Je vais tous d'abord expliquer mon parcours. l'été dernier j'ai fait de l'anxiété chronique assez violente (j'avais 20ans et pour la première fois j'étais en couple) c'est l'année où je suis partie loin de ma famille et où j'ai rencontré quelqu'un (il faut savoir que je pense avoir subi une sorte de viol par mon cousin a l'âge de 10 ans. Je dis je pense car déjà il n'a qu'un an de plus et mes souvenirs sont très vagues. Je me souviens juste d'une de ces phrases qui a fait que je me suis laissée faire la 1 er fois "c'est normal entre cousins". Maintenant les autres fois je ne sais même pas si j'ai subi ou si j'en ai eu envie. Et cela me dégoûte au plus au point, je me dégoûte pour être plus clair).
Une psy m'a aidé pendant ma période d'angoisse, ce qui a été un soulagement. (A chaque fois que je rentrai chez mes parents et donc loin de mon copain au début mon état de dégradait, maintenant cela va un peu mieux).
Il faut également savoir que a partir de mes 10 ans j'ai fait tentatives de sucides, scarification, anorexie boulimie.
Aujourd'hui c'est une des premières années où je m'apprécie et que j'ai envie de vivre une vie et que j'ai des projets futurs a profusion. Et que durant l'année je n'ai presque pas de malheur (je me suis habitué a une vie ou un petit bonheur et suivi d'un grand désastre)
Mon problème d'aujourd'hui et que j'ai l'impression de ne pas m'autoriser le bonheur (sentiments qui a fait son apparition au milieu du confinement, là où j'ai le temps de réfléchir). Je vous explique, avant de rencontrer mon copain j'avais beaucoup de sentiments pour une autre personne qui n'avait pas le même que moi et au cours des mois je suis passé a autre chose, ensuite j'ai rencontré mon copain actuelle. Relations d'un peu plus de 1 ans. Sauf qu'en ce moment c'est comme si mon cerveau me disais que je ne méritais pas mon copain et qu'il fallait que j'ai moins bien que lui (donc l'autre personne, qui pour moi ne me comblerait pas autant que mon copain actuelle car j n'aime pas sa façon de pensée, de vivre ect, mais qui est dans la même promo que moi a la fac donc a qui je parle de temps en temps) pourtant mon copain me fait rire et il est l'une des personnes qui m'apaise, je ne sais pas comment m'exprimer mais je ne veux pas de quelqu'un d'autre.
J'ai déjà eu ces pensées depuis ma crise de l'été qui me rendais tellement triste et qui me faisait remonter mon angoisses, puis qui s'estompait au cours du temps.
Aidez moi parce que cela me déchire, je suis vraiment heureuse avec mon copain et dans ma vie a présent et pourtant il y a toujours une ombre qui s'accroche a moi et ne veut plus me lâcher alors que toutes les autres sont partis, qu'est ce qu'il se passe ?
J'ai mis du temps a écrire ce message car j'ai peur de recevoir des commentaires qui me dise de quitter mon copain actuelle, je n'en ai aucune envie
Cordialement
Agnès
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3 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 2 personnes
Bonjour Agnès,
Ce qu'il faut vous dire, même si vous allez mieux aujourd'hui, ce que vous dites sur votre passé : "a partir de mes 10 ans j'ai fait tentatives de suicide, scarification, anorexie boulimie" n'est pas anodin, et reflète un profond mal être. Plus un viol par votre cousin à l'âge de 10 ans.
Tous ces traumatismes non traités vont continuer à agir en vous de manière inconsciente par des crises d’anxiété, et un mal être diffus ne vous sentant pas à votre place, ou dans une forme d'autosabotage du bonheur...
Je vous conseille vivement de consulter un thérapeute avec une approche intégrative (voir mon profil).
Restant à votre disposition si vous êtes de ma région,
Hypnothérapeute clinique - Thérapie intégrative & holistique
1 AVRIL 2022
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour à vous,
Je comprends votre souffrance elle est légitime.
Rassurez-vous personne n'a le droit de vous dire ce que vous devez faire pour vous même ! Votre intimité est ce qu'il y a de plus précieux . La réponse est certainement là ! dans le respect de vous de votre être.
Le cerveau humain se programme dans les expériences qu'il fait, il s'accroche à une émotion et s'en nourrit. Pour enlever ce programme il faut trouver la source de cette émotion afin d' éteindre le bouton inconscient qui s'allume sans que nous puissions le contrôler.
C'est subtile ! c'est une recherche à l'intérieur de soi, qui demande beaucoup de courage, Ma devise "TOUT EST POSSIBLE'
Avec bienveillance. Je reste à votre écoute. Cordialement. Chriitine LORIJON
3 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Agnès,
Vous mentionnez avoir l’impression de ne pas s’autoriser le bonheur.
Il y a des éléments dans votre parcours que peut être sont liées à ce manque d’autorisation, même de ne permettre pas se faire plaisir, ce qui est nécessaire pour votre bien être et santé mentale.
D’avoir subi un viol durant votre enfance, qui peut expliquer vos tentatives de suicide, scarification, anorexie, anorexie, boulimie, anxiété sont des mécanismes qui partage la caractéristique de l’autopunition.
C’est-à-dire, au cours de votre histoire, l’élément des sentiments de culpabilité, ou de ne pas mériter de bonheur, sont centraux. Comme si une fille de 10 ans pourrait être responsable de ces abus sexuels subis.
C’est clair que vous êtes une personne intelligente qui a fait des réflexions importantes et vous avez identifié les causes possibles de votre façon de réagir.
Il faudra donc continuer votre accompagnement psychologique, car le confinement et l’isolation sont des facteurs encore stressants qui réactivent problématiques qui n’est sont pas résolus.
Cordialement
Caroline OLIVARES
Psychologue
Psychothérapeute des individus et couples
3 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Agnès
Merci d’avoir eu le courage d’écrire ce message, il faut du courage pour le faire.
Je ne pense pas que quelqu’un ici vous dirait de quitter votre copain actuel.
L’important serait que vous repreniez une thérapie pour vous aider à nettoyer les souffrances du passé tout en vous concentrant sur le présent et sur comment vous autoriser le bonheur auquel vous avez droit.
Apprendre à voir les événements du passé sous une autre perspective pour vous pardonner et comprendre que la petite fille que vous étiez n’est pas fautive de quoi que ce soit même si oui vous avez pu prendre du plaisir.
Pour ce e qui est de ce jeune homme qui vous attire même si vous ne l’attirez pas la aussi parler vous aidera à faire le point sur sentiments pensées et émotions.
Je vous conseille de faire à nouveau le pas d’être accompagnée pour vous aider
3 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
Tout d'abord le rôle d'un psy n'est pas de dire de faire ceci ou cela, mais d'aider les personnes qui le consultent à mieux se comprendre et, partant, de faire pour eux-même des choix plus satisfaisants.
Ce que vous nous dites semble montrer un manque de confiance en vous, d'estime pour vous-même, qui pourrait vous amener à choisir le "moins bien" pour vous.
Ce genre de sentiment (dévalorisation, en gros) se travaille, en cherchant ce qui dans votre histoire personnelle, vous a amenée à vous considérer comme ça. Vous pouvez profiter de ce qui nous reste de confinement pour commencer à y réfléchir.
Vous pouvez aussi consulter, car il est souvent difficile de combattre ce genre de chose tout seul.
Bien à vous
Sylvie Protassieff
Psychologue clinicienne - Psychothérapeute – Psychanalyste (Paris)
Pendant la période de confinement, j’assure mes séances par FaceTime, WhatsApp, Skype, Zoom et téléphone
2 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour,
J'entends votre souffrance et votre inquiétude.
Pour répondre dès à présent à votre peur exprimée à la fin de votre message, la question ne se situe absolument pas au niveau du choix de votre compagnon mais au niveau de la représentation que vous avez de vous-même.
Il n'est donc pas question de quitter votre copain aujourd'hui car vous n'y trouveriez aucun apaisement.
En revanche, j'entends le poids d'une culpabilité voire une honte que vous portez, au moins depuis cette expérience avec votre cousin.
Le dégoût que vous énoncez, sans doute dégoût de vous, est ce qui vous pèse tant depuis toutes ces années.
La responsabilité que vous portez sur ce qu'il s'est passé, et le jugement que vous en avez, entrainent ce rapport que vous avez avec vous-même.
Les troubles alimentaires, scarification, sont le signe d'un rapport douloureux à votre corps et à vous-même.
Et d'une tentative d'appropriation de votre corps.
Corps qui vous a peut-être été "volé' à ce moment là.
De plus, Sans doute, dans votre relation à votre mère, et/ou à votre père, existe-t-il encore aujourd'hui des questionnements quant à votre capacité à être, à exister, vous seule.
L'empêchement que vous ressentez à éprouver du bonheur avec votre compagnon tient sans doute à la non autorisation d'avoir le droit de vivre des moments de joie car vous seriez en permanence fautive de quelque chose.
D'ailleurs, vous avez fait en sorte, par le biais de cet autre homme, de vous mettre dans une situation de faute.
Je vous conseille de poursuivre le travail thérapeutique que vous aviez amorcé pour dénouer ce sentiment de faute et de culpabilité qui vous envahit depuis toutes ces années.
Cela vous permettra de faire la paix avec vous pour vous autoriser à vivre le bonheur qui peut se présenter à vous.
Parce que vous en auriez le droit.
Je vous souhaite bon courage.
Perrine Déprez
Psychologue - Psychanalyste
Thérapie pour Adultes - Adolescents - Couples
Coach pour les parents et les adultes
1 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 0 personnes
Bonjour Agnès,
tout d'abord, pour répondre à votre crainte, un(e) thérapeute ne doit pas vous dire quoi faire, mais bien vous aider à définir ce que vous voulez faire. Il ou elle vous aide à trouver vos solutions. Personne ne sait mieux que vous ce qui se passe en vous.
Ensuite, vous dites que vous avez l'impression que vous ne méritez pas votre copain actuel alors que vous êtes bien avec lui. Cela montre bien que quelque chose se passe en vous qui vous met dans une situation difficile et alimente votre anxiété.
Il me semble que c'est une croyance sur laquelle vous pourriez travailler avec un(e) thérapeute pour vous en libérer.
Dans notre enfance, nous construisons des croyances négatives sur nous-même et il est très utile d'entreprendre un travail sur nous pour nous en libérer. De plus, dans la mesure où vous avez subi un viol dans votre enfance, il serait également important de prendre soin de vous pour que cet événement extrêmement difficile ne vous envahisse pas dans votre vie de femme.
Je vous conseille de choisir un(e) thérapeute avec lequel vous vous sentirez en confiance, qui saura vous écouter, vous accompagner avec bienveillance et empathie pour sortir de ces angoisses et profiter de la relation amoureuse que vous avez avec ce jeune homme qui vous fait rire, vous apaise et avec lequel vous êtes visiblement bien.
Je reste à votre écoute si vous souhaitez plus de détail sur l'approche que je pratique.
Bien cordialement,
Laetitia Leoni-Bonin
Psychothérapie intégrative basées sur l'attachement
Psychothérapie familiale
En période de confinement, je reçois en téléconsultation.
1 MAI 2020
· Cette réponse a été utile à 1 personnes
Bonjour Agnès,
Comme vous l'avez remarqué, le confinement et l'inactivité, nous obligeant à focaliser sur la "survie" plutôt que sur la "vie", viennent raviver d'anciennes problématiques sur lesquelles vous n'avez pas encore fini de travailler : la façon dont vous vous estimez suffisamment ou non pour vous donner la vie que vous souhaitez, les peurs et les croyances limitantes sur vous et sur les autres, issues de votre enfance, et qui se manifestent dans votre relation à vous-même et aux autres.
Je vous invite à consulter un(e) psychothérapeute pour explorer et vous libérer de ces difficultés, en apprenant à faire autrement.
