J'ai 37 ans, j'ai beaucoup voyagé et j'ai travaillé dur pour le faire.
J'ai eu beaucoup de métiers différents avec et sans responsabilités et gestion de lieu ou d'équipes.
j'ai commencé a travailler jeune, je ne voyais aucune carrière qui pouvait me convenir.
J'ai été salariée, artiste, à mon compte, cdd,cdi,interim, j'ai travaillé a la ville à la campagne et même a l'étranger.
Je n'arrive absolument pas a trouver ma place dans la société en France et a m'épanouir.
je suis au bout du rouleau et c'est de plus en plus dur a chaque fois que je reviens je sens un poids que je n'arrive plus a porter.
Je n'arrive pas non plus a m'ancrer quelquepart j'ai la sensation de fuir quelquechose qui me terrifie inconsciemment.
Je ne me sens bien que dans des lieux communautaire en nature ou lorceque je suis dans des lieux multi-culturels avec des gens qui ont une certaine ouverture d'esprit ou en Asie ,dans des lieux les systèmes de valeurs et la vie tournent autour d'autre chose que l'argent et plus autour de système de valeurs.
je n'arrive pas a vivre ici je me sens déprimée constamment et j'ai l'impression de m'enfoncer sans arriver à construire quoi que ce soit.
j'ai la sensation de vivre un échec que je ne comprends pas.
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9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 92 personnes
Bonjour Laura,
Votre témoignage est très poignant et reflète bien votre malaise.
Vous avez tout fait pour essayer de trouver un sens à votre vie, et malgré vos nombreuses expériences, tant personnelles que professionnelles, vous n'y êtes pas encore arrivée. Mais il ne faut pas désespérer car quand vous êtes dans une communauté particulière, vous vous sentez bien.
Je comprends parfaitement que cela puisse vous déstabiliser, mais peut-être que c'est là qu'il faut chercher...
En effet, la façon dont nous nous comportons et ce que nous ressentons révèle notre nature profonde qui vient de notre enfance, et j'irai même plus loin, de toutes les transmissions que nous avons eues, que celles-ci soient conscientes ou inconscientes.
Nos choix de vie dépendent de tout ceci.
Vous n'indiquez pas si vous avez déjà fait un travail sur vous avec un psychologue. Je pense sincèrement qu'il serait très bénéfique pour vous. Vous pourriez avec son aide, aller chercher et surtout comprendre ce qui est en jeu dans votre parcours de vie, et ainsi soulager le poids que vous ressentez.
Je suis disponible si vous avez des questions et vous souhaite le meilleur pour la suite
Bien à vous
3 NOV. 2025
· Cette réponse a été utile à 3 personnes
Bonjour Laura,
A vous lire, effectivement, j'ai l'impression que vous êtes en fuite permanente, la stabilité vous fait peur. Je doute que vous fassiez beaucoup confiance aux autres ?
Vous luttez contre vos peurs qui vous rattrapent inéluctablement...
Il y aurait beaucoup de questions à vous poser sur votre construction, votre passé/votre enfance. Ce sentiment de n'avoir jamais eu votre place dans votre enfance, ça vous parle ?...
Tout ce que vous évoquez, je le rencontre régulièrement dans mes séances. Tout se peut travailler, il est peut être temps que vous vous posez et de comprendre ce que vous fuyez avec une telle force...
Je vous encourage vivement à consulter et vous diriger vers une approche clinique intégrative (voir mon profil).
1 NOV. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Laura,
Je pourrais imaginer que vous avez cherché votre place à travers de nombreuses expériences, sans réussir à trouver quelque chose qui puisse vous ancrer durablement.
Vous décrivez ce qui ressemble à une fatigue existentielle, peut-être liée à un besoin de clarté ou de recentrage, dû à un manque de sens ou de repères. Cela peut être courant après avoir beaucoup exploré le monde.
Ce n’est pas un échec, mais un moment charnière : celui où quelque chose en vous aspire à vivre autrement, en accord avec vos valeurs profondes.
Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à comprendre ce que vous fuyez peut-être inconsciemment et à retrouver un ancrage, même dans un environnement qui ne vous ressemble pas toujours.
27 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Laura, vous avez accumulé une expérience très riche et pleine de diversités au fil de ces années en France et à l'étranger. Ce sentiment de ne pas trouver votre place est peut-être dû au fait que vous avez beaucoup bougé. Peut-être que rester dans un seul pays vous paraît étriqué aujourd'hui et ça peut se comprendre ; Peut-être que changer de job et de pays était ce qu'il vous fallait à une époque de votre vie mais peut-être que, aujourd'hui, cela correspond moins à vos attentes et à vos besoins. Avez-vous le désir de vous poser quelquepart aujourd'hui ? Quel est ce poids que vous décrivez qui vous écrase ? Cela fait beaucoup de questions pour lesquelles vous avez du mal à avoir une réponse. Un accompagnement de quelques séances pourrait vous aider à y voir plus clair et à retrouver cet alignement avec vous-mêmes et vos valeurs.
Bien à vous,
Sabine Martinuzzi
22 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 10 personnes
Bonjour laura,
Votre parcours traduit une quête d’identité plus qu’un simple problème d’orientation. Vous avez cherché, à travers le mouvement et la diversité, un lieu intérieur où exister sans contrainte. L’impossibilité de s’ancrer renvoie souvent à une fracture plus ancienne : un lien d’appartenance fragile, une difficulté à se sentir “autorisée” à rester quelque part. En voyageant, vous avez peut-être tenté d’apaiser un vide symbolique, un manque de reconnaissance ou d’enracinement familial.
Aujourd’hui, l’épuisement signale que le corps ne peut plus porter seul cette errance. Le travail analytique pourrait vous aider à comprendre ce que vous fuyez inconsciemment et à redonner sens à votre parcours. Je peux vous accompagner dans cette exploration, première séance gratuite, en ligne ou en présentiel.
Lorena Salthu
Conseils téléphoniques personnalisés. Urgences pendant le weekend
Psychopraticien -Psychanalyste-TCC
Professeure Facultad Lalangue
Séances en ligne ou en présentiel.
Français, English et Español
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Laura,
Je comprends parfaitement vos interrogations, trouver sa place dans une société est tout sauf facile et fluide. Votre parcours et vos aspirations sont riches, évoluées et pertinentes. En vous lisant, je ressens un besoin de ralentir, de poser/déposer, peut-être également un besoin de trouver une ligne directrice ou du sens. Rien de plus normal !
Il y a des temps au cours de notre vie où il est vital pour nous de souffler, prendre du recul et faire le point sur ce qui compte le plus pour nous, ce qui a le plus de sens. Parfois les réponses sont cachées (mais toujours atteignables), parfois il faut les créer.
L'instant de thérapie permet justement ce travail, de poser nos réflexions et de profiter du regard extérieur, neutre et bienveillant.
Exister, coexister au sein de groupes dont nous ne partageons pas les valeurs peut être challengeant et souvent épuisant. Se rapprocher de nos valeurs, notre besoin de connexion avec la nature n'est en rien farfelu. Je dirais même que cela nous est nécessaire en tant qu'être humain.
Je vous conseillerais de pouvoir faire le point en douceur sur votre situation, où vous en êtes aujourd'hui, ce à quoi vous aspirez, ce que vous avez appris, et ce afin de pouvoir vous épanouir à nouveau et cesser de fuir, si fuite il y a.
Prenez soin de vous, écoutez vous.
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez échanger ou prendre rendez-vous.
Maud Foucque
psychopraticienne - sexothérapeute en ligne
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Effectivement cette instabilité traduit le fait que vous fuyez quelque chose. Ce quelque chose n'est pas physique mais c'est une énorme frustration que vous avez en vous et que vous ne semblez pas aujourd'hui pouvoir nommer.
Vous avez besoin d'être accompagnée et qu'on vous aide à nommer ce qui vous mine. A partir de là (c'est 50 % de la guérison) on pourra vous aider à mette en place les actions qui vous permettront de faire face et d'ainsi vous libérer.
Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.
Bon courage à vous
Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour à vous,
votre message exprime avec une grande lucidité une crise identitaire et existentielle : celle d’un sujet en quête de sens dans un monde où il ne se reconnaît plus. Vous décrivez un parcours marqué par la mobilité, la curiosité, la multiplicité des expériences — autant de tentatives, peut-être, pour répondre à une question plus souterraine : “Où suis-je vraiment chez moi ?”
La psychanalyse nous apprend que lorsque le sentiment d’appartenance se dérobe, c’est souvent que le lieu intérieur du “Je” n’est pas encore pacifié. Voyager, changer de métier, d’environnement ou de culture devient alors une manière symbolique d’explorer les possibles du Moi, dans l’attente de trouver un espace psychique qui résonne juste.
Ce “poids” que vous ressentez en revenant en France semble évoquer une contrainte inconsciente, peut-être un héritage transgénérationnel, une loyauté invisible à un modèle de vie ou de réussite qui n’est pas le vôtre. Il peut aussi traduire une forme de mélancolie du sujet déraciné, qui ne parvient pas à concilier sa vérité intime avec les valeurs collectives qui l’entourent.
La dépression que vous évoquez n’est pas seulement une fatigue : elle peut être comprise comme le symptôme d’un conflit intérieur entre l’être et le devoir-être, entre le désir profond et les attentes imposées par la société.
Explorer cela en psychanalyse permettrait d’identifier la part de vous qui fuit — non pas le monde, mais peut-être une injonction intériorisée qui vous empêche d’habiter pleinement votre propre existence.
Ce n’est pas un échec, mais un moment de bascule : celui où le sujet commence à interroger non plus ce qu’il doit faire, mais ce qu’il désire vraiment être.
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Laura,
j'ai lu avec beaucoup d'attention ce que vous nous déposez ici.
C'est déjà un grand pas que de demander de l'aide afin d'identifier ce qui pourrait vous empêcher de trouver votre place en ce monde.
Vous parlez ici d'une chose qui me parait importante : votre sensation de fuir quelque chose qui vous terrifie inconsciemment.
Avec un travail introspectif, il est possible d'identifier votre schéma de fonctionnement émotionnel où aller chercher un ou des évènements qui vous ont poussé inconsciemment peut-être à vivre jusqu'ici un peu comme un électron libre, sans trouver un véritable ancrage. En conscientisant certaines choses enfouies, il est possible de trouver rapidement des leviers qui pourraient vous permettre de prendre un nouveau départ en retrouvant une forme de paix intérieure pour vous fixer de nouveaux objectifs de vie.
Peut-être aussi avec l'âge avançant, il vous semble essentiel de trouver votre place et votre voie.
Cela pourrait aussi vous permettre de considérer ce que vous appelez "échec" des expériences de vie qui vous ont menées jusqu'ici.
En redéfinissant des objectifs qui pourraient tenir compte des valeurs dont vous parlez : ouverture d'esprit, lieux multi-culturels, valeurs spirituelles plutôt que matérielles, vous pourriez prendre un véritable nouveau départ et retrouver un équilibre essentiel à votre épanouissement.
Je reste à votre disposition si vous souhaitez que nous en parlions ensemble.
je suis Gestalt Thérapeute où je mets l'humain au centre de mes consultations.
Vous pouvez aller consulter mon site internet si besoin.
Bien à vous
Christine Sabato Haro.
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Votre message traduit une profonde fatigue mais aussi une grande lucidité. Vous semblez avoir beaucoup cherché votre place, exploré, expérimenté… et pourtant, malgré tout ce parcours riche, un sentiment de vide persiste. Ce n’est pas un échec : c’est souvent le signe qu’un mouvement intérieur cherche à émerger, qu’il devient nécessaire d’écouter ce qui, en vous, appelle à être compris et apaisé.
Il est possible qu’il y ait un conflit plus profond entre vos valeurs, vos besoins d’authenticité et le cadre de vie dans lequel vous tentez de vous adapter. Explorer cela dans un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider à retrouver du sens et de la cohérence.
Si vous le souhaitez, je vous reçois en consultation pour avancer ensemble dans cette recherche de clarté et d’ancrage.
14 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Laura,
A la lecture de votre témoignage, voici quelques questions et pistes qui pourraient être creusées:
- vous semblez frustrée et désespérée par rapport à votre parcours professionnel comme s'il représentait l'ensemble de votre vie. Qu'est ce qui fait que la vie pro, et votre place pro ont pris une telle importance
- vous avez commencé à travailler jeune, c'est peut être utile de revenir sur ce qui se jouait pour vous à ce moment. La suite des évènement serait peut être une conséquence
- Vous évoquez les gens et probablement les relations qui vont avec lors de vos passages en communauté. Comment sont / vont vos relations dans l'ensemble et dans le monde du travail?
Bon cheminement,
13 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Laura,
Votre sentiment d'échec se réfère à ce que la société attend de vous. Comme vous ne remplissez pas, selon vous, le rôle qui est attendu, vous culpabilisez et vous sentez mal. Pourtant, votre projet et vos envies ont l'air plutôt clairs dans votre tête : trouver un cadre où l'ouverture d'esprit et les systèmes de valeurs sont plus important que l'argent.
Ne restez pas à déprimer en incarnant un rôle que l'on attend de vous, et trouver la force de vous créer un projet de vie solide qui correspond à vos attentes et à qui vous êtes vraiment!
J'espère que ce message vous donnera la force de faire les choix qui vous corresponde.
Je reste disponible si vous souhaitez en discuter.
13 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour,
Votre message exprime une grande lucidité sur ce que vous traversez. Vous décrivez une vie riche d’expériences, de rencontres et d’explorations — mais aussi un profond sentiment de décalage, comme si rien ne parvenait à combler une quête plus essentielle : celle de la place, du sens et de l’ancrage.
Ce que vous ressentez n’est pas rare chez les personnes qui ont beaucoup cherché, voyagé, expérimenté. Après une période d’ouverture, il arrive qu’un vide intérieur apparaisse, lié au fait de ne pas trouver dans la société environnante des valeurs ou un rythme de vie qui résonnent avec soi. Cela peut engendrer un sentiment d’échec, alors qu’en réalité, c’est souvent le signe d’une crise existentielle : une étape où l’on ne peut plus continuer « comme avant », et où quelque chose en nous demande à être réinventé.
Vous évoquez aussi la peur de vous ancrer, comme si quelque chose de plus profond vous retenait. Cette peur, souvent inconsciente, mérite d’être explorée. Parfois, elle s’enracine dans des blessures anciennes ou dans la peur de perdre sa liberté, d’être enfermé dans un système ou une identité.
Un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider à donner du sens à votre parcours, à comprendre ce que vous fuyez vraiment, et à trouver un équilibre entre votre besoin d’ailleurs et la possibilité de construire ici, à votre manière. Ce n’est pas un échec : c’est le signe d’une âme en recherche d’authenticité, qui ne se satisfait pas de la surface des choses.
Vous n’êtes pas seule à ressentir cela, et il est possible de retrouver un ancrage, non pas dans un lieu, mais d’abord en vous-même.
12 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Laura,
Si tout en ayant eu des expériences si riches et différentes vous n’avez pas trouvé une activité et un endroit où vous pouvez vous sentir bien ne serait-ce que pour une durée qui vous permette de vous ancrer… si vous ressentez votre parcours comme étant un échec et la dépression vous gagner… il est temps de vous poser et d’affronter ce que vous avez l’impression de fuire, ce qui semble vous terrifier sans comprendre de quoi il s’agit.
Il n’y à quasiment rien d’insupportable qui peut être caché dans votre inconscient, mais un travail avec un-e thérapeute vous permettra d’arrêter de courir, de comprendre les ressorts de cette fuite, de mieux vous connaître et de choisir une voie qui vous conviendra.
Je vous souhaite de trouver votre place dans ce vaste monde.
sp
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Laura,
Ce sentiment de ne pas trouver votre place, cette impression de porter un poids de plus en plus lourd, de vivre un échec sans en comprendre les racines, sont des signaux importants.
Vous évoquez une sensibilité particulière aux environnements ouverts, communautaires, multiculturels, où les valeurs humaines priment sur les logiques matérielles. Cela en dit long sur ce qui vous nourrit, ce qui vous apaise, ce qui vous relie à vous-même. Peut-être que cette "fuite" que vous ressentez est aussi une tentative de vous rapprocher de ce qui vous ressemble profondément.
Il serait intéressant de prendre le temps d’explorer ce qui vous traverse : vos ressentis, vos aspirations, vos blessures aussi. Non pas pour "réparer" ou "corriger", mais pour mieux comprendre ce qui cherche à s’exprimer à travers ce mal-être. Il ne s’agit pas de trouver une réponse toute faite, mais de cheminer vers une forme d’alignement, d’ancrage, et peut-être de réconciliation avec vous-même et votre histoire.
Je me tiens à votre disposition si vous le souhaitez.
Bonne route et prenez soin de vous!
Lisa Pitton Djebbari
cabinet de psychothérapie Analytique
présentiel ou distanciel
Avignon
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Merci pour la sincérité de votre message — il y a dans vos mots une grande lucidité et une vraie fatigue, celle que l’on ressent quand on a tout essayé pour “trouver sa place” dans un monde dont les codes ne nous ressemblent pas.
Ce que vous décrivez n’est pas un échec. C’est souvent le signe d’un tournant profond — celui où l’âme ne veut plus simplement s’adapter, mais appelle à revenir à quelque chose de plus vrai, de plus intime.
Vous semblez avoir une sensibilité très fine, une connexion naturelle à l’humain, à la nature, à la diversité. Et il est compréhensible que, dans un environnement très normé, cela devienne une douleur, presque un exil intérieur.
L’enjeu, peut-être, n’est pas de “trouver votre place dans la société”, mais de vous créer un espace à vous, à votre rythme, avec des repères qui ne vous étouffent pas. Parfois, cela passe par retrouver le lien au corps, à la nature, à la simplicité, avant même de chercher à “construire” quoi que ce soit.
Si vous le souhaitez, nous pourrions explorer ensemble ce qui, en vous, cherche à s’ancrer autrement — non pas pour vous conformer à un moule, mais pour vous autoriser à exister pleinement, ici ou ailleurs, sans vous trahir.
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Vous ne vivez pas un échec, vous n'arrivez simplement plus à savoir ce que vous vous voulez et en découle votre place dans ce monde, vos envies professionnelles...
La seule manière d'y voir plus clair est de vous écouter, vous recentrer, pour vous reconnecter à votre être profond.
Un accompagnement peut vous aider et vous guider dans ce chemin.
Vous avez bien votre place dans ce monde, il suffit juste d'écouter votre être et la réponse viendra naturellement.
Avec toute ma bienveillance,
Mallory Legrain
Psychopraticienne certifiée, Praticienne agréée en Fleurs de Bach et Méditation guidée
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Laura,
Votre sensation d'être en échec est peut-être dû aux injonctions normatives renvoyées par la société et ce qu'il est "à priori" normal de faire ou pas.
Vos aspirations , besoins et valeurs sont ce que vous avez de plus précieux et je vous invite à les respecter. Un accompagnement pourrait peut-être vous soutenir dans votre démarche pour trouver le contexte de vie et professionnel dans lequel vous vous sentirez à votre place tout en vous permettant d'assurer vos besoins matériels essentiels.
J'accompagne (entre autre) sur le thème de la voie professionnelle. Je reste à votre écoute si besoin.
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 28 personnes
Bonjour Laura ,
Merci d'avoir partagé tout cela avec autant de sincérité.
Ce que vous décrivez résonne avec une réalité que beaucoup de personnes vivent sans oser la nommer : un profond décalage entre qui vous êtes et ce que la société attend de vous. Vous avez exploré, expérimenté, osé. Pendant que d'autres construisaient des carrières linéaires, vous avez choisi la diversité, le mouvement, l'apprentissage constant. Ce n'est pas de l'instabilité , c'est une recherche active de sens. Vous avez testé différents environnements pour comprendre où vous pouviez respirer librement. Vous identifiez parfaitement les contextes où vous vous sentez bien : les lieux communautaires, la nature, les environnements multiculturels, certains pays d'Asie. Ce ne sont pas des coïncidences. Ces espaces ont des points communs (ils valorisent le collectif, la relation à l'autre, une certaine lenteur, des valeurs au-delà du matériel). Votre boussole intérieure fonctionne parfaitement, elle vous indique précisément ce dont vous avez besoin.
Cette sensation d'étouffement en France n'est pas un échec personnel, c'est un conflit de valeurs. La société française contemporaine (particulièrement en milieu urbain) valorise énormément la réussite individuelle, l'accumulation matérielle, la stabilité professionnelle, le statut social. Quand vos valeurs profondes tournent autour de l'échange, du partage, de l'expérience plutôt que de la possession, le décalage crée une souffrance réelle. Vous mentionnez cette sensation de fuir quelque chose d'effrayant. Peut-être que ce qui vous terrifie, c'est justement l'idée de vous "ranger", de renoncer à cette partie de vous qui a besoin d'espace, de mouvement, de sens. L'ancrage dont parle la société (carrière, propriété, routines fixes) peut ressembler à une prison quand on a goûté à d'autres façons de vivre.
Vous dites avoir l'impression de ne rien construire. Mais qu'est-ce que "construire" exactement ? Si on reprend les codes dominants : acheter un bien immobilier, grimper les échelons, épargner pour la retraite. Sauf que vous avez construit autre chose (des compétences multiples, une adaptabilité rare, une compréhension des cultures, des relations humaines riches, une connaissance de vous-même). Ces constructions-là ne rentrent simplement pas dans les cases attendues. Sans vouloir vous donner de solutions toutes faites (parce qu'il n'y en a pas), voici ce que votre situation pourrait suggérer. Vous n'êtes peut-être pas faite pour le modèle dominant français actuel. Ce n'est pas une défaillance, c'est une incompatibilité. Certaines personnes ont besoin de mouvement, de diversité, de connexion à des valeurs moins matérialistes pour s'épanouir. C'est votre cas. Plus vous essayez de rentrer dans un moule qui ne vous correspond pas, plus vous vous épuisez. La question n'est peut-être pas "comment réussir à m'intégrer ici" mais "comment créer une vie qui me ressemble, même si elle est atypique".
Peut-être existe-t-il des espaces en France qui peuvent vous convenir (écolieux, communautés intentionnelles, zones rurales avec des projets collectifs, villes avec une forte dimension interculturelle, structures associatives internationales). Ou peut-être que votre équilibre passe par une vie partagée entre plusieurs pays. Il y a peut-être un deuil à faire (celui d'une vie "normale" selon les standards classiques, d'une reconnaissance sociale traditionnelle). Ce deuil est douloureux, mais il peut aussi être libérateur. Chaque fois que vous revenez, vous ressentez ce poids. Posez-vous la question : qui vous dit que vous devez absolument revenir ? Est-ce une injonction extérieure (famille, âge, pression sociale) ou un besoin réel ? Rencontrer d'autres personnes qui vivent des parcours similaires pourrait vous aider. Vous n'êtes pas seule dans cette situation, même si la société fait peu de place à ces récits-là. Explorer des lectures ou des ressources sur les profils multipotentiels, les personnes à haut potentiel créatif, ou les théories sur les différents rapports au travail et à la société pourrait également vous apporter des clés. Autorisez-vous à imaginer une vie qui ne ressemble pas aux modèles dominants, sans culpabilité.
Vous n'êtes pas en échec. Vous êtes en désaccord profond avec un système qui ne reflète pas vos valeurs. Cette lucidité est douloureuse, mais c'est aussi une force. La plupart des gens passent leur vie sans jamais identifier aussi clairement ce qui les fait souffrir. La question n'est pas "comment m'adapter" mais "comment honorer ce que je suis vraiment". Cela demande du courage, parce que les choix qui en découlent seront probablement marginaux, mais c'est peut-être le prix de votre cohérence intérieure. Prenez soin de vous, et accordez-vous le droit d'exister autrement.
Restant à votre écoute
Agnès FAVARD
Psychopraticienne
Thérapie individuelle/ Thérapie de couple
En cabinet et en visio consultation
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Laura,
Merci d'avoir partagé tout cela avec autant de sincérité.
Ce que vous décrivez résonne avec une réalité que beaucoup de personnes vivent : un profond décalage entre qui vous êtes et ce que la société attend de vous. Vous avez exploré, expérimenté, osé. Pendant que d'autres construisaient des carrières linéaires, vous avez choisi la diversité, le mouvement, l'apprentissage constant. Ce n'est pas de l'instabilité, c'est une recherche active de sens.
Vous avez testé différents environnements pour comprendre où vous pouviez respirer librement. Vous identifiez parfles contextes où vous vous sentez bien : les lieux communautaires, la nature, les environnements multiculturels, certains pays d'Asie. Ce ne sont pas des coïncidences. Ces espaces ont des points communs (ils valorisent le collectif, la relation à l'autre, une certaine lenteur, des valeurs au-delà du matériel). Votre boussole intérieure fonctionne parfaitement, elle vous indique précisément ce dont vous avez besoin.
Cette sensation d'étouffement en France n'est pas un échec personnel, c'est un conflit de valeurs. La société française contemporaine (particulièrement en milieu urbain) valorise énormément la réussite individuelle, l'accumulation matérielle, la stabilité professionnelle, le statut social. Quand vos valeurs profondes tournent autour de l'échange, du partage, de l'expérience plutôt que de la possession, le décalage crée une souffrance réelle. Vous mentionnez cette sensation de fuir quelque chose d'effrayant. Peut-être que ce qui vous terrifie, c'est justement l'idée de vous "ranger", de renoncer à cette partie de vous qui a besoin d'espace, de mouvement, de sens. L'ancrage dont parle la société (carrière, propriété, routines fixes) peut ressembler à une prison quand on a goûté à d'autres façons de vivre.
Vous dites avoir l'impression de ne rien construire. Mais qu'est-ce que "construire" exactement ? Si on reprend les codes dominants : acheter un bien immobilier, grimper les échelons, épargner pour la retraite. Sauf que vous avez construit autre chose (des compétences multiples, une adaptabilité rare, une compréhension des cultures, des relations humaines riches, une connaissance de vous-même). Ces constructions-là ne rentrent simplement pas dans les cases attendues. Sans vouloir vous donner de solutions toutes faites (parce qu'il n'y en a pas), voici ce que votre situation pourrait suggérer. Vous n'êtes peut-être pas faite pour le modèle dominant français actuel. Ce n'est pas une défaillance, c'est une incompatibilité. Certaines personnes ont besoin de mouvement, de diversité, de connexion à des valeurs moins matérialistes pour s'épanouir. C'est votre cas. Plus vous essayez de rentrer dans un moule qui ne vous correspond pas, plus vous vous épuisez. La question n'est peut-être pas "comment réussir à m'intégrer ici" mais "comment créer une vie qui me ressemble, même si elle est atypique".
Peut-être existe-t-il des espaces en France qui peuvent vous convenir (écolieux, communautés intentionnelles, zones rurales avec des projets collectifs, villes avec une forte dimension interculturelle, structures associatives internationales). Ou peut-être que votre équilibre passe par une vie partagée entre plusieurs pays. Il y a peut-être un deuil à faire (celui d'une vie "normale" selon les standards classiques, d'une reconnaissance sociale traditionnelle). Ce deuil est douloureux, mais il peut aussi être libérateur. Chaque fois que vous revenez, vous ressentez ce poids. Posez-vous la question : qui vous dit que vous devez absolument revenir ? Est-ce une injonction extérieure (famille, âge, pression sociale) ou un besoin réel ? Rencontrer d'autres personnes qui vivent des parcours similaires pourrait vous aider. Vous n'êtes pas seule dans cette situation, même si la société fait peu de place à ces récits-là. Explorer des lectures ou des ressources sur les profils multipotentiels, les personnes à haut potentiel créatif, ou les théories sur les différents rapports au travail et à la société pourrait également vous apporter des clés. Autorisez-vous à imaginer une vie qui ne ressemble pas aux modèles dominants, sans culpabilité.
Vous n'êtes pas en échec. Vous êtes en désaccord profond avec un système qui ne reflète pas vos valeurs. Cette lucidité est douloureuse, mais c'est aussi une force. La plupart des gens passent leur vie sans jamais identifier aussi clairement ce qui les fait souffrir. La question n'est pas "comment m'adapter" mais "comment honorer ce que je suis vraiment". Cela demande du courage, parce que les choix qui en découlent seront probablement marginaux, mais c'est peut-être le prix de votre cohérence intérieure. Prenez soin de vous, et accordez-vous le droit d'exister autrement.
9 OCT. 2025
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Laura,
C’est une situation délicate et profondément humaine : après avoir beaucoup voyagé, certaines personnes éprouvent une difficulté à se sentir « chez elles » quelque part, comme si elles avaient perdu leur ancrage ou leur sentiment d’appartenance.
Vos voyages vous ont sans doute appris énormément sur le monde et sur vous-même. C’est une expérience précieuse, même si elle rend parfois difficile le fait de se poser.
Chacun a une définition différente de l’ancrage. Pour certains, c’est un lieu physique, pour d’autres, c’est un projet, une communauté, ou même un état d’esprit.
Qu’est-ce qui, pour vous, vous ferait sentir ancrée ? Est-ce un endroit, des relations, une routine, ou autre chose ?
Certaines personnes associent l’ancrage à une perte de liberté ou à l’ennui.
Parfois, après avoir tant bougé, l’idée de rester en place peut faire peur, comme si on perdait une partie de soi. Est-ce que ça vous parle ?
S’ancrer ne signifie pas forcément choisir un endroit pour la vie. Cela peut commencer par :
- Créer des rituels (un café dans un même lieu, un marché local, une activité régulière).
- Investir dans des relations (rejoindre un club, un groupe, ou simplement cultiver des amitiés locales).
- Personnaliser un espace (même temporaire), pour qu’il reflète votre identité.
Certaines personnes trouvent leur ancrage non pas dans un lieu, mais dans une pratique (méditation, écriture, art) ou une philosophie de vie.
Parfois, le vrai ancrage vient de ce qu’on porte en soi : des valeurs, des passions, ou même une façon d’être au monde.
Beaucoup de gens traversent cette phase après des années de mobilité. C’est une étape, pas une faille.
C’est normal de se sentir déstabilisée après tant de mouvements. Prenez le temps dont vous avez besoin pour trouver ce qui vous correspond maintenant.
Je comprends à quel point c’est difficile de ne pas se sentir chez soi après avoir tant exploré. Peut-être que l’ancrage, pour vous, ce n’est pas un endroit, mais une façon de vous relier aux lieux et aux gens, à votre rythme. Et si on commençait par identifier une petite chose qui vous donnerait envie de vous arrêter, ne serait-ce que quelques semaines ?
9 OCT. 2025
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Bonjour Laura,
Votre message témoigne d’un profond épuisement mais aussi d’une réelle lucidité sur ce que vous traversez. Ce sentiment de ne pas trouver sa place, surtout après un parcours riche d’expériences et de voyages, peut être très déstabilisant — il touche souvent à des questions d’identité, de sens et d’ancrage.
Je suis spécialisée dans l’accompagnement des personnes vivant à l’étranger ou en recherche de leur place entre plusieurs cultures. Nous pourrions explorer ensemble ce qui se rejoue dans ces allers-retours et ce sentiment d’échec, pour lui redonner du sens et vous aider à retrouver un appui intérieur plus stable.
Si vous le souhaitez, nous pouvons convenir d’une première séance en visio.
9 OCT. 2025
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Bonjour,
Ce que vous décrivez témoigne d’une quête existentielle profonde, qui dépasse la simple question du travail ou du lieu de vie. Votre parcours révèle une grande richesse d’expériences, une curiosité et une capacité d’adaptation rares — mais aussi une âme en recherche de sens, typique des personnalités pour qui la conformité sociale est vécue comme une prison.
En psychologie analytique, Jung parlerait ici d’un conflit entre le Soi et la persona. La persona — cette façade sociale que nous adoptons pour fonctionner dans le monde — ne correspond plus à votre nature profonde. Elle s’est peut-être construite sur l’adaptation, la performance, la mobilité… mais votre psyché réclame désormais autre chose : une forme d’authenticité, d’enracinement symbolique, peut-être même spirituel. Ce tiraillement entre ce que la société attend et ce que votre être intérieur réclame crée une fatigue existentielle, une sensation de vide, voire une dépression.
Votre difficulté à « vous ancrer » ne vient pas d’un défaut de volonté, mais d’un désaccord entre votre âme et le monde tel qu’il vous est proposé. Vous semblez appartenir à ces êtres dont la psyché s’épanouit dans la fluidité, la nature, la diversité, la connexion humaine — des valeurs que notre modèle occidental, centré sur la productivité et la réussite matérielle, ne nourrit guère.
Ce que vous fuyez inconsciemment pourrait être la pression de devoir rentrer dans une norme qui n’est pas la vôtre. Le « poids » que vous ressentez en revenant en France n’est peut-être autre que celui de cette persona devenue trop étroite.
Je vous inviterais à entreprendre un travail introspectif — peut-être en thérapie jungienne — pour explorer quelle part de vous cherche à naître aujourd’hui. L’errance n’est pas un échec : elle peut être le symptôme d’une métamorphose en gestation, d’un appel du Soi vers une vie plus alignée avec votre essence profonde.
Bien à vous,
Séverine Hutinet
Psychanalyste Jungienne et analyste de rêves
9 OCT. 2025
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Bonjour Laura,
Il semble normal de vous sentir mal à l’aise dans un monde globalement très capitaliste, essentiellement dirigé par l’argent et l’oppression. Vous dites avoir tout essayé sans trouver votre place. C’est vrai qu’il est de plus en plus difficile de réussir à trouver un sens à la vie lorsque l’on prend le temps d’y réfléchir posément.
Cependant, il existe beaucoup de métiers qui vous permettront d’être dans l’aide aux autres. N’hésitez pas à me consulter, c’est un parcours que j’ai personnellement suivi.
Je reste à votre disposition et à votre écoute.
Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.
Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement (visio ou téléphone)
9 OCT. 2025
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Bonjour Laura
Vous avez l'impression de fuir qqc qui vous terrifie. Pas moyen de vous ancrer qqpart. Ni de trouver votre place.
Je pense que votre histoire familiale est en jeu et que des ''noeuds'' vous bloquent dans votre désir profond de vous sentir bien, avec vous même avant tout.
Je vous encourage à faire une thérapie pour dénouer ces blocages psychologiques liés à votre passé qui vous empêche de vous trouver vous même.
Afin de vous connecter à ce que vous voulez vraiment, et comment y arriver. Pour être heureuse
Bien à vous
Inès Avot Gestalt thérapie
9 OCT. 2025
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Bonjour,
À la lecture de votre message, je ressens un grand mal-être et aussi une forme d’injonction à « aller mieux » sans y parvenir. Vous avez un parcours riche, plein d’expériences et d’explorations, et pourtant ce sentiment de ne pas trouver votre place reste très présent.
En thérapie brève, nous nous intéressons à ce qui pose problème et surtout à ce que nous mettons en place pour tenter de le résoudre… sans que cela ne fonctionne vraiment. Vous avez identifié des environnements dans lesquels vous vous sentez bien : c’est déjà une ressource précieuse.
C’est comme si, en vivant en France, vous aviez le sentiment de devoir vous adapter à un système de valeurs qui ne vous correspond pas, et que cela revenait à lutter seule contre le monde. Peut-être existe-t-il un entre-deux possible, une manière d’habiter ici tout en respectant vos valeurs profondes.
S’ancrer, c’est aussi renoncer un peu. Vous avez eu la chance de voyager, de découvrir, de bouger. Trouver un ancrage pourrait signifier que cela restera possible mais sans doute autrement.
Un accompagnement pourrait vous aider à clarifier cela et à trouver votre juste place, non pas en vous forçant à rentrer dans un cadre, mais en inventant le vôtre.
Bien à vous,