de sa colonne vertébrale qui ressortait un peu et il avait souvent des prises de sang qui rapportait toujours une infection ou inflammation. Puis un matin comme c’était régulièrement le cas lorsque la HAD passait trop c’est moi qui faisait la toilette de mon époux et je laissait le changement du pansement pour qu’ils suivent l’évolution de la cicatrisation et un matin j’ai vu un tout petit trou bien circulaire et qui paraissait profond lorsque l’infirmière arriva elle constata que il y avait une poche de pu qui c’était faite et certainement d’autres dans toute la cicatrice, il couvait cela depuis son opération un mois auparavant et cela expliquait ses douleurs au dos souvent bien ciblée à cet endroit. Il fut à nouveau hospitalisé pour une intervention en urgence pour nettoyer tout le pu durant une semaine ils l’on gardé . Mon époux a très mal vécu cette nouvelle intervention et hospitalisation, il aurait eu staphylocoque doré durant la première hospitalisation. Lorsqu’il rentra à la maison il était vraiment heureux et soulagé de rentrer comme hospitalisation avait durait presque un mois il avait peur de ne pas rentrer avant longtemps.
Il était rentré mais il n’était plus vraiment aussi enjoué que la première fois et surtout il avait perdu l’appétit et cela m’inquiétait. Tout ce qu’il avait réussi à récupérer niveau jambe avec ses séances de kiné était réduit à néant.
Il faisait régulièrement de la fièvre et en fin d’après-midi était pris de de sensations d’être frigorifié au point de claquer des dents et il demander à être couvert parfois de trop.
Le matin il avait des suées à être trempé et les prises de sang toujours pas top, la HAD lui administrer des antibiotiques mais cela ne s’améliorait pas.
je me souviens même que mon époux se voyant jamais rétabli de son infection avec tous ses symptômes et son état se fragilisant m’avez dit un après midi alors que je venais pour la dernière fois de le remettre dans son lit car il n’avait supporté son fauteuil roulant que deux petites heures « je crois que je suis arrivé à la fin » et moi je lui ai répondu que non il disait parce qu’il se sentait mal à cause de ses fièvres et suées du matin et frigorifié en fin d’après-midi. Mais en fait il devait sentir et moi d’un côté je le voyais aller jamais mieux voir pire mais je ne voulais pas l’admettre et surtout pas lui dire des choses comme ça.
Alors le 8 avril la HAD a décidé de le refaire hospitaliser au CHU pour qu’il soit pris en charge par des infectiologues. Durant trois semaines il sera resté pour faire des cultures ce qui prenait du temps disant les soignants alors il fallait de la patience. Je venais à ses côtés dès que les qu’il avait besoin était fait, je faisais en sorte d’arriver avant midi pour m’assurer qu’il mange un peu et surtout l’aider pour car il avait des tremblements surtout d’une main et ce depuis quasiment le début mais qui se sont aggravés dans le temps.
Durant cette période il aura également était soigné pour un épanchement pulmonaire qui aura duré assez longtemps niveau drain.
Puis les infectiologues nous aurons donné leurs conclusions comme quoi ils étaient arrivés au car ils avaient donné plusieurs traitements antibiotiques pour plusieurs infections et qu’ils avaient traité large et qu’à présent il fallait qu’il soit repris en charge au centre Baclesse par son oncologue car ils pensaient que son cancer devait être repris en charge. Comme ils n’arrivaient pas à obtenir ni chambre ni contact probant moi j’ai pété une guelante au secrétariat de l’oncologie et la veille au soir je leur avais envoyé un mail pour leur informer de la situation et qu’ils ne répondaient pas au CHU.
L’après-midi mon époux était transféré à Baclesse mais cela faisait trois jours qu’il se dégradait, il était confus dans ses paroles il avait comme des hallucinations . Baclesse on mis au moins 4 jours à se décider à faire un IRM et il on trouvé un caillot de sang qui devait certainement être là depuis un bon moment puisqu’il était déjà confus au CHU. Ils ont fait des injections pour dissoudre le caillot puis mon époux commencé à avoir du mal à articuler sa bouche semblait se contracter, croyez moi malgré tout il avait toute sa tête reconnaissait chaque personne, il était si fatigué qu’il partait régulièrement dans un semis sommeil et lorsqu’il se réveillé il demander à rentrer à la maison.
Le lundi l’oncologue lui rendait visite à sa chambre et lui demandait si il souffrait et il répondait que non, elle me demanda que l’on aille au salon des familles faire un point. Elle m’expliqua qu’elle était consternée car malgré l’arrêt de son cachet chimio depuis plusieurs semaines sont cancer n’avait flambé et même que deux tumeurs assez grosses au cerveau avaient presque disparu avec les rayons mais que les méninges étaient pris et que c’était très mauvais, elle n’en revenait pas de voir mon époux aussi alerte malgré sa bouche qui se figé et l’empêchait d’articuler. J’ai encore une bien spécifié à l’oncologue que mon époux voulait rentrer à la maison et qu’il voulait mourir chez lui c’était son souhait et je voulais le respecter mais elle voulait que sa collègue oncologue du cerveau l’examine le jeudi car le mercredi c’était le 1er mai et elle ne travaillait pas il le voyait tellement pas partir bien que pour elle il était arrivé à la fin et moi là j’en avais bien conscience.
Ce 1er Mai lorsque je suis arrivée dans sa chambre il avait un masque pour l’aider à respirer et dés qu’il m’a vu il m’a dit « je veux sortir tout de suite ! » je suis allée immédiatement dans le couloir voir l’infirmière et lui qu’il fallait que mon mari rentre très vite car il partait sous peu. Ils n’ont accepté que pour le lendemain car étant le 1er Mai fichu moi de Mai il ne pouvaient obtenir aucun transport. Il devait rentrer le lendemain, je suis revenue à sa chambre et je lui ai dit de manière contente pour l’apaiser mais il continué à réclamer de rentrer sur le champ, j’étais si triste de ne pouvoir lui dire « oui c’est pour maintenant mon chéri » il pouvait revenir à la maison le lendemain. Mon frère qui sera venu à chacune et chaque jours de ses hospitalisations deux pour une durée de un mois sera encore venu le voir et mon amour lui aura fait un grand sourire mon frère l’aura embrassé et caresser comme chaque jours.
Puis à la fin de l’après midi un temps pluvieux il aura cessé de respirer car son cœur fatigué, il aura développé une méningite suite à toutes ces infections liées à la première opération de la moelle épinière et cela l’aura emporté. Le cancer qu’il porté était certe métastasé depuis le début mais il n’avait pas évolué au point que ce soit lui qui lui donne le dernier coup.
vous l’aurez compris à un jour près je réussissais à faire rentrer mon époux à la maison, la seule chose qu’il réclamait sans cesse et je n’y serais pas parvenu…fichu mois de Mai et son 1er Mai.
C’était la moindre des choses de l’écouter et de lui faire se plaisir si je peux m’exprimer ainsi et pourtant je l’aurais dit à l’oncologue trois jours auparavant qui était d’accord et tous les médecins que j’aurais vu plusieurs jours avant mais ils ont fait comme ils ont voulu et ont laissé passer le temps comme cela aura été constamment depuis l’annonce de la maladie, mon amour aura toujours du attendre d’être pris en charge à divers reprises comme si le temps il en avait à revendre.
Les six mois de souffrance morale comme physique qu’à vécu mon époux sont très présent chaque jour, ils ont pris la place des 40 années passées avec tout ces souvenirs et ils me font beaucoup de mal surtout le matin au café et je m’effondre à chaque fois. J’espère vraiment qu’avec le temps cette période se dissipera pour laisser place à tout nos souvenirs de toute notre vie mais je suis sûre que je ne les oublierai jamais c’est juste impossible tellement c’est marquant…il n’y pas une journée où je ne revois son escarre au dessus des fesses sur cet os en bas du bassin et sa pauvre cicatrice deux fois ouverte et la deuxième fois elle se recouvrait toute seule sur le haut comme aura subit des choses abominables.