J'ai portée plainte pour viol et l'on m'a dit que c'était de ma faute

Réalisée par Aurélie · 4 mai 2025 Aide psychologique

La policière qui m'a auditionnée m'a dit que le viol était de ma faute car je l'ai suivie dans sa chambre pourtant je lui ai dis non pour tout ce qu'il s'est passé ensuite. Depuis je me sens coupable et culpabilise.

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Meilleure réponse 5 MAI 2025

Bonjour,

La policière n'a pas à vous dire cela. Elle est juste là pour enregistrer votre plainte.
Parlez en à un avocat

Je reste personnellement à votre disposition, sachant que ma première séance d'une heure en visio est entièrement gratuite et sans engagement. Vous pouvez librement prendre un rendez vous sur mon agenda en ligne.

Bon courage à vous

Michel le BAUT
Psychopraticien
Thérapeute Jungien
Analyse de rêves

Michel Le Baut Psy sur Marseille

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3 JUIN 2025

Bonjour Aurélie,

La personne qui représente les forces de l'ordre, n'a pas a vous dire cela, vous devez en parler à votre avocat, ou même au chef du commissariat ! ou encore regarder autour de vous si il y a une maison de la justice .C'est intolérable !!
Et bien évidemment que ce qui vous est arrivé n'est absolument pas de votre faute, vous avez dit NON ! donc le seul responsable c'est lui.
Je reste à votre écoute
Courage

Winter Nelly
psychopraticienne

Nelly WINTER Psy sur Ambès

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19 MAI 2025

Bonjour Aurélie,

Il est bien sûr évident que ce n’est pas de votre faute !!!

C’est d’ailleurs assez surprenant qu’une femme policière vous ait pu dire cela : c’est très violent et complètement déplacé.
Le problème c’est que la police est généralement peu et mal formée pour accueillir comme il se doit les plaintes pour viol.

Vous avez besoin de vous alléger de la culpabilité qui est malheureusement partagée par beaucoup de victimes qui se demandent comment elles auraient pu éviter que cela n’arrive pas.

Prendre un bon avocat vous sera utile si vous voulez aller au bout de la procédure.
Parler à un-e thérapeute aussi, pour arriver à intégrer le traumatisme subi et faire face à la procédure qui vous mettra face à la violence des avocats de celui qui vous a violé.

Je vous souhaite de trouver petit à petit un vrai apaisement par rapport à votre traumatisme et tout ce qu’il vous fait vivre.
sp

Silvia Podani Psy sur Issy-les-Moulineaux

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9 MAI 2025

Bonjour Aurélie
Sachez que les forces de l'ordre manquent cruellement de formation sur les traumatismes générés par des violences sexuelles.
Qu'est-ce que vous auriez pu faire pour qu'il ne vous viole pas ? Ne pas le suivre dans sa chambre ? Saviez-vous ce qu'il allait vous faire subir?
Et quand bien même des prémisses auraient pu avoir lieu, à tout moment quand une femme dit Non, l'homme se doit de le respecter et de ne pas continuer !!!! Un non est un non !!!
Ce n'est en aucun cas de votre faute que cet homme vous ait violé. Vous ne pouviez pas savoir.
En France c'est la victime d'agression sexuelle qui est jugée coupable et doit prouver qu'un individu l'a violée!!! Et bien sûr le violeur est dans 99% des cas relâché!!! D'ailleurs les plaintes pour viols aboutissent de moins en moins à une inculpation alors que le taux de viols est en nette augmentation!!! Le viol est le seul crime qui reste impuni et pour lequel les criminels ne sont pas poursuivis : impunité totale!!!
Je vous invite à me contacter si vous souhaitez de plus amples informations concernant la logique des émotions, libération des culpabilités suite à des traumatismes vécus.
Mme D.A. GRAF-LAPEYRE
Psychologue clinicienne diplômée d’Etat
Thérapeute en libération des émotions et comportements induits
Consultation en ligne et en présentiel

Dominique GRAF - LAPEYRE Psy sur Castries

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7 MAI 2025

Bonjour Aurélie

Merci d’avoir posé venir en parler ici.

Cette policière n’est pas un juge…et même si vous avez suivi cet homme dans la chambre…un non n’est pas un oui…
Si vous êtes allée jusqu’au commissariat c’est que vous n’avez pas donné votre consentement.
L’important c’est que votre plainte soit déposée et que votre déposition soit conforme aux faits.
Essayez de prendre contact avec un avocat spécialisé et si vous avez besoin d’un soutien psychologique, alors vous pourrez trouver un professionnel sur cette plateforme.
Ne restez pas avec ce sentiment de culpabilité.

Prenez soin de vous.
Je reste à votre écoute.

Michaële
Praticienne en psychothérapie.
Praticienne en psychogénéalogie.
Praticienne en sexothérapie.

Michaële pellissier Psy sur Trets

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7 MAI 2025

Bonjour Aurélie,
Manifestement cette policière n’est pas à l’écoute. Elle vous a traité de manière extrêmement injuste et brutale. Vous, vous avez besoin de parler de ce qui vous est arrivé. Si vous avez écrit à ce site ce n’est pas hasard, je vous conseille d’entamer une thérapie -même brève- pour déposer tout ce qui vous est arrivé. Bien à vous.

Myriam Lasry Psy sur Paris

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6 MAI 2025

Bonjour,

Je suis profondément touchée par ce que vous partagez, et je tiens à vous dire tout d’abord que vous n’êtes pas responsable de ce qui vous est arrivé. Le consentement doit être clair, libre, et peut être retiré à tout moment — dire « non » signifie non, quelle que soit la situation ou le lieu.

Il est malheureusement encore trop fréquent que des personnes victimes de violences sexuelles soient confrontées à des remarques culpabilisantes, même dans des espaces censés les protéger. Cela peut renforcer le sentiment de honte et de culpabilité, alors qu’il est essentiel de rappeler que la seule personne responsable d’un viol est l’agresseur.

Ce que vous vivez est légitime : la culpabilité, la confusion, la douleur. Ce sont des réactions humaines face à un traumatisme. Vous n’avez pas à porter cela seule. Un accompagnement thérapeutique peut vous aider à retrouver un espace de sécurité intérieure, à mettre des mots sur votre vécu, et à vous réapproprier votre dignité et votre pouvoir.

Je vous encourage à chercher un ou un professionnel de confiance, qui vous écoutera sans jugement et avec bienveillance.

Vous méritez d’être entendue et soutenue.

Bien à vous,
Fatima Moustakime
Gestalt-praticienne

Fatima MOUSTAKIME Psy sur Clichy-sous-Bois

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,
Merci pour votre question sur psychologues.net.
Je suis vraiment désolée pour ce qui vous est arrivé, tant le traumatisme que l'ignorance de la policière, pire même que l'ignorance, remettre la faute sur vous.
Etiez-vous accompagnée pour la plainte ?
C'est la policière qui a appuyé sur votre culpabilité. Un viol est un traumatisme que personne ne mérite et il est puni par la loi. Vous avez été très courageuse de porter plainte, après cet événement difficile, et vous n'avez pas été soutenue. Ce qui est extrêmement regrettable.
Une aide psychologique s'avère importante dans votre cas, après le double traumatisme que vous avez vécue.
Surtout ne restez pas seule, parlez de tout ça à une oreille attentive qui saura vous conseiller afin de surmonter au mieux cette épreuve.
En attendant, recevez, chère Aurélie, tout mon courage et mon soutien.
Caroline TEXIER HUC
Psychopraticienne

Anonyme-449758 Psy sur Saint-Herblain

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,
je suis affecté par votre message.
La policière, sans vouloir l'excuser, soit a vécu le même type de situation qu'elle n'a pas réglé et qui l'a remise en présence de cet événement personnel, soit n'a jamais vécu ce type de situation et méconnaît le sujet. De toute façon, son message démontre le manque de considération et d'empathie. Son métier et de prendre votre plainte et de vous écouter sans rien modifier à la situation que vous avez vécue. C'est à un juge de décider qui est fautif et cela après avoir fait une enquête. Je vous invite donc à considérer son allégation comme nulle et non avenue. Ce n'est ni son rôle, ni son uniforme, ni quoi que ce soit, qui puisse lui prétendre d'avoir raison. Prenez vraiment le temps de revivre cette situation avec la policière et d'imaginer une autre version qui vous soit favorable, car elle n'a ni raison, ni le droit de vous dire cela.
Ce qui est important, c'est ce que vous avez vécu et comment vous l'avez vécu.
C'est très courant chez les humains d'avoir un comportement qui va à l'inverse de ses pensées, d'autant si ils sont sous une emprise psychologique.
Je vous invite à consulter une personne qui va vous écouter et vous comprendre. Ensuite si vous voulez faire un travail thérapeutique pour vous comprendre et vous aider à changer vos contradictions, je ne peux que vous y encourager.
J'espère avec ce message vous avoir aidé.
Bon courage.
X.E.

Xavier Eloy Psy sur Bordeaux

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie, je suis touchée par ce qui vous arrive; l'agression subie est manifeste, et les propos de la policière sont injustifiés et violents. Une telle agression nécessite d'être entendue, et accueillie. Il semble que cette policière n'ait pas été formée pour l'écoute neutre et bienveillante dans ce type de situation, et j'en suis sincèrement désolée pour vous. la confusion émotionnelle dans laquelle vous vous trouvez est tout à fait légitime, et vous avez besoin d'être entendue et écoutée sans jugement pour pouvoir vous reconstruire. Avoir été déposer plainte est un geste courageux, n'en doutez pas, et votre vécu émotionnel traduit le sentiment d'injustice auquel vous faites face. Le temps de comprendre ce qui vous est arrivé est un temps long, si vous le souhaitez je peux vous proposer un suivi. Je vous souhaite beaucoup de courage.

Priscille MICHEL Psy sur Nantes

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,

Merci beaucoup pour votre message.
La policière qui vous a reçue n'a pas fait son travail. La fracture du consentement débute au moment où vous dites "non". Et cela peut arriver à n'importe quel moment, que vous ayez par exemple accepté de suivre la personne dans une chambre d'hôtel, que vous ayez accepté de vous déshabiller, que vous ayez accepté des préliminaires, au moment où vous dites non c'est non. Et si la personne ne le respecte pas, c'est un viol. Vous n'avez pas à vous sentir coupable et ce n'est pas votre faute. Vous avez le droit de changer d'avis sur un rapport sexuel à n'importe quel moment : cela doit être respecté. C'est honteux que des représentants de la loi culpabilitent envore les victimes, juste parce qu'elles ont, à un moment, cessé d'avoir envie. Le sexe n'est JAMAIS un dû. Même juste avant la pénétration si c'est non, c'est non. Vous pouvez contacter des associations pour parler de ce qui vous est arrivé, pour recevoir enfin une juste parole,un juste retour. Vous n'y êtes pour rien, vraiment. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un.e thérapeute de votre choix, de préférence en présentiel près de chez vous. Je vous envoie des pensées de soutien.
Bien à vous,
Agnès Foissac
Analyste Psycho-Organique

Agnès Foissac Psy sur Nantes

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5 MAI 2025

Bonjour Aurelie, c’est inadmissible ce que vous a dit cette policière. Ce n’est pas parce que vous l’avez suivi dans sa chambre que vous êtes coupable de ce qu’il s’est ensuite passé. Il n’y avait pas consentement donc c’est un viol et le seul coupable c’est le violeur.
Je vous conseille d’aller dans un autre commissariat pour porter plainte et si vous avez la possibilité d’être accompagnée par un proche ce serait mieux pour vous.
Je vous conseille également de vous rapprocher d’un psychologue spécialisé dans la prise en charge du psychotrauma afin de pouvoir être aidée le plus rapidement possible.
Un viol est un crime et il ne doit pas rester impuni.
J’ai beaucoup travaillé avec des personnes victimes de viol et le sentiment de culpabilité revient presque toujours car c'est un mécanisme de défense qui vous permet de ne pas vous sentir être l’objet de l’autre mais d’être toujours une personne à part entière.
Vous pouvez aussi rejoindre des associations spécialisées qui peuvent vous accompagner juridiquement et psychologiquement.
Je reste à votre écoute si vous le souhaitez.
Bien à vous.
Florence Delem
Psychologue clinicienne, spécialisée dans la prise en charge du psychotrauma (Emdr, hypnose, pnl)

Florence Delem Psy sur Sainte-Marie-d'Alvey

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5 MAI 2025

Bonjour,

Je suis psychopraticienne et hypnothérapeute, spécialisée notamment dans l’accompagnement des traumatismes et des violences sexuelles. Votre message me touche profondément, et je tiens avant toute chose à vous dire ceci, avec toute la clarté et la fermeté nécessaire :

Vous n’êtes pas coupable. Vous avez été victime d’un viol.

Ce que vous avez subi est une violence, et la remarque que cette policière vous a faite est non seulement inacceptable, mais illégale et contraire à l’éthique professionnelle. Vous avez dit non. Vous avez refusé. L’endroit où vous vous trouviez ne change rien à cela. Suivre quelqu’un dans une chambre ne signifie pas que vous consentez à quoi que ce soit. Le consentement est libre, explicite et peut être retiré à tout moment. C’est la loi.

Ce que vous avez subi a un nom : la culture du viol.

Ce que cette policière a fait, c’est ce qu’on appelle l’inversion de la culpabilité, une dynamique toxique propre à la culture du viol.
C’est une idéologie insidieuse qui pousse les victimes à porter la honte des actes commis par les agresseurs. En vous disant que "c’était de votre faute", elle a non seulement renforcé votre traumatisme, mais elle a aussi perpétué un système où les victimes se taisent et les coupables continuent.

Je tiens à vous dire ceci avec la plus grande bienveillance : vous n’avez pas à culpabiliser. Vous avez été trahie, agressée, et en plus de cela, maltraitée par une représentante des forces de l’ordre censée vous protéger.

D’un point de vue juridique :

La policière qui vous a auditionnée a commis une faute professionnelle grave, et potentiellement un délit. Il est possible :

- de faire un signalement à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale),

- de solliciter une ré-audition avec une autre brigade ou avec l’assistance d’un·e avocat·e,

- de demander l'accompagnement d'une association spécialisée comme France Victimes, le Collectif féministe contre le viol, AVFT, etc. (Je vous recommande vivement de le faire, le simple fait d'aller porter plainte accompagné par l'un des avocats de cette structure change du tout au tout la réaction des agents de police)


La loi française est claire : un viol est un acte de pénétration sexuelle commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Le fait d’avoir dit non, d’avoir été figée, tétanisée ou sidérée est reconnu par les tribunaux comme un élément constitutif du viol. Aucun juge sérieux ne peut se contenter d’un "mais elle était dans la chambre" comme justification.

Et psychologiquement, que faire ?

Votre sentiment de culpabilité est un symptôme du traumatisme, pas un reflet de la réalité. Le viol provoque très fréquemment :

- des troubles dissociatifs,

- des pensées obsessionnelles,

- une perte de confiance en soi,

- une tendance à se blâmer pour éviter d’affronter la violence de l’événement, paradoxalement

C’est humain. Et c’est soignable.

L’hypnose thérapeutique est l’un des outils que j’utilise auprès de mes patientes pour :

- faire disparaître les flashbacks et les reviviscences,

- se libérer de la honte,

- reconstruire la sécurité intérieure et les limites corporelles,

- sortir du gel traumatique et reprendre le pouvoir sur sa vie.


Ce travail se fait en douceur, à votre rythme, en respectant vos émotions et vos besoins. Il ne s’agit jamais d’oublier, mais de transformer le rapport que l’on entretient avec ce souvenir, et surtout : de se libérer du poids qui ne nous appartient pas.

Je vous invite, en tout cas, à vous entourer de professionnel·les compétent·es et bienveillant·es, à contacter une association spécialisée, et si vous en ressentez le besoin, à entamer un accompagnement thérapeutique adapté à ce que vous vivez. Vous n’êtes pas seule. Ce qui vous est arrivé est grave, et vous avez le droit de demander justice et réparation.

Et vous avez surtout le droit d’aller mieux.

Avec tout mon soutien,
Rachel – Hypnothérapeute et psychopraticienne

Rachel Sadowski Psy sur Pont-l'Évêque

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,

Non, vous n’avez pas à culpabiliser. Un viol ne peut jamais être de la faute de la victime. Malheureusement, les policiers sont de moins en moins bien formés et le niveau des recrutements baisse d’année en année faute de candidats.
Est-ce que votre plainte a été prise ? Si ce n’est pas le cas, il faut y retourner et insister, ils n’ont pas le droit de vous refuser ce dépôt de plainte.
Ensuite, vous avez tout à fait le droit d’avoir envie d’aller dans la chambre de ce garçon pour partager des moments plus intimes sans toutefois avoir envie d’un rapport sexuel. Si celui-ci vous a été imposé malgré vos refus, c’est en effet un viol.
N’hésitez pas à me consulter pour vous aider à rejeter cette culpabilité qui vous pèse.

Je reste à votre disposition et à votre écoute.

Pour plus de détails, contactez-moi.
N’hésitez pas à vous faire une idée du sérieux de ma méthode en consultant les avis sur ma fiche.

Christophe
-------------------------------------------------
Thérapeute de couple - Sexothérapeute
* Rendez-vous en ligne uniquement

Christophe Nieaux Psy sur Melun

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,

l'attitude de la policière telle que vous la rapportez n'est pas professionnelle (vous pouvez la signaler auprès de sa hiérarchie ou des autorités compétentes) et n'est pas juste pour vous ; qu'importe son avis, factuellement, un rapport imposé donc sans consentement constitué un viol.

Si suivre l'auteur dans sa chambre a été un choix délibéré, ce qui a suivi est indépendant de votre volonté donc vous ne pouvez en porter la culpabilité ... vous êtes bel et bien la victime.

Dans votre processus, il peut être important voire essentiel de reconnaitre de statut de victime, de l'accepter pour permettre la transformation par voie de résilience.

Si besoin est, je suis là pour vous et vous aider sur ce chemin de l'acceptation.
Votre vérité aussi mérite d'être pleinement entendue et vous serez accepter telle que vous êtes.
N'hésitez pas à me contacter.

Avec toute ma bienveillance.
Mathieu LECLERC, praticien en Gestalt thérapie
Consultation en cabinet (Paris 17) et en distanciel (visio)

Leclerc Mathieu Psy sur Paris

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,
C'est terrible et à la fois commun de se sentir porteur de la culpabilité lorsque l'on est victime. Toutefois, ce ressenti ne reflète pas la réalité de ce que vous avez vécu. En consultation j'entends souvent : "J'aurai du me défendre", "Peut-être que je n'étais pas assez claire ?", "Je l'ai dragué, c'est à cause de moi".
Le fait est que la personne en face n'a pas respecté votre non, elle n'a pas non plus perçue les signes non-verbaux de votre refus.
Qu'on vous ait fait porter la responsabilité de ce qui s’est passé, surtout par une personne représentant l’autorité (féminine de surcroit), peut profondément renforcer un sentiment injustifié de culpabilité. Ce qu'elle vous a répondu est une violence institutionnelle.
Ce n’est jamais la faute de la victime. Dire non suffit. Le fait d’être dans une chambre, ou d’avoir suivi quelqu’un, ne retire à personne son droit de refuser à tout moment un rapport sexuel.
Je vous recommande vivement de consulter un professionnel de la santé mentale (psychologue, psychiatre).
Bon courage Aurélie...

Piazza Morgane Psy sur Le Crès

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5 MAI 2025

Bonjour,

Aurélie un viol n'est jamais la faute de la victime, la justice encadre normalement "mieux" ces situations.
Je ne connais pas votre âge, mais le consentement est indispensable dans tout acte sexuel...

Vous avez eu beaucoup de courage d'aller porter plainte, vous pouvez vous rapproche de REMAID qui accompagne dans votre situation, les victimes dans le parcourt.

Pour votre culpabilité, cela est fréquent pour une victime. Mais vous n'êtes coupable en rien !!

La personne qui a abusé de vous, c'est elle qui n'a pas respecté votre avis ni votre corps...

La difficulté émotionnelle est de travailler sur l’événement avec un professionnel.

Je ne sais si la plainte a été prise ou non, mais c'est au procureur de donner suite. La partie juridique est une autre orientation.

Mais l'aide aux victimes reste indispensable en mon sens. L'évènement traumatique est souvent associé à une peur constante en relation humaine. A une perte d'estime de soi également.

Je vous conseille de trouver un thérapeute pour poser vos sentiments et cette expérience afin qu'elle ne vous "dévore" sur le long terme.

Prenez soin de vous et n'oubliez pas que vous êtes "VICTIME" et que rien n’excuse les actes.

Si vous le souhaitez nous pouvons continuer en viso, belle journée Mélina

Melina Chastang Giunchi Psy sur Romans-sur-Isère

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,

Je suis choquée et en colère de ce qui vous est arrivé. Ce que vous venez de vivre au commissariat ou à la gendarmerie doit être dénoncé, ne devrait plus exister. La plupart des gendarmes et des policiers sont formés pour recevoir les dépositions comme la vôtre. Il semblerait que ce n'est pas le cas de la personne qui vous a auditionnée...

Je vous invite à demander conseil auprès du collectif Féministe Contre le Viol : viol femme information du lundi au vendredi de 10 h à 19 h : 0 800 05 95 95 (appel gratuit et anonyme) et un site internet : www.cfcv.asso.fr.
« Violences femmes info » 3919 : accessible 24 h/24 et 7 j/7 (appel anonyme et gratuit depuis un fixe).

Et concernant votre ressenti de culpabilité, je vous invite à vous faire accompagner par un-e thérapeute afin de soigner ce double traumatisme.
Le consentement c'est dire oui à une proposition, une invitation.
Vous avez dit oui pour entrer dans la chambre, c'est tout.
Pour la proposition suivante vous avez dit non, et un non c'est un non. Et dans tous les cas, même si vous avez dit oui à un instant T, vous avez le droit de dire non à tout moment.

Je reste à votre disposition si vous souhaitez approfondir ces questions.
Claire Thomas,
Psychosomatothérapeute

Claire Thomas Psy sur La Chapelle-Caro

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5 MAI 2025

Bonjour,

Merci pour votre message. Ce que vous décrivez est profondément éprouvant, à la fois par l’événement vécu et par les paroles qui ont suivi. Il est fréquent, dans ce type de situation, de se sentir envahie par le doute ou la culpabilité, surtout lorsque des propos entendus viennent brouiller vos repères.

Vous avez exprimé un refus, et cela mérite d’être entendu et respecté, peu importe le contexte. Le fait d’être entrée dans une pièce, ou d’avoir accepté une certaine proximité, ne signifie en rien un accord implicite pour ce qui s’est passé ensuite. Le consentement n’est jamais acquis d’avance ; il doit être libre, éclairé, et réciproque à chaque instant.

Il est naturel de chercher à comprendre, de se poser des questions, voire de se remettre en cause. Mais ce que vous ressentez aujourd’hui — cette culpabilité, cette douleur — mérite d’être accueilli avec beaucoup de douceur. Vous n’avez pas à porter seule le poids de cette histoire.

Si vous en ressentez le besoin, il peut être aidant d’en parler avec un professionnel formé à l’écoute de ces vécus. Cela permet souvent de remettre du sens, de différencier ce qui relève de votre responsabilité (vos émotions, vos besoins aujourd’hui) de ce qui ne l’est pas (les actes posés par autrui), et de vous sentir accompagnée dans ce processus.

Vous avez le droit d’être entendue, soutenue, et de prendre le temps nécessaire pour cheminer à votre rythme.

Prenez soin de vous,
Chloé Monchaux

Chloé Monchaux Psy sur Nantes

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5 MAI 2025

Bonjour Aurélie,
Ce que vous décrivez est très lourd et profondément injuste. Vous avez dit non, et c’est cela qui compte. Ce que cette policière vous a dit est non seulement faux, mais aussi extrêmement choquant. Aucune tenue, aucun lieu, aucune décision de suivre quelqu’un ne donne à qui que ce soit le droit de dépasser vos limites.

Le sentiment de culpabilité que vous ressentez est une conséquence fréquente dans ces situations, mais il ne vous définie pas : vous n’êtes pas responsable de ce qui vous est arrivé!

Ne restez pas seule, c'est un évènement douloureux et difficile que vous avez vécu, soyez bien entourée de personnes bienveillantes et n'hésitez pas à vous faire accompagner par un thérapeute.

Je vous souhaite de pouvoir avancer vers plus de sérénité et de soulagement, à votre rythme.

Bien à vous,

Virginie Villiers-Moriamé
Thérapeute – Suivi et accompagnement en individuel, en couple et en famille

Anonyme-455404 Psy sur Torcy

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5 MAI 2025



Bonjour,

Je suis désolée d'apprendre que vous traversez une période aussi difficile. Il est important de se rappeler que la responsabilité d'un acte de violence sexuelle incombe toujours à l'agresseur, et non à la victime. Le consentement est essentiel dans toutes les interactions, et si vous avez dit non, cela doit être respecté. Vous n'avez pas à vous sentir coupable pour une situation où vous avez été victime. Il peut être très bénéfique de parler à un thérapeute de cet événement traumatique, afin d’accueillir tous les sentiments et émotions, et notamment de remettre cette culpabilité à l’agresseur. Ne restez pas seule, vous méritez d'être écoutée et de recevoir le soutien dont vous avez besoin.
Sincèrement
Souhila ABERKANE
Psychanalyste APO

Souhila Aberkane Psy sur Rueil-Malmaison

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5 MAI 2025

Bonjour,

Ce que vous avez vécu est une violence. Et entendre ensuite, de la part de quelqu’un censé vous protéger, que c’était « votre faute » est une autre forme de violence, une injustice supplémentaire qui peut raviver la douleur et renforcer un sentiment de culpabilité totalement injustifié.

Non, ce n’est jamais la faute de la personne qui dit non. Le fait d’entrer dans une pièce, d’accepter une invitation, ou même d’avoir eu un lien avec l’agresseur n’autorise en rien ce qui s’est passé ensuite. Ce n’est pas le lieu ni le contexte qui font le consentement, c’est ce que vous avez dit et ressenti — et vous avez dit non. Cela suffit.

Malheureusement, le parcours de plainte peut être aussi éprouvant que l’événement lui-même. Car en face, il y a parfois des humains qui ne sont pas à l’écoute, ou tout simplement pas bienveillants. Ce que vous avez entendu ne reflète pas la réalité juridique, ni la vérité émotionnelle de ce que vous avez vécu. Ce genre de propos ne devrait jamais être tenu, et ce n’est pas à vous de porter cette erreur.

Si vous vous sentez coupable aujourd’hui, c’est que quelque chose a été profondément heurté dans la confiance que vous pouviez encore accorder à la justice, ou même à vous-même. Mais cette culpabilité ne vous appartient pas. Elle est le produit d’un traumatisme et d’une société qui, encore trop souvent, place la responsabilité du mal sur la victime.

Il existe des espaces où vous pourriez déposer cela sans être jugée, pour commencer à alléger ce poids et reconstruire à votre rythme. Vous n’êtes pas seule.

Avec toute ma considération et mon soutien,
Oriane MONTABONNET

Oriane Montabonnet Psy sur Montpellier

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