J'ai de plus en plus de trouble à cause de la thérapie

Bonjour Mila

A vous lire on penserait que vous n'êtes qu'une seule et longue litanie de diagnostics tous plus angoissants les uns que les autres.
Vous n'êtes assurément pas cela, tout au plus un individu qui a un problème à résoudre c'est tout. Nous autres thérapeutes narratifs n'aimons pas les diagnostics parce qu'ils produisent ce que nous appelons des identités assignées qui effacent toutes les autres facettes des personnalités de nos patients.

Seul un psychiatre pourra poser un diagnostic, après des tests poussés et le cas échéant prescrire un traitement visant à stabiliser votre état.

Il n'est pas normal que votre thérapeute ne vous laisse pas le choix d'arrêter votre prise en charge, une thérapie est avant tout votre thérapie, le praticien doit être à votre service. L'objectif d'une thérapie est d'aller vers un mieux être certainement pas vers une angoisse croissante.

Je vous invite dans un premier temps à aller consulter un médecin psychiatre qui pourra évaluer et vous donner des informations sur votre état de santé psychique, ce qui vous sortira de tout ce tas d'hypothèses qui ne semblent pas suffisamment étayées.

Dans un second temps choisissez un thérapeute et une approche qui vous convienne, vous en trouverez de nombreuses ici. Pour ma part je peux vous proposer une approche narrative.

Je reste à votre disposition si vous souhaitiez en savoir plus sur la thérapie narrative où approfondir cet échange, n'hésitez pas à me contacter.

Bien cordialement

Bruno BRICE
Thérapeute Narratif

Bonjour Madame,

Ce que vous racontez dans votre message est très surprenant et triste.
Sachez d’abord que vous ne pouvez en aucun cas souffrir de tous ces troubles et maladies à la fois : on ne peut pas être névrosé et borderline et psychotique (schizophrène) en même temps, puisque ces diagnostics caractérisent des structures psychiques très différentes / ou l’absence de structure…

De plus le rôle d’un psychologue/psychothérapeute est d’aider à aller mieux, et d’envoyer chez un psychiatre s’il a une suspicion de maladie chez son patient, puisque seulement un médecin peut poser un diagnostic fiable et aussi recommander un traitement adapté.

Aussi, c’est très étonnant qu’un psychanalyste pratique tant de méthodes différentes de thérapie.

Comme à tous ceux qui vous ont écrit ici il me semble que le mieux serait d’arrêter de voir cette personne qui vous a amené dans une grande confusion.

Prenez rendez vous chez un psychiatre recommandé par votre médecin traitant, qui vous donnera un avis médical sur vos symptômes.

Si vous avez subi des traumatismes il vous serait utile de solliciter un-e thérapeute qui a été formé pour pratiquer l’EMDR, méthode recommandée pour apaiser les souffrances causées par les traumatismes.

Je vous souhaite de sortir de l’emprise de ce psy qui vous a dit trop de bêtises et de trouver vite le chemin vers votre bien être et celui de vos enfants.
sp

Bonjour Milla,
Je doute fortement des propos de votre psychanalyste et je me demande sur quoi repose ses différents diagnostiques. Vous a t-elle fait compléter des questionnaires cliniques dans ce sens ?...
La psychanalyse n'est pas du tout appropriée pour travailler sur les traumas, cela peut les réactiver de manière anarchique et je pense que c'est ce que vous subissez. De plus, elle a de l'emprise sur vous, ce qui indique effectivement une approche très toxique...
Vous avez le droit d'arrêter, vous n'avez rien à lui devoir, vous devez vous affirmer.

Je vous conseillerai d'arrêter cette approche immédiatement, de consulter un psychiatre pour vérifier tout ce qu'elle vous a diagnostiquer dans un 1er temps et de vous diriger vers une approche psychocorporelle (voir mon profil) où je mets en place différentes techniques pour traiter l'impact émotionnel d'une part et restructurer le souvenir traumatique.

Cordialement
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique

Bonjour Mila,

Vous êtes en pleine confusion sur votre état émotionnel et étant donné les annonces, je le comprends fort bien.

Vous avez besoin d'être rassurée d'abord, alors je vous encourage à solliciter l'avis d'un autre spécialiste des ces troubles annoncés, auprès d'un psychiatre, c'est mieux, en, en plus, il pourra vous prescrire un traitement pour stabiliser les symptômes les plus handicapants dans votre vie présente, quotidienne ...

Le traitement médicamenteux n'est pas la thérapie, il permet une stabilisation émotionnelle permettant la thérapie sans effets dangereux qui peuvent survenir comme vous cela vous êtes arrivé au point d'aller à l'hôpital : pour traiter un traumatisme, il est nécessaire de le remémorer et cela comporte ce risque, d'où l'intérêt d'une prescription médicale si elle est jugée utile par le médecin consulté.

Vous savez que vous avez un profil complexe, donc, des traumatismes répétés pendant votre enfance, que l'on nomme "traumatismes de développement" parce qu'ils ont impacté négativement votre estime de vous, votre confiance en vous...

Oui, le profil complexe, peut entraîner des "adaptations inconscientes" pour gérer la souffrance, et celles-ci sont répertoriées telles que votre psychanalyste les évoque.

J'attire votre attention que l'essentiel est votre amélioration émotionnelle avec des changements réels dans votre vie présente, d'où ma question : que souhaitez-vous changer dans votre vie présente ?

Et les changements devraient survenir naturellement au fil des séances, tout en sachant, qu'un profil complexe demande un accompagnement plus long qu'un profil simple : logique.

La réalité des changements bénéfiques est dépendante des méthodes psycho-thérapeutiques envisagées et surtout son adaptation à votre profil complexe et aussi à votre situation émotionnelle présente : comment gérez-vous votre vie présente ? Etes-vous dans une situation de crise ? Comment vous occupez-vous de vos enfants ? Qu'est-ce qui est le pire ? Qu'est-ce qui est le plus urgent à améliorer ?

Les traumatismes en général nécessitent des méthodes spécifiques et plus particulièrement les traumatismes pendant l'enfance, je vous invite à vous informer sur les différentes approches existantes qui permettent la résilience avec effets d'apaisement, de libération ressentis et changement de comportement dans la vie réelle.

Je vous encourage à poursuivre votre accompagnement tout en sachant qu'une thérapie doit se vivre dans la confiance en votre thérapeute, et aussi dans le protocole proposé, et dans le confort pour vous ! Vous le méritez

Je vous remercie pour votre attention. Très sincèrement, Thérèse Badonnel Ferry - Relation d'aide et psycho-énergétique, pour se libérer des traumatismes répété pendant l'enfance et de leurs conséquences

Fuyez!
Voilà ce qui m'est venu spontanément en vous lisant...
Je suis gestalt thérapeute et m'oppose fermement aux pseudo diagnostique réalisé par quelqu'un qui n'est pas psychiatre.
Est-ce nécessaire de poser un diagnostique? je ne le pense pas . De toutes évidences cela ne vous aide pas, au contraire. Vous avez fait au mieux dans votre vie pour vous adapter aux situations difficiles que vous avez rencontrés et vous êtes toujours là!
Changez de thérapeute, osez dire non et aller vers ce qui vous convient. Votre passé ne pourra être modifié mais "vous êtes le maître de votre destin , vous êtes le capitaine de votre âme "Mandéla
Claire Sackstetter Gestalt Thérapeute 47

Bonjour Madame,

La situation que vous décrivez est extrêmement inquiétante !!! Une thérapie ne doit JAMAIS vous submerger de diagnostics anxiogènes sans explication claire ni accompagnement.

Votre thérapeute semble avoir une approche dangereuse pour votre santé mentale, et je vous encourage vivement à arrêter cette prise en charge immédiatement.

Personne ne peut vous forcer à continuer une thérapie qui vous détruit. Vous êtes libre de mettre fin à cette relation thérapeutique à tout moment. Une thérapie doit être un espace de soutien, pas un lieu où l’on vous fait croire que vous accumulez des troubles incurables. Ce type de discours peut engendrer une grande détresse, ce qui n’est en aucun cas acceptable.

Je vous conseille de consulter un·e autre professionnel·le qualifié·e, qui saura vous accompagner avec bienveillance et respect, tout en vous expliquant clairement ce que vous traversez. Vous méritez un cadre sécurisant, où vous pourrez avancer à votre rythme sans être effrayée ni malmenée.

Protégez-vous, et sachez que changer de thérapeute est non seulement possible, mais dans votre cas, ESSENTIEL. N’hésitez pas à contacter un avis à un·e psy qualifié.e.

Prenez soin de vous et de vos enfants. Vous n’êtes pas seule, et il existe des thérapeutes compétents et bienveillants pour vous aider à aller mieux.

Bien à vous,.

Bonjour Mila,

J'ai pris le temps de lire votre témoignage et je vous remercie d'avoir partager cette situation difficile avec nous et je vous avoue être stupéfaite devant votre situation.
Tout d'abord, il est important que vous sachiez qu'un psychologue n'est pas en mesure de poser des diagnostics. Ce n'est pas son travail. Seul un psychiatre est habilité à le faire.
De plus, vous n'êtes pas en thérapie pour avoir un diagnostic mais pour aller mieux. Alors rassurez-vous, vous n'êtes pas folle, vous avez des traumatismes, certes, qu'il faudra vous aider à surmonter, à dépasser mais vous n'êtes pas une case à remplir.
Je préfère être honnête avec vous, cette thérapeute ne semble pas faite pour vous. Vous semblez plus stressée, plus inquiète et moins bien que lorsque vous êtes arrivée en thérapie, or le but même de la thérapie est de faire en sorte d'avoir un mieux-être.
Il est vrai qu'aller chercher et débusquer des traumas enfouis, parler de situations difficiles, complexes et impactantes autant sur le plan émotionnelle que psychologique peut vous chambouler intérieurement et entrainer des passages difficiles.
La conscientisation de certains de nos comportements ou vécus peuvent être compliqué à vivre, mais normalement votre thérapeute doit pouvoir vous donner des outils qui vous permettent de vivre au mieux cette situation. Votre thérapeute doit être un soutien pas un problème en plus. Elle est sensée vous accompagner et vous aider dans cette situation, pas vous angoisser.
Avant de prendre une décision concernant votre vie personnelle, je vous invite à changer de thérapeute. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez passer des tests de personnalité auprès de psychiatre formé et habilité à vous faire passer les tests si, et seulement si, c'est important pour vous.
Concernant votre thérapie, vous n'êtes pas en thérapie pour obtenir un diagnostic mais pour aller mieux, il est donc très important que vous vous sentiez en confiance, prise en considération et entendu dans votre démarche, or il me semble dans ce que vous me dites que cette personne ne respecte pas non plus votre souhait de mettre fin à votre suivi.
La conscientisation de vos traumas peut entrainer des réactions psychologiques de défense, peut entrainer de l'angoisse, voir une forme de dépression, mais sans tests on ne peut valider un trouble tel que la schizophrénie, la bipolarité ou le borderline.
Je souhaite vraiment vous rassurer sur ce point, seul un psychiatre est habilité à poser ce genre de diagnostic. Je suis désolée pour vous que vous vous retrouviez dans cette situation avec encore plus de stress qu'au début de votre thérapie dû à des diagnostics inadaptés et non fondés.
Concernant vos dernières demandes, seul un diagnostic clair pourra permettre une prise en charge adaptée et permettre d'abaisser certains symptômes vous permettant de mieux vivre et d'être plus apaiser, mais il se pourrait bien aussi que vous n'ayez aucun des troubles mentionnés précédemment.
Le plus important aujourd'hui est que vous puissiez aller mieux et être plus apaisée, que vous ayez une bonne prise en charge psychologique qui vous permette de ressentir un mieux-être et d'abaisser votre seuil d'angoisse.
Je vous souhaite de tout cœur de trouver une nouvelle thérapeute qui saura vous rassurez et vous accompagnez de façon positive et durable dans cette situation.

Si besoin, n'hésitez pas à me contacter je serais enchantée de vous aider.
Prenez soin de vous.

Bien à vous,

Mélusine Forget Psychopraticienne.

Bonjour Mila,

Votre message reflète une grande détresse face à ce que vous traversez dans votre thérapie.
Il est essentiel de rappeler que le but d’une thérapie est de vous aider à aller mieux, à vous sentir plus stable et apaisée, et non de générer davantage de souffrance ou de confusion.

Ce que vous décrivez, avec des diagnostics multiples et changeants, peut contribuer à un sentiment de perte de repères.
Il est important de savoir que l’intégration des traumatismes peut parfois provoquer des moments de fragilité ou des symptômes temporaires, mais cela ne signifie pas que de nouveaux troubles apparaissent systématiquement.
Les troubles complexes nécessitent une approche bienveillante et progressive, et il est essentiel que vous vous sentiez en confiance et entendue dans ce processus.

Si vous avez le sentiment que cette thérapie est devenue nocive pour vous, cela peut être un signal important à écouter.
Vous avez le droit de questionner le cadre dans lequel vous êtes accompagnée et de demander des explications claires sur les propos de votre thérapeute.
Par ailleurs, aucun thérapeute ne peut vous contraindre à poursuivre une thérapie contre votre gré.
Vous êtes libre de choisir ce qui est le mieux pour vous.

Je vous encourage vivement à demander un deuxième avis auprès d’un autre professionnel, comme un psychiatre ou un psychologue spécialisé dans les traumas, afin d’évaluer votre situation de manière objective.
Cela pourrait vous permettre de mieux comprendre votre état et de déterminer si l’approche actuelle vous convient ou s’il serait préférable d’explorer d’autres méthodes thérapeutiques dont la Gestalt thérapie qui est une approche humaniste .

Votre santé mentale et votre bien-être sont prioritaires, et il est essentiel de trouver un accompagnement qui vous soutienne sans vous submerger.
N’hésitez pas à vous entourer de personnes de confiance et à solliciter des associations ou des structures spécialisées dans le suivi des traumatismes si vous en ressentez le besoin.

Avec tout mon soutien,
Mathieu

Bonjour Madame,
En effet, il convient de changer de thérapeute, d'autant que c'est ce que vous désirez.
Avoir une telle panoplie de troubles et assénés avec tant de certitude ne semble pas vraisemblable.
Je vous conseille un psychiatre, et non un psychanalyste.
Puisque vous avez déjà été hospitalisée, quels ont été le diagnostic et les traitements ?
Etes-vous accompagnée ? Essayez d'être entourée de bonnes personnes et d'une au moins qui pourra vous encourager dans la recherche (et trouvaille) d'un psychiatre sérieux. C'est lui qui, par une psychothérapie suivie (et sans doute une prescription médicamenteuse) répondra à vos questions et vous rassurera.
Le placement d'enfant est décidé, au terme d'une enquête, par un assistant social. Mais l'important est d'être prise en charge par une personne compétente et de confiance.
Bien à vous, et tous mes encouragements pour la suite,

Valérie Maréchal

Bonjour Mila,

Nous ne pouvons pas juger cette personne sans la connaître, mais de deux choses l'une :

- Une psy ne peut pas poser de diagnostic si elle n'est pas médecin (donc psychiatre en l'occurence) ;
- SI vous vous sentez mal en sa présence, que vous sentez qu'elle est nocive pour vous, arrêtez votre suivi et consultez quelqu'un d'autre. Un suivi thérapeutique c'est une alliance entre deux personnes sur le même pied d'égalité. Elle ne peut pas prendre l'ascendant sur vous, vous faire peur, vous faire sentir mal... au contraire. Ne cherchez pas à réfléchir davantage, tous les signaux d'alerte sont déjà là. Je vous conseille en parallèle de demander à un psychiatre un second avis médical, ça ne mange pas de pain.
Aussi, sachez qu'il est complètement interdit et anti-déontologique et anti-éthique de sa part de ne pas vous laisser arrêter !!! Si vous décidez de ne pas reprendre rendez-vous, vous n'avez aucun compte à lui rendre. Cela m'est arrivé récemment, et je n'ai pas contacté ma patiente pour connaître la raison de sa non-venue !

Je suis à votre disposition pour vous aider si besoin, n'hésitez pas.

Prenez soin de vous

Clémence Henry

Bonjour Mila,

Vous devez garder en tête que ce thérapeute ne peut rien exiger de vous. Si vous souhaitez consulter quelqu’un d’autre, vous êtes totalement libre de le faire et c’est d’ailleurs ce que je vous encourage à faire pour au moins avoir un autre avis. Il me semble tout de même assez irréaliste que plus votre thérapie avance et plus vous développez de troubles.
Il est indispensable que patient et professionnel aient mutuellement une confiance l’un dans l’autre. Or, là, ce n’est clairement pas le cas.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
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Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Bonjour Mila,
Je ne connais pas votre histoire, mais une chose est sur, on ne va pas en thérapie pour se faire coller des étiquettes, on y va pour aller mieux et pour guérir. Même si parfois, en travaillant sur d'anciennes blessures, on peut temporairement aller plus mal, ce que vous décrivez est inquiétant. Vous dites que votre thérapeute ne vous laisse pas arrêter la thérapie. En tant que client, vous avez le droit d'arrêter quand vous voulez. Je vous conseille d'appliquer ce droit et de changer de thérapeute.
A votre éventuelle disposition en présentiel ou en visio.
Bon courage à vous!
Frédéric DUQUEROIS
Psychopraticien en Analyse Transactionnelle
Adultes et Couples, en Individuel et en Groupe
Nantes

Bonjour Mila,

Votre situation semble particulièrement éprouvante, et il est compréhensible que vous vous sentiez perdue face à toutes ces informations. Prenons un moment pour éclaircir les choses.

1. Sur les diagnostics évoqués par votre thérapeute
En psychanalyse ou en Analyse Transactionnelle, on ne pose pas de diagnostics médicaux. Les diagnostics psychiatriques doivent être établis par un psychiatre, qui est un médecin spécialisé dans ces questions. En TCC, il existe des outils comme la MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview), qui peuvent aider à orienter des hypothèses, mais ces tests ne couvrent pas certains troubles comme le TDI ou le TDAH.

Avez-vous passé un test structuré avec votre thérapeute ? Si ce n'est pas le cas, ces hypothèses relèvent peut-être davantage de discussions ou de conceptualisations personnelles, sans valeur diagnostique réelle.

2. Thérapie et troubles émergents
Il est vrai que le travail sur des traumatismes complexes peut parfois exacerber des symptômes existants ou révéler des vulnérabilités sous-jacentes. Cela peut inclure des crises identitaires ou des comportements inhabituels, mais cela ne signifie pas nécessairement que vous développez un nouveau trouble psychiatrique.

Un travail thérapeutique doit se faire à un rythme adapté à vos capacités émotionnelles et psychologiques du moment. Si vous sentez que les choses vont trop vite, il est important d’en parler avec votre thérapeute.

3. Votre ressenti sur la thérapie
Une thérapie est censée être un espace où vous vous sentez écoutée, respectée et libre de vos choix. Si vous avez l’impression que cette démarche vous est imposée ou qu’elle génère plus de mal que de bien, c’est un signal important à ne pas ignorer.

Il peut être utile :
- De demander un avis complémentaire à un psychiatre, qui pourra faire une évaluation approfondie et vous rassurer sur vos inquiétudes.
- D’envisager de consulter un autre thérapeute si vous sentez que votre relation actuelle ne correspond pas à vos besoins.

4. Est-ce que les troubles vont disparaître avec la résolution des traumatismes ?
Les troubles liés aux traumatismes peuvent s’atténuer avec un travail thérapeutique bien mené, mais cela prend du temps et nécessite une approche progressive. Certains symptômes disparaissent totalement, d’autres peuvent nécessiter un accompagnement prolongé. Ce qui est essentiel, c’est de vous sentir soutenue et comprise dans ce processus.

5. Votre inquiétude pour vos enfants
Il est normal de ressentir une charge émotionnelle importante face à ces "diagnostics" et de penser à des décisions radicales comme placer vos enfants. Avant d’aller dans cette direction, prenez le temps de consulter un psychiatre ou un autre professionnel pour clarifier votre situation. Ils pourront vous apporter des réponses adaptées à vos préoccupations.

Prenez soin de vous et n’hésitez pas à vous entourer de professionnels compétents et bienveillants. Vous méritez un accompagnement qui respecte votre rythme et vos besoins.

Prenez soin de vous, Christophe

Bonjour, j’imagine ce que vous pouvez ressentir et vous pouvez en effet vous poser des questions sur cette relation. Sachez que lorsque l’on a vécu dans l’enfance avec des parents immatures ou nocifs, ou que l’on a connu une enfance insécurisante, on continue souvent d’attirer à soi des gens tout aussi nocifs — y compris, malheureusement, certains professionnels de la santé. Le comportement que vous décrivez chez ce professionnel semble largement abusif et manipulateur, et ses propos sont très insécurisants et déstabilisants. S’il prétend vous réconforter et vous mettre en sécurité, on voit bien que ce n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce qu’en écoutant votre petite voix intérieure, vous réalisez qu’il y a une sorte de supercherie et de tentative d’emprise sur vous. Malheureusement, on peut rencontrer ce type d’attitude un peu partout.

L’essentiel est de couper court à toute possibilité d’emprise et de ne pas laisser ce genre de personne vous poursuivre ou vous atteindre davantage, notamment grâce au travail effectué avec l’EMDR. En effet, avec l’EMDR, vous pouvez désensibiliser les traumas de votre enfance en quelques séances. C’est une approche puissante et reconnue.

Il est aussi important de mener une petite enquête personnelle pour comprendre quand et avec qui a commencé cette emprise (souvent, cela remonte à l’enfance). L’idée est de reprendre son pouvoir et de guérir ces blessures psychologiques grâce à une thérapie bienveillante. Prenez également conscience de la posture de votre thérapeute : est-elle gentille et respectueuse ou, au contraire, malveillante ? Qui que ce soit, ne perdez pas de vue ce que vous ressentez : tout le monde n’est pas forcément bien intentionné. Apprenez à choisir vos interlocuteurs et, si vous sentez que cette personne n’est pas « gentille », cherchez un autre psy.

Mettez-vous des limites que vous respectez. Dites-vous que le prochain psy sera quelqu’un de vraiment bienveillant, chez qui vous vous sentirez en sécurité. Sinon, ce n’est pas la peine de poursuivre. Poser des limites, c’est apprendre à se connaître : vous savez déjà ce que vous ne voulez plus supporter. Répétez-le-vous et fixez un repère à ne pas franchir. Rappelez-vous : vous vous aimez, vous vous respectez, donc vous posez vos limites et vous les respectez.

Laurence GOUTELLE
Praticienne EMDR
Laurencegoutelle.fr

Bonjour,

Merci d’avoir pris le temps de partager votre parcours. Ce que vous vivez semble particulièrement difficile et mérite d’être pris avec beaucoup de sérieux et de bienveillance. Je comprends à quel point ces multiples diagnostics et cette sensation d’être “malade” peuvent être accablants.

Tout d’abord, il est important de noter qu’une thérapie, même lorsqu’elle aborde des traumatismes profonds, doit être un processus qui, malgré sa complexité, vous aide à progresser vers un mieux-être. Si vous avez l’impression que cela vous rend davantage malade ou que vous perdez espoir, c’est un signal qui mérite d’être entendu.

Quelques éléments à considérer :
1. Est-ce que ces diagnostics ont été confirmés ? Les troubles que vous mentionnez (TDI, borderline, bipolarité, schizophrénie, etc.) nécessitent souvent des évaluations approfondies par des professionnels spécialisés, tels que des psychiatres. Parfois, les symptômes liés au traumatisme complexe peuvent être confondus avec d’autres troubles, mais cela ne signifie pas nécessairement que vous avez tous ces diagnostics. Avez-vous consulté d’autres spécialistes pour obtenir un deuxième avis ?
2. Est-il possible qu’il y ait une confusion entre les symptômes et les diagnostics ? Les traumatismes peuvent provoquer des manifestations diverses (angoisses, dissociations, hypervigilance, etc.) qui ne signifient pas nécessairement que de nouveaux troubles apparaissent. Une thérapie vise normalement à vous aider à retrouver un équilibre, pas à accumuler des étiquettes.
3. Votre ressenti compte énormément. Une thérapie est un partenariat. Si vous sentez qu’elle ne vous aide pas ou qu’elle est trop envahissante, vous avez le droit de faire une pause, de changer de méthode, ou même de consulter un autre thérapeute. Vous n’avez pas à vous sentir contraint(e) de continuer si cela ne vous semble pas bénéfique.

Enfin, pour répondre à votre question, non, intégrer des traumatismes ne devrait pas “créer” de troubles. Les troubles liés au traumatisme peuvent être soulagés et, avec le temps, vous pourriez retrouver un équilibre plus stable. Mais pour cela, il est important de travailler dans un cadre qui vous respecte et qui vous soutienne pleinement.

Si vous le souhaitez, je suis là pour vous accompagner dans cette réflexion ou pour vous aider à explorer d’autres approches thérapeutiques. Vous méritez un espace où vous vous sentez compris(e) et soutenu(e) sans vous sentir envahi(e) par une surcharge de diagnostics.

Prenez soin de vous, et n’oubliez pas que votre bien-être est la priorité.

Éric.